1894 résultats pour "regardé"
-
Sartre: Le regard d'autrui
Finie la quiétude ! Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne le saisis pas seulement comme un objet, mais aussiet en même temps comme un homme. Si je pouvais penser qu'il n'est rien d'autre qu'un objet, un automate, parexemple, je le saisirais « comme étant « à côté » des chaises, à 2,20 m de la pelouse, comme exerçant une certaine pression sur le sol, etc. ». Autrement dit ce ne serait pour moi qu'un objet comme les autres, qui s'ajouterait aux autres : « Cela signifie que je pourrais le f...
-
Le Rouge et Le Noir
qui était ressorti en fermant la porte.
vie qui lui restait: \24Vous m'êtes recommandé par M. Chélan, c'était le meilleur curé du diocèse, homme vertueux s'il en fut, et mon ami depuis trente ans. \24Ah! c'est à M. Pirard que j'ai l'honneur de parler, dit Julien d'une voix mourante. \24Apparemment, répliqua le directeur du séminaire, en le regardant avec humeur. Il y eut un redoublement d'éclat dans ses petits yeux, suivi d'un mouvement involontaire des muscles des coins de la bouche. C'était la physionomie du tigre goûtant par avance...
-
Suffit-il de communiquer pour dialoguer
« Dialoguer » a un sens plus précis. Etymologiquement, c'est parler, raisonner (du grec « logein ») à deux (« di »),c'est échanger des idées par le biais du langage, de la discussion, dans le but de mieux comprendre des idées oud'en élaborer de nouvelles. (cf. les dialogues « socratiques »). La question est donc la suivante : la démarche de communication avec l'autre, comprise comme effort pour lui fairecomprendre et partager une pensée, et posée comme nécessaire à cet effort, est-elle suffisant...
-
Commentaire : Victor Hugo, Notre Dame de Paris, livre VIII, chapitre IV, (1831), « Ecoute. Un jour…Je le crus »
▪ « ange » : « un spectacle pas fait pour des yeux humains », « Dieu l'eût préférée à la vierge, et l'eût choisi pour sa mère »,« beauté surhumaine » + Caractère lumineux du portrait : « à son front une couronne d'étoiles », « comme une nuit d'été »,« quelque chose de lumineux dans la lumière même du soleil » : (Cf. tableau religieux avec auréole représentée autour de la têtedes saintes, imagerie traditionnelle dans l'iconographie au Moyen Age)▪ Démon : référence à « l'enfer », à « Satan », « C'...
- L'amour de soi, qui ne regarde qu'à nous, est content
-
Lettre XXX
Paris », qui exprime une idée d'anonymat des curieux qui se pressent pour voir Rica. Le nombre impressionnant de Parisiens ébahis est aussi exprimé grâce aux nombres « mille » (l.6) et « cent » (l.7). La solitude du Persan est évoquée grâce à l'adverbe « autour » (l.5) et à la préposition « contre » (l.7). L'utilisation de la première personne du singulier (« je » l.3 ; « moi » l.5 ; « ma » l.7) appuie encore une fois l'idée d'un Persan seul contre tous. Seulement, le Persan semble se sentir m...
-
Des hommes soulevèrent alors le roi et ils l’emportèrent jusqu’à la Cité en étendant des manteaux sur des bois de lances, et d’autres
suivre le cours de quelques lieues, et ceux qui avaient la vue longue pouvaient apercevoir tous les navires qui approchaie nt. Et regardant par-là, ils poussèrent des cris de consternation, car ils voyaient, se détachant en noir sur l’eau scintillante, une flotte poussée par le vent : des dromons et des navires à grand tirant d’eau avec de nombreuses rames et des voiles noires gonflées par la brise. « Les Pirates d’Umbar ! crièrent les hommes. Les Pirates d’Umbar ! Regardez ! Les P...
-
Le Grand Meaulnes
chansonnettes.
paysanne mettait le couvert. Dès que Meaulnes se fut assis devant un des bols alignés sur la nappe, elle lui versa le café en disant: "Vous êtes le premier, monsieur". Il ne voulut rien répondre, tant il craignait d'être soudain reconnu comme un étranger. Il demanda seulement à quelle heure partirait le bateau pour la promenade matinale qu'on avait annoncée. "Pas avant une demi-heure, monsieur: personne n'est descendu encore", fut la réponse. Il continua donc d'errer en cherchant le lieu de l'em...
