6221 résultats pour "morte"
- LA MORT: La mort biologique - Transcender la mort - Phénoménologie de la mort - Psychologie de la mort
-
LA MORT DANS UNE MORT TRÈS DOUCE DE SIMONE DE BEAUVOIR
2 Le récit est une narration rétrospective des derniers moments de la vie de Françoise de Beauvoir . Au commencement la narratrice apprend, par téléphone, que sa mère s’est cassé le col du fémur après une chute dans la salle de bains et qu’elle est hospitalisée. Bientôt des examens révèlent que Françoise de Beauvoir souffre d’une maladie à l’issue fatale, une tumeur cancéreuse. D’abord la narratrice adopte un point de vue froidement raisonnable sur la maladie de sa mère, elle...
-
Penser la mort, est-ce un moyen d'échapper à sa propre mort ?
« Habitue-toi en second lieu à penser que la mort n'est rien pour nous,puisque le bien et le mal n'existent que dans la sensation. D'où il suit qu'uneconnaissance exacte de ce fait que la mort n'est rien pour nous permet dejouir de cette vie mortelle, en nous évitant d'y ajouter une idée de duréeéternelle et en nous enlevant le regret de l'immortalité. Car il n'y a rien deredoutable dans la vie pour qui a compris qu'il n'y a rien de redoutable dans lefait de ne plus vivre. Celui qui...
-
Penser la mort, est-ce conjurer la mort ?
Penser à la mort n'est pas un moyen d'échapper à la mort Personne ne peut échapper à la mort. La mort est la fin de tout, et penser à la mort ne peut être qu'une tentative illusoire et impuissante de conjurer l'inéluctable. Il vaut mieux ne pas y penser. Il faut se résigner à in»; L a mort ne s'ima- C< gifle point. On peut seulement dans l'inac- tion, dans la fatigue, dans la tristesse, attendre quelque chose d'inconnu, d'inusité, d'unique, contre quoi on n...
-
LA MORT
LA MORT châtiment divin, le résu ltat d'une chute, l'homme étant à l'origine immortel. • Incompréhensible, irreprésenlable, la mort est par là même i;ource d'angoisse. Pour lutter con tre celle-ci, l'homme adopte les attitudes les plus diverses : • Fuir la m ort en tentant de l'oublier dans les occupations et les plai.si r s de la vie. C'est ce que Pascal nommait le • divertissement .. (cf. • Les hommes n'ayant pu suérir la mort, la mi...
-
La mort
aisé. La crainte de la mort est injustifiée. Selon le sage lui-même, il faut dissiper cette crainte et parvenir à accepter cette essence qui est la fin de notre existence. Sénèque grand philosophe, cite qu'il faut réfléchir à ce qu'est véritablement la mort ensuite il faut délivrer cette représentation ordinaire. Quelqu'un qui vit dans cette peur sera esclave de lui-même. ''Méditer la mort, c'est méditer la liberté; celui qui sait mourir, ne sait plus être esclave'' Cette école, indique la...
-
LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
-
La mort des amants - sixième partie des Fleurs du Mal, partie consacrée à la mort
survie de l'âme et de l'amour dans la mort. La mort est donc, à double titre, une figure de l'amour parfait parce qu'elle n'en conserve que l'essence spirituelle et elle le rend éternel en le libérant du temps. La Mort des amants revêt également un caractère idéal, car la mort engendre une rêverie qui comble toutes les aspirations du poète. Nous sommes dans un univers où les deux amants évoluent au niveau onirique. Le seul temps employé dans ce sonnet est le futur : «...
-
-
Rêves de morts et de mort
une aide inattendue. Il semble bien s'agir d'un bilan curieux des relations entre la fille et son défunt père. Une tellerencontre se produit chez la plupart des gens un jour ou l'autre après le décès d'un proche. Cette dernière rencontredistincte, en rêve, peut avoir lieu quelques jours déjà après le décès, mais aussi souvent des mois et même desannées plus tard. Nous connaissons des cas dans lesquels la rencontre n'a eu lieu que 12 ou 14 années plus tard. Thérèse L. semble avoir eu beaucoup...
