324 résultats pour "huma"
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La philosophie deDavid HUME
complexe s'opère le mouvement de mon bras. Un paralytique veut comme moi lever le bras et il est tout surpris deconstater qu'aucun mouvement ne fait suite à son désir.Et moi dont la langue ou les doigts se remuent si je le veux, je n'ai aucun pouvoir sur mon coeur ou sur mon foie. Onse souvient que la succession de mon vouloir et de mes mouvements stupéfiait à tel point Malebranche qu'il nevoyait dans ma volonté qu'une occasion à partir de laquelle Dieu produisait le mouvement de mon corps....
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Hume et le sentiment du moi
Lorsque Hume s'exerce à l'introspection il nous dit qu'aussitôt il « bute sur une perception particulière ». il s'agit de faire ici un détour par la deuxième des Méditations Métaphysiques de Descartes. Lorsque ce dernier énonce: « il faut donc conclure et tenir pour certain que cette proposition: je suis,j'existe, est nécessairement vraie chaque fois que je la prononce ou que je laconçois en mon esprit », il illustre par là sa stratégie susbtantialiste: il veut faire de la conscien...
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Hume et la politique
lui.Plus encore, la réflexion permet amitié et bonheur. Autrui devient un autre moi-même, un complice. Nous nousdéveloppons ensemble pour le plaisir même de la relation. Aucune chose matérielle ne peut me donner cette joie. B) ETUDE CRITIQUE La vie en société est source de conflits d'intérêts. C'est parce que nous vivons les mêmes buts, richesse, pouvoirque nous nous opposons. On peut tempérer fortement le propos de Hume par celui de Rousseau dans le Discours surl'origine et les fondement...
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HUME et l'identité personnelle ?
commune, aussi infime soit elle Hume laisse donc de côté ces « métaphysiciens », sans pour autant réfuter laconnaissance qu'ils ont d'eux-mêmes. Après avoir réduit « ce que j'appelle moi » à une série de perceptions particulières, Hume se demande d'où vientcette sensation d'identité qu'ont les Hommes. Dans la première phrase, Hume insiste sur la variété des perceptions(« collections de perceptions différentes ») et sur la rapidité avec laquelle elles s'enchaînent (« avec une rapiditéinconc...
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commentaire Hume "l'entendement humain"
L'accoutumance est le grand guide de la vie humaine 1 David Hume (1711-1776) 1 Un petit Essai vaut parfois mieux qu'un gros Traité. Bien des philosophes devraient ainsi méditer l'exemple de Hume: auteur précoce, certainement un peu pressé, David Hume commence à 23 ans la rédaction d'un imposant Traité de la nature humaine (1739-1740), dont il espère qu'il lui permettra de révolutionner la philosophie comme Newton la physique. Avec cette œuvre monumentale, Hume ambitionne d'importer la méthode...
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David Hume (résumé de son oeuvre)
Considéré par les penseurs anglais comme un philosophe de génie, Hume n'est pour ceux du continent qu'unempêcheur de " tourner en rond ". Qu'en est-il au juste ? Écartons d'abord trois caractéristiques de la pensée deHume, qui, à mon avis, ne sont pas essentielles. 1. Hume se prend pour le créateur d'une nouvelle " science naturelle de l'esprit ". Il voulait être le Newton des sciences morales, c'est-à-dire de celles que nous appelons : psychologie, sociologie, sciences politiques, h...
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David Hume: Dieu et la justice
En tant que philosophe poursuivant le projet d'une science, Hume abolit la distinction entre histoire sacrée et histoire profane. L'histoire sacrée, défendue notamment par Bossuet, voit l'historien se plier dès le départ aux textes sacrés et tenter d'en faire l'exégèse, de la façon la plus « juste » possible par rapport à ce que Dieu (ou le Christ, ou les Saints, ou d'autres messagers) ont voulu dire. Un historien qui pratique l'histoire sacrée doit dès le départ mettre son objectivité dans...
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HUME (1711-1776) et la philosophie empiriste
le pouvoir de ma conscience sur mon corps. N'ai-je pas ici la clef du principe de causalité ? Je veux lever le bras etje lève le bras. N'est-il pas 'évident que ma volonté est la cause du mouvement de mon corps ? Mais à y bienréfléchir cette expérience n'est pas plus claire que la précédente. Je constate deux choses : d'abord que je veuxlever le bras, ensuite que mon bras se lève. Je ne sais absolument pas par quelle machinerie neuromusculairecomplexe s'opère le mouvement de mon bras....
