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Notre Dame de Paris
Voilà bien du fer, dit le roi, pour contenir la légèreté d'un esprit!
Il arracha le cahier des mains de maître Olivier, et se mit à compter lui-même sur ses doigts, en examinant tour à tour le papier et la cage. Cependant on entendait sangloter le prisonnier. Cela était lugubre dans l'ombre, et les visages se regardaient en pâlissant. \24 Quatorze ans, sire! voilà quatorze ans! depuis le mois d'avril 1469. Au nom de la sainte mère de Dieu, sire, écoutez-moi! Vous avez joui tout ce temps de la chaleur du soleil. Moi, chétif, ne verrai-je plus jamais le jour?...
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La Conquete De Plassans
--Je vous en prie, monsieur, remettez-vous à table.
Le logement est meublé, n'est-ce pas? demanda-t-il. Du tout, il n'y a pas un meuble; nous ne l'avons jamais habité. Alors, le prêtre perdit son calme; une lueur passa dans ses yeux gris. Il s'écria avec une violence contenue: Comment! mais j'avais formellement recommandé dans ma lettre de louer un logement meublé. Je ne pouvais pas apporter des meubles dans ma malle, bien sûr. Hein! qu'est-ce que je disais? cria Mouret d'un ton plus haut. Ce Bourrette est incroyable.... Il est venu, monsieur...
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Rambam - une rue qui portait le nom, j'étais heureux de le constater, du grand érudit et
philosophe juif du XIIe siècle, Maïmonide (dont le nom hébreu, Rabbi Mosheh ben Maymon,
est rendu par l'acronyme RMBM).
Je me suis redressé, bredouillant, avantdeme tourner versShlomo. C'estlachanson ! ai-jefini par crier, c'estlachanson ! Celledontjeparlais cematin envenant. Lachanson quechantait mon grand-père ! Nous avons écouté lavoix quichantait ledernier couplet, quiacapté monattention, sansdoute parce quel'idée de mourir paramour occupait monesprit aucours decette chaude soirée: Oh, faites-moi unetombe Grande, largeetprofonde De marbre couvrez Ma tête etmes pieds Et au milieu mettez Une tourterelle Afin...
- Commentaire : Philippe JACCOTTET : « La voix ».
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Le Docteur Pascal
impuissant.
De nouveau, Clotilde protestait, se desesperait. --Mais comment aurais-je pu savoir?... J'ai obei, j'ai mis toute ma tendresse dans mon obeissance. --Ah! cria encore Martine, il me semble que j'aurais devine, moi! Ramond intervint, parla doucement. Il avait repris les mains de son amie, il lui expliqua que le chagrin avait pu hater l'issue fatale, mais que le maitre etait malheureusement condamne depuis quelque temps. La maladie de coeur dont il souffrait devait dater d'assez loin deja: beaucoup...
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commentaire chapitre 1 candide
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais...
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Dictionnaire en ligne:
DÉMONTRER, verbe transitif.
canailles. C. Q. F. D., et ce qui le sera, démontré (PAUL VERLAINE, Correspondance, tome 1, 1872, page 80 ). b) [Par des faits] Dogme de l'existence de Dieu démontré par les merveilles de l'univers (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 2, 1803, page 571 ). Il ne suffit pas de dire (...) « Le droit de propriété est démontré par cela seul que la propriété existe (...) » (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Qu'est-ce-que la propriété?, 1840, page 176) : Ø 5. Elles [ces fausses pièces...
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Je lui ai demandé si elle se souvenait des filles Jäger.
Les deux Polonaises sesont parlé, puisEwa s'est tournée denouveau versmoi. Elleétait grande, elleavait trèsbelle allure, unebelle femme. Klara adit dans malangue, Très jolie ! Trèsjolie ! Elle asouri, àMatt etàmoi. Nous avons souri à notre tour. Ensuite, elleadit quelque choseàEwa quiaeu l'air intriguée toutàcoup. Elle adit que c'était unbon camouflage. J'ai dit, Qu'est-ce quevous voulez dire? Ewa aéchangé quelques motsavecKlara etpuis elleadit, Avant tout,lenez. Klara aposé samain surson nezpou...
