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Dossier de validation Introduction à une religion : le Brahmanisme. Présentation de la théorie upanisadique de l'atman et du brahman.

Publié le 17/01/2022

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  Le dernier vers, appelé mahâvâkya ("la grande parole"), constitue la somme de tous les enseignements des Upanishad. Un autre mahâvâkya résume la doctrine de l’unité du tout. Elle prétend que pour
découvrir cette unité, l’être humain doit atteindre un degré supérieur de savoir, appelé parâ vidyâ, dans les Upanisad, et abandonner son degré inférieur de savoir, l’aparâ vidyâ, des Veda. C’est par l’identification entre l’atman et le brahman que l’être humain atteint la délivrance du monde des renaissances, la moksa. Par la formule "je suis brahman", l’être humain est délivré, son âme est délivrée de la peur de l’éternel. Dans les Upanisad, le cycle des renaissances s’appelle samsâra (écoulement circulaire), la migration des âmes. Il s’agit d’un très long chemin qui traverse beaucoup d’existences terrestres. Cette théorie s'inscrit dans la cérémonie de la purification par le feu. Elle affirme que si la mort gagne "le ciel", ce passage considéré comme impur laisse ceux qui restent en vie empreints d'une certaine impureté. La purification se fait par le dernier sacrifice du feu. Le karma joue un rôle important dans la théorie du samsâra. Il est identifié à toute action déterminant de façon automatique la renaissance après la mort et la situation de l’individu dans sa nouvelle vie.

« alors qu'elles ne représentent que la surface de la réalité, et non leur noyau central, leur atman.

L'âtman, signifiant souffle de vie, s'est transformé au fur et à mesure en souffle premier dela création, devenant même, par identification au brahman, le principe du monde reflété dans chaque être humain.

La doctrine de l'Unité du Tout, affirmée dans les Upanishad, atteint eneffet son point culminant dans l'identité des deux principes, le brâhman et l'âtman.

La réalité de cette identification se situe au seuil de la transcendance ; d'une certaine façon, même, ellefranchit et, pour cette raison, ne peut être démontrée, mais seulement perçue à travers l'extase mystique. Rapport atman – brahman Lorsqu’il se manifeste, l’Esprit universel apparaît sous trois niveaux : le soi, le Soi Individuel (correspondant à l’atman) et le Soi Suprême (correspondant aubrahmane).

Le soi est l’ensemble des constituants du corps humains (peau, cheveux, organes, organes génitaux, etc…) présents de la naissance à la mort.

Le Soi Individuel (jîvâtman)est le principe intérieur essentiel de l’être humain, soumis à la transmigration.

Il est constitué de plusieurs sortes d’éléments : des éléments physiques (terre, eau, feu, air, éther), des éléments de l’ordre du sentiment (tattvas), dont ledésir, l'aversion, le plaisir, la peine, le désir, l'illusion, le doute, etc., des éléments de la mémoire, des éléments liés à la voix (les intonations vocales hautes et celles sans accent, lesvoyelles brèves, longues et prolongées,…), des éléments sensitifs ainsi que des éléments liés aux activités telles que crier, jouir, danser, chanter, etc… Il est l'esprit, le Soi Individuel.

LeSoi Suprême (paramâtman), est le principe intérieur, essentiel de l’Univers.

sur lequel il faut méditer en respectant les étapes du Yoga : contrôle du souffle, retrait des organes des sens,fixation du mental, contemplation et concentration.

Ceux qui méditent sur le Soi doivent raisonner par inférences, en le comparant à la graine de l'arbre banyan.

C'est ainsi qu'onl’approche, bien qu’il demeure inconnaissable.

Il est non-né, il ne meurt pas, ne sèche pas, ne se mouille pas, ne brûle pas, ne tremble pas, ne se sépare pas, ne sue pas.

Il est au-delàdes gunas, Il est spectateur, Il est pur, sans parties, seul, subtil, sans possessions, sans défauts, immuable, dénué de sons, sans toucher, sans goût, inodore, Il est indubitable, Il ne saisitrien, et Il est omniprésent.

Il est impensable, Il est invisible.

Il purifie l'impur et sanctifie le non-sacré.

Il n'agit pas.

Il n'est pas assujetti à l'existence empirique dans la matière. Brahmanisme UNIL 2007/2008 Le Brahman est présent en nous sous la forme de notre âtman ("âme") individuel, l'âme étant le centre le plus profond de nous-mêmes.