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Explication de texte: Hume sur ''le moi'' imperceptible
rien observer que de la perception ». Pour Hume l'idée d'un moi substantiel est un mystère incompréhensible. - Partie explicative Dans un premier temps (« Il y a...parfaites »), Hume fait état de la croyance selon laquelle il existerait un moi connu de nous,assimilable à une entité, à une substance. Ce moi serait notre identité personnelle.Hume analyse cette croyance pour en relever plusieurs caractères. Ce serait, dit-il, un moi dont nous aurions « à tout momentla conscience intime ». C'est...
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Enquête sur l'entendement humain [David Hume] - fiche de lecture.
L'ENTENDE ENT David HUME Dans !'Enquête sur l'entendement humain (traduction D. Deleule, Le Livre de Poche. 1980), publié en 1758 à Amsterdam, sous le titre Œuvres philosophiques de M. D. Hume, Hume vulgarise sa première œuvre, De la nature humaine ; il en simplifie la forme mais y retranscrit!' essentiel de son contenu. Empiriste, Hume (1711-1776) ne se contente pas comme Locke d'affirmer que toutes les idées sont des copies de sensations, et...
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David HUME: De la tyrannie de l'égalité
Il faudrait soumettre les individus à un contrôle, une surveillance permanente et draconienne pour détecter lamoindre inégalité et réduire les hommes à l'état d'entités interchangeables, répondant unanimement à un modèleunique. Cela nous conduirait au conformisme le plus outrancier, et sur le plan sociopolitique, au despotisme, à la privation deliberté et à l'injustice. Cette analyse dégage clairement le radicalisme terrifiant qui découle de l'amour de l'égalité parfaite ; celle-ci pe...
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Commentaire de Texte HUME
quelque soit l'Océan... Cette uniformité conduit donc l'homme à reconnaître un unique auteur : la conception de l'univers avec plusieurs auteurs avec les mêmes attributs et la même action ne pourrait que rendre la création de l'univers trop complexe. Cette uniformité a conduit les religions monothéistes à penser que la création de l'univers n'a pu se faire uniquement que par un seul être, car on pourrait penser que si c'eût été « l'ouvrage de plusieurs » (l.6), de plusieurs divinités, la créati...
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HUME, Enquête sur les principes de la morale.
que nous pouvons observer, fait qu'il est dit être vertueux, et qu'il est approuvé spontanément par chacun?En tant que ce comportement est ordinairement jugé vertueux, le philosophe s'interroge sur la nature, et donc l'origine de ce jugement, sur ce qui le sous-tend, afin de découvrirl'origine de la moralité. Deuxième partie. Hume note que lorsqu'on fait l'éloge d'un homme bienveillant, on ne peut s'empêcher de penser au bonheur et à la satisfaction que sa fréquentation et ses bons offices pro...
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David Hume (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 Principales œuvres ' 1 L'œuvre de Hume a pour objet la nature humaine. Le philosophe entend appliquer à l'homme la méthode expérimentale des raisonnements. Pour lui, les spéculations métaphysiques ne conduisent à rien. Traité Essais moraux Enquête de la nature et politiques sur l'entendement humaine (1741J humain (1740) Le scepticisme de Hume (1748) A partir de l'expérience et s 'étend à la politique et à Ce résumé du...
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HUME: superstition et puissance religieuse
- Hume évoque ici une deuxième possibilité directement en rapport avec la religion : le cas de la tristesse et del'abattement. Nous associons les deux états parce qu'ils se rapprochent tous deux du désespoir. Dans cet état, biensûr, l'homme voit la réalité d'un mauvaise oeil. Comme le dira Schopenhauer plus tard, la représentation du mondedépend de l'humeur du sujet. « Rappelons-nous [...] sous quel air triste et sombre il nous apparaît, au contraire, lorsque le chagrin nous abat. » Dans les m...
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Auteurs: HUME
passées) et à l'imagination (faculté de former une image à l'aide d'une impression existante ou possible). L'empi risme est ainsi la doctrine qui tient la sensation pour 1' ori gine de toutes nos connaissances, et pour laquelle on ne saurait par conséquent évaluer la vérité de nos idées que si l'on est capable d'établir le lien avec les impressions dont elles proviennent. L' tLLUStON DE LA CAU SAUTÉ La causalité se réduit pour Hume à une banal...