-
Commentez cette parole de Spinoza: "Le philosophe ne pense à aucune chose moins qu'à la mort et sa philosophie est une méditation de la vie, non de la mort" ?
comme elle est l'absurdité définitive, celle qui annule les significations... Il (l'homme) pense y échapper et seconsoler du présent qui meurt en courant à l'avenir qu'il voit naître — ou, si son caractère en décide autrement, ens'enchantant de la croyance à la persistance du passé. Ce qui meurt ne serait pas vraiment détruit. Il serait«devenu» du passé, restant réel sans être perçu ...» PROBLÉMATIQUE Philosopher c'est, disait Gratry, « chercher l'essentiel inaperçu », rompre...
-
Peut-on penser la mort ?
La mort n'est pas le néantPensant la mort, Schopenhauer en arrive à cette conclusion: «La mort(...) ne peut rien supprimer de plus que ce que la naissance avait établi(...). En ce sens natus et denatus est une belle expression» (Le Mondecomme volonté et comme représentation). Méditer sur la mortm'apprend que «le non-être d'après la mort ne peut différer de celuid'avant la naissance». La mort n'est pas un insondable mystèrePenser la mort, c'est utiliser les lumières de la raison afin de c...
-
la mort des amants
I. II. II. L'éternel prolongement de l'amour 1. Le couple est toujours spécifi é par le pronom ''nous''. C'est un duo unique et ins éparable. Leurs sentiments est éternel m ême apr ès leur mort. Il le terme ''amants" et g énéralis é, c'est la mort qui les a unit. 1. Le couple a une conception double et indivisible ''nos deux esprits, ces miroirs jumeaux''v.8, ''nos deux cœurs''v.6, ''deux vastes flambeaux''v.6, ''nos deux esprits''v.8, montre la liaison des amants ...
-
Peut-on triompher de la mort ?
La métaphysique matérialiste va aussi permettre de délivrer l'humanité d'unede ses plus grandes craintes : la crainte de la mort. Les hommes ont peur dela mort. Mais que redoutent-ils en elle ? C'est précisément le saut dansl'absolument inconnu. Ils ne savent pas ce qui les attend et craignentconfusément que des souffrances terribles ne leur soient infligées, peut-êtreen punition de leurs actes terrestres. Les chrétiens, par exemple, imaginerontque quiconque à mal agi et n'a pas obten...
- Définition du terme: CROQUE(-)MORT, (CROQUE MORT, CROQUE-MORT) substantif masculin.
-
La mort est-elle un problème ?
de pensée et de mouvement, alors que le reste de son corps semble encore à peu près intact et mettra plus detemps à commencer à se décomposer. Aussi, la mort se caractérise bien en premier lieu par l'absence de sensation :« Habitue-toi à la pensée que le mort n'est rien pour nous, puisqu'il n'y a de bien et de mal que dans la sensation, etque la mort est absence de sensation. »En effet, les sensations que nous avons de notre corps et, à travers lui, des choses du monde sont la source detoute con...
-
Peut-on triompher de la mort ?
La mort n'a pas que des effets sur notre organisation physique, mais aussisur nos représentations morales : elle provoque crainte, effroi etinquiétude. Toute une tradition philosophique s'est attachée à contrer ceseffets sur l'homme, tradition commencée avec Epicure. Dans la « Lettre àMénécée » celui-ci déclare : « Familiarise toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or,la mort est la privation de cette dernière ». Nous avons...
-
-
Peut-on ne pas craindre la mort ?
comme le pur instant présent, sans passé ni avenir : "La mort n'a par conséquent aucun rapport avec les vivants, niavec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers, et que les derniers ne sont plus." La mort ne doitêtre pensée ni comme un mal, ni comme une délivrance. Si ne pas exister n'est pas un mal, la vie comporte des joiesqui peuvent être très agréables. Vivre sagement, ce n'est pas chercher à jouir le plus longtemps possible, mais leplus agréablement qu'il se peut. La méta...
-
Peut-on penser la mort ?
vie mais il n'en reste pas moins que la mort est inaccessible pour nous. Dès lors comme le dira Spinoza en Ethique IV : « l'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse n'estpoint une méditation de la mort, mais de la vie. » En ce sens, la philosophien'est pas une méditation de la mort mais bien sur la vie. La pensée de la mortest inséparable d'une vision en quelque sorte « égoïste » des choses,privilégiant le moi particulier au lieu de se diriger vers l'Universel, vers...
