1762 résultats pour "rousseaux"
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l'apologue dissertation
même de comprendre le sens véritable des apologues. Pourtant, l'apologue peut prendre place, à certaines conditions, dans l'éducation morale des enfants. I. Un récit séduisant, qui délivre un enseignement accessible Un récit séduisant Attrait des enfants pour le conte ou la fable. Goût pour le merveilleux, les répétitions, les personnages... Ex : n'importe quel conte que vous connaissez et que nous avez aimé petit, « Cendrillon », « La Belle au bois dormant »... Des vérités accessibl...
- Oeuvre: Le problème de la sortie de l'état de Nature dans le Discours sur l'origine de l'inégalité
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Il n'y a [...] point e liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois [ ..]. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs e non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes. » Rousseau, Lettres écrites de la Montagne, 1764. Commentez cette citation.
a. x Cl> a. 0 "' 0 ..c. a. "' c 0 - "' - 174 Il ne s'agit pas seulement de liberté individuelle. Si les lois sont l'expression de la volonté collective, le peuple. en obéissant aux lois. n 'obéit en f ai t qu'à lui-même. Rousseau peut donc étendre le concep t de liberté à un peuple tout entier : « Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas : il a des chefs et non pas d es maÎtres : il obéi t aux Lois. mais il n'obéit qu'aux Loi...
- Le XVIIIe siècle en littérature
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Faut-il Renoncer à l'idée De Nature ?
état de nature, alors il apparaît que la nature humaine s’apparente bien à cette loi du plus fort et également àcertains maux de l’humanité qui tendraient à se réduire, tels le machisme ou l’homophobie. Par idée de nature peutêtre entendu légitimité spécifique de ce qui est naturel. Or l’étude des hommes préhistoriques, généralementassociés à ceux qui furent le plus proche de la nature humaine, peut amener à des conclusions extrêmes. L’idéecourante de la nature est, entre autre, celle...
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« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : « Ceci est à moi » et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. » Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation ?
- f L' inégalité n 'a pas son orisine dans la nature ~ 4~(·U• Ce n'est pas dans la nature qu'il faut chercher l'origine de l'inégalité entre les hommes, mais plutôt dans l'organisation sociale. C'est la civilisation qui est responsable de l'inégalité. A l'état de nature, l'homme est solitaire P our cherc her l'ori gine de l 'i négalité parmi les hommes, Jean Jacques Rousseau va faire l 'hypothèse d'un I.e ......... ~ ....
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Je suis persuadé qu'on est toujours très bien peint quand on s'est peint soi-même, quand même le portrait ne ressemblerait point.
Il -UN PLAIDOYER L'ambiguïté du proJd En confessant bien au-delà de ce que le lecteur pourrait connaître, en présentant ses fautes d'enfant comme de véritables crimes, Rousseau désarme la critique. Tl sait mettre le lecteur de son côté en avouant« avoir une fois pissé dans la marmite d'une de [ses] voisines » (p.48). En revanche, l'abandon de Monsieur Le Maître à Lyon, présenté comme le « troisième aveu pénible » (p.166) justifiant la rédaction d...
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« Qu'on admire tant qu'on voudra la société humaine, il n'en sera pas moins vrai qu'elle porte naturellement les hommes à s'entre-haïr, à proportion que les intérêts se croisent, à se rendre mutuellement des services apparents et à se faire, en ejfet, tous les maux imaginables. »
J.-J. Rousseau (note 9 du Discours sur l'inégalité). ®
164 SUJETS GÉNÉRAUX ET PENSfES 4. La politesse, fruit de la civilisation, est souvent hypocrisie, La Rochefoucauld l'avait déjà dit et bien d'autres Les hommes ne Qieraient pas longtemps en société, s'ils n'étaient les dupes les uns des autres. II. Ce qu'il y a d'exagéré et même de faux. 1. La société ne crée pas l'égoïsme qui est instinctif et on. ginel. Même à l'état sauvage, et surtout à l'état sauvage, les hommes désireraient assouvir leurs passions, recherc...
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?LA sOCIÉTÉ CORROMPT-ELLE L?HOMME OU LUI EST-ELLE BÉNÉFIQUE?
Travail
Table des matières La société corrompt-elle l’homme ou lui est-elle bénéfique ? .......................................................................................... 2 L’homme est bon par nature, c’est la société qui la corrompt (Rousseau) .................................................................... 2 L’homme est fondamentalement mauvais par nature .................................................................................................. 3 Synthèse .............................