-
-
La Bete Humaine
avant un nouvel arrêt du train?
\24Vous savez, à cause des fêtes du Havre, la foule était énorme... Nous avons été obligés de défendre notre compartiment contre des voyageurs de deuxième et même de troisième classe... Avec ça, la gare est très mal éclairée, on ne voyait rien, on se poussait, on criait, dans la cohue du départ... Ma foi! oui, il est très possible que, ne sachant comment se caser, ou même profitant de l'encombrement, quelqu'un se soit introduit de force dans le coupé, à la dernière seconde. Et, s'interrompant: \...
-
Jacques Henri-Lartigue
I / Le sujet en mouvement. A- L’œil, premier témoin de l’instant. Jacques Henri LARTIGUE a donc été reconnu, essentiellement, pour ses travaux sur l’Instant. Or, si la définition de celui-ci comme « un moment très court » paraît juste, elle n’en est pas moins générale. En effet, si, de la sorte, on en donne le principal caractère, ce dernier n’a de réalité qu’aux yeux de l’être humain, qui reconnaît le temps 1 comme une juxtaposition de ces unités fragmentaires nommées instants. Ainsi...
-
La vérité sort elle toujours de la bouche des enfants ?
bien sûr, je ne pus répondre. Alors il ricana, sortit un petit ballon de sa poche et joua avec. La balle échappa aucontrôle de Bruno et alla casser la seule fenêtre du grenier. Bruno me prit par le tee-shirt et nous nous enfuîmes endirection de la cour. Arrivé, je repris mon souffle et la cloche sonna la reprise des cours. A 5 heures, à la fin de la classe, je saluai Bruno et rejoignis mes parents. Nous prîmes la voiture et ma mère medemanda si l'école s'était bien passée. Je lui racontai a...
-
ce fut comme une apparition de l'education sentimentale
de la séduction : « l’éblouissement « de » ses yeux », « splendeur de sa peau brune », séduction de sa taille », « finesse des doigts ». C’est un portrait à la fois complet et désordonné des différentes parties de son corps qui est brossé. Il suit le regard pressant et dissimulé du jeune homme qui « fit plusieurs tours […] pour dissimuler sa manœuvre » et qui feint d’ « observer une chaloupe » pour s’adonner à sa contemplation....
- En quel sens la beauté est-elle dans l'oeil de celui qui regarde ?
- En quoi les images nous apprennent-elles à regarder et à connaître ?
- L'oeuvre se situe-t-elle dans l'oeil de celui qui regarde ?
- Les politiciens ont ils un droit de regard sur la moralité des citoyens ?
-
-
citations
« Tout le monde dit que l’amour fait mal, mais c’est faux . La solitude fait mal, se faire rejeter fait mal, perdre quelqu’un fait mal . Tout le monde confond ces petites choses avec l’amour mais en réalité, l’amour est la seule chose dans ce monde capable de faire fuir tout ce mal et te faire sentir bien à nouveau . » « Et soudain, j’éprouve le besoin de tenir sa main. Un besoin comme je n’en ai jamais connu jusque-là . De la serrer, sans me contenter de le laisser serrer la mie...
-
L'enfer, c'est les autres ?
J'existe d'abord, je suis jeté dans le monde, et ensuite seulement je me définis peu à peu, par mes choix etpar mes actes. Je deviens « ceci ou cela ». Mais cette définition reste toujours ouverte. Je suis donc fondamentalement libre « projet », invention perpétuelle de mon avenir. Et je suis celui qui ne peut pas être objet pour moi-même, celui qui ne peut même pas concevoir pour soi l'existence sous forme d'objet : « Ceci non à cause d'un manque de recul ou d'une prévention...
