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1939: Le pape Pie XII : un réformateur à la tête de l'Église catholique

Publié le 23/03/2019

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pape

La Seconde Guerre mondiale marque le pontificat de Pie Xli. Élu en 1939, il est connu pour son autoritarisme, mais aussi pour son souci des réformes dans le domaine liturgique et l'organisation de l'Église.

Le pape Pie Xli réorganise par ses encycliques et ses réformes de vastes secteurs de la vie de l'Église et de la doctrine catholique.

Le 2 mars 1939, le conclave élit Eugenio Pacelli, alors secrétaire d'État, comme successeur de Pie Xl, à la quasi-unanimité des voix au troisième tour. La décision du collège des cardinaux en faveur d'un diplomate avisé est prise alors qu'une nouvelle guerre est imminente. Fils d'une famille romaine de juristes, il prend pour devise << Paix, œuvre de justice >>.

 

Durant la Première Guerre mondiale, la médiation en faveur de la paix est déjà une de ses tâches prioritaires, alors qu'il est nonce apostolique en Bavière puis à Berlin. Si les tentatives de Benoît XV pour amener les grandes puissances à mettre fin à la guerre échouent, le Vatican montre que son ambition est d'agir en qualité d'instance suprême entre les États - une politique que Pie Xli poursuit. Lors de ses divers mandats, le cardinal Pacelli signe une série de concordats pour garantir la position de l'Église : avec la Bavière (1925), avec la Prusse (1929), avec l'Autriche Guin 1933) et même avec l'Allemagne nazie Guin 1933). Pie Xli lutte pour la paix et tente jusqu'au bout d'écarter les menaces d'une seconde guerre mondiale en recourant à la diplomatie. Il appelle de ses vœux une conférence internationale pour régler les problèmes de façon pacifique. Lors d'une allocution de Noël, il expose les conditions indispensables de la paix : désarmement général, reconnaissance des droits des minorités et droit à l'autodétermination des peuples. Mais ses efforts ne sont pas couronnés de succès.

 

Après la déclaration de la guerre, il crée un Office d'information pour les prisonniers et les réfugiés. Lorsque Hitler occupe Rome en septembre 1943, Pie Xli fait du Vatican un lieu d'asile pour les réfugiés. Cependant son silence face au génocide perpétré à l'encontre des

juifs lui sera vivement reproché. Informé sur le sort de la communauté juive, il s'obstine - et avec lui une grande partie de l'Église catholique - à ne pas s'immiscer politiquement et moralement, sinon à la fin du conflit. Pie Xli justifie la prudence de ses discours par la peur des représailles à l'encontre de l'Église. À la fin de la guerre, il s'efforce de définir la position de l'Église dans la politique internationale comme troisième force entre les deux blocs. Pie Xli, pensant que le communisme est incompatible

pape

« Le pape Pie Xli réorganise par ses encycliques et ses réformes de vastes secteurs de la vie de l' �glise et de la doctrine catholique.

Le pape Pie XII : un réformateur à la tête de l'Église catholique La Seconde Guerre mond iale marque le pontificat de Pie Xli.

Élu en 1939, il est connu pour son autoritari sme, mais aussi pour son souci des réformes dans le doma ine litur giqu e et l' or ganis ation de l'Égl ise.

L e 2 mars 1939, le conclave élit Eugenio Pacelli, alors secré­ tair e d'État, comme suc­ cesse ur de Pie Xl, à la quasi-unani­ mité des voix au troisième tour.

La décision du collège des cardinaux en fave ur d'un diplomate avisé est prise alors qu'un e nouvelle guerre est immin ente.

Fils d'une fami lle ro maine de juris tes, il prend pour devise >.

Dur ant la Premièr e Guerre mondia le, la médiation en faveur de la paix est déjà une de ses tâches prior itaires, alors qu'il est nonce apost olique en Bavière puis à Berlin.

Si les tentatives de Beno ît XV pour amener les grandes puissa nces à mettre fin à la guerre échouent, le Vat ican montre que son ambition est d'agir en quali té d'instance su prême entre les États -une politique que Pie Xli poursuit.

Lors de ses divers mandats, le cardinal Pace lli signe une série de concordats pour garantir la position de l'Égli se : avec la Bavièr e (1925), avec la Prusse (1 929), avec l'Autriche Guin 1933) et même avec l'Allemagne nazie Guin 19 33).