- nouvelle heloise
- La Lettre à d'Alembert sur les spectacles
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« Vous dites bien qu'il est impossible de faire un Emile :mais pouvez-vous croire que c'ait été mon but, et que le livre qui porte ce titre soit un vrai traité d'éducation ? C'est un ouvrage assez philosophique sur ce principe avancé par l'auteur dans d'autres écrits, que l'homme est naturellement bon. » Vous développerez ce jugement porté par Rousseau lui-même sur son célèbre ouvrage Émile ou De l'Éducation.
1'70 Rousseau saura donc borner sa tâche à laisser agir la nature, à donner à l'enfant l'occasion d'épanouir les qualités qu'il porte en lui. 1. L'éducation négative Favoriser l'éclosion des qualités naturelles de l'enfant c;est d'abord écarter tout ce qui est susceptible d'entraver leur libre développement. Puisque la civilisation est corruptrice, il faut emmener l'enfant «loin des mœurs noires des villes» qui gâteraient ses bonnes disposit...
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Me voici donc seul sur la terre
ME VOICI DONC SEUL SUR LA TERRE en ce monde, et m'y voilà tranquille au fond de l'abîme, pauvre mortel infùrtuné, mais impassible comme Dieu même. Tout ce qui m'est extérieur m'est étranger désormais. Je n'ai plus en ce monde ni prochain, ni semblables, ni frères. Je suis sur la terre comme dans une planète étrangère, où je serais tombé de celle que j'habitais. Si je reconnais autour de moi quelque chose, ce nt· sont que des objet...
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La pitié est naturelle à l'homme
QUESTION 3 (pistes de réflexion) - Rousseau pense que l'homme est naturellement bon. Antérieure à la réflexion, la pitié modère l'amour desoi. Sans la piété, la raison peut conduire à des monstruosités. L'amour de soi et la pitié sont des sentimentstellement naturels que, d'après Rousseau, les animaux manifestent parfois par leur comportement qu'ils lesressentent.La pitié est une forme de l'instinct de conservation au niveau de l'espèce.Rousseau distingue trois façons de s'aimer soi-même :– l'a...
- Le philosophe.
- Selon vous l'intérêt principal d'une autobiographie est-il de dire toute la vérité sur son auteur ?
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Julie ou la Nouvelle Héloïse
C. L’accès de désespoir : les prémisses du Spleen romantique 1°/ La gradation jusqu'à la folie. 2°/ Le regard rétrospectif du narrateur →thermes péjoratif qui expriment son jugement, sa condamnation sur cet accès de folie. →dualité temporel : le narrateur (= St Preux) s’exprime au présent et non au passé. 3°/ Le plaisirs des larmes : après la crise, l’apaisement →ch.lex al des la rmes → Apaisement dans la logique du préromantisme, la sensibilité et des larmes...
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L'art est-il vital ou superflu ?
L'art n'est pas un luxe superflu On ne peut pas dissocier l'art de la culture. Même les hommes préhistoriques, malgré leurs conditions de vie précaires, réservaient une place à l'activité artistique. L'art n'est pas un luxe, il est une nécessité humaine. Les prerniers hontrnes étaient déjà des artistes B ien loin de connaître la société raffinée qu'évoque Rousseau, les hommes du paléolithique ne consacraient pas tout leur temp...
- analyse
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FAUT-IL APPRENDRE À ÊTRE LIBRE ?
a) Dépendre d'autrui, c'est en effet être asservi, être esclave, perdre son humanité. Puisqu'il faut cependant quedes hommes gouvernent la Cité, ils ne doivent que veiller à l'exécution de lois dont ils ne sont pas les auteurs. Leseul Souverain légitime, souligne Rousseau, c'est le peuple assemblé qui exprime sa volonté libre dans les lois qu'ilproclame. Le despotisme commence aussitôt qu'un homme (ou un groupe d'hommes) impose sa volonté propre àtout le peuple : par exemple, dès que ceux que l...
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L’industrie peut-elle faire le bonheur de l’homme?
H L'industrie ne peut pas faire le bonheur de l'homme t-- 4 �( •H • !:i nd ustrie corrompt la nature de l'homme. En créant sans cesse de nouveaux besoins, elle aliène les individus et pervertit les moeurs. La satisfac tion des bes oins matériels n'est qu'une condition du bonheur . Le bonheur , en lui-même, est autre chose. L'industrie est dé jà en elle-même un luxe P our Roussea u, l'hom me, dans l'état de nature, se contente de satisfaire ses beso...
