Fautes commises par le roi Saül et sa punition
Publié le 20/05/2012
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Ce qui plaît surtout à Dieu, mes enfants, c'est lapersévérance dans le bien ; il nous enseigne cette vérité dans un grand nombre d'exemples fameux qu'il faut toujours avoir présents à votre mémoire. L'un des plus frappants est sans contredit celui de Saül. Ce prince, qu'il avait tiré du rang le plus obscur pour en faire le chef et le libérateur de son peuple, ce prince qu'il avait voulu faire sacrer de l'huile sainte par la main même de Samuel son prophète...
«
TIRÉS DE L'HISTOIRE SAINTE.
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ruine.
Après la défaite des Amalécites, malgré les re
commandations formelles de tout détruire et de
n'épargner ni les femmes ni les vieillards, ni même
les troupeaux,
il garda pour lui une partie du butin,
et dès ce moment il fut tout à fait abandonné du
Seigneur, qui ordonna
à Samuel d'aller sacrer un
autre roi.
A
partir de cette époque, l'esprit malin s'empara de
Saül, qui entrait dans
de grands accès de fureur et ne
retrouvait quelque tranquillité qu'en écoutant les sons
mélodieux de la harpe de David.
Ici commence, mes
enfants, la longue série des malheurs qui punirent le
roi désobéissant.
Non-seulement ses armes ne furent
plus aussi constamment victorieuses, mais il fut
lui
même en proie aux tourments les plus affreux de la
jalousie et de la haine; tourments d'autant plus
terri
bles, que celui que Saül haïssait ne méritait au contraire
que son affection et sa reconnaissance,
et que son éloge
était dans
toutes les bouches.
David, le nouvel élu du
Seigneur, fut en butte
à la persécution et à l'injuste
colère du roi, et pourtant
il épousa sa fille cadette Mi
chol, et se lia d'une étroite amitié avec son fils Jona
thas.
Ainsi,
Saül eut la douleur de voir aimé, admiré
de tous les siens, celui-là même qu'il détestait.
Plus
tard il fut obligé de reconnaître qu'il lui devait la vie,
et enfin
il périt vaincu par ces Philistins qu'il avait si
souvent écrasés autrefois, lorsqu'il était encore le prince
aimé de Dieu..
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