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EUGÈNE LABICHE (1815-1888). Le Voyage de M. Perrichon
Vous me devez tout, tout. (Avec noblesse.) Je ne l'oublierai jamais!DANIEL. — Ni moi !PERRICHON, à Armand en s essuyant les yeux. — Ah! jeune homme!... vous ne savez pas le plaisir qu'on éprouve àsauver son semblable.HENRIETTE. — Mais, papa, monsieur le sait bien, puisque tantôt....PERRICHON, se rappelant. — AH! oui, c'est juste! — Monsieur l'aubergiste, apportez-moi le livre des voyageurs.MADAME PERRICHON. — Pour quoi faire?PERRICHON. — Avant de quitter ces lieux, je désire consacrer par une no...
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domaine, tout ce qui avait précédé n'était que faibles mots, dans ce beau pays d'Occident où l'on clamait si souvent sur
tous les tons ce qu'exploitation veut dire.
modèle 1937, fabricationsoviétiqueartisanale,Dieusaitqu’il s’était enrayé souvent autemps desmaquis merveilleux desa jeunesse ! Josianehochelatête etrépète encomptant sesmeubles : « Maisçane tiendra jamaisdanslesdeux pièces des Arabes ducinquième... » Auxlisières maritimes dumassif del’Esterel, LucNotaras, fugitif,erreàla recherche del’armée française. Maisdetous lescoups deprojecteur perçantlanuit historique dudimanche dePâques aulundi, leplus étrange demeure sansconteste cepinceau lumineux écl...
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La bataille. (Le Cid, acte IV, sc. III.) - Corneille
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres,Où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait,Ne pouvait discerner où le sort inclinait!J'allais de tous côtés encourager les nôtres,Faire avancer les uns et contenir les autres,Ranger ceux qui venaient, les pousser à leur tour :Et ne l'ai pu savoir jusques au point du jour.Mais enfin sa clarté montre notre avantage;Le Maure voit sa perte et perd soudain courage.Et, voyant du renfort qui nous vient secourir,L'ardeur de vaincre cède à la pe...
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idées, c'est pourquoi l'Occident en était venu à se mépriser et se jetait en troupeau sur les routes, fuyant vers le nord, sans
doute vaguement conscient qu'il s'était déjà perdu en sécrétant trop de laideurs qui ne valaient même plus la peine d'être
défendues.
IV C’était unenuit étrange, tellement paisiblequeNew York nesesouvenait pasenavoir vécudesemblable depuisplusd’une trentaine d’années. CentralParkdésert, vidédemilliers deCaïn. Onaurait puyenvoyer jouerdeblondes fillettesenjupe courte, duveteuses, toutesfraîches, rosesdeplaisir depouvoir enfincourir derrière uncerceau. Ghettosnoirsetportoricains calmes comme deséglises. Ledocteur Norman Halleravaitouvert sesfenêtres. Ilécoutait laville etn’entendait rien. D’ordinaire, montaientversluiàcette heur...
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Le Grand Meaulnes
Souvent nos dimanches d'hiver se passaient ainsi.
Ils étaient venus tous les deux, en voiture, de La Ferté-d'Angillon, à quatorze kilomètres de Sainte-Agathe. Veuve\24et fort riche, à ce qu'elle nous fit comprendre\24elle avait perdu le cadet de ses deux enfants, Antoine, qui était mort un soir au retour de l'école, pour s'être baigné avec son frère dans un étang malsain. Elle avait décidé de mettre l'aîné, Augustin, en pension chez nous pour qu'il pût suivre le Cours Supérieur. Et aussitôt elle fit l'éloge de ce pensionnaire qu'elle nous amena...
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LA NEGOCIATION DES AFFAIRES
Consultant Marketing : Joseph Malan / Idea Page Sarl PROGRAMME INTRODUCTION I- DEFINITIONS II- NEGOCIATION = SITUATION DE COMMUNICATION III- TYPOLOGIES DE NEGOCIATION ET D E NEGOCIATEURS D’AFFA=RES CHAPITRE I : LA PREPARATION DE LA NEGOCIATION . I- RECHERCHER DES INFORMATIONS II- FIXER DES OBJECTIFS III- CHOISIR UNE STRATEGIE IV - METTRE EN PLACE ET MAÎTRISER LES OUTILS DE LA NEGOCIATION V- ANTICIPER LE DEROULEMENT DE LA NEGOCIATION CHAPITR...