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Apprend-on à être libre ?
extérieure, mais il est celui qui n'est pas soumis à la discipline, intérieure quant à elle, de la raison. Aussi Spinoza écrit-t-il, dans le Traité théologico-politique, chapitre XVI : « On pense quel'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agitselon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalitéêtre captif de son plaisir et incapable de ne rien faire qui nous soit vraimentutile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qu...
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La notion de souveraineté chez Thomas Hobbes
œuvre Les six livres de la République il déclare que « la souveraineté est une, indivisible et perpétuelle ». Elle sert de pilier à l'analyse de l'État et constitue le critèrede distinction des différentes formes de gouvernement décrites par l'auteur. Dans Les six livres de la République, Bodin tente de restaurer la théorie monarchiquecontre le pragmatisme philosophique (État fondé sur la force) et les Monarchomaques (adversaires du pouvoir royal qui prônent le droit de résistance, de tyrannicid...
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Vous commenterez le texte suivant en éclairant vos réflexions de références aux œuvres des « philosophes » que vous connaissez : « A une civilisation fondée sur l'idée de devoir, les devoirs envers Dieu, les devoirs envers le prince, les « nouveaux philosophes » ont essayé de substituer une civilisation fondée sur l'idée de droit : les droits de la conscience individuelle, les droits de la critique, les droits de la raison, les droits de l'homme et du citoyen. » (P. Hazard, La Crise de
les sermons ou oraisons funèbres de Bossuet) et respecter le prince représentant de Dieu (Bossuet) ou au moinsaccepter un ordre voulu par Dieu (la Providence d'ailleurs a fait l'histoire), et ne pas se plaindre d'un ordre socialapparemment injuste, mais qu'explique la Providence et corrige la charité. FEUILLE 3 : a) Droits de la raison. Exemples : Fontenelle (La-dent d'or : Ch. S., XVIIe s., p. 437) : la raison n'admetpas le miracle s'il n'est pas prouvé par les faits; même attitude chez B...
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Deux égaux peuvent-ils se juger mutuellement? Pour juger avec autorité, ne faut-il pas être supé¬rieur à celui qu'on juge ?
face à l'inadmissible, sanctionner les infractions, résoudre les litiges) ; quelles sont les précautions à prendre (quelle est mon autorité pour juger ? quels sont mes critères ? est-ce que je juge au nom de mon humeur, de mes convictions, de mes habitudes, de la loi ?) ; et enffn quels sont les moyens pour garantir la légi timité du jugement d'un homme à l'égard d'un autre ljuger non la personne mais les actes, évaluer non...
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LES MOUVEMENTS LITTERAIRES
LE CLASSICISME CORNEILLE, DE LA FONTAINE Le Cid (1 637 ) RACINE, MOLIERE Dom Juan (1665), Phèdre (1677) LES LUMIERES DIDEROT, ROUSSEAU L’Encyclopédie (1751) XVI IIème
- Le Préjugé Dans La Nouvelle Héloïse
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La liberté est-elle menacée par les revendications égalitaires ?
Liberté, égalité sont les mots qui permettent de composer la devise républicaine qui est « Liberté, égalité, fraternité ». Or liberté et égalité ne sont pas forcémentconciliables. La liberté peut-elle être menacée par l'égalité ? Cette réflexion peut nous amener à se demander si ces deux mots sont vraiment conciliables sous toutesleurs formes. Sous quelles formes peuvent ils être conciliables ou non ? Quelles conséquences peuvent avoir ces associations ? L'État garantit-elle la liberté autant qu...
- Cette première page de Présent, passé, passé, présent peut-elle être considérée comme opérant une remise en question de l'autobiographie traditionnelle ?
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Peut-on renoncer librement à sa liberté ?
demeurent après elle perdent entièrement leur goût et leur saveur, corrompus par la servitude : la seule liberté, leshommes ne la désirent point, non pour autre raison, ce semble, sinon que s'ils la désiraient, ils l'auraient, comme s'ilsrefusaient de faire ce bel acquêt, seulement parce qu'il est trop aisé » L'homme ne peut nier sa liberté sans nier son humanité Dans le chapitre 4 du Contrat Social , Rousseau soulève une question d'importance : est-il possible, pour un homme ou pour un...
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Quels sont les rapports entre les Lumières et la religion ?
exemples qui contredisaient les prétentions de l'Eglise catholique. L'exemple de l'Empire ottoman montrait que lapratique de la tolérance était possible. De son côté, la découverte de la Chine avait été un véritable choc. Lacivilisation chinoise n'avait eu besoin ni de Révélation ni de Rédemption, ni même de la croyance en un Dieu pour sedévelopper à sa manière. De plus, avec cette civilisation très ancienne, il était difficile de continuer à croire quel'histoire humaine commençait aux ré...