-
Electre (Acte II, scène 8) - Giraudoux
Les deux conceptions qui s'affrontent sont d'ordres radicalement opposés. Pour Égisthe, l'exigence de l'être doit êtrerelativisée. D'où la remise en cause d'une justice qui « consiste à ressasser toute faute, à rendre tout acteirréparable » et d'une vérité incertaine, car propre à un individu (« ta vérité, si elle l'est »). D'où la mise en garde contre le scandale suicidaire (« Un scandale ne peut que l'achever ») et une vérité nihiliste* (« Il est des vérités quipeuvent tuer un peuple,...
-
Dictionnaire en ligne:
EMBRUMÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
s'embrumer (MAURICE BARRÈS, Au Service de l'Allemagne, 1905, page 57) : Ø 2. Avec quel recueillement triste je les passe en revue, ces figures aimées ou vénérées (...); la plupart ont disparu et leurs images, que je voudrais retenir, malgré moi se ternissent, s'embrument, vont s'en aller aussi... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Roman d'un enfant, 1890, page 101. — Spécialement. a) Embrumer le cerveau, la tête, les idées, etc. Y mettre de la confusion. Cerveau embrumé par l'insomnie, par le...
-
Sartre: L'installation en enfer (Huis-Clos)
comme une menace. Il y a des accrocs dans le discours de Garcin qui ressemblent à des trous de mémoirevolontaires.Ce personnage, qui à plusieurs reprises prétend «n'ignorer rien de sa situation», n'est en fait qu'un ingénudéconcerté par un état auquel, il est vrai, la vie ne prépare guère : la mort. Situation par nature inconnaissable apriori et donc radicalement nouvelle, la mort est d'abord une mise au rancart des images qu'on s'en faisait. Au lieudes pals, des grils et des ent...
-
Lorenzaccio ! Mise en abîme
drame, au théâtre de la Renaissance, dans une adaptation qui redistribue l'action en trois actes. Lorenzaccio y est incarné par Sarah Bernhardt dans la tradition des rôles travestis. Par la suite, le rôle fut repris par d'autres actrices, avant d'être interprété pour la première fois par un homme en 1952, au festival d'Avignon, interprétation mémorable de Gérard Philipe qui signait aussi la mise en scène. Puis en 1976, c'est Francis Huster qui endosse le rôle à la Comédie-Française. I) Le théâtr...
-
MERLEAU-PONTY: Autrui comme alter-ego
l'appréhende. 2ème partie : sur la possibilité d'entrer en communication avec autrui. -Le nœud du problème soulevé dans le texte se trouve dans la possibilité d'une communication avec autrui. Merleau-Ponty soutient qu'il y a une communication possible, et qu'elle n'est empêchée que par le regard objectif que l'onporte sur autrui. Considérer l'autre comme un objet exclu en effet toute possibilité de communication. Pour lephilosophe, on comprend qu'une communication est possible quand l...
-
La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?
relation à autrui se révèle nécessairement conflictuelle, les rapports avec les autres ne sauraient se réduire à cetteseule modalité. Nécessité du conflit dans la relation à autrui. Autrui : un glissement de sens marque l'histoire de ce mot. • Usuellement, il s'emploie de manière restrictive, dans des phrases telles que: "on ne doit pas nuire à autrui". Ici lestatut d'autrui n'est pas celui d'un sujet au sens plein du terme. • Aujourd'hui autrui est parvenu à la dignité de sujet, désignant b...
-
-
alambic
Description précise du mécanisme de l'alambic Au début, le fonctionnement de l'alambic (appareil à distiller) est expliqué par Coupeau : " et le zingueur [...] lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces " : On retrouve la volonté d'expliquer, d'observer propre à l'esthétique naturaliste. Coupeau montre ainsi : " l'énorme cornue ", " un filet limpide d'alcool ", " ses récipients ", les " enroulements sans fin de tuyaux ". Coupeau insiste donc sur la matière et le...
-
Le Portrait De Vautrin
d'étude, mais un praticien, il a été mêlé aux choses et aux gens, en acteur fortement impliqué;- enfin, on réunit « les lois, les hôtels et les prisons » : ici apparaît son originalité, il a réfléchi à l'ordre social, il a euaffaire avec la loi; il a vécu en itinérant, sans domicile permanent, et peut-être a-t-il connu la prison. IV/ Le regard Le regard est analysé comme une voie d'accès vers l'âme; on déchiffre l'homme Vautrin en lisant dans ses yeux, oùl'on perçoit deux choses : La déterminati...
