30 résultats pour "fâchez"
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Définition:
FÂCHER, verbe transitif.
— Mettre en colère. Crainte de fâcher quelqu'un. Si je n'ose vous dire tout ce qui me passe par la tête, c'est de peur de vous fâcher encore (FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 1, 1837, page 165) : Ø 3. Au café, on lui payait des tournées pour le garder, et il buvait intrépidement, riant et plaisantant, blaguant tout le monde, sans fâcher personne, pendant qu'on se tordait autour de lui. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Les 25 francs de la Supérieure, 1888, page 251....
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Définition:
FÂCHÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
page 319. Fréquence absolue littéraire : 1 979. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 3 468, b) 4 032; XXe. siècle : a) 2 742, b) 1 646. Forme dérivée du verbe "fâcher" fâcher FÂCHER, verbe transitif. A.— Emploi transitif. 1. indirect (préposition à), vieux. Être pénible (à quelqu'un). Ce qui plus lui fâchait, c'était sa compagnie, ces deux messieurs, et tous les passants regardant (PAUL-LOUIS COURIER, Pamphlets politiques, Gazette du village, 1823, page 188 ). — En tournure imperson...
- Le mot "fâcher" dans l'oeuvre de DESCARTES
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Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, Lettre 175
zèle, votre ardente ferveur ; et si ce Dieu-là comme l'autre nous juge sur nos oeuvres, vous serez un jour la patronne de quelque grande ville, tandis que votre ami sera au plus un saint devillage. Ce langage mystique vous étonne, n'est-il pas vrai ? Mais depuis huit jours, je n'en entends, je n'en parle pas d'autre ; et c'est pour m'y perfectionner, que je me vois forcé de vousdésobéir. Ne vous fâchez pas, et écoutez-moi. Dépositaire de tous les seos ordres sont charmants ; votre façon de les d...
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La Curée
fâcher avec son fils, cesser de le voir.
\24 Moi, madame, je n'aurais pas compris la vie comme vous. Je me le suis dit bien souvent, quand je vous trouvais avec M. Maxime: « Est-il possible qu'on soit si bête pour les hommes! » Ça finit toujours mal... Ah! bien, c'est moi qui me suis toujours méfiée! Elle riait, elle se renversait dans le coin du coupé. \24 C'est mes écus qui auraient dansé! continua-t-elle, et aujourd'hui je m'abîmerais les yeux à pleurer. Aussi, dès que je voyais un homme, je prenais un manche à balai... Je n'...
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- Je ne veux rien insinuer du tout, dit Peggotty.
– Ah ! ditmiss Murdstone ensoupirant eten me tendant lapince àsucre aulieu deses doigts, combien detemps durent lescongés ? – Un mois, mademoiselle. – À partir dequel jour ? – À partir d’aujourd’hui, mademoiselle. – Oh ! ditmiss Murdstone, alorsvoilàdéjàunjour depassé. » Elle marquait ainsitouslesmatins lejour écoulé surlecalendrier. Cetteopération s’accomplissait tristementtant qu’elle nefut pas arrivée àdix ; ellereprit courage envoyant deuxchiffres, etvers lafin des vacances elleétait gaie co...
- Tenez, tenez, ne vous fâchez pas d'une plaisanterie, mon cher voisin, reprit-il : vous ne serez pas toujours convalescent, et bientôt peut-être les pères et les maris vous surveilleront de plus près.... George Sand, Cora
- ...... « Je ne sais que vous aimez les portraits, et j'ai été fâché, par cette raison, de n'avoir pu vous en faire jusques ici presque aucun qui n'ait été de profil et qui n'ait été par conséquent fort imparfait.