-
La mort est-elle un désordre ?
d'existence. Rien n'est statique dans la nature. La mort est tout à fait essentielle pour qu'une espèce puisseévoluer. L'apparition des uns suppose la disparition des autres. La mort individuelle peut donc être vue comme unenécessité imposée par l'ordre de la nature pour la survie de l'espèce. Ainsi, la nature ne prend pas en considérationl'individu en tant que tel, mais il semble bien difficile pour l'homme d'en faire autant et de vivre sa propre mortcomme une nécessité, nous nous...
-
L'expérience de la mort.
1 PLANÈTE TERRE À la frontière de la mort La définition de la mort comme étant la «cessation définitive de la vie» montre bien notre ignorance sur cet état. Pourtant, certaines personnes l'ayant frôlée prétendent connaître son énigme. E n décembre 1943, George Ritchie , simple soldat dans l'armée américaine , était hospi talisé pou r une pneumon ie ai guë à l'hôpita l mili taire d'Abilene , au Texas. Une nuit, il se réveill...
-
Penser la mort ?
L'homme et le monde La question et le problème qui lui est lié, pour classiques qu'ils soient, exigent, néanmoins, une conceptualisation précise, si vous voulez traiter le sujet et non point partir dans des considérations vagues et beaucoup trop générales. Comme d'habitude, l'écueil majeur, c'est le hors-sujet! • Définissez les termes de l'intitulé. • Pensée (latin pensare peser), plusieurs acceptions : activité proprement intelle...
-
LA CRAINTE DE LA MORT ?
1) La crainte de la mort permet de sauvegarder l'espèce. De prime abord, la crainte de la mort revêt une fonction commune à toutes les espèces vivantes, celle demaintenir l'espèce en vie. En effet, sans la peur de la mort, le risque de voir une espèce disparaître serait trèsgrand. Notre comportement serait tout à fait différent dans la mesure ou nous n'hésiterions pas à expérimenter dessituations qui seraient très dangereuses, voir mortelles. Comme l'a écrit Rousseau dans Julie ou La nou...
-
Que signifie la mort ?
y avoir aucune souffrance dans la mort. Il ne peut pas y avoir davantage de survie de la conscience, de la penséeindividuelle: « Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous, puisque lorsque nous existons, la mortn'est pas là, et lorsque la mort est là, nous n'existons plus. »Dès lors je peux vivre, agir et profiter de cette vie sans redouter aucune punition post-mortem. Et je sais que c'estici et maintenant qu'il me faut être heureux, en cette vie, car je n'en ai aucune autre...
-
Peut-on se représenter la mort ?
Dès lors je peux vivre, agir et profiter de cette vie sans redouter aucune punition post-mortem. Et je sais que c'estici et maintenant qu'il me faut être heureux, en cette vie, car je n'en ai aucune autre. Mon bonheur dans la vie estune affaire sérieuse qui ne souffre aucun délai. Tel est l'enseignement de la sagesse matérialiste. "La pensée "je ne suis pas" ne peut absolument pas exister; car si je ne suis pas, je ne peux pas non plus êtreconscient que je ne suis pas."( Kant, Anthropologie du...
-
-
Peut on vaincre la mort ?
La mort n'a pas que des effets sur notre organisation physique, mais aussi surnos représentations morales : elle provoque crainte, effroi et inquiétude.Toute une tradition philosophique s'est attachée à contrer ces effets surl'homme, tradition commencée avec Epicure. Dans la « Lettre à Ménécée »celui-ci déclare : « Familiarise toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est laprivation de cette dernière ». Ep...
-
Y A-T-IL DE BELLES MORTS ?
III. Les représentations des morts illustres. Faire exister par l'art au-delà la mort Des morts qui font l'histoire et qui immortalise les action nobles, les postures héroïques, ou la faiblessehumaine tient tête à la mort. Cf : morts du christ que la peinture nous livre n'en finissent pas d'entretenir laquestion de l'identité selon qu'il est amaigri et victime, noble et fier, potelé et trop humain. La peinture des vanitéss'est-elle aussi illustrée par l'inflation des crânes...