Pie Xli lutte pour la paix et tente jusqu'au bout d'écarter les men aces d'une seconde guerre mondiale en recourant à la dip lo­ matie.

Il appelle de ses vœux une conférence internati onale pour rég ler les problèmes de façon pacifique.

Lors d'une allocution de Noël, il expose les conditions indis­ pensables de la paix : désarmement général, reconnaissance des droits des mino rités et droit à l'a uto­ détermination des peuples.

Mais ses efforts ne sont pas couronnés de succès.

Après la déclar ation de la guerre, il crée un Office d'information pour les prisonni ers et les réfug iés.

Lorsq ue Hitler occupe Rome en sep­ tembre 1943, Pie Xli fait du Vatican un lieu d'asile pour les réfugiés.

Cependan t son silence face au génocide perpétré à l'encontre des jui fs lui sera viv emen t reproché.

In formé sur le sort de la communau té juive, il s'obs tine -et avec lui une grande partie de l'Égl ise ca tholique - à ne pas s'immiscer politiquement et moralemen t, sinon à la fin du conflit.

Pie Xli justifie la prudence de ses discours par la peur des représaill es à l'encontr e de l' Églis e.

À la fin de la guerre, il s'efforce de définir la position de l' Égl ise dans la politique interna­ tionale comme troisième force entre les deux blocs.

Pie Xli, pensant que le communisme est incompatible avec la foi cath olique, menace d'excom­ mun ication, par un décret de 1949, ceux qui adhèrent au parti commu­ niste.

Il prend ses distances à l'égard de la politique coloniale des pu issances occidentales, et nomme des évêques et des cardinaux dans le monde entier et parmi eux des Noirs.

La dépouille du pape Pie Xl, mort le 10 février 1939 Ce qui caractérise le pontificat de Pie Xli est le style autorit aire et centralisateur de son gouvernement.

À partir de 1944, à la mor t du car dinal Maglio ne, il se passe des services d'un secréta ire d' État ; il affa iblit le rôle des cardinaux et se réserve en dernière instance tout ce qui relève de la politique étrangère.

Il encourage le mouvement de re­ na issance liturgique et favorise une parti cipation active des laïcs à la messe.

En Franc e, il prend des mesu res restrictives à l'égard de la Mi ssion de France et des prêtres ouvriers.

Les papes du xx• siècle jusqu'en 1939 1878-1903 Léon Xlii Issu de la petite noblesse, il est nommé nonce en Belgiqu e puis il devient archevêque de Pérouse.

Il est promu cardinal en 1 B53, et succède à Pie IX en 1878.

Sa célèbre encyclique sociale, Rerum novarum, de 1891, affirme le droit de propriété tout en indiquant les devoirs qui en découlent.

Il donne également une forte impul­ sion aux études exégétiques et à la recherche scientifique.

1903 -191 4 Pie X Fils d'un facteur de village, il fait ses études à Padoue.

Ordonné prêtre en 1857, évêque de Mantoue en 1 B84, il devient car dinal et pa­ triarche de Venise en 1893.

Il succède à Léon Xlii en 1903.

Il défend avec acharnement les droit s de l'�gli se.

Il combat les tendances libé­ rales du modernisme et creuse le fossé entre l'Église et les intel lectuels.

Il passe pour être le précurseur du mouve­ ment liturgique.

1914-1922 Benoît XV Le pape s'efforce, pendant la Première Guerre mondiale, de jouer un rôle de média­ teur entre les belligérants.

Il tente en vain d'abréger les hos tilités par des proposi­ tions de paix (1� août 1917).

Sous son ponti ficat, le nombre des États repré­ sentés au Vatican passe de 14 à 27.

Dans l'Église, il trav aille à la récon ciliation des trad itiona listes et des modernistes.

1922-1939 Pie Xl Ce pape est nonce apostolique en Pologne, puis archevêque de Milan et promu cardinal en 1921.

Il s'efforce d'intégrer l'�glise et le christianisme dans la société.

Son action la plus importante est la négociation des accords du Latran avec Mussolini.

Pie Xl adopte une position de fermeté face aux systèmes philosophico-poli­ tiques : il condamne l'Action française en 1926, les excès du fascisme, du nazisme (encyclique Mit brennender Sarge le 14 mars 1937) et du communisme.

1939 Léon Xlii Pie X Benoît XV 179. »

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