Christianisme et culture occidentale Sans quelques notions de christianisme, il est difficile de comprendre l'histoire de l'Europe, et même une bonne part de l'histoire mondiale.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
d’où “ réunir ou rapprocher ” ; le sumbolon est à l’origine un “ jeton ”
de reconnaissance, plus exactement deux jetons qui s’emboîtent pour
signifier la parenté ou l’amitié des personnes qui les détiennent.
Le
symbole a donc la fonction de réunir et d’unifier, tandis qu’au
contraire le diable divise (diabolos, de dia-ballô : “ jeter à travers ”,
“ séparer ou désunir ”).
Le symbole est d’une constante nécessité pour notre nature humaine,
qui joint l’âme et le corps : il nous permet de passer de l’une à l’autre,
dans l’image ou le texte.
La publicité, les médias s’expriment aussi par
le recours au symbole.
En tant qu’êtres humains, nous sommes esprit
et chair, esprit “ incarné ”, et nous vivons sur ces deux plans.
Laissée à
elle-même, la chair est triste ; devenue symbole avec l’esprit, elle est
source de joie et de beauté.
Inversement, l’esprit seul reste intellectuel
et froid.
Dans l’union de la chair et de l’esprit, le symbole réalise
l’unité de notre être personnel, et permet la communication entre
nous.
Il est gond ou plaque tournante : son rôle nous est essentiel.
Signes et symboles renvoient à une réalité au-delà d’eux-mêmes, ils se
différencient en cela que le signe est plus précis et le symbole plus
riche.
III.
Symbole et incarnation.
Le christianisme est une religion de l’incarnation ; le Christ, à la fois
Dieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s’est fait homme
pour nous permettre d’entrer dans la vie de Dieu.
Cette clef du
symbolisme chrétien trouve son prolongement dans les sacrements, à
la fois paroles et signes visibles, puisqu’ils font appel aux cinq sens.
Au-delà des paroles qu’on écoute et des gestes qu’on voit, la liturgie
nous fait aussi sentir l’encens ou le baume, goûter le pain et le vin
devenus corps et sang du Christ (en cela l’Eucharistie est bien plus
qu’un symbole, mais le mémorial du sacrifice du Christ toujours
renouvelé) ; par les impositions des mains, les onctions, elle fait
toucher, elle se penche sur les malades, elle est attentive aux pauvres
de toute espèce et maintient le contact avec les mourants.
Dieu se
révèle et se donne à nous dans nos relations les plus vitales, et sa
religion reste profondément humaine.
IV.
Symbole et unité des chrétiens.
Le symbole unit et regroupe, même si les chrétiens ne vivent pas la
parfaite unité qu’avant sa Passion le Christ demandait à son Père pour
ses disciples.
Malgré de nombreuses occasions de dissentiments et de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'usine, un lieu central de l'industrialisation en Europe occidentale aux USA entre 1820 et 1939 (Histoire)
- Réforme et Contre-Réforme : La plus profonde crise religieuse de l'Europe occidentale (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)
- La première guerre mondiale et les bouleversements de l'Europe (1914-1918) - Histoire
- Idéologie et culture en Europe de 1850 à 1939 (histoire)
- La Grande guerre en Europe occidentale de 1914 à 1919 (histoire)