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e yra
F
fa
fâcher
factice
2
fadé, ée
fagot
faim
faisceau
falafel
2
famé, ée
fanandel
fanfreluche
fantasme
fanzine
farandole
f arder
farfouiller
1
f acture
f alot, ote
farniente
fasciner
fastidieux, euse
fatras
faufiler
2
fax
fèces
feeling
félin, ine
femme
fenil
férié,
F fa fâ che r fa ctic e 2 f a ctu re fa dé, é e fa go t fa im fa is ce au fa la fe l 2 f a lo t, o te fa m é, é e fa na nd el fa nfre lu che fa nta sm e fa nzin e fa ra nd ole 1 f a rd er fa rfo uille r fa rn ie nte fa scin e r fa stid ie ux, e use fa tra s fa ufile r 2 f a ux fa x fè ce s fe elin g fé lin , in e fe m me fe nil fé rié , é e fe rm ent fé ru le fe stiv it é fe ttu cin e fe uj F. F . I. fia sco fic tio n fie nte fif ty -fif ty fila tu re fille ul, e ule filt re fio le fis c...
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L'Ecole des femmes (acte 2 ; scène 5)
jeune fille mise en cage ( promenade, temps, petit chat, couture - la femme est vouée aux taches ménagères« six chemises, je pense, et six coiffes aussi » - Ag ne se rend même pas compte de cette aliénation ( elle répond ingénument et avec fraicheur à ses questions« jamais je ne m'ennuie » - mise en valeur de la relation paternaliste qui les unit, relation dans laquelle les réponses de la femme ne sont quel'écho de la volonté de l'homme« La promenade est belle. / Fort belle. / Le beau jour !/ Fo...
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Sganarelle
Villebrequin
Un tel choix me plaît fort.
----------- (3) Livre de dévotion, par Louis de Grenade, dominicain espagnol, mort en 1588. (B.) ----------- (4) "Si ferai bien, je meure". Ce qui veut dire "Oui, assurément je le ferai bien". "Si" est un vieux mot que Molière emploie assez souvent, et qu'on trouve même dans le "Tartufe". Nicot, dans son "Trésor de la langue françoise", dit qu'il sert à renforcer le verbe qui le suit. ----------- (5) Nicot fait venir ce mot de l'espagnol "truhant", un "bateleur", un "plaisanteur", un v...
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La rotisserie de la Reine Pedauque
Cette portière s'entr'ouvrit à mon approche, et je fus bien surpris de trouver dans le carrosse mam'selle
Catherine en robe de satin rose, et la tête couverte d'un coqueluchon où ses cheveux blonds se jouaient dans la
dentelle noire.
Ah! mon ami, croyez-moi, qui suis votre aînée: la timidité est un grand péché contre l'amour. Mais n'avez-vous pas vu que cette mendiante porte des bas troués et qu'elle a une dentelle de crasse et de boue haute d'une demi-aune au bas de ses jupons? Je l'ai vu, Catherine. N'avez-vous point vu, Jacques, qu'elle était mal faite, et de plus bien défaite? Je l'ai vu, Catherine. Comment alors aimâtes-vous cette guenon savoyarde, vous qui avez la peau blanche et des manières distinguées? Je ne l...
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Marivaux, le Jeu de l'amour et du hasard (extrait).
SILVIA , à part. — Mais, en vérité, voilà un garçon qui me surprend, malgré que j'en aie (Haut.) Dis-moi, qui es-tu, toi qui me parles ainsi ? DORANTE . — Le fils d'honnêtes gens qui n'étaient pas riches. SILVIA . — Va, je te souhaite de bon cœur une meilleure situation que la tienne, et je voudrais pouvoir y contribuer ; la fortune a tort avec toi. DORANTE . — Ma foi, l'amour a plus tort qu'elle ; j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton cœur, que d'avoir tous les biens du...
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La Chartreuse de Parme
trente paysans, au milieu desquels se trouvait vers la fin du combat le curé du village qui avait fait de vains
efforts pour séparer les duellistes.
LIVRE SECONDE Par ses cris continuels, cette république nous empêcherait de jouir de la meilleure des monarchies. (Chap. xxiii.) CHAPITRE XIV Pendant que Fabrice était à la chasse de l'amour dans un village voisin de Parme, le fiscal général Rassi, qui ne le savait pas si près de lui, continuait à traiter son affaire comme s'il eût été un libéral: il feignit de ne pouvoir trouver, ou plutôt intimida les témoins à décharge; et enfin, après un travail fort savant de près d'une année, et environ de...
