CSC

« dolt laisser place a une cogestion ou a une forme de participation reelle ala gestion en faveur de tous les travailleurs.

Son ideologie repose sur la revendication de la justice sociale telle qu'elle se degage de la doctrine sociale de l'Eglise.

Rejetant la conception marxiste de Ia lutte des classes, Ia CSC entend s'en tenir 8 la pure action syndicale.

Elle desapprouve donc les greves a caractere politique et interdit a ses animateurs de cumuler leurs fonctions et des rnandats politiques. 4 Pour cette raison,la CSC refuse de s'associer en 1960-1961 a de violents mouvements revendicatifs.

Elle trate Ia scission et ne regagne depuis lors Ia confiance de ses militants qu'en radicalisant ses positions dans les multiples conflits sociaux locaux ou professionnels.

De meme que la FGTB, avec laquelle elle a constitue un front commun non exempt d'aleas, la CSC n'echappe pas aux greves sauvages et a Ia contestation de ses militants.

De plus, comme 75 p.

100 de ses membres sont Flamands, elle dolt compter avec la surenchere des groupes depression flamingants (ultra-nationalistes flamands). 5 La Confederation se compose de 17 centrales pro- fessionnelies et connalt donc un certain corporatisme qu'elle tient a depasser, depuis son 24° congres (1968) pour aborder les problemes globaux : humahisation du travail, securite sociale, etc.

L'assemblee des represen- tants de ces centrales dirige l'activite de la CSC confor- mament aux decisions des congres ; elle alit le president (Joseph Houthuys successeur d'Auguste Cool) pour une duree indefinie.

La CSC fait partie du Mouvement buvrier chretien qui engiobe egalement entre autres les Mutua- Res, les organiaations d'Action catholique, des canes d'epargne populaire. doit laisser place à une cogestion ou à une forme de participation réelle à la gestion en faveur de tous les travailleurs.

Son idéologie repose sur la revendication de la Justice sociale telle qu'elle se dégage de la doctrine sociale de l'Église.

Rejetant la conception marxiste de la lutte des classes, la CSC entend s'en tenir à la pure action syndicale.

Elle désapprouve donc les grèves à caractère politique et interdit à ses animateurs de cumuler leurs fonctions et des mandats politiques.

4 Pour cette raison, la CSC refuse de s'associer en 1960-1961 à de violents mouvements revendicatifs.

Elle frôle la scission et ne regagne depuis lors la confiance de ses militants qu'en radicalisant ses positions dans les multiples conflits sociaux locaux ou professionnels.

De même que la FGTB, avec laquelle elle a constitué un front commun non exempt d'aléas, la CSC n'échappe pas aux grèves sauvages et à la contestation de ses militants.

De plus, comme 75 p.

100 de ses membres sont Flamands, elle doit compter avec la surenchère des groupes de pression flamingants (ultra-nationalistes flamands).

5 La Confédération se compose de 17 centrales pro­ fessionnelles et connaît donc un certain corporatisme qu'elle tient à dépasser, depuis son 24e congrès (1968) pour aborder les problèmes globaux : humanisation du travail, sécurité sociale, etc.

L'assemblée des représen­ tants de ces centrales dirige l'activité de la CSC confor­ mément aux décisions des congrès ; elle élit le président (Joseph Houthuys successeur d'Auguste Cool) pour une durée indéfinie.

La CSC fait partie du Mouvement ouvrier chrétien qui englobe également entre autres les Mutua­ lités, les organisations d'Action catholique, des caisses d'épargne populaire.. »