Fédération protestante de France
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Créée en 1905, en vue de regrouper les différentes Églises protestantes françaises, la Fédération protestante de France (FPF, présidée en 1976 par Jean Courvoisier) n'a pu, malgré ses efforts, réaliser une unité structurelle peu conforme d'ailleurs aux tendances individualistes du protestantisme. Ce souci de l'unité, qui remonte au XVIe sièclè, quand les synodes réformés conviaient les luthériens à participer à la Sainte Cène, devint plus impérieux à la fin du XVIIe siècle lorsque les protestants français (ayant obtenu la reconnaissance officielle de leur existence) comptèrent parmi eux, outre les réformés, un nombre important de luthériens ...
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en 1966, reunit periodiquement les bureaux des quatre
Eglises.
La FPF comprend, en outre, deux Eglises baptistes
et une trentaine de mouvements, oeuvres et institutions.
4 Les taches variees qu'assume Ia FPF, carrefour ou
aboutissent les initiatives des differentes Eglises et insti-
tutions para- ecclesiastiques, comprennent, entre autres,
des aumeneries aupres des etudiants d'outre-mer, des
prisons et de l'armee, la predication et l'enseignement
par Ia radio et Ia television, et le propre service d'infor-
mation de Ia Federation.
Membre du Conseil cecumenique
des Eglises, la FPF participe activement au mouvement
cecumenique.
Elle est particulierement attachee ouver-
ture au monde p (le theme principal de l'Assemblee gene- rale de 1963 &aft a Une Eglise pour le monde .) qu'a
pronee le Concile Vatican II.
L'interet pone par Ia FPF
Ia politique et aux problemes economiques divise d'ailleurs
ses membres entre reformIstes et revolutIonnaires.
5 Si, en 1968.
les evenements de mai n'ont trouve qu'un
prudent echo official dans la Federation, celle-ci a publie
en decembre 1971 `un document de travail (a Eglise et
Pm:yobs))) qui condamne radlcalement Ia societe actuelle
et propose de Ia modifier soit par un reformisme actif,
soit par Ia violence revolutionnaire.
Ce document suscite aussitot de tress vives reactions parmi les protestants, qui,
en majeure Partie,
appartiennent a Ia bourgeoisie.
La
XV° Assemblee generale de Ia FPF, qui s'est tenue
Paris en novembre 1975, sous Ia conduite de Max Main
Cheva er, se resout a faire un constat d'inunobilisme et
fonde son espoir sur un appel a Ia base : des assemblees regionales preludent en 1976 a Ia reunion des Mats gene-
raux du protestantisme franpais.
en 1966, réunit périodiquement les bureaux des quatre Églises.
La FPF comprend, en outre, deux Églises baptistes
et une trentaine de mouvements, œuvres et institutions.
4 Les tâches variées qu'assume la FPF, carrefour où aboutissent les initiatives des différentes Églises et
insti tutions para-ecclésiastiques, comprennent, entre autres, des aumôneries auprès des étudiants d'outre-mer, des prisons et de l'armée, la prédication et l'enseignement par la radio et la télévision, et le propre service d'infor
mation de la Fédération.
Membre du Conseil œcuménique
des Églises, la FPF participe activement au mouvement
œcuménique.
Elle est particulièrement attachée à I' « ouver
ture au monde » (le thème principal de l'Assemblée géné
rale de 1963 était « Une Église pour le monde ») qu'a
prônée le Concile Vatican II.
L'intérêt porté par la FPF à
la politique et aux problèmes économiques divise d'ailleurs
ses membres entre réformistes et révolutionnaires.
5 Si, en 1968.
les événements de mai
n'ont trouvé qu'un
prudent écho officiel dans la Fédération, celle-ci a publié
en décembre 1971 un document de travail (« Église et Pouvoirs») qui condamne radicalement la société actuelle
et propose de la modifier soit par un réformisme actif,
soit par la violence révolutionnaire.
Ce document suscite aussitôt de très
vives réactions parmi les protestants, qui,
en majeure partie, appartiennent à la bourgeoisie.
La
XVe Assemblée générale de la FPF, qui s'est tenue à Paris en novembre 1975, sous la conduite de Max Alain
Chevallier, se résout à faire un constat d'immobHîsrne et
fonde son espoir sur un appel à la base : des assemblées
régionales préludent en 1976 à la réunion des états géné
raux du protestantisme français..
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