14 résultats pour "blêmir"
- Définition et usage du mot: BLÊME, adjectif.
- Définition et usage du mot: BLÊMIR, verbe.
- Définition et usage du mot: BLÊMISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
- Définition et usage du mot: BLÊMISSEMENT, substantif masculin.
- nuit noire et matin blême
- Et la femme demeurait toute blême et pâmée, et à genoux, les mains jointes, suppliait Broer Adriaensen. Charles De Coster, la Légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs
-
Hamilcar sauve le petit Hannibal (1862). Salammbô
Hamilcar, d'un bond, s'était jeté sur l'esclave; et en lui couvrant la bouche de sa main, il criait encore plus haut : «C'est le vieillard qui l'a élevé! il l'appelle mon enfant ! il en deviendra fou! Assez ! assez! » Et chassant par lesépaules les trois prêtres et leur victime, il sortit avec eux, et un grand coup de pied referma la porte derrière lui.Hamilcar tendit l'oreille pendant quelques minutes, craignant toujours de les voir revenir. Il songea ensuite à sedéfaire de l'esclave pou...
-
Verlaine: L'ombre des arbres dans la rivière embrumée
Verlaine crée chez le lecteur un malaise, qui le rend sensible d’avance à la confidence de son état d’âme. La Musicali té Sur le plan phonique, on remarquera que t outes les rimes sont féminines .Verlaine se libère ici de la contrainte de l’alternance entre les rimes masculines et féminines. La musique met sa marque à la fois sur le langage de ce poème et sur ses sonorités. On y trouve l’allitération en « r » dans la première strophe et l’allitération en « m » dans les vers...
-
-
La Conquete De Plassans
--Ma chère, dit un jour madame de Condamin à Marthe, il m'a grondée hier.
avait le premier usé de ce chemin, le fils Delangre, le juge de paix, indistinctement, y vinrent causer avec l'abbé Faujas. Parfois, pendant toute une après-midi, les petites portes des deux jardins, ainsi que la porte charretière de la sous-préfecture, restaient grandes ouvertes. L'abbé était là, au fond de ce cul-de-sac, appuyé au mur, souriant, donnant des poignées de main aux personnes des deux sociétés qui voulaient bien le venir saluer. Mais M. Péqueur des Saulaies affectait de ne pas voul...
-
Promenade sentimentale de Paul VERLAINE (Poème saturniens)
sont au pluriel —quoique « nombreuses », les eaux sont calmes !). Cette tranquillité du paysage est naturellementmarquée par la régularité du rythme : l'accent tonique revient toute les cinq syllabes; des assonances, dues auxtrois terminaisons à l'imparfait, ponctuent ce flux régulier de la phrase; enfin, les vers 3 et 4, où l'on peut observerun enjambement et une légère allitération (roseaux/ luisaient/ calmes eaux), produisent une impression d'extensionqui souligne l'horizontalité du plan visu...
-
Aragon : L'amour qui n'est pas un mot (commentaire)
: l'expression « ce coeur débile et blême » (v. 3) le montre, par le sens des adjectifs, mais aussi par l'emploi dudémonstratif « ce », qui s'oppose à « mon », soulignant ainsi quelle difficulté éprouve ce coeur à s'appartenir oumême à s'identifier. Ainsi, le « moi » s'estompe complètement, véritable « ombre de soi-même » (v. 4) qui seconfond en un « on » si indéfini, si indistinct, qu'il n'est même pas sûr d'aimer (« Comment se pourrait-il qu'on aime», v. 6). Au contraire, dans la deuxiè...
-
Dictionnaire en ligne:
EFFACÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
— Par analogie. Physionomie effacée. Sans relief particulier. Elle [Félicite] revit en esprit, dans l'album, ce visage éteint, blême, effacé, terrible de l'enfant perdu (FRANÇOIS MAURIAC, Génitrix, 1923, page 379 ). 2. Au figuré. a) [En parlant d'un comportement, d'une manière d'être ou de faire] Qui manque de relief, d'originalité. Un rôle (très) effacé; une vie, une existence, une attitude effacée; un caractère (un peu) effacé. La règle des sulpiciens est (...) d'écrire toujours du style le pl...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
-
I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...