-
Pourquoi craindre la mort ?
II. La philosophie, moyen de se libérer de la crainte de la mort ? a. La mort n'est pas à craindre car elle est réductible à une représentation parmi d'autres Nous nous demanderons dans ce développement si la crainte de la mort que nous sommes susceptibles d'éprouver,et dont nous avons vu en fonction de quelles causes et de quelles fins elle se manifestait, ne peut pas faire l'objetd'une lutte à l'efficacité telle qu'il devienne possible de lutter contre la crainte de...
-
La mort est-elle pensable ?
ÉTAPE 1 : ÉTUDIER L' INTITULÉ DU SUJET 1. Étude du sujet de façon globale Le sujet pose une question fermée à laquelle il faudra répondre par oui ou par non en justifiant sa réponse. Il s'agitd'examiner si la mort peut être un objet de pensée pour l'esprit humain. Deux domaines sont donc à prendre enconsidération : la mort et la pensée, et plus précisément les possibilités de penser de l'esprit humain et leurs limiteséventuelles. 2. Étude des termes du sujet La mort : le mot a deux sens en f...
- MORT
-
Y a-t-il de belles morts ?
PLAN I . la mort comme impensable qu'on cherche a fuir. La belle mort y apparaît comme ce dont je suis absent. L'on pourrait bien après tout s'autoriser cette illusion si elleaidait a vivre mais rien n'est moins sûr. L'illusion pourrait bien en faire proliféré d'autre au point que l'on peut passersa vie dans la procrastination pour laisser faire le temps qui n'est plus celui que des renoncements. Pourquoi neperdrions nous pas notre vie à la gagner si nous oublions que nous sommes mortels ? Cet...
-
Peut-on penser la mort ?
La mort n'est pas le néantPensant la mort, Schopenhauer en arrive à cette conclusion: «La mort(...) ne peut rien supprimer de plus que ce que la naissance avait établi(...). En ce sens natus et denatus est une belle expression» (Le Mondecomme volonté et comme représentation). Méditer sur la mortm'apprend que «le non-être d'après la mort ne peut différer de celuid'avant la naissance». La mort n'est pas un insondable mystèrePenser la mort, c'est utiliser les lumières de la raison afin de c...
-
La mort devrait elle être enseignée?
culpabilité profond et ils se sentent responsables de suicide de leur enseignante. De fait de se fonctionnement mentale aux enfants, il est donc important de déculpabiliser l’enfant et de le rassurer, d’ailleurs ce que monsieur Lazhare a essayé de faire aves ses élèves. En outre, enseigner la mort à l’enfant, d’une part, c’est une préparation psychologique de l’enfant lui permettant d’accepter la réalité de la de la...
-
-
La mort peut-elle être belle ?
La mort n'est jamais belle Il y a des morts moins tragiques que d'autres, mais il n'en est pas de belles. Ce que l'on appelle une belle mort, c'est une mort qui se fait oublier comme anéantisse ment, une mort qui survient sans se faire remarquer. Vue de près, déchirante, et rien ne réveiller: c'est être mort la mort peut lui enlever son sans avoir eu à mourir, n'est pas belle caractère tragique. et c'est ceci qui est...
-
Peut-on penser la mort ?
Heidegger: De l'insouciance du mortel face à la mort On ne connaît que la mort, attendue ou accidentelle, des autres. La mort estcelle des proches ou des inconnus. Elle est un événement naturel, banal, prisdans l'ordinaire des faits divers quotidiens : "La mort se présente comme unévénement bien connu qui se passe à l'intérieur du monde." Cette banalitéquotidienne des événements se caractérise par l'absence d'imprévu, et lamort comme événement ne déroge pas à la règle. En revanche, ma...
-
LA MORT dans l'épicurisme
hommes, car la mort est souvent apparue comme l'obstacle absolu, la fin de tous les plaisirs, de tous les 10 projets, la fin de la liberté. Avec la mort (ou plutôt à l'idée de la mort, puisque nous n'avons pas, directe ment, l'expérience de la mort), viennent la crainte de la solitude (on meurt seul), et la peur devant l'inconnu, le mystère. Mais Épicure, suivant la conception clas- 15 sique de la mort, voire la conception stoïcienne, dans...