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Harry ne savait pas quoi répondre.
ses horreurs... —Ça ne durera pas longtemps, assura Hermione d'un ton satisfait. Le Polynectar est presque prêt. On va très bientôt faire avouer la vérité à Malefoy. Le trimestre se termina enfin et un silence aussi épais que la neige qui recouvrait le so\ l s'abattit sur le château. Harry n'en était pas fâché : les Weasley, Hermione et lui avaient la tour de Gryffondor pour eux tout seuls et pouvaient fa ire ce qu'ils voulaient—y compris du bruit—sans déranger personne. Fred, Geo...
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La salle aux statues du Roman de Tristan par Thomas
mais il ne peut pas car elle est une statue. Le cauchemar et le délire ont un point commun : ils font tout les deux partis del'imagination. Le preux chevalier est incohérent dans sa façon d'agir. Au début il accuse à tort Cariado. « De faux soupçons luiminent le cœur. Il redoute le beau Cariado » (l.8) Il n'a aucune preuve, aucune raison de penser que Cariado est l'amant d'Iseut.Mais après réflexion, il réalise que ses acusations sont infondées. « Il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d...
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Le nabab, tome II
XXIII.
une certaine façon insolente de me dire: «Ne faites pas de phrases,» d'autant plus blessante à entendre, à mon âge, avec ma réputation de beau diseur, que nous n'étions pas seuls dans son cabinet. Un greffier assis prés de moi écrivait ma déposition, et derrière, j'entendais le bruit de gros feuillets qu'on retournait. Le juge m'adressa toutes sortes de questions sur le Nabab, l'époque à laquelle il avait fait ses versements, l'endroit où nous tenions nos livres, et tout à coup, s'adressant à la...
- Définition: FÂCHERIE, substantif féminin.
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Un bon petit diable
Charles regarda Betty, qui lui fit signe de rester tranquille.
Charles raconta fidèlement ce qui s'était passé entre lui, sa cousine et Betty. «Comment veux-tu que je supporte ces reproches et ces injustices avec la patience d'un agneau qu'on égorge? Je ne t'en demande pas tant, dit Juliette en souriant; il y a trop loin de toi à l'agneau; mais, Charles, écoute-moi. Ta cousine n'est pas bonne, je le sais et je l'avoue; mais c'est une raison de plus pour la ménager et chercher à ne pas l'irriter. Pourquoi es-tu inexact, quand tu sais que cinq minutes de reta...
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La Terre
L'autre se dandinait.
Et ce fut terrible, le pere et le fils s'obstinerent, repetant sans se lasser les memes mots, l'un exaspere de n'avoir pas empoche l'argent tout de suite, l'autre le serrant dans son poing, resolu a ne plus le lacher que donnant donnant. Une seconde fois, la mere dut tirer son homme par la veste, et il ceda de nouveau. Tiens! sacre voleur, le voila, le papier! Je devrais te le coller d'une gifle sur la gueule... Donne l'argent. L'echange eut lieu, de poing a poing; et Buteau, la scene jouee, se...
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La Chartreuse de Parme
Toutes ces rues étaient encombrées d'infanterie, de cavaliers et surtout de caissons d'artillerie et de fourgons.
"Voilà qui est fort! pensa notre héros; j'ai déjà remarqué cela chez le vice-roi à Milan; ils ne fuient pas, non! Avec ces Français il n'est pas permis de dire la vérité quand elle choque leur vanité. Mais quant à leur air méchant je m'en moque, il faut que je le leur fasse comprendre."On marchait toujours à cinq cents pas de ce torrent de fuyards qui couvraient la grande route. A une lieue de là, le caporal et sa troupe traversèrent un chemin qui allait rejoindre la route et où beaucoup de sold...
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Monsieur Bergeret a Paris
bonne fille.
dans votre habit de chambellan, une clef dans le dos? Et vous, Lacrisse, pensez-vous que vous serez acclamé dans les faubourgs, un jour de grève, quand vous serez préfet de police? Regardez-vous dans la glace, et dites-moi si vous avez la tête d'une idole du peuple. Ne nous trompons pas nous-mêmes. Nous disons que le ministère Waldeck est composé d'idiots. Nous avons raison de le dire; nous aurions tort de le croire. Ce qui doit nous rassurer, dit Joseph Lacrisse, c'est la faiblesse du gouverne...