-
Le mot "tableau" dans l'oeuvre de DESCARTES
d'Apelles, et que je vinsse à dire que cet artifice inimitable est comme une certaine marque qu'Apelles a imprimée en tous sesouvrages pour les faire distinguer d'avec les autres, vous me demandiez quelle est la forme de cette marque, ou quelle est lamanière de cette impression. Et lorsque vous poursuivez, “ si cette marque n'est point différente de l'ouvrage, vous êtes donc vous-même une idée, vousn'êtes rien autre chose qu'une manière de penser, vous êtes et la marque empreinte et le sujet...
-
Situations de Sartre: New-York
York. Mais au contraire, si comme Sartre l'explique, on éduque son regard, on observe un changement progressif de l'usage despronoms personnels.« J'aime New York. J'ai appris à l'aimer. Je me suis habitué à ses ensembles massifs, à ses grandes perspectives. » (Premierparagraphe)« J'ai appris à aimer son ciel. » (Deuxième paragraphe)« J'ai appris à aimer les avenues de Manhattan. » (Troisième paragraphe)Cependant, très vite dans le premier paragraphe, Sartre abandonne son « je » et utilise le « o...
-
Mise en scène de l’acte I, scène 4, Alfred de Musset - Lorenzaccio
se rapproche de Lorenzo comme pour l’affronter. Il le regarde dans les yeux et l’insulte de « Chiens de Cour », celamontre son mépris envers Lorenzo (l.9 et 10). Lorenzo pousse légèrement Le Cardinal en s’éloignant, et lui renvoieamusé « une insulte de prêtre doit se faire en latin » (l.11).Sire Maurice qui étais entrain de chuchoter quelque chose au Duc, s’arrête nette sur la colère et se retourne versLorenzo. Il lui dit « Il s’en fait en toscan, auxquelles ont peut répondre » d’un ton agress...
-
La Curée
retira dans la pièce voisine.
\24 Vieille bourgeoisie. Le père a été magistrat. Fort belle fortune. \24 Quel serait le sacrifice de la tante? \24 Cent mille francs. Un nouveau silence se fit. Mme Sidonie ne pleurnichait plus; elle était en affaire, sa voix prenait les notes métalliques d'une revendeuse qui discute un marché. Son frère, la regardant en dessous, ajouta avec quelque hésitation: \24 Et toi, que veux-tu? \24 Nous verrons plus tard, répondit-elle. Tu me rendras service à ton tour. Elle attendit quelques...
-
Incipit Au Bonheur Des Dames, Zola
leur arrivée devant le magasin. En effet, les trois jeunes gens perçoivent le magasin petit à petit, au fil de leur avancée dans lesrues. Il apparaît alors une structure spéciale, où sont alternés discours et narration : les personnages découvrent le magasin parétapes, selon leur regard, et seules quelques phrases dîtes par Jean et Denise viennent s'ajouter à la description de la découverte,appuyant sur l'émotion ressentie par ces jeunes personnes, «Ah bien ![...] en voilà un magasin ! »lignes 1...
-
Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
la vis. Cela montre qu'entre autrui et moi il y a un problème de transfert de communication. J'utilise donc, desartifices, soit pour séduire, soit pour ne pas choquer ou gêner les autres.Par exemple, si j'ai des soucis, je peux avoir devant les autres une attitude joyeuse et ne rien laisser paraître de matristesse interne. Je peux aussi mentir, c'est-à-dire, dire ce que je ne pense ou ressens pas, et tromper autrui. Laproximité à soi apparaît donc comme un avantage pour se connaître de...
-
-
Dépendre de quelqu'un est ce être aliéné?
d'autrui ? L'aliénation de soi ne se situe pas nécessairement dans le fait de dépendre de quelqu'un. Mais le regard d'autrui merenvoie à moi-même : l'épisode sartrien de la honte, par exemple. Je fais une grimace dans une vitrine, par exempledans la rue des Trois Cailloux à Amiens, et là je croise le regard d'un autre que moi : tout à coup la honte m'envahit,mes joues rougissent…Le regard d'autrui m'interpelle, tel un coup de fouet, pour me remettre dans le droit chemin,pour nous renvoyer à nou...