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Le nabab, tome II
Il y eut un instant de silence.
avancer, on louvoie. J'ai louvoyé... Accusez mes débuts misérables, une entrée manquée dans l'existence, et convenez du moins qu'une chose en moi n'a jamais menti: ma passion!... Rien n'a pu la rebuter, ni vos dédains, ni vos injures, ni tout ce que je lis dans vos yeux qui, depuis tant d'années, ne m'ont pas souri une fois... C'est encore ma passion qui me donne la force, même après ce que je viens d'entendre, de vous dire pourquoi je suis ici... Écoutez. Vous m'avez déclaré un jour qu'il vous...
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L'Argent
Elle parla alors des comptes de la Méchain, expliqua son idée de faire entrer Victor à l'Oeuvre du Travail, et
lui demanda les deux mille francs.
grosse, comme il disait, allait pourrir dans le trou. Cependant, la Méchain, en écrivant son reçu des deux mille francs, posait ses conditions. " C'est bien entendu, n'est-ce pas ? vous compléterez les six mille en un seul paiement, à six mois... Autrement, je m'adresserai à M. Saccard. \24 Mais, dit Mme Caroline, c'est M. Saccard lui-même qui vous paiera... Aujourd'hui, je le remplace, simplement. " Les adieux de Victor et de la vieille cousine furent sans tendresse un baiser sur les...
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Steinbeck, les Raisins de la colère (extrait).
— Ben ! c’est rudement gentil à vous. Et je vous remercie bien pour ce qui est du déjeuner. — Tout le plaisir était pour nous, dit le vieux. On tâchera de vous faire embaucher, si vous voulez. — Et comment que j’veux, bon Dieu ! dit Tom. Attendez-moi juste une seconde. Que j’prévienne la famille. Il courut à la tente des Joad et se pencha pour regarder à l’intérieur. Dans l’obscurité, sous la bâche, il vit par terre les contours noirs des dormeurs. Mais quelque chose remua légèrement parmi les c...
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Le Ventre de Paris
trouvait seul avec Logre et monsieur Lebigre, il se soulagea.
N'importe, disait-il en tapant sur les bras de Clemence, vous etes un homme, vous! Clemence avait trouve une nouvelle facon de faire le grog. Elle emplissait d'abord le verre d'eau chaude; puis, apres avoir sucre, elle versait, sur la tranche de citron qui nageait, le rhum goutte a goutte, de facon a ne pas le melanger avec l'eau; et elle l'allumait, le regardait bruler, tres-serieuse, fumant lentement, le visage verdi par la haute flamme de l'alcool. Mais c'etait la une consommation chere qu'e...
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Le Docteur Pascal
Que de fois, dans cette derniere journee, ils allerent jusqu'a la fenetre, attires par la tempete, souhaitant qu'elle
emportat le monde!
--Ma pauvre fille, je souffre trop, mon coeur eclate.... C'est elle qui emporte mon coeur, qui emporte tout mon etre. Et je ne peux plus vivre sans elle.... J'ai failli mourir cette nuit, je voudrais mourir avant son depart, pour ne pas avoir ce dechirement de la voir me quitter.... Oh! mon Dieu! elle part, et je ne l'aurai plus, et je reste seul, seul, seul.... La servante, si gaie en montant, etait devenue d'une paleur de cire, le visage dur et douloureux. Un instant, elle le regarda arracher...
- Le rôle de l'infirmier dans la prise en
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La belle Gabrielle, vol.
apercevait les eaux diaprées d'argent de la haute lagune. La musique continuait. Crillon écoutait toujours. Alors une petite gondole, avec son cabanon de drap noir à houppes soyeuses, s'avança silencieusement par le travers de la gondole qui portait Crillon. Un seul barcarol, vêtu à la façon des gens de service et masqué, la dirigeait sans effort. Cet homme après avoir rangé son esquif côte à côte avec l'autre, rama quelque temps de conserve comme pour donner la facilité à son maître de voir et...
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La Conquete De Plassans
--Je vous demande pardon, mais je ne suis pas dévot, monsieur l'abbé.