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La Terre
de vous etre refuse un fin morceau?
qu'un rideau. Sans doute, la Trouille n'avait pas tous les soirs a cuisiner des haricots rouges et du veau aux oignons. Cela n'arrivait que lorsqu'on avait tire du pere une piece blanche, et Jesus-Christ, sans y mettre de la discretion, ne le violentait pas, le prenait par la gourmandise et les sentiments pour le depouiller. On nocait les premiers jours du mois, des qu'il avait touche les seize francs de sa pension, chez les Delhomme; puis, c'etaient des fetes a tout casser, chaque trimestre, qu...
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Définition du terme:
CURÉ, substantif masculin.
espagnol, 1933, page 104) : Ø 2. On nous a permis encore de voir le jardin [de Goethe] , assez grand, mais planté pour l'utilité plus que pour l'agrément — ce qu'on appelle chez nous un jardin de curé. GÉRARD DE NERVAL, Lorely, 1852, page 96. · Fleurs de curé. Nous n'avons dans nos plates-bandes que (...) des lis (...) des pentecôtes (...) des roses trémières (...) des jalousies (...) des oeillets (...) enfin ce qu'on appelle des fleurs de curé (OCTAVE FEUILLET, La Morte, 1886, page 32 ). · P...
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La Curée
de ses amis qui allait être exproprié, rue de la Pépinière; il eut bien soin de dire à chacun des deux compères
qu'il ne parlerait de cette affaire à aucun autre membre de la commission, que c'était une chose en l'air, mais
qu'il comptait sur toute sa bienveillance.
trouva plus. Il courut chez Larsonneau, qui lui avoua carrément qu'il les avait, en effet, et qu'il les gardait. L'autre ne se fâcha pas; il sembla dire qu'il n'avait eu de l'inquiétude que pour ce cher ami, beaucoup plus compromis que lui par ces écritures presque entièrement de sa main, mais qu'il était rassuré, du moment où elles se trouvaient en sa possession. Au fond, il eût volontiers étranglé le « cher ami »; il se souvenait d'une pièce fort compromettante, d'un inventaire faux, qu'...
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Du Côté de Chez Swann
petit a l'air fatigué, il devrait monter se coucher.
maître d'hôtel de remettre la lettre en ce moment devant tout le monde, mais que, quand on serait aux rince-bouche, on trouverait le moyen de la faire passer à maman. Aussitôt mon anxiété tomba; maintenant ce n'était plus comme tout à l'heure pour jusqu'à demain que j'avais quitté ma mère, puisque mon petit mot allait, la fâchant sans doute (et doublement parce que ce manège me rendrait ridicule aux yeux de Swann), me faire du moins entrer invisible et ravi dans la même pièce qu'elle, all...
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Les liasons dangereuses
12. Billet de Sophie [sic] Volanges à la marquise de Merteuil Cécile prévient la marquise de Merteuil et s'excuse de l'indisposition de sa mère et donc de son absence à leur rendez-vous. Elle fait dire à Danceny de lui apporter un recueil, dont il lui a parlé. 13. Réponse La marquise regrette leur absence et transmettra le message à Danceny. Elle propose ensuite, de leur rendre visite le lendemain avec Danceny et le chevalier Belleroche. 14. De Cécile Volanges à Sophie Carnay, aux Ursuline...
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n'aime que les cabinets noirs, les manoeuvres de coulisses et de caniveaux.
reviennent forcémentauxgrands prélats toujours issusdesgrandes familles : onl’acompris, danscemonde, onne s’entend qu’entregrands.Lespetits curésdeparoisse n’ontdroit, eux,qu’à la« portion congrue », cesmiettes qui leur permettent àpeine detenir leuréglise etd’accomplir leursdevoirs, etles rendent amers :nombreux seront les membres dubas clergé quijoueront unrôle actif dans laRévolution. La noblesse formeledeuxième ordre,leglaive dumonde, celuiquiestencharge delaguerre etde ladéfense du peuple e...
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)