- Commentaire Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité entre les hommes (préface)
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Suffit-il de changer pour avoir une histoire ?
éléments d'explication Dans le Discours sur l'inégalité, Rousseau fait l'hypothèse d'un état de nature dans lequel l'homme aurait vécu avantl'institution de la société. Cette hypothèse doit lui permettre de mieux comprendre l'état présent, celui de l'hommecivilisé et malheureux.L'homme naturel selon Rousseau est presque un animal : « un animal moins fort que les uns, moins agile que lesautres, mais à tout prendre organisé le plus avantageusement de tous ». Il n'est pourtant pas totalement un ani...
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La morale est-elle le produit de l'instinct ?
2) Aussi Rousseau se livre-t-il à une célébration de la pitié, en décrivant ses différentes fonctions. Plus exactement,il croise les descriptions concrètes avec les fonctions abstraites. Ainsi la pitié est reliée à la souffrance (« c'est ellequi nous porte [..] au secours de ceux que nous voyons souffrir ») ou bien elle est pensée comme frein à l'injustice(« c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible enfant [...] sa subsistance acquise avecpeine »).Mais, à chaque fois,...
- Philosophie de l'éducation
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L'hypocrisie est [l']hommage que le vice rend à la vertu _ La Rochefoucauld
Par définition l'hypocrisie met en jeu une perception assez trouble de soi-même et des autres, elle déniela valeur de la sincérité. Le refus ou le travestissement de la vérité ne constituent-t-ils pas alors lesprémisses du mal? Pour le vicaire savoyard, en tous les cas, la recherche du bien passe par l'amour duvrai et la sincérité est une vertu cardinale qui nous permet d'entendre la voix de notre conscience. A cetitre, les philosophes qui préfèrent leur système de pensée à tout autre, même s'il...
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Les Confessions, Livre II: Autant le moment où l'effroi me suggéra le projet de fuir m'avait paru triste...
Mais si cette ironie est clairement affichée, sa portée n'en est pas moins ambiguë. La prise de distance du narrateursemble même dépourvue de toute sévérité. Au point qu'on puisse déceler chez Rousseau une sympathie mêléed'admiration pour les chimères de sa jeunesse. Beauté et vertus de l'illusion Le travail du style semble témoigner d'une adhésion secrète du narrateur à la naïve beauté de ses chimères. Lessonorités et le rythme de certaines phrases en exaltent la noblesse : « Je n'avais...
- Emile ya da Eğitim Üstüne
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Les Confessions, Livre II: Que ceux qui nient la sympathie des âmes expliquent...
II. Un sentiment ambigu Ce jeu avec le lecteur n'est pas innocent : Rousseau anticipe sur nos réactions (que faut-il penser de cettepremière rencontre?) tout en cherchant surtout à nous préparer à la suite du récit (les amours de Jean-Jacques etde « Maman »). Le futur du récitL'ensemble du texte est sans doute tourné vers le moment de la première rencontre (« du premier regard», I. 2;«dès sa naissance », I. 7; «à l'instant», I. 14; «du premier jour, du premier instant », I. 18-19). Mais...
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Mémoire sur la vertu
REMERCIEMENTS À ma grand-mère Satamba SAGNA. Elle est et restera mon éminence grise, mes ambitions, mon courage, et parfois ma faiblesse. Grâce à elle, j’ai su très rapidement identifier le bien et le mal, la vraie nature de la vie, les vicissitudes de la condition humaine. Je la dédie ce mémoire de second cycle en lui souhaitant longue vie affermie par une santé herculéenne. À ma mère, À mon père, À tous mes professeurs. Je tiens à remercier distinctement et très solennellement le di...
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ANALYSE DE L'OEUVRE DE JACQUES CAZOTTE
Pierry A quarante ans Cazotte est un homme amer qui évoque sa « triste et longue expérience » et déplore d'avoir perdula santé sans avoir pu se rendre utile. Une autre épreuve l'attendait à son retour en France : la Compagnie de Jésusrefusa de reconnaître les dettes du père La Valette — dont la mission était en faillite. Cet événement aurait pu avoirde très graves conséquences financières pour l'écrivain sans l'héritage qu'il fit en 1760 d'un vaste domaine, situé àPierry, petit village tout pr...
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Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ?