-
La philosophie de la Mort
sensible, du monde des apparences pour accéder au vrai. C'est par là même que le philosophe apprend à mourir : en accédant au monde des Idées, il accède à l'éternel, à l'immuable, à l'immortel. Il ne craint plus la mort. Cette élévation est illustrée par le très fameux mythe de la caverne du livre VII de la République : initialement, nous sommes tous ignorants et impuissants, plongés dans le monde sensible que la lumière ne peut atteindre. Nous sommes impuissants parce que nous sommes prisonnier...
-
LA MORT EN MEDECINE
lA MORT dRtBRALE •La notion -plus récente - de mort cérébrale est liée à la perte irréversible des fonctions du cerveau, alors que la notion de mort clinique ne concernait que l'arrêt irréversible des fonctions cardio-respiratoires -du cœur et des poumons . • Cette nouvelle approche autorise l'interruption des soins chez des patients comateux dont le devenir est irréversiblement compromis par la destruction extensive de leur système nerveux centr...
-
Peut-on triompher de la mort ?
Peut-être conviendrait-il mieux à des philosophies qui au lieu d'à peu près supprimer la question en défendantl'immortalité de l'âme ont pensé l'attitude face à la mort comme étant d'abord un triomphe sur soi.- on peut penser ici aux philosophies matérialistes d'Épicure et des Stoïciens. L'âme n'étant pas pensée commetranscendante n'est pas vue comme immortelle pour Épicure, par exemple, nous ne pouvons compter sur aucune viepost mortem : il n'en est que plus urgent de bien vivre celle-...
-
La mort est-elle une fin ?
préparer, en vivant, à passer dans l'au-delà. Ainsi, dans l' Apologie , Socrate montre-t-il que le philosophe n'a pas peur de la mort parce qu'il sait qu'il trouvera dans l'Hadès la sagesse qu'il a cherché sur terre. Il doit même au coursde sa vie se préparer à mourir en faisant de la recherche de la sagesse son oeuvre principale. Si l'on en croit ainsi les différentes eschatologies religieuses de la mort (c'est à dire les différentes réflexionsreligieuses sur le but de la mort) la mort...
-
La pensée de la mort a-t-elle un objet?
Dans la Lettre à Ménécée, Épicure conduit une réflexion opposée à celle duplatonisme : elle s'en tient à un strict matérialisme. La mort n'est pas uneévasion de l'âme, elle est un pur non-être qui ne nous concerne en rien,puisque vivants, nous appartenons à l'être. "Tout bien et tout mal résidentdans la sensation ; or, la mort est la privation complète de cette dernière."Ensuite, sachant que notre durée de vie est limitée, nous seronsheureusement pressés de jouir raisonnablement des...
-
-
La philosophie et la mort
Platon définit la philosophie comme une démarche d'abstraction ; philosopher, c'est s'abstraire du monde sensible, du monde des apparences pour accéder au vrai. C'est par là même que le philosophe apprend à mourir : en accédant au monde des Idées, il accède à l'éternel, à l'immuable, à l'immortel. Il ne craint plus la mort. Cette élévation est illustrée par le très fameux mythe de la caverne du livre VII de la République : initialement, nous sommes tous ignorants et impuissants, plongés dans le...
-
La mort peut-elle avoir un sens ?
Selon Schopenhauer, dans le Monde comme volonté et comme représentation , L'amour et la mort ont une importance nouvelle hors de la référence à la dualité de l'âme et du corps. Tout amour, toute passionamoureuse cachent sous leurs manifestations, des plus vulgaires aux plussublimes, le même vouloir-vivre, le même « génie de l'espèce ». Cettedénonciation de la sexualité (« le grand secret »), en particulier dans lechapitre férocement misogyne des Parerga « sur les...
-
Peut-on vivre sans se soucier de la mort ?
