COMPOSITIONS SUR DES SUJETS TIRÉS DE L'HISTOIRE SAINTE

« Il m'a donc paru (et les résultats m'ont toujours donné raison) que les récits devaient être succincts et devaient simplement servir de matière à la leçon d'instruction morale et religieuse qui suit ordinairement la classe d'histoire sainte.

De plus, l'examen oral portant sur des questions re· latives au Catéchisme et à l'Histoire sainte (Art.

9 et 10 du règlement du 15 février 1853), il m'a semblé bien évident que c'était essentiellement dans cet examen oral que la commission se réservait de juger de l'in­ struction du candidat sur ces matières.

J'ai en conséquence supposé le plus souvent l'insti­ tuteur résumant la vie d'un personnage célèbre ou les événements d'une époque remarquable, et appliquant, par des conseils pratiques, les préceptes dont il a trouvé les éléments dans son récit.

Ou bien encore, posant un grand principe de mo­ rale, j"ai raconté, à l'appui de ce principe, un fait de l'Histoire sainte, et de déduction en déduction, j'ai ra­ mené les enfants à mon point de départ.

Telle est, je le pense, la meilleure manière de pré­ senter ces récits empruntés à l'Histoire sainte.

Que le style soit donc simple et le plus possible semé de rémi­ niscences et de citations qui prouvent une connais­ sance parfaite des livres saints, et qui attestent que la lecture en est fréquente et régulière à l'aspirant.

Que les leçons qu'on en tire soient claires et mises à la portée des élèves même les plus jeunes; que les faits y soient présentés avec ordre et avec intérêt, mais surtout en évitant ces brusques contrastes qui, dans un autre. »