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CELAM

Publié le 17/01/2022

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Le Conseil éplscopal latino-américain (CELAM), à l'instar de ses homologues d'Asie, d'Afrique et d'Europe, se réunit chaque année pour définir l'attitude de l'Eglise catholique face aux problèmes qu'elle doit affronter sur son propre continent. Son rôle a été défini par le pape Paul VI lui-même, inaugurant la session de 1968 du CELAM, à Medellin en Colombie....

« de Mar del Plata (Argentine) met a son ordre du jour « Ia presence active de l'Eglise dans le developpement eco- nomique et social ".

Sa declaration finale convieles catholiques latino-americains a stimuler les reforms de structures requises pour une plus grandd participation de la population a Ia vie politique, economique, sociale et culturelle *.

Elle y souligne egalement Ia necessite de Ia retorme agraire. 4 A Medellin, en 1968, des experts delegues par le CELAM doivent se prononcer sur l'emploi de Ia violence en vue d'obtenir des changements sociaux indefiniment retardes.

La radicalisation du CELAM, ideologiquement soutenue par des mouvements corn me Chretiens pour le socialisme » et a Theplogie de la revolution », se pre- cise :par 130 voix contre 5,Iareunion enterine un certain drolt a !Insurrection.

La majorite de Ia hierarchie latino-americaine, appuyee par leVatican, craint alors de s'engager dans une confrontation irreversible avec le pouvoir temporel.

Cette reaction s'exprime aux assem- blees de San Jose (Costa Rica) en 1970, et de Sucre (Equateur) en 1972, 00 Mgr Lopez Trujillo, &ague de Bogota, devient secretaire du CELAM dont le president elu est Mgr Pironio, d'Argentine. 5 Le CELAM se fixe Iaprudence comme ligne de condulte.

S'il ne rejette pas ses options majeures, prises a Mar del Plata en 1966, it &Eine par contre les eveques les plus eminents de son equipe de pointe (Camara, Prowl°, Bogarin, Mendez Arceo, etc.)et renforce ses relations avec Ia Curie romaine.

Les divers departements du CELAM sont regroupes entre 1972 et 1975 a Bogota. de Mar del Plata (Argentine) met à son ordre du jour « la présence active de l'Eglise dans le développement éco­ nomique et social ».

Sa déclaration finale convie les catholiques latino-américains à « stimuler les réformes de structures requises pour une plus grande participation de la population à la vie politique, économique, sociale et culturelle ».

Elle y souligne également la nécessité de la réforme agraire.

4 A Medellin, en 1968, des experts délégués par le CELAM doivent se prononcer sur l'emploi de la violence en vue d'obtenir des changements sociaux indéfiniment retardés.

La radicalîsation du CELAM, idéologiquement soutenue par des mouvements comme « Chrétiens pour le socialisme » et « Théplogie de la révolution », se pré­ cise : par 130 voix contre 5, la réunion entérine un certain droit à l'insurrection.

La majorité de la hiérarchie latino-américaine, appuyée par le Vatican, craint alors de s'engager dans une confrontation irréversible avec le pouvoir temporel.

Cette réaction s'exprime aux assem­ blées de San José (Costa Rica) en 1970, et de Sucre (Equateur) en 1972, où Mgr Lopez Trujillo, évêque de Bogota, devient secrétaire du CELAM dont le président élu est Mgr Pironio, d'Argentine.

5 Le CELAM se fixe la prudence comme ligne de conduite.

S'il ne rejette pas ses options majeures, prises à Mar del Plata en 1966, il écarte par contre les évêques les plus éminents de son équipe de pointe (Camara, Proafto, Bogarin, Mendez Arceo, etc.) et renforce ses relations avec la Curie romaine.

Les divers départements du CELAM sont regroupés entre 1972 et 1975 à Bogota.. »

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