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Célébrations et Commémorations

Publié le 17/01/2022

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De tous temps et dans toutes les sociétés, chaque année, certaines dates sont l’occasion de célébrer un événement passé quelque soit son caractère, triste ou gai, et de le fêter selon des rites et des traditions hérités du passé.

Les commémorations et les célébrations donnent lieu à des cérémonies festives ou solennelles. Elles sont fêtées, chaque année, le plus souvent à dates fixes. A l'échelle d’un individu, elles ont pour but de marquer un avènement, à lechelle d’une nation, elle vise à rappeler un événement du passé. L’une comme l’autre permettent des cérémonies peu ou prou solennelles. Souvent la cérémonie est au centre de la célébra

tion, mais elle peut aussi prendre de l’ampleur et

générer une participation exubérante et spontanée de l’assistance. Les célébrations trouvent leur origine dans d’allègres occasions.

Si une cérémonie peut être joyeuse, elle répond le plus souvent à des circonstances plus graves, comme la mort ou l’observance de rites religieux. Deux types de célébrations et de cérémonies existent. Le premier concerne l’individu, il s’agit dans ce cas de célébrer le passage d’une étape importante dans la vie, ou la réussite d’un exploit louable. Le second est le fait d’une communauté tout entière: un événement historique, une période d'observation de rituels religieux, une fête saisonnière ou une date du calendrier

qui mobilise toute une population. La plupart des cérémonies et des fêtes légales, qui sont aujourd’hui marquées par une journée fériée, ont une origine religieuse. Certaines d’entre elles remontent plus avant et puisent leur source dans d’ancestrales fêtes païennes.

Un mariage en Malaisie. L’union d’un homme et d’une femme est célébrée par une cérémonie solennelle dans toutes les sociétés. Le mariage crée un rapport d’alliance entre deux familles et légitime les enfants qui en sont issus.

« sortes d'exces, notamment alimentaire.

D'abon- dantes libations procurent l'ivresse qui est le signe de cette «sortie hors de soi» but recherché tors de la fete.

La fete de la Saint-Jean en est une bonne illustration.

Ses rites sont les reminis- cences du culte solaire et le feu allume a cette occasion est le symbole terrestre du Soleil.

Mal- gre ('attribution a saint Jean-Baptiste de cette fete du 21 juin (jour le plus long de l'annee), elle a toujours garde un cote painn, voire paillard.

En effet, ses feux rituels assurent la fecondite aux jeunes gens qui les sautent et celle des troupeaux qui marchent sur leurs cendres fumantes.

Leurs tisons chassent les parasites des jardins, les herbes cueillies au cours de la nuit et nouees en forme de croix protegent de la foudre ou des epi- dernies...

Le clerge qui voyait en ces celebrations des superstitions et des occasions de debauche, tenta, au xvir et au mini' siecle, de les supprimer, comme it le faisait alors pour les processions et les pelerinages.

11 reorganisa ces rites de la Saint- Jean en feux eccleslastiques, dependant, desor- mais des paroisses et accompagnes de cantiques. Des feux traditionnels sont toujours allumes dans certaines regions de France. En hebreu, le mot bar-mitsva signifie .fits des commandements.. Cette fête s'adresse aux garcons juifs ages de treize ans et célèbre leur majorite religieuse. w Ces musulmans prient devant la mosquee d'Omas All au Brunei. Parmi les obligations des musulmans, les cinq prieres, recitees en se tournant vers La Mecque et en s'inclinant, constituent le rituel que tout fiddle dolt effectuer quotidiennement.

Le jour des morts dans une eglise A au Mexique.

Cette commemoration des defunts a lieu, dans les pays catholiques, le 1" novembre.

Le Mexique colonise par les Espagnols conserve cette tradition. A l'inverse, des rites religieux se sont etendus a toute une population, qu'elle soit croyante ou non.

Its se caracterisent par leurs fonctions fes- tives, importantes dans la culture traditionnelle, dont on peut constater la persistance et parfois ]'extension.

La fete du saint d'une localite est sou- vent ('occasion d'une manifestation qui a perdu le caractere religieux qu'elle avait autrefois.

Les ostensions dans le Limousin illustrent parfaite- ment cette tendance.

Tous les sept ans, dans treize villages de la Haute-Vienne, une procession parcourt chaque cite en portant les reliques des saints dans leurs chasses, selon des trajets rituels. La premiere ostension eut lieu a Limoges en 994. La ville etait alors touchee par une terrible epide- mie: « le mal des ardents)) (ergotisme du a la consommation de seigle moisi), les reliques de saint Martial, premier eveque de la ville au lir' siecle, furent exposees au mont Jovis et Ion assista alors a sept mille guerisons.

Au cours des siecles, cette ceremonie perdura afin de prevenir les epidemies.