Mouret leva les yeux. Comme toutes les après-midi, dit-il tranquillement: ce sont les intimes de monsieur Péqueur des Saulaies, notre sous-préfet.... L'été, ils se réunissent également le soir, autour du bassin que vous ne pouvez voir, à gauche.... Ah! monsieur de Condamin est de retour. Ce beau vieillard, l'air conservé, fort de teint; c'est notre conservateur des eaux et forêts, un gaillard qu'on rencontre toujours à cheval, ganté, les culottes collantes. Et menteur avec ça! Il n'est pas du p...
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Dictionnaire en ligne:
ÉGRENER, verbe transitif.
passé coupable en égrenant dans l'eau des chapelets d'étoiles (GEORGES RODENBACH, Le Règne du silence, 1891, page 79 ). La voiture avançait en égrenant un joli chapelet de détonations (GEORGES DUHAMEL, Vue de la Terre promise, 1934, page 86 ). Emploi pronominal. Les carillons s'égrenant en des chapelets d'harmoniques bulles (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 64 ). d) [En parlant de sons] Présenter, faire entendre un à un, de façon détachée. Chaque chèvre qui pa...
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Il s'est calé sur sa chaise et a hoché la tête, tout en mâchant lentement un pierogi.
peut-être, desvies qu'ils avaient euesavant quelemonde fûtcomplètement effacé.Dansla mesure oùletexte n'enfaitpas mention, jedois supposer qu'ilsnel'ont pasfait, etpar conséquent jene peux pasm'empêcher depenser quecette horrible privation adonné une saveur particulière àla joie deNoé quand ila aperçu lerameau d'olivier danslebec dela fameuse colombe. Noussavons, biensûr,cequ'était lasignification immédiatedurameau, mais jene peux m'empêcher depenser quelavision delafeuille verte– rappel soudain...
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Halte à quelques mètres du quai, dans une rue parallèle, pour échapper au feu des ennemis qui tirent de l'autre
ive.
classant lesderniers rapports deHongkong, deslumières s’allument ; etlanuit tout àfait venue, jen’entends plus que desdétonations isolées,perdues… Lorsque jeredescends aupremier étage,unerumeur deparoles etdes bruits d’armes viennent, parlesfenêtres, de larue nocturne. Prèsdesautos, danslalumière triangulaire desphares, dessilhouettes decadets secroisent, noires, rayéesdebarres quibrillent : desarmes. Unbataillon deChang-Kaï-Shek estdéjà dans larue. Onne distingue rienhors desfaisceaux lumineux...
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L'éloge de la religion par Sganarelle - Acte III Scène 1 : DOM JUAN
donc l'arithmétique ? » rejoint l'idée du philosophe Descartes rationalisme débouche sur un matérialisme caractéristique du libertinage aboutit à un athéisme ; tout est matière donc pas d'esprit supérieur gouvernant la création hasard joue un grand rôle considère les croyances religieuses et la superstition comme des illusions nées de l'imagination il n'est pas très clair sur la question religieuse et formule de vagues propositions répond par des interjections et des monosyllabes attitud...
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Suffit-il de se souvenir pour écrire un récit autobiographique ?
non pas le souvenir d'une médaille arrachée, mais celui d'une étoile épinglée (2).(1) Sensation organique, due à une impression générale d'aise ou de malaise.(2) Allusion à l'étoile jaune que Georges Perec, qui était juif, dut porter pendant l'Occupation. Texte D : Nathalie Sarraute, Enfance[Enfance se présente comme un dialogue entre Nathalie Sarraute et elle-même.]Exactement à gauche des marches qui montent vers la large allée conduisant à la place Médicis, sous la statued'une reine de France,...
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Citation
mon cœur se creuse encore et encore. Chaque partie de mon cœur et de mon esprit sont en manque de toi. De ta voix. De tes mots. De tes yeux reflettants la vie.. De ton visage reflettant la douceur. Je l'ai dans ma tête ce visage. Mes yeux se décomposent afin de former une goutte d'eau de la taille d'un océan. Cette goutte tombe avant de glisser sur mes joues et de mourir sur ma peau. C'est ainsi mon quotidien. Je n'en peux plus sans toi. Peutêtre de ne plus vouloir souffrir, j'ai d éci...
