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Être prêtre dans l'Égypte ancienne

Publié le 09/01/2015

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LA CLASSE SACERDOTALE : UN SINGULIER TROMPEUR Les temples égyptiens constituent un monde strictement hiérarchisé au sein duquel on peut distinguer quelques grandes catégories de prêtres. Au sommet de l'échelle sacerdotale se trouvait le grand prêtre, assisté d'un ou de plusieurs « prophètes », responsables en particulier de la gestion matérielle du - ! temple. Mais de nombreuses autres fonctions existaient, surtout dans les plus grands sanctuaires, allant de la foule des auxiliaires aux catégories spécialisées, comme celles des horoscopes, des prêtres lecteurs ou encore des danseurs ou musiciens sacrés, qui comptaient un nombre important de femmes. Dans un pays où la reli-gion était omniprésen¬te, il n'est pas surpre¬nant que la classe sacer-dotale ait été un des pi-liers de la société. Même aux moments les plus noirs de l'histoire égyp-tienne, par exemple sous la première domi-nation perse, la vie dans les temples était très animée et les prêtres conservaient leur aura.

« La religion égyptienne ne s'a ppuyant sur aucune vérité r évé l ée, on peut se demand er ce qu'il faut entendre par prê­ tre, comment on pouvait ac­ céder à cette fonction et, en­ fin, quelles conditio ns il fal­ lait remplir.

Une définition délicate C ontrairement aux servi­ teurs du culte des gran ­ de s religions actuelles, le prê­ tre égyptien n'avait aucun rô- e au bâton rituelle.

e temple étant essible au commun mortels, les rites i s'y déroulaient ent exclusivement essart des prêtres.

LA CLASSE SACERDOTALE : UN SINGULIER TROMPEUR Les temples égyptiens constituent un monde strictement hiérarchisé au sein duquel on peut distinguer quelques grandes catégories de prêtres.

Au sommet de l'échelle sacerdotale se trouvait le grand prêtre, assisté d'un ou de plusieurs « prophètes », responsables en particulier de la gestion matérielle du temple.

Mais de nombreuses autres fonctions existaient, surtout dans les plus grands sanctuaires, allant de la foule des auxiliaires aux catégories spécialisées, comme celles des horoscope~, .des prêtr:es lecteurs ou encore des danseurs ou mus1c1ens sacres , qui comptaient un nombre important de femmes.

le de prédicat e ur ou de guide spirituel.

Sa seule mission était de servi r la divinité honorée dans le t e mple auquel il était attaché .

Encore n'agissait -il dans cette fonction que par délégation royale puisque, en théorie, le pharaon était le seu l r esponsab le et le seul ac­ teur du culte, dont l 'impor­ tance était primordiale dans le maintien de l'ordre cosmi­ que .

En ce sens, le prêtre n'était qu'un fonctionnaire agissant au nom du roi et pou ­ vait donc, en dehors des pé­ riodes où il exerçait son office, mener une vie no rmale , no­ tamment sur le plan familial.

Il n'occupa it en effet pas ses fonctions tout au long de l'année mais intervenait dans le cadre d'équipe s, appelées phylé, au nombre de quatre et se relayant tous l es mois.

Chaque temple possédait donc plusieurs prêtres, d'une part en raison de cette rotat ion, d'autre part du fait même de la définition extrêmement souple que l'on peut donner de ce mot, puisqu'on peut con­ sidérer comme prêtre toute personne ayant rempli les conditions de purification re­ quises pour p é nétrer à l'inté ­ rieur du temple ou pour tou ­ cher l'un des objets ou ali­ ments consacrés au dieu.

Dans les grands sanctuaires, comme cel ui d'Amon à Kar­ nak , le nombre des « prêtres » pouvait donc être considé­ rable, même s'il existait une hiérarchie depuis la foule des prêtres ouab, qui formaient le bas clergé, jusqu'au grand prêt re, qui constituait l'auto­ rit é supérieure du temple.

Les astreintes exigées par le sacerdoce Q uelle que fût la place oc­ cupée dans cette hiérar ­ chie , le prêtre devait respec-. »

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