C'est le principe universellement admis dansl'hindouisme de l'identité entre ce qu'il y a de plus profond dans l'univers (le brahman) et ce qu'il y a de plus profond en nous-mêmes (âtman) La méditation sur l’identité Atman-Brahmanest un exercice spirituel qui s’accompagne d’une expérience de la lumière dite intérieure (la lumière étant l’image par excellence tant de l’atman que du brahman).

L’homme est mortel, et pourtant possède unatman, un Soi immortel.

De même brahman est l’Esprit Universel, mais aussi l’ensemble du monde matériel, en même temps Esprit et Nature (prakrti).

Si le brahman peut être vu commeun absolu objectif, et l’atman comme un absolu subjectif, l’identité Atman-Brahman est un absolu véritable.

Cette identité pousse à l’amour pour l’univers entier, car il s’agit finalement unamour pour soi-même.

Si notre Moi s’identifie à l’Univers, comment se fait-il qu’il existe des individualités différentes, des choses et des êtres ? Cette multiplicité est vue comme un mal,sans elle il n’y aurait pas de souffrance. La coïncidence et l'identification du brahman et de l'atman, véritable pilier de toute la mystique brahmanique, implique que tous les êtres de ce monde se trouvent en communion les unsavec les autres : les individus prennent alors une dimension universelle, disparaissant ainsi dans la conscience de l'univers.

L’identification de l’âme humaine avec l’Ame du Monde(identité atman/brahman) prolonge et achève la dévalorisation des dieux védiques commencée dans les brahmana.

Ils sont réduits à des génies bienfaisants, entraînés eux aussi dans lesamsara, ou même à de simples illusions.

Elle conduit donc au monisme et n’usurpe donc pas son nom de Vedanta (« fin du Veda »).

Deux formules définissent le rapport entre atman etbrahman : aham brahma asmi ("je suis brahman"), et Tat tvam asi1 : (« tu es cela»).

Ces deux formules représentent l'unité entre l'âme individuelle (atman) et l'âme universelle(brahman).

Elles sont exprimées, dans les Upanishad, par les vers suivants : "Quelle est cette finesse? Elle est l'âme du monde entier.

Là est la vérité, là est l'âtman.

Tu es tout cela." 1 Chandogya-Upanishad 6.8.7 Brahmanisme UNIL 2007/2008 Le dernier vers, appelé mahâvâkya ("la grande parole"), constitue la somme de tous les enseignements des Upanishad.

Un autre mahâvâkya résume la doctrine de l’unité du tout.

Elleprétend que pour découvrir cette unité, l’être humain doit atteindre un degré supérieur de savoir, appelé parâ vidyâ, dans les Upanisad, et abandonner son degré inférieur de savoir, l’aparâ vidyâ, desVeda.

C’est par l’identification entre l’atman et le brahman que l’être humain atteint la délivrance du monde des renaissances, la moksa.

Par la formule "je suis brahman", l’être humainest délivré, son âme est délivrée de la peur de l’éternel.

Dans les Upanisad, le cycle des renaissances s’appelle samsâra (écoulement circulaire), la migration des âmes.

Il s’agit d’un trèslong chemin qui traverse beaucoup d’existences terrestres.

Cette théorie s'inscrit dans la cérémonie de la purification par le feu.

Elle affirme que si la mort gagne "le ciel", ce passageconsidéré comme impur laisse ceux qui restent en vie empreints d'une certaine impureté.

La purification se fait par le dernier sacrifice du feu.

Le karma joue un rôle important dans lathéorie du samsâra.

Il est identifié à toute action déterminant de façon automatique la renaissance après la mort et la situation de l’individu dans sa nouvelle vie.

L’homme devient ce qu’ilaccomplit, ses bonnes actions sont récompensées et ses mauvaises punies.

Dans cette succession de vies, l’atman est l’essence invariable de l’individu, malgré la mutation de l’être.

Ilest la continuité dans la migration des âmes. L’atman est donc l’univers à l’intérieur de nous, différent mais ne faisant qu’un avec le brahman qui est l’univers en dehors de nous. Brahmanisme UNIL 2007/2008 BibliographieOuvrages techniques Eliade Mircea, Couliano Ioan P., Dictionnaire des religions, Paris : Pocket, 2005.

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