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Définition du terme:
CUILLER, CUILLÈRE, substantif féminin.
page 38 ). Remarque : En argot typographie le syntagme désigne, par analogie, un composteur profond. Il se sert d'une cuiller à pot pour composer (Dictionnaire de l'argot des typographes (EUGÈNE BOUTMY), 1874, page 40). — Locution figurée et familière. · Vieilli. Avaler, rendre sa cuiller, verser sa cuillère au magasin. Mourir Synonymes : avaler sa fourchette, sa gaffe, sa langue. [Je l'étranglais; il me regardait.] J'croyais que l'tremblement allait lui faire rendre sa cuiller (allait le faire...
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VOLTAIRE, Candide : chapitre 1 (incipit)
Observons maintenant de plus près les personnages présentés dans cet incipit.II. Des personnages comiques Les noms propres sont pour Voltaire une occasion de donner libre cours à sa fantaisie verbale. 1) Des noms portraits L'étymologie ou les sonorités annoncent le caractère :• Thunder Ten Tronckh, par ses lourdes allitération en [t], tourne en dérision la lignée du baron ; l'étymologie de « Thunder », quiveut dire en anglais « tonnerre », ridiculise ironiquement ses prétentions.• Nous avons...
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Drôle de paix en Angola
L'armée de Luanda ne se comportait pas mieux. Pour affamer la guérilla, les soldats n'hésitaient pas à voler le bétail et àincendier les récoltes, quand ils ne tuaient pas. « L'armée, c'était comme l'Unita, raconte Maria, quand ils attaquaient un village lessoldats brûlaient les maisons et massacraient les gens qui y vivaient. » D'autres témoins tiennent des propos semblables. Le cauchemar est terminé mais les conditions de vie restent précaires. A Chiteta, à quatre heures de piste de Huambo,...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPOUVANTE, substantif féminin.
Camors, 1867, page 334 ). Son coeur [de Jeanne] battait comme dans les épouvantes (GUY DE MAUPASSANT, Une Vie, 1883, page 169 ). 2. [Avec un complément de nom introduit par la préposition de précisant l'origine de l'épouvante] L'aspect épouvantable, horrible, horrifiant que présente ou représente quelque chose. Les épouvantes de la guerre, de la maladie, de la mort, de la torture. (Quasi-)synonymes : affres (confer ce mot B), atrocités (confer ce mot B), horreur. On n'imagine pas la folle laideu...
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XXXII
Entré chez elle après avoir boutonné son smoking neuf, il la trouva devant la psyché, merveilleuse dans une robe du soir.
— Mais, chérie, d'abord ilsne sont pasdécouverts àmoitié, voyons. Justed'untiers peut-être. — Sije me penche, c'estdemoitié. 365 — Mais tune tepencheras pas.Etpuis d'ailleurs, legrand décolleté, c'estadmis pourlesrobes dusoir. — Etsic'était admisdeles montrer entièrement, tuserais d'accord? demanda-t-elle, etdans lapsyché elleeutde nouveau ceregard direct,masculin. — Mais pourl'amour duciel, chérie, quevas-tu chercher? — Lavérité. Veux-tu quejeles sorte lorsque jeserai devant cemonsieur? — Arian...
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XXXI - La chasse à courre
Le piqueur qui avait détourné le sanglier et qui avait affirmé au roi que l'animal n'avait pas quitté l'enceinte
e s'était pas trompé.
frère ! nesommes-nous pas,vous etmoi, desprisonniers àla cour deFrance, desotages denotre parti ? Le duc François tressaillit àces mots, etregarda Henricomme pourprovoquer uneplus large explication ; mais Henri s’était plusavancé qu’iln’avait coutume delefaire, etilgarda lesilence. – Que voulez-vous dire,Henri ? demanda leduc François, visiblement contrariéquesonbeau-frère, enne continuant pas,lelaissât entamer ceséclaircissements. – Je dis, mon frère, reprit Henri, queceshommes sibien armés, qu...
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-- Douze ou quatorze, peu importe.