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
sciences purs, ne reposant pas sur les faits sont capables de certitude. Cela explique alors la volonté de Humed'introduire dans les sciences naturelles la même méthode que dans les sciences pures. Cependant, cela reposeaussi sur la distinction que Hume a opéré dans le Traité de la nature humaine à propos des relations philosophiques. En effet, les relations philosophiques sont produites par l'esprit à la différence des relations naturelles qui sontinconscientes. Il y a sept relatio...
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David HUME: Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler
en fait lié à notre expérience : pour créer l'idée d'un cheval vertueux nous ne faisons qu'associer des imagesfamilières : le cheval (animal familier à l'époque de Hume) et le sentiment vertueux (dimension capitale de lavie psychique à l'époque de Hume). Toute l'étendue imaginable de la pensée peut donc trouver son originedans la sphère étroite de notre expérience. III : La nature de l'esprit. 1) Hume détermine ce qui « dépend de l'esprit et de la volonté ». L'esprit est actif dans l'org...
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Hume par Deleuze
Les manuels d'histoire de la philosophie méconnaissent ce qu'ils appellent « associationnisme » quand ils y voient une théorie, au sens ordinaire du mot, et comme un rationa lisme à l'envers. Hume pose des questions insolites, qui nous sont pourtant familières : suffit-il, pour devenir propriétaire d'une cité abandonnée, de lancer son javelot sur la porte, ou faut-il toucher cette porte du doigt? Jusqu'où peut-on être propriétai...
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David Hume - Traité de la nature humaine: les besoins de l'homme
passer pour assurer sa protection. En effet, l'homme doit pour survivre pouvoir se nourrir ce qui lui demande de chasser et le met en difficulté car l'homme ne dispose que de très peu de forces naturelles, il n'a pas de grande musculature, ni de crocs acérés, ni de griffes. Il doit également se loger, se vétir pour se protéger, car l'homme à la différence des autres animaux ne détient pas de dispositions naturelles qui puissent assurer sa protection, il n'a ni pelage, ni fourrure, ni rien qu...
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HUME, Traité de la nature humaine: Peut-on se tromper en disant qu'une chose est belle ?
L'ART accord existe, mais qu'il est légitime de le rechercher). On. ne sera donc pas étonné de la négation, dans ce texte, d'une beauté universelle et com mune à tous les esprits. • sentiment: il désigne un état de l'âme, relativement à-un objet (voir la question 2, a.). Hume insiste surtout sur sa subjectivité : devant un pay sage, untel éprouve de la nostalgie tandis qu'un autre ressent de la joie. Ce «ressenti » tient à l'histoire personnelle,...
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David HUME et la question de l'identité personnelle
I. donc conclure et tenir pour certain que cette proposition: je suis, j'existe, est nécessairement vraie chaque foisque je la prononce ou que je la conçois en mon esprit », il illustre par là sa stratégie susbtantialiste: il veut faire de la conscience que j'ai de moi-même l'expérience même de ma susbtance pensante ( res cogitan ). Comment comprendre cela? Lorsque j'ai une idée, quelque soit son objet, qu'il s'agisse de quelque chose de bien réel ouencore d'une chimère, elle a quel...
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hume "il semble.......societé"
proportionnés à ses besoins c'est à dire qu'il a assez de facultés pour les satisfaire sans en avoir trop. Inversement, les herbivores comme le mouton et le boeuf n'ont pas les facultés du lion mais leurs besoins sont réduits en proportion. Parce qu'ils ont moins de besoins, ont moins d'avantages. On voit donc bien que, pour eux aussi, avantages et besoins sont proportionnés : plus les besoins s'accroissent, plus les avantages augmentent, moins les besoins sont nombreux, moins les avantages son...
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Explication David Hume, extrait de « de la norme du goût »
ressentir. Pour Hume l'esthétique n'est pas dans l'objet lui même, « elle existe seulement dans l'esprit qui la contemple ». C’est à dire qu'il crée un sentiment en nous. Ce sentiment génère en nous une satisfaction. La beau est donc accompagner par une satisfaction lors d'une vision d'un objet. Beaucoup d'auteurs considèrent le beau comme une fatalité, donc comme un sentiment. Le concept fait référence à des règles intellectuelles. Or le beau ne...
