catholique, Église - religion.
Publié le 24/05/2013
Extrait du document
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Au XVIIIe siècle, la philosophie des Lumières s’en prend à l’Église qui n’est toutefois pas totalement étrangère à ce mouvement.
Nombreux sont les authentiques savants parmi les croyants, jusqu’au pape Benoît XIV.
Mais intervient une fracture.
La plupart des philosophes opposent la raison à la foi ou tout au moins à la révélation ; lecatholicisme n’est pas prêt à reconnaître à la science son autonomie.
2.4 L’Église catholique contemporaine
Concile Vatican IIDécidé par le pape Jean XXIII dès 1959 dans le but de moderniser l'Église catholique romaine et de lui donner de nouvellesorientations, le Concile de Vatican II, 21e concile œcuménique, se déroule de 1962 à 1965, en quatre sessions de deux à trois moisdurant la saison d'automne.
Dès la première session, Paul VI succède à Jean XXIII décédé en 1963.
Plus de deux mille pèresparticipent au Concile, accompagnés d'observateurs non catholiques et d'une minorité de laïcs.Archive Photos
La Révolution française met aussi à mal l’Église.
La Constitution civile du clergé, en 1790, donne à l’État le contrôle absolu de l’Église de France.
Le pape Pie VI condamnecette constitution en mars 1791.
La Terreur essaie d’annihiler toute vie chrétienne ; à Nantes, des massacres sont organisés contre les catholiques.
Des pressions et desmenaces s’abattent sur le clergé.
En 1864, Pie IX condamne la modernité.
Le Syllabus énumère quatre-vingts « erreurs modernes ».
Le second concile du Vatican (1962-1965) renverse cette perspective et donne à l’Église une nouvelle relation au monde ( voir concile Vatican II).
Ce second concile reconnaît également la liberté religieuse dans le décret Dignitatis humanae. L’exercice de la religion repose sur des actes intérieurs volontaires qui ne peuvent être imposés, la dignité humaine fonde la liberté de conscience.
Dans le décret Nostra aetate, le concile reconnaît la valeur des religions non chrétiennes.
Il affirme la présence de valeurs spirituelles et morales dans les autres religions.
Il rappelle les antécédents juifs de l’Église et condamne les persécutions antisémites.
Le concileencourage par ailleurs l’œcuménisme.
Bien que l’Église catholique n’appartienne pas au Conseil œcuménique des Églises, elle maintient des contacts avec cet organisme.
Une minorité d’évêques dirigée par Mgr Lefebvre s’oppose au concile Vatican II.
Ce mouvement, intégriste, demeure un moment au sein de l’Église avant d’en être exclu,lors du schisme de 1988, qui survient du fait de la nomination illicite d’évêques par Mgr Lefebvre.
3 ORGANISATION ET STRUCTURE
L’unité de base de l’Église catholique est le diocèse présidé par un évêque.
Il existe environ 1 800 diocèses, et l’église principale dans un diocèse est la cathédrale où officiel’évêque.
3.1 L’Église diocésaine
L’évêque est le premier responsable du diocèse et doit jouir de tous les pouvoirs nécessaires à l’accomplissement de sa fonction pastorale.
Il est parfois aidé par un évêquecoadjuteur ayant droit de succession, ou un évêque auxiliaire sans droit de succession.
Il a le pouvoir de conférer les ordres majeurs.
Il assigne les prêtres dans leurparoisse ou les charge de toute autre fonction.
Il délègue souvent les taches administratives à son vicaire général, à son chancelier ainsi qu’à d’autres responsables.
Ildispose de divers conseils, parmi lesquels le conseil presbytéral.
La paroisse a vocation de rassembler tous les catholiques habitant le même territoire.
Le prêtre est responsable de sa paroisse et travaille en collaboration étroite avec deslaïcs.
Les diacres sont des collaborateurs directs de l’évêque ; ils ont une mission particulière dans l’Église comme l’aide aux malades, le service de tel ou tel secteur.
De nosjours, des hommes mariés peuvent être ordonnés diacres.
3.2 Le pape
Jean-Paul II, premier salut aux fidèles (16 octobre 1978)C'est en octobre 1978 que le cardinal polonais Karol Wojtila a été élu pape, succédant à Jean-Paul Ier dont le pontificat n'avait duréque 33 jours.
Auteur de très nombreuses encycliques, Jean-Paul II réaffirme avec force les positions doctrinales de l'Église ; il s'inscrità contre-courant d'une certaine modernité tout en s'attachant à remplir un magistère en phase avec les bouleversementsinternationaux.Extrait du premier discours du pape Jean-Paul II, à la suite de son élection le 16 octobre 1978 : « Et maintenant, leséminents cardinaux ont choisi un nouvel évêque de Rome.
Ils l'ont fait venir d'un pays lointain.
Aussi, je ne sais pas si je pourrais bienm'exprimer dans votre langue, dans notre langue, l'italien.
Si je me trompe, vous me corrigerez !.
»« Ed ecco, gli eminentissimicardinali hanno chiamato un nuovo vescovo di Roma.
Lo hanno chiamato di un paese lontano.
Anche non so se potrei bene spiegarminella vostra, la nostra lingua italiana.
Se mi sbaglio, mi corrigerete ! »Hulton Deutsch/Courtesy of RAI Trade S.p.A.
Tous droits réservés.
Le pape est le chef suprême de l’Église catholique.
Il institue les évêques dans leur diocèse et ordonne leur transfert d’un diocèse à l’autre.
Le 15 septembre 1965, le papePaul VI a créé le synode des évêques, organe représentatif de tous les évêques que le pape peut consulter à tout moment sur les questions les plus importantes.
Le premierde ces synodes s’est tenu au Vatican en 1967, suivi de plusieurs autres depuis.
Les synodes diffèrent des conciles œcuméniques, convocations solennelles de tous lesévêques du monde.
La longue histoire de l’Église catholique ne compte que 21 conciles.
Le dernier en date est le concile Vatican II.
3.3 Les cardinaux
Les cardinaux sont les plus hauts dignitaires ecclésiastiques après le pape.
Nommés par ce dernier, ils forment pour partie le conseil suprême de l’Église, le Sacré Collège,qui se réunit en conclave à la mort d’un pape pour procéder à l’élection de son successeur.
La plupart des cardinaux sont des évêques de diocèses du monde entier..
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