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BENOIT de NURSIE, saint

Publié le 02/09/2011

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Fondateur de l'ordre bénédictin, il est le grand législateur des moines d'Occident. La règle qu'il établit au Mont-Cassin est rapidement adoptée par la plupart des couvents.

 

Le père du mouvement monastique, Benoît de Nursie, était un aristocrate romain qui, un jour, tourna le dos à son milieu pour se consacrer exclusivement à Dieu. L'ordre qu'il fonda s'étendit au cours des siècles à travers toute l'Europe, au point que saint Benoît fut proclamé en 1964 saint patron du Vieux Continent.

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~ fondé douze monast èr es! Ce dépa rt pr écipit é n 'arriva pas à e ffacer l'imag e d'une solide ré puta ­ tion d'homme vertueux, qui ava it réussi à lui atti­ rer un petit groupe de disciples fidèles.

Vers 529, il se retira avec eux au mont Cassin , où il fonda le prem ier monastère du futur ordre bénédictin.

L'établissement d'une nouvelle règle monastique Grâce au zèle de ses disciples et à son én e rgiqu e direction , Benoît et ses moines parvinrent une fois encore à faire cesser les pra tiqu es païennes des vill ages voisins, e t à l es convertir à un christia- -== nisme authent iqu e.

Les nombreuses adhésions de novices au mon astè re du mont Cass in furent, à la même période, motivées par la soup lesse et l a profonde spiri tua lit é qui émanait de la règle en vigueur au sein de celui-ci.

Cette règle, établi e par Benoît (bien qu' il n 'admit jamais en être l'auteur e t affirm a t oujours avoir repris celle-ci de saint Basile e t d ' une Règle du Maitre anonyme), était en effe t destinée à régir à la f ois les aspects spirituels et domestiques de la communauté monas tique.

Il s'en dégageait un souc i constant de piété et de généros it é enve rs autrui , deux qualités tradition­ n ell ement attachées à la personnalité même de Benoît , qui lui permirent d'attirer à lui un grand .....

L'Église catholique , sous l'impulsion de Benoît et du pape Grégoire le Grand , sut attirer à elle les élites de son temps.

Les réalisations des monastères furent considérables en matière agricole.

nombre d'adeptes.

Malgré sa vie érémitique, Benoît , dans sa règle , fut toujours préoccupé de combattre le sentiment de solitude qu 'il savait pouvoir s'abattre sur des moines à la personnalité moins bien trempée que la sienne.

Sa règle était donc très soucieuse d'organiser harmonieuse­ ment les relations entre les moines.

Une admission très stricte Benoît n'autorisait les novices à intégrer l'ordre qu 'après avoir passé une année au sein du mo­ nastère et prononcé un vœu solennel d'obéissan­ ce à la règle.

Cette difficile période probatoire garantissait au fondateur de l'ordre que seuls des candidats sincères pussent rejoindre la commu­ nauté.

Cette méthode encourageait également l'ensemble des moines de l'ordre à se préoccu­ per du recrutement des novices, et renforçait leur sentiment d'appartenance à une puissante frater­ nité.

Les aspects pratiques de la règle de saint Benoît permettaient également de gérer les biens et la structure même du monastère.

Les pouvoirs de l'abbé y étaient r edé finis: élu à vie par ses moines , celui-ci était responsable des affaires de la communauté.

Tenu de solliciter les conseils des moines les plus expérimentés, il ne devait toutefois rendre de comptes qu'à lui-même.

La bienveillance comme règle d'or Pour l'époque , la règle bénédictine se caractéri­ sait par sa modération, comme en témoigne son prologue: "Nous nous proposons d'établir une école du service de Dieu , au sein de laquelle nous espérons ne rien causer de violent ni de contraignant. ,, Ainsi , les moines étaient autorisés à porter des vêtements adaptés au climat , pou­ vaient avoir le droit de dormir jusqu 'à huit heures par jour, et n'étaient astreints au jeûne que les jours où la tradition chrétienne l'exigeait.

La règle prenait en compte l'âge, les aptitudes et les aspi­ rations de chaque moine, les moines malades étant soignés par tout e la communauté et l'hospi­ talité érigée en devoir sacré , chaque voyageur se devant d'être reçu comme" le Christ lui-même ••.

Discipline et horaires Malgré cette approche humaniste de la condition monastique, la règle de saint Benoît établissait un code disciplinaire très strict au sein du monas­ tère.

La vie de la communautée était réglée dans ses moindres détails: horaires des différents of­ fices religieux et des activités manuelles ou intel­ lectue lles, conduite des novices , des moines , des hôtes , des malades , des cuisiniers et du person­ nel de service.

En cas de manquement à la règle, un vaste éve ntail de punitions était prévu.

Les moines n'ava ient le droit de posséder que leurs vêtements, leur literie et de quoi écrire.

La jour­ née était divisée en trois parties.

Elle comprenait cinq ou six heures de prières , individuell es ou co llectives, cinq heures de travail manuel et quatre heures de lecture et d'étude.

La valeur spi­ rituelle du travail était prise extrêmement au sérieux.

La règle insistait en effet sur le fait que l'oisiv eté est la pire ennemie de l'âme .

L'intention. »

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