Islam

Le guide des bonnes manières islamiques, Al Iman Ibn'Abd Al Barr. Préface du traducteur -> résumé de manière critique et panoramique le rite de l'imam Mâlik. La clé du bien. Clé du bien absolu -> se prémunir contre ALLAH ta'la et se prémunir du mal que les gens commettent. Laisser ce qui ne nous regarde pas -> embellit notre Islam. Peu de science suffit à celui qui étudie pour ALLAH. En revanche, celui qui étudie pour les gens... leurs besoins sont nombreux. La plus belle parure d'un savant est la prémunition. Il est du devoir de chacun d'avoir une grande estime des savants, d'être attentif à leurs propos. Si on doit les reprendre cela doit être dans le but de les comprendre et non pour les mettre mal à l'aise. Caractéristiques de l'homme sensé -> être au fait de son époque, se préoccuper de ce qui le regarde, parler avec réserve et garder une certaine distance entre lui et se frères. Ce sont toujours les connaissances qui cause du tort. Être dupé c'est se laisser tromper pas les éloges que les gens nous font. Être ignorant c'est les croire lorsqu'ils disent à notre sujet ce qu'on sait être faux. Le salut et la permission d'entrer. Saluer ce que tu rencontres, que tu trouves en entrant quelque part ou que tu croises. Il ne convient à personne d'entrer chez lui avant de saluer ses proches et ceux qui s'y trouvent. S'il y a personne, il dira: «A nous le salut, ainsi qu'aux vertueux esclaves d'ALLAH.» «As salâmu 'alayhâ wa-'alâ 'ibâdi-l-lâhi-s-sâlihîn.». Celui qui est sur une monture salue celui qui est à pied, celui qui est debout salue celui qui est assis et le plus petit groupe saluera le plus grand. Le groupe est quitte lorsqu'un de ses membres adresse le salut ou, selon Mâlik, y répond. Aucun dhimmî (mécréants vivant en pays musulmans sous la protection de l'état islamique) ne devra être salué en premier, on ne prend pas l'initiative de les féliciter ou de leur présenter des condoléances. On leur répondre «C'est réciproque.» «Wa-'alayk.» s'ils nous saluent. La formule de politesse s'arrête à la bénédiction (càd «wa-barakâtuh»). Rien n'empêche la femme âgée de saluer les hommes et vice-versa. Mais, on ne salue pas les jeunes femmes et elles ne saluent pas les hommes. L'homme doit demander la permission avant d'entrer auprès de sa mère e des femmes mahârim. Il faut demander avant d'entrer à tout le monde sauf sa femme et sa serve. La permission doit être demandé à toute personne qu'on ne doit pas voir nue, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme. La permission est sollicitée à trois reprises. On dira à chaque fois: «Paix à vous (as-Salâmu 'alaykum), puis-je entrer?». Permission pas donnée -> rebrousser chemin sans insister sauf si tu sais que ta demande n'a pas été entendue, dans ce cas, il n'y a pas de mal à dépasser les trois fois. Aujourd'hui, frapper à la porte remplace la demande de permission d'antan si la permission est entendue de l'extérieur. La personne qui a frappé trois fois ne doit ni entrer ni sans aller sans savoir qu'on l'a entendue et qu'on a eu connaissances de sa présence. Dans une boutique ou une maison dans laquelle se trouve un bien nous appartenant: nul mal à entrer sans permission mais il est préférable de dire: «Au nom d'ALLAH, à nous le salut ainsi qu'aux vertueux esclaves.», «Bismi-l-hâhi, as-salâmu 'alayna wa-'alâ sâlihî 'ibâdi-l-lâhi.». Concernant les vêtements. Il n'est pas permis au musulman de regarder les parties intimes d'autrui, sauf en cas de contrainte. Il ne lui est pas permis non plus de dévoiler ses parties intimes, sauf si besoin est, à sa femme ou sa serve. Il ne convient à personne de ne pas porter de pantalon, sauf s'il n'en a pas les moyens. Cela ne concerne pas la personne en état de sacralisation (ihrâm) lors du pèlerinage qui se contentera de son pagne. L'homme ne doit pas s'asseoir en tailleur en levant les genoux s'il porte un vêtement qui ne couvre pas son entrejambe. Se trouver seul avec une femme. Ne pas se trouver seul avec une femme qui n'est pas une mahram. Femme -> voyage uniquement avec son mari ou un de ses mahârim, sauf pour le pèlerinag...