La mort est le sérieux de l'existence. Ce beau raisonnement oublie que l'homme ne vit pas dans le présent, et qu'ilest dans la nature de sa pensée d'évoquer le passé et de supputer l'avenir.L'homme, dit Nietzsche, « n'est pas d'aujourd'hui mais d'avant-hier et d'après-demain » et Heidegger a parlé de cet « être des lointains » qui dans la fausseplénitude de l'Être fait surgir à tous moments le néant des possibles. L'Être,en tant que nous le saisissons dans notre humaine existence, est temporalit...
-
Dieu est-il mort?
croyance en un monde transcendant au nôtre, la fin du dualisme, c'est-à-dire de l'opposition entre l'ici-bas et l'au-delà, entre l'âme et le corps. C'est donc la fin de toute une culture négatrice, nihiliste, qui dévalons ait ce monde, lecorps, la vie. C'est la fin de la « moraline » judéo-chrétienne, du ressentiment, de l'esprit de vengeance, de cescontraintes qui écrasaient les hommes. C'est précisément tout ce qui s'oppose à L'affirmation de la vie et queNietzsche veut détruire qui est...
-
La méditation de la mort
La mort n'est rien pour nous. La métaphysique matérialiste va permettre à Epicure de délivrer l'humanitéd'une de ses plus grandes craintes : la crainte de la mort. Les hommes ontpeur de la mort. Mais que redoutent-ils en elle ? C'est précisément le sautdans l'absolument inconnu. Ils ne savent pas ce qui les attend et craignentconfusément que des souffrances terribles ne leur soient infligées, peut-êtreen punition de leurs actes terrestres. Les chrétiens, par exemple, imaginerontque quiconqu...
-
Pourquoi craindre la mort ?
privé, et de manière définitive, de tout ce qui donne au quotidien sa saveur. D'où une souffrance morale – sinon lesentiment d'une perte irrémédiable, d'un manque forcément cruel et difficile à supporter : ainsi je n'aurai plus lajouissance de mes plaisirs, si futiles puissent-ils paraître à un autre, je serai privé radicalement de la présence del'être aimé, je ne pourrai plus profiter du soleil, d'une promenade, je serai incapable d'achever ce projet que je tardeà entreprendre ! Le monde sera...
-
Une pensée de la mort a-t-elle un sens ?
«intransférable » car unique, inobservable du dehors car indiscernable (je ne peux pas regarder en face une absence), peu abordable car mystérieuse et opaque, difficilement définissable d'un point de vue scientifique car inconnue ineffable, et donc irrationnelle, irreprésentable et inimaginable. Penser la mort supposerait que la mort soit un objet (jugement de connaissance nécessitant un concept qui subsume une intuition sensible); or, de ma mort il ne peut y avoir ni concept car...
-
Anthologie sur la mort
siècles. J’ai trouvé judicieux de rechercher des poètes actuels, vivants , pour intégrer leurs poèmes à ce travail. En ce qui concerne les deux autres siècles, ce sont les deux époques qui me touchent le plus : le XIX e siècle parce que c’est le siècle du Romantisme, et le XXe parce que de nouvelles formes, une nouvelle approche apparaissent grâce aux mouvements Dada et surréaliste . Pour les trois formes poétiques que nous devions choisir, le sonnet, (ici, un p...
-
-
peine de mort
Le 16 mars 1981, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu'il est contre la peine de mort. Il est élu Président de la République le 10 mai. Le 25 mai, François Mitterrand gracie Philippe Maurice, il est le dernier condamné à mort gracié. Le 26 août, le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. Le 17 septembre, Robert Badinter présente le projet de loi à l'Assemblée nationale, il...
-
Le passage de la mort
Intégrer la mort à la vie fait partie du quotidien tibétain, du moins
pour nombre d'entre eux.
Les énergies féminines sont personnifiées par les dakîni (khandroma) et jouent toujours un rôle actif auprès des déités masculines, qu’elles soient bienveillantes ou terribles. Elles guident le chercheur dans sa quête, ainsi que l’être médian dans sa traversée de l’entremonde. Souvent représentées par de belles figures féminines bien proportionnées, mais à l’expression du visage parfois légèrement menaçante, seuls leurs attributs – kâpâla, collier de crânes ou glaive – indiquent leur nature, ins...