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David Hume
par Gilbert Ryle
Professeur de philosophie métaphysique à l'Université d'Oxford
Considéré par les penseurs anglais comme un philosophe de génie, Hume
n'est pour ceux du continent qu'un empêcheur de " tourner en rond ".
par Gilbert Ryle Professeur de philosophie métaphysique à l'Université d'Oxford
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David Hume Comment la raison établit-elle les lois de la nature ?
conjonction de deux phénomènes, sans que rien ne puisse garantir que cette conjonction se produira toujours. C'estcontre ce texte et l'image qu'il donne de la science comme fragile édifice que Kant réagira dans sa philosophie. Ilécrira que ce texte l'a fait sortir de son «sommeil dogmatique» et l'a poussé à chercher à «sauver la science» enmontrant que la nécessité des lois de la physique n'est pas réductible à une simple habitude. Ce sera l'objectifpoursuivi par la Critique de la raison pur...
- Tout ce qui est, peut ne pas être (Hume)
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explication texte David Hume traité de la nature humaine
Hume remet entièrement en cause la conception d un moi solide par une démarche inédite.i Dans les cinq premières lignes, il critique Descartes et ses disciples pour leu définition du « Moi ». Et surtout, il juge lacunaire le procédé de Descartes pour nous faire croire que « nous avons à tout instants la conscience intime de ce que nous appelons le Moi ». En effet dans son cognito, rego sun, Descartes définit le moi comme « une évidence » pour tous, « au dessus de toute démonstration »...
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Hume: conscience et morale
II - UNE DÉMARCHE POSSIBLE. A - MOMENTS DU TEXTE. Le texte est constitué de trois moments, correspondant à la démonstration de la thèse. Le premier moment établit un "fait" : quand nous "examinons" une action mauvaise, et que nous visons à la juger,c'est-à-dire à "affirmer" à son sujet sa valeur morale positive ou négative, nous ne pouvons nous appuyer que surdes éléments subjectifs qui appartiennent à l'auteur de l'action : "passions", "motifs", "volitions", "pensées" que nousreconstituons à pa...
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Hume: Le beau peut-il être utile ?
Notre extrait se compose de trois principaux mouvement : 1e mouvement : Le premier mouvement s'étend du début du texte jusqu'à « la principale beauté de ces différents objets ». Hume commence par exposer le principe, qui illustre aussitôt d'exemple, de ce qui sembleêtre à l'origine de notre jugement de beauté, à savoir l'agréable et le désagréable comme corrélats du beau etdu laid.2e mouvement : Le second mouvement s'étend de « ici, l'objet » jusqu'à « subtile sympathie avec...
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HUME, « De la norme du goût », in Essais esthétiques
musique que l’on écoute, mais dans notre esprit, qui brasse des souvenirs. La preuve : la même mélodie peut éveiller une sensation différente chez quelqu’un d’autre et même pour nous, à d’autres moments de l’existence. C’est pourquoi, Hume peut affirmer que la « beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses ». En effet, il n’y a de beauté ou de laideur en soi. Car le beau relève du sentiment. Puisque celui -ci est proprement subjectif, la beauté l’est aussi. On pourrait frotter la...
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Fiche de révision : HUME
., HUME
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Hume: un moi identique et permanent ?
(Je ne vois pas bien quelles questions je pourrais me poser sur l'argument précédent, aurais-tu des pistes de reflexion?) Je trouve que Hume se plante parce qu’il ne considère pas (ou il efuse de considérer) la possibilité d’accumulations des impressions et de leur variabilité. Il y a différents degrés de forces pour un même sentiment. Il conçoit un MOI qui serait monolithique . Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur u...
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David Hume: « Du contrat originel » - Essais moraux, politiques et littéraires; et autres essais
« extérieures » qui produisent à leur tour une guerre civile « intérieure ». Cette compétition guerrière provient de larareté des biens disponibles entre les différents hommes. Cette nécessité économique, traduit par un conflit, met enplace une hiérarchie militaire, autorité légitime à ce moment précis de l’histoire afin de préserver les biens communs.Une fois la paix venue, cette autorité se transforme en hiérarchie civile qui devient peu à peu une institutionpolitique. L’obéissance au g...
