Chrétiens critiques

« dans les Brands centres urbains et particulierement dans les banlieues ouvrieres.

Le clerge rural, plus enclin a des activites pastorales concretes qu'a des discussions Intel- lectuelles souvent abstruses, est pratiquement absent du mouvement.

Celui-ci comprend surtout des pretres au tra- vail (partiel ou total) autorises ou non par les eveques, des aumeniers universitaires,des jeunesvicaires de paroisses, et un certain nombre de pretres merles.

II entretient des relations collegiales, non exemptes d'apres controverses, avec les autres groupes de catholiques dits progresslstes (et avec les elements contestataires de Ia CIMADE protestante) tels que les groupes de recherche (notammeht Boquen), des groupes de ohtetiens-marxistes, le Mouvement chretien pour Ia paix, La Lettre, le groupe Jean XXIII de Nantes, I'equipe TC-Midi, Concertation- Nord, Vaugirard-46.

Tous ces groupes fluctuent en nom- bre, changent d'adresse et memo de nom, et &Kent les structures permanentes et lourdes. 5 Des mouvements analogues a celui des chretiens cri- tiques existent dans divers pays, notamment aux Pays- Bas (Septuagint, communautes critiques d'Ijmond et de Gooi), en Allemagne (APG), en Belgique (Presence et Temoignage), en Espagne (Gogorsuna), en Autriche (SOG- CEsterreich), en Italie (Mouvement du 7 novembre 1971). Tous ces mouvements, dont aucun ne compte plus de 200 a 300 membres actifs, reconnaissent que les pro- blemes des Eglises du tiers monde sont particuliers.

Ils se limitent donc a un essal de regroupement au nlveau europeen.

Les rencontres de Coire (Suisse) et de Rome, en 1969, repondent 9 cette preoccupation.

Cependant, on constate aujourd'hui une tendance tilts nette 8 Ia margi- nallsation des chretiens critiques qui ne se consacrent pas entlarement a is lutte polltique ou syndicale. dans les grands centres urbains et particulièrement dans les banlieues ouvrières.

Le clergé rural, plus enclin à des activités pastorales concrètes qu'à des discussions Intel­ lectuelles souvent abstruses, est pratiquement absent du mouvement.

Celui-ci comprend surtout des prêtres au tra­ vail (partiel ou total) autorisés ou non par les éyêques, des aumôniers universitaires, des jeunes vicaires de paroisses, et un certain nombre de prêtres mariés.

Il entretient des relations collégiales, non exemptes d'âpres controverses, avec les autres groupes de catholiques dits progressistes (et avec les éléments contestataires de la CIMADE protestante) tels que les groupes de recherche (notamment Boquen), des groupes de chrétiens-marxistes, le Mouvement chrétien pour la paix, La Lettre, le groupe Jean XXIII de Nantes, l'équipe TC-Midi, Concertation- Nord, Vaugirard-46.

Tous ces groupes fluctuent en nom­ bre, changent d'adresse et même de nom, et évitent les structures permanentes et lourdes.

5 Des mouvements analogues à celui des chrétiens cri­ tiques existent dans divers pays, notamment aux Pays- Bas (Septuagint, communautés critiques d'Ijmond et de Gooi), en Allemagne (APG), en Belgique (Présence et Témoignage), en Espagne (Gogorsuna), en Autriche (SOG- Œsterreich), en Italie (Mouvement du 7 novembre 1971).

Tous ces mouvements, dont aucun ne compte plus de 200 à 300 membres actifs, reconnaissent que les pro­ blèmes des Eglises du tiers monde sont particuliers.

Ils se limitent donc à un essai de regroupement au niveau européen.

Les rencontres de Coire (Suisse) et de Rome, en 1969, répondent à cette préoccupation.

Cependant, on constate aujourd'hui une tendance très nette à la margi­ nalisation des chrétiens critiques qui ne se consacrent pas entièrement à la lutte politique ou syndicale.. »