Les ostensions acquierent un ryth- me septennal au xvr siecle.

Elles sont devenues un des traits specifiques de la culture limousine. Au-dela de leur fonction commemorative, les ostensions apparaissent comme une perpetua- tion de la tradition.

En effet, les participants atta- chent une grande importance a la preparation collective de cette celebration qu'ils y mettent ou non une valeur religieuse. Les celebrations chretiennes La religion chretienne a institue pour le croyant plusieurs sacrements qui legitiment sa participa- tion a la vie de l'Eglise du Christ.

Le premier d'entre eux est le bapterne: it se deroule peu de temps apres la naissance de ]'enfant et affirme, par l'intermediaire de sa marraine, de son parrain et de ses parents, sa foi en la religion catholique. Le rite consiste en une ablution accompagnee d'une formule sacramentelle: «Je to baptise au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit.)) Autrefois, sortes d'excès, notamment alimentaire.

D'abon­ dantes libations procurent l'ivresse qui est le signe de cette «sortie hors de soi, but recherché lors de la fête.

La fête de la Saint-Jean en est une bonne illustration.

Se.-; rites sont les réminis­ cences du culte solaire et le feu allumé à cette occasion est le symbole terrestre du Soleil.

Mal­ gré l'attribution à sai nt Jean-Baptiste de cette fête du 21 juin Qour le plus long de l'année), elle a toujours gardé un càté païen, voire paillard.

En effet, ses feux rituels assurent la fécondité aux jeunes gens qui les sautent et celle des troupeaux qui marchent sur leurs cendres fumantes.

Leurs tisons chassent les parasites des jardins, les herbes cueillies au cours de la nuit et nouées en forme de croix protègent de la foudre ou des épi­ démies ...

Le clergé qui voyait en ces célébrations des superstitions et des occasions de débauche, tenta, au XVII' et au XVIII' siècle, de les supprimer, comme il le faisait alors pour les processions et les pèlerinages.

Il réorganisa ces rites de la Saint- ~ Jean en feux ecclésiastiques, dépendant, désor- ~ mais des paroisses et accompagnés de cantiques.

§ .'!! Des feux traditionnels sont toujours allumés dans -E certaines régions de France.

i? Enhébreu, ....._ le mot bar-mitsva signifie "fils des commandements".

Cette fête s'adresse aux garçons juifs âgés de treize ans et célèbre leur majorité religieuse.

' Ces musulmans prient devant la mosquée d'Ornas Ali au Brunei.

Parmi les obligations des musulmans, les cinq prières, récitées en se tournant vers La Mecque et en s'inclinant, constituent le rituel que tout fidèle doit effectuer quotidiennement.

! Le jour des morts dans une église a au Mexique.

Cette commémoration des défunts a lieu, dans les pays catholiques, le 1"' novembre.

Le Mexique colonisé par les Espagnols conserve cette tradition.

À l'inverse, des rites religieux se sont étendus à toute une population, qu'elle soit croyante ou non.

Ils se caractérisent par leurs fonctions fes­ tives, importantes dans la culture traditionnelle, dont on peut constater la persistance et parfois l'extension.

La fête du saint d'une localité est sou­ vent l'occasion d'une manifestation qui a perdu le caractère religieux qu'elle avait autrefois.

Les ostensions dans le Limousin illustrent parfaite- ~ ment cette tendance.

Tous les sept ans, dans ~ treize villages de la Haute-Vienne, une procession -~ parcourt chaque cité en portant les reliques des "" saints dans leurs châsses, selon des trajets rituels.

~ I La première ostension eut lieu à Limoges en 994.

2 ~ La ville était alors touchée par une terrible épi dé- ~ mie: "le mal des ardents, (ergotisme dû à la '3 consommation de seigle moisi), les reliques de saint Martial, premier évêque de la ville au III' siècle, furent exposées au mont Jovis et l'on assista alors à sept mille guérisons.

Au cours des siècles, cette cérémonie perdura afin de prévenir les épidémies.

Les ostensions acquièrent un ryth­ me septennal au XVI'" siècle.

Elles sont devenues un des traits spécifiques de la culture limousine.

Au-delà de leur fonction commémorative, les ostensions apparaissent comme une perpétua­ tion de la tradition.

En effet, les participants atta­ chent une grande importance à la préparation collective de cette célébration qu'ils y mettent ou non une valeur religieuse.

Les célébrations chrétiennes La religion chrétienne a institué pour le croyant plusieurs sacremen_ts qui légitiment sa participa­ tion à la vie de l'Eglise du Christ.

Le premier d'entre eux est le baptême: il se déroule peu de temps après la naissance de l'enfant et affirme, par l'intermédiaire de sa marraine, de son parrain et de ses parents, sa foi en la religion catholique.

Le rite consiste en une ablution accompagnée d'une formule sacramentelle:. »

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