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HUME: Votre blé est mûr
Il faut donc comprendre que Hume tire les conclusions des motifs de l'action individuelle de deux individusidentiques. Quelle est la conséquence de tout cela ? Doutant de recevoir une aide en retour, je n'apporte donc pas la mienne.Et n'apportant pas mon aide, je n'en reçois évidemment aucune. La dernière phrase donne le dénouement de l'histoire : « le temps change », et chacun perd sa récolte. On peut interpréter ce « temps », de même que le hasard qui fait que c'est le blé d'un...
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David HUME ET LE PYRRHONISME
prendre conscience des étranges infirmités de l'esprit humain » à la fin du texte). C'est suivant ces trois momentsque nous entendons rendre compte du texte. I – La naturalité du dogmatisme a) Dès le début de cet extrait, Hume procède d'une distinction anthropologique ayant comme critère la puissance cognitive des individus pour distinguer au moins deux types d'hommes. Plus exactement, il s'agit bien de voir que lamajorité des hommes est naturellement enclin à verser dans le dogmatisme....
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Hume: la justice et l'égalité.
tian, pour la société humaine. Hume s'autorise du témoignage de l'his toire pour affirmer sa pensée, ainsi que du "bon sens''. La suite du texte compose l'argumentation de la thèse. Dans une première partie, Hume donne la raison pour laquelle ces idées sont "impraticables", ne considérant l'égalité que sur le plan des "possessions''. C'est sur ce plan qu'effectivement les souhaits du grand nombre s'expriment, sachant que les iné...
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David HUME: LA DESTRUCTION DU MONDE
une passion peut choisir des moyens erronés pour se satisfaire, et la raison le dévoiler. Mais c'est en ces deux sensseulement qu'on pourra dire qu'une passion est déraisonnable. Encore faut-il reconnaître que l'erreur n'est pas dansla passion, mais dans le jugement qui l'accompagne (ce fruit est bon, ces moyens sont adéquats).L'intérêt de la thèse de Hume n'est pas seulement de nous débarrasser d'un préjugé commun. Il réside dans uneopposition que Kant gardera en mémoire : la raison théori...
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David Hume: philosophie et apports
Principales œuvres L'œuvre de Hume a pour objet la nature humaine. Le philosophe entend appliquer à l'homme la méthode expérimentale des raisonnements. Pour lui, les spéculations métaphysiques ne conduisent à rien. Traité de la nature humaine (1740) A partir de l'expérience et de l'observation de notre comportement et de nos croyances, Hume analyse ce que nous savons et la manière dont nous savons. Pour lui, il n...
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Essais moraux et politiques de Hume
Richard 1er Cœur de Lion partant pour les croisades EXTRAITS Le bien et le mal ne sont pas des déterminations absolues. Il n'y a pas à proprement parler de bien ni de mal, il n'y a que du bon et du mauvais, qui se rejoignent par degrés dans notre sensibilité Marquer un juste mi lieu entre deux extré mités quelconques est toujours une chose très difficile, à la fois parce qu'on ne trouve pas les mots propres à déter miner...
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Texte de Hume : La critique du cogito cartésien
Qu’est-ce que le moi ? Le moi s ’identifie-t- il à la conscience comme le soutient Descartes ? Plus profondément demander : Qu’est-ce qui assure la permanence, l’identité et l’unité du divers de mes représentations ? Peut-on parler d’un subjectum , d’une substance spirituelle qui supporter ait la multiplicité de nos perceptions de notre existence psychique ? La critique de Hume s’attaque implicitement au cogito cartésien. On se souvient que Descartes, dans le Discours de la méthode...
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David HUME: Des limites de la pensée
ou deux propositions dont l'un(e) nie ce que l'autre affirme. En dehors des affirmations contradictoires, la penséepeut s'élancer dans tous les champs et s'emparer de tout. Donc elle semble illimitée. Rien ne borne la penséehumaine. Pourtant, la seconde partie va démontrer le contraire. B. SECONDE GRANDE PARTIE : « Mais [...] matériaux » La seconde partie développe l'idée que la pensée est en réalité bornée par la sensibilité. Après avoir, dans unepremière sous-partie (« Mais [...] ex...