Le développement de la société a engendré de nouveaux besoinsDans son célèbre Discours sur les sciences et les arts, Rousseausoutient la thèse suivante: le développement de la société, auquels'attache le développement des connaissances et des techniques, acontribué à la «dissolution des moeurs», laquelle est la «suitenécessaire du luxe». Le luxe, pour Rousseau, n'est rien d'autre que lacréation artificielle de besoins non nécessaires. "On croit m'embarrasser beaucoup en me dem...
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Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ?
"On croit m'embarrasser beaucoup en me demandant à quel point il fautborner le luxe. Mon sentiment est qu'il n'en faut point du tout. Tout estsource de mal au - delà du nécessaire physique. La nature ne nousdonne que trop de besoins ; et c'est au moins une très hauteimprudence de les multiplier sans nécessité, et de mettre ainsi son âmedans une plus grande dépendance. Ce n'est pas sans raison queSocrate, regardant l'étalage d'une boutique, se félicitait de n'avoir àfaire de...
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Jean Starobinski, dans La Transparence et l'Obstacle, écrit à propos du souvenir dans Les Confessions : « Le souvenir se présente souvent comme une émotion plus intense, il possède une acuité beaucoup plus bouleversante que l'impression originale. C'est pourquoi le passé, loin de s'estomper dans la mémoire, s'y amplifie et gagne une résonance plus profonde. » Vous commenterez et justifierez ce point de vue.
II. Une « impression originale » décevante — Une présence au monde difficile Au Livre I, parlant des passions « très arden tes » qui parfois l'ag itent, Rousseau écrit : « Hors le seul objet qui m'occupe, l'univers n'est plus rien pour moi : mais tout cela ne dure qu'un moment et le moment qui suit me jette dans l'anéantissement. » On peut lire dans ce constat l'aveu d'un tempé rament entièrement dominé par les passions et une im po...
- DM Phliosophie: La justice et la Loi
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Le droit a-t-il pour seul but de pacifier les relations humaines ?
I) Nous avons défini la pacification comme l'action qui consiste à canaliser, voire à enrayer la violence. La violenceest, selon l'étymologie, une action contre autrui, ou un abus de force. La plupart des philosophes s'accordent àpenser que l'homme est violent de nature.Pour Hobbes, par exemple, "l'homme est un loup pour l'homme", et Aristote disait avant lui que "la plupart deshommes sont plutôt méchants que bons". (RHÉTORIQUE II).Freud enfin soulignera la présence en l'homme d'une puls...
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Peut-on parler à bon droit d'une Histoire sans Culture ?
également le pendant de cette individualité : « à l'humanité en général » induit le caractère universel de l'Histoire ; chaque société d'hommes possède une Histoire, cette faculté commune au genre humain. L'essence de l'Histoire et de la culture sont donc très proches : toutes deux sont à la fois une caractéristique universelle du genre humain et sont relatives à chaque peuple ; elles constituent la majeur partie de leur identité originale tout en les incorporant au « club fermé » des hommes, po...
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La notion de souveraineté ?
Souveraineté nationale Autorité de l'Etat à l'intérieur d'un pays ou d'un territoire. L'Etat, qui peut être représenté par un roi, par la volontépopulaire, etc., détient la totalité des pouvoirs régaliens (sécurité intérieure, monopole de la monnaie, politiqueétrangère...). La souveraineté populairePrincipe de droit constitutionnel qui s'oppose à la souveraineté d'un seul gouvernant et selon lequel le pouvoir ausein d'un Etat est exercé par le peuple.la Déclaration des droits de l'hommeDepu...
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[Exercice du corps et usage d'outils]
La scienceNombre d'inventions importantes sont le produit d'applications de recherches désintéressées. Le hasardDe grandes inventions ont eu lieu par hasard (la pénicilline par exemple) Une raison ontologique et existentielleLe progrès technique serait dû au désir de l'homme d'échapper aux limites de l'individualité et de la consciencede soi. On pourra méditer à ce sujet texte suivant de Jean Brun :«Ce n'est pas le faber qui a fait l'homo, mais l'homo qui a fait le faber : l'agriculture et la mé...
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A-t-on le droit de renoncer à sa liberté ?
qu'un homme maltraite cent mille et les prive de leur liberté, qui le croirait, s'il ne faisait que l'ouïr dire et non levoir ? Et, s'il ne se faisait qu'en étranges et lointaines terres, et qu'on le dit, qui ne pensait que cela fût plutôt feintet trouvé que non pas véritable ? Encore ce seul tyran, il n'est pas besoin de le combattre, il n'est pas besoin de ledéfaire, il est de soi-même défait, mais que le pays ne consente à sa servitude ; il ne faut pas lui ôter rien, mais nelui donner rien ;...