XXLVI La France acédé. L’irrémédiable estaccompli. Aucunretouraupassé n’estdésormais possible,malgréquelques rares aménagements locauxnégociés çàetlàquand lerapport desforces morales s’yprêtait. Ilreste aumonde entier,quiretenait son souffle, àl’apprendre àson tour eten tirer profit, ouensupporter lesconséquences, selonladivision descamps. Àdire vrai, ilsort demon propos dedresser unpanorama completdenotre planète enébullition cejour dulundi dePâques. C’est de l’histoire contemporaine, ilyfaudra...
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Il avait fait la guerre en 1870, Zoé.
suggestion àdistance, pressentiments véridiques,nesont pasconstatés, laplupart dutemps, d'unemanière assez rigoureuse poursatisfaire àtoutes lesexigences delacritique scientifique. Ilsreposent presquetoussurdes témoignages qui, même sincères, laissentsubsister del'incertitude surlanature duphénomène. Ces faits sont encore maldéfinis: jete l'accorde. Maisleurpossibilité nefait plus dedoute pourmoidepuis quej'enai moi−même constatéUN.Parleplus heureux hasard,ilm'a étédonné deréunir tousleséléments...
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Ave-Maria ajouta:
Avant quarante minutes, nous coulons,
ù était cette voie d'eau?
contraire delasubmersion parlamarée montante. L'eaunemontait pasvers eux, ilsdescendaient verselle. Le creusement deleur tombe venaitd'eux−mêmes. Leurpoids étaitlefossoyeur. Ils étaient exécutés, nonparlaloi des hommes, maisparlaloi des choses. La neige tombait, et,comme l'épaveneremuait plus,cette charpie blanche faisaitsurlepont unenappe etcouvrait le navire d'unsuaire, La cale allait s'alourdissant. Nulmoyen defranchir lavoie d'eau. Ilsn'avaient pasmême unepelle d'épuisement, qui d'ailleurs e...
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Les excessives vérités de René Dumont
sur les prix, détruit les agricultures, impose l'échange inégal, protège et arme les dictatures, pollue, bouleverse les climats, profitedes flux financiers... Bref, c'est la minorité privilégiée des pays du Nord « qui condamne la majorité du monde à la misèreperpétuelle ». Le noeud est là. Par quelque côté qu'on la prenne - sociale, économique, écologique -, la faillite du tiers-monde estinacceptable et présente un risque majeur d'explosion pour l'ensemble de l'humanité. Ce n'est pas seulement a...
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52.
— Bizarre, fitQuintesetz. Vraimentbizarre !Etc’est justement hier... — Eh bien,quoi, hier ? demanda Pelorat. — Je vousl’aidit, docteur Pelorat... aufait, puis-je vousappeler J.P. ?Jetrouve quecetusage dunom entier manque denaturel. — Faites, jevous enprie. — Je vousaidit, J.P., quej’avais admiré votrepapier etque j’avais enviedevous voir.Maraison étaitque vous déteniez manifestement unecollection considérable delégendes surlesorigines desplanètes – sans pourtant avoirlesnôtres. End’autres termes...
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Le bruit de l’indicible dans les drames de Maeterlinck et de Beckett
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Tumultueux Sir Winston...
Il n'attendra pas une minute, après l'expiration du délai de l'ultimatum adressé à l'Allemagne, pour transmettre à tous les naviresmobilisés sans l'autorisation du gouvernement le télégramme de guerre : " Commencez immédiatement les hostilités contrel'Allemagne. " En 1915, le destin lui donne un coup de semonce. Jugé responsable du fiasco de l'opération des Dardanelles, il estlimogé de l'Amirauté où il ne reviendra qu'en 1940, " une des périodes les plus pénibles de mon existence ", écrit-il....
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roman de renart
sortirent de la mer : mais avec cette différence qu'Adam faisait naître les bêtes apprivoisées, Ève les animaux sauvages qui tous, comme le loup, prenaient le chemin des bois. Au nombre des derniers se trouva le goupil, au poil roux, au naturel malfaisant, à l'intelligence assez subtile pour décevoir toutes les bêtes du monde. Le goupil ressemblait singulièrement à ce « maître » passé dans tous les genres de fourberies, qu'on appelait Renart, et qui donne encore aujourd'hui son nom à tous ceux q...