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Un scepticisme modéré de D. HUME
POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE La leçon du scepticisme est la « suspension du juge ment ». Mais elle n'est pas tenable devant les exigences de la vie courante : il faudra bien décider, et c'est alors, mais alors seulement, que les « pouvoirs naturels » de l'esprit humain pourront s'appliquer, mais sans dépasser leur objet. Le lien entre l'empirisme et le scepticisme est indiqué dans ce texte par la critique célèbre de la re...
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HUME: La doctrine d'une divinité suprême
Il faut aussi distinguer le contenu d'une croyance et ses raisons. On peut croire à une idée vraie pour des raisonsfausses. Nous trouvons là un écho à la distinction platonicienne entre l'opinion et le savoir. L'opinion peut être droitemais elle ne l'est qu'accidentellement : elle ne peut rendre raison d'elle-même. Le savoir, quant à lui, peut expliciterles raisons qui le fondent. Il y a donc lieu d'opposer les « invincibles raisons » aux « préjugés incurables ». Si, dansles deux cas, une force...
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Hume: Les limites de l'entendement humain
jamais limitée, apparemment capable de tout créer.Enfin, la dernière phrase de cette sous-partie (« Ce [...] contradiction ») souligne que la pensée peut toutconcevoir et maîtriser, hormis ce qui implique contradiction, c'est-à-dire une opposition radicale entre deux termesou deux propositions dont l'un(e) nie ce que l'autre affirme. En dehors des affirmations contradictoires, la penséepeut s'élancer dans tous les champs et s'emparer de tout. Donc elle semble illimitée. Rien ne born...
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HUME et l'existence d'un moi (identité personnelle)
(Je ne vois pas bien quelles questions je pourrais me poser sur l'argument précédent, aurais-tu des pistes de reflexion?) Je trouve que Hume se plante parce qu’il ne considère pas (ou il efuse de considérer) la possibilité d’accumulations des impressions et de leur variabilité. Il y a différents degrés de forces pour un même sentiment. Il conçoit un MOI qui serait monolithique . Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur u...
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Hume et les limites de l'entendement humain
de toute limite Le limité, c'est ce qui désigne la réalité marquée par des bornes, tandis que l'illimité correspond à cequi échappe aux bornes et s'étend selon une progression indéfinie. Il y a là une fondamentale distinction entre lelimité et l'illimité. Pourquoi la pensée humaine paraît-elle illimitée ? Hume fournit ici deux arguments : d'une part, lapensée humaine est une activité de défi, témoignant d'une mise en question radicale de toute-puissance — ici,pouvoir — et de toute autorité hu...
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David HUME: De la sociabilité humaine
se rapportent à cette passion.L'orgueil peut ainsi être approuvé ou désapprouvé par autrui ; il acquiert une force supplémentaire dès lors qu'ilsuscite en lui une réaction. S'il est approuvé, il se sent en effet justifié. S'il est désapprouvé ou critiqué, il peutau contraire trouver une vigueur supplémentaire dans la désapprobation. L'ambition réagit de même aujugement de l'autre : qu'il la juge légitime ou démesurée, j'ai en quelque sorte besoin de son avis pour mieux enressentir la réali...
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Hume: vicieuse ou vertueuse la passion
+ + DÉG AGER LA PRO BLÉMA TIQUE Ce texte, assez long, nécessite une lecture attentive pour en reconnaî tre le véritable (tl direae ur :plusieurs notions s'y croi sent en effet et peuvent provoquer des erreurs. Par exempl e, il est beaucoup question de passions, mais les passions ne sont pas la not ion centrale ; Hume évoque l'opposition entre la bien veilla nce et le désir de s'approprier les possessions d'autrui, mais il ne s'agit pas d'une réffe...
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DAVID HUME : Enquête sur l'entendement humain - Traité de la nature humaine. Essai pour introduire la méthode expérimentale dans les sujets moraux
Habitude : accoutumance par laquelle nous attendons ce qui est lié à un phé- nomène. Idée: image et écho affaiblis de l'impression. Impression: perception ferme et vive, s'imposant à l'esprit avec force. Moi: collection de perceptions mobiles. Perception: événement constituant la vie de l'esprit, modalité de notre maté riel intellectuel en général. Raisonnement: comparaison et découverte des rapports, constants ou non, qu'ont entre...