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ACLI

Publié le 17/01/2022

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Les Associations des travailleurs chrétiens Italiens (ACLI, Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani) affirment une présence active et importante dans la vie politique et syndicale italienne. Fondées au lendemain de la guerre (1945) sur l'initiative du pape Pie XII pour contrebalancer l'influence de la centrale syndicale unique (réunissant les syndicats chrétiens, socialistes et communistes), maintenir le contrôle de l'Église sur la classe ouvrière....

« fin du u collateralisme » (c'est-6-11ire du soutien syste- matique de Ia Democratie chretienne), rompant tout lien organique avec le parti et accordant a leurs membres la Shone de choix politique aux elections.

L'option en favour du socialisme est proclamee en 1970 et son inspirateur, Livio Labor (president des ACLI depuis 1961), se detache de ('organisation, suivid'une importante partiedes membres, pour fonder le Mouvement politique des travail - leurs, destine aregrouper leselements catholiquas existent au sein de Ia gauche italienne.

La reaction de ne se fait pas attendre :Ia Conference episco- pale italienne interdit aux ACLI le droit de se proclamer mouvement chretien.

Au printemps 1971, le mouvement recoit le desaveu forme! du Saint-Siege. 5 Ces decisions sont suivies de deux scissions succes- sives a Ia droite de l'organisation, entrainant le depart de quelque 200 000adherents.

Ceuxqui demeurent (environ 500 000), sous la presidence Gabagilo, reaffirment au congres de Cagliari (Wrier 1972) leur choix de classe » (s'opposant ainsi a la doctrine de interclassisme » propre a Ia Democratie chretienne) ainsi quo Ia solution de « rechange au capitalisme )0, dont les objectifs et les moyens sont Ia propriete socialiste des moyens de production, l'autogeetion et le refus d'em- ployer Ia violence pour transformer Ia societe.

En 1974, une nouvelle crisesagitelesACLI a l'occasion du referendum sur l'abrogation de Ia Ioi permettant le divorce. La majorite des ACLI, soutenue par les dirigeants des principaux syndicats chretiens, se declarent pour Ia liberte de choix politique.

A Milan, les assises de fevrier 1976, quo preside Mario Carboni, se prononcent pour l'autonomie regionale afin de denouer Ia crise politique et economique italienne.

Les ACLI se desolidarisent ainsi de Ia DC, tout en preparant son ineluctable releve. fin du « collatéralisme » (c'est-à-dire du soutien systé­ matique de la Démocratie chrétienne), rompant tout lien organique avec le parti et accordant à leurs membres la liberté de choix politique aux élections» L'option en faveur du socialisme est proclamée en 1970 et son inspirateur, Livio Labor (président des ACLI depuis 1961), se détache de l'organisation, suivi d'une importante partie des membres, pour fonder le Mouvement politique des travail­ leurs, destiné à regrouper les éléments catholiques existant au sein de la gauche italienne.

La réaction de l'Église ne se fait pas attendre : la Conférence épisco-pale italienne interdit aux ACLI le droit de se proclamer mouvement chrétien.

Au printemps 1971, le mouvement reçoit le désaveu formel du Saint-Siège.

5 Ces décisions sont suivies de deux scissions succes­ sives à la droite de l'organisation, entraînant le départ de quelque 200 000 adhérents.

Ceux qui demeurent (environ 500 000), sous la présidence d'Emilio GabagHo, réaffirment au congrès de Cagliari (février 1972) leur « choix de classe » (s'opposant ainsi à la doctrine de I' « interclassismo » propre à la Démocratie chrétienne) ainsi que la solution de « rechange au capitalisme », dont les objectifs et les moyens sont la propriété socialiste des moyens de production, l'autogestion et le refus d'em­ ployer la violence pour transformer la société.

En 1974, une nouvelle crise agite les ACLI à l'occasion du référendum sur l'abrogation de la loi permettant le divorce.

La majorité des ACLI, soutenue par les dirigeants des principaux syndicats chrétiens, se déclarent pour la liberté de choix politique.

A Milan, les assises de février 1976, que préside Mario Carboni, se prononcent pour l'autonomie régionale afin de dénouer la crise politique et économique italienne.

Les ACLI se désolidarisent ainsi de la DC, tout en préparant son inéluctable relève.. »

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