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RONSARD Pierre de : sa vie et son oeuvre
·-----·---- il a tant rêvé: l'llalie et surtout la Grèce, peut-être de peur de voir son rêve se briser à l'épreuve de la réalité. Sa vie se partage entre deux pôles : Paris et ses prieu rés du Vendômois (Croix- Val, Saint-Gilles-de-Montoire) et de Touraine (Saint-Cosme-lez-Tours, qu'il reçoit en 1565). A Paris, il fréquente poètes, humanistes, fonction naires, gens de Cour. Il participe, de plus ou moins bonne grâce, à la vie des premiers salons...
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entièrement vêtus de blanc ; et les cheveux de la Dame
« Sombre estl’eau duKheled-zâram etfroides lessources duKibil-nâla, etbelles étaient lessalles auxmille colonnes deKhazad-dûm auxJours Anciens, avantlachute desanciens roissous lapierre. » Elle regarda Gimli,quiétait assis, farouche ettriste, etelle sourit. EtleNain, entendant lesnoms donnés dans sapropre langueancienne, levalatête etson regard croisaceluideGaladriel ; etillui sembla que, regardant lecœur d’unennemi, ilyvoyait soudain amouretcompréhension. L’étonnementluimonta auvisage, et puis...
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Article de presse: Diana, du mariage de "conte de fées" aux révélations qui ébranlèrent Buckingham
d'embrasser longuement sur la bouche un officier du régiment des dragons à la sortie d'une soirée. S'effondrant en larmes, elle sefait remettre la pellicule. " Je me suis fait avoir par son charme. Quand je lui ai donné la bobine, comme par enchantement, elle acessé de pleurer ", se souvient le paparazzi. Malgré le parfum de scandale qui flotte subrepticement dans son sillage, les braves gens continuent de l'aimer et de la respecter.Ils lui savent gré d'être moins distante qu'Elizabeth II, m...
- Victor Hugo les contemplation
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Comment être capable de se juger soi-même ?
rectitude de la pensée, l'esprit critique et une certaine considération pour le « regard » extérieur des autres.Pascal en fait une priorité : « Il faut se connaître soi-même ; quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela sertau moins à régler sa vie »Marguerite Yourcenar en parle comme d'une expérience essentielle : « Le véritable lieu de naissance est celui où l'ona porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même »La connaissance de soi appelle une exigence de lucidité...
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Est-Il Nécessaire D'être Cultivé Pour Apprécier L'art ?
à être comprise et le goût à être formé, édifié, nous ne pouvons qu'affirmer que le plaisir esthétique total (soit la parfaitecompréhension de l'œuvre, ajoutée aux émotions suscitées par celle-ci) réside en une entière cohésion avec l'esprit de l'œuvre,son message, et ses effets : bref, en une culture esthétique et artistique accomplie. De fait, étendre sa connaissance de l'art, élargirses perspectives et ses savoirs artistiques, permet de saisir plus finement la richesse et la qualité de l'œuvr...
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l'un des leurs.
les hautes etbasses oeuvres dupouvoir souverain. Mis àpart Franceschini Pietri,lesecrétaire particulier, lerôle essentiel yest tenu parMocquard qui,jusqu'à sa mort, en1864, dirigera l'équipe rapprochée del'empereur. Lefait que ladate desadisparition coïncideavec l'ascension accéléréedeRouher enditlong surlerôle quifutlesien. C'est cequ'on appelle unhomme sûr,un conseiller avisé,quisait garder pourluiles multiples secretsdontilest ledépositaire, etqui dispose d'une solide expérience d'avocat,dedi...
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Union de la poésie, du théâtre, de la musique et de la danse, l'opéra n'a cessé depuis sa
création de figurer cette oeuvre d'art totale que nombre d'artistes, des tragédiens de
l'Antiquité aux expérimentateurs contemporains, ont appelée de leurs voeux.
Caccini Giulio madrigal Monteverdi Claudio Peri Jacopo Les médias opéra - création ou re-création de l'opéra Les livres opéra - Orfeo (1607), de Claudio Monteverdi, page 3586, volume 7 La tragédie lyrique. De l'autre côté des Alpes, l'opéra français s'établit lui aussi sur la base du récitatif, dérivé français du recitar cantando italien. Né en 1671, avec la représentation de Pomone de Pierre Perrin et Robert Cambert (fondateurs à Paris, en 1668, de l'Académie de poésie et de mus...