-
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ».
Roman centré sur Julien Sorel. Grande attention portée à la psychologie des personnages (Julien Sorel, Mme de Rênal, Mathilde...). Première rencontre entre Mme de Rênal et le jeune Julien Sorel => moment très important dans le roman. I- Une rencontre A- Le rôle des regards • Cette rencontre est avant tout une rencontre visuelle, importance des regards. Cf. le nombre de verbes appartenant au lexical de la vue. Ex : « aperçut » ; « ne la voyait pas » ; « à se regarder » ; « n’avait jamais vu »...
-
Merleau-Ponty: pudeur et métaphysique
« signification métaphysique » ? Bien étrange assertion qui s'éclaire rapidement avec la conception spécifique que l'auteur se fait du terme « métaphysique » (qui, originellement concerne tout ce qui se situe au-delà du mondephysique et plus particulièrement l'idée d'Être suprême), intervenant successivement en guise d'éclaircissement desa thèse intiale : « […] c'est-à-dire qu'ils sont incompréhensibles si l'on traite l'homme comme une machine gouvernée par des lois naturelles, ou même comme...
-
LA 1: l'education sentimentale, rencontre
En plus d’avoir accès à ce que voit Frédéric, nous avons accès à ce qu’il pense : focalisation interne ce point de vue est mis d’emblée mis en évidence : « ce fût comme une apparition » (l.1) et des verbes de perception dont Frédéric est le sujet : « il la regarda » (l.4), « jamais il n’avait vu » (l.12). Discours indirect libre « quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé » (l.14), « elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ? » (l...
-
LA 1: l'education sentimentale, rencontre
En plus d’avoir accès à ce que voit Frédéric, nous avons accès à ce qu’il pense : focalisation interne ce point de vue est mis d’emblée mis en évidence : « ce fût comme une apparition » (l.1) et des verbes de perception dont Frédéric est le sujet : « il la regarda » (l.4), « jamais il n’avait vu » (l.12). Discours indirect libre « quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé » (l.14), « elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ? » (l...
-
audience (mesure d') - encyclopédie.
ainsi disponibles dès le lendemain matin. Jusqu'en 1992, d'autres sociétés ont concurrencé Médiamétrie sur le marché de l'audience de la télévision, principalement la Sofres, associée à l'Américain Nielsen, qui domine la mesure d'audience aux États-Unis. Le prochain défi à relever consistera à prendre en compte les évolutions rapides que connaît la télévision : multiplication des chaînes, diffusion numérique, etc. On parle aussi beaucoup d'audimétrie « passive », c'est-à-dire complètement automa...
- Ah ! qu’on est fier d’être Français Quand on regarde la Colonne !
-
La Chartreuse de Parme
infâmes qui se vendent pour mille écus ou une croix.
le prince, après l'avoir examinée, je perds ce moyen de la rappeler en ce pays. Encore en ce moment, si elle sort de ce cabinet elle est perdue pour moi, Dieu sait ce qu'elle dira de mes juges à Naples... Et avec cet esprit et cette force de persuasion divine que le ciel lui a donnés, elle se fera croire de tout le monde. Je lui devrai la réputation d'un tyran ridicule qui se lève la nuit pour regarder sous son lit..."Alors, par une manoeuvre adroite et comme cherchant à se promener pour diminue...
-
-
Les Index Noires
auxquels son enfance avait été mêlée.
« Respire bien, Nell, dit James Starr, respire cet air chargé de toutes les vivifiantes senteurs de la campagne ! \24 Quelles sont ces grandes fumées qui courent au-dessus de notre tête ? demanda Nell. \24 Ce sont des nuages, répondit Harry, ce sont des vapeurs à demi condensées que le vent pousse dans l'ouest. \24 Ah ! fit Nell, que j'aimerais à me sentir emportée dans leur silencieux tourbillon ! \24 Et quels sont ces points scintillants qui brillent à travers les déchirures des nuées ? \24 Ce...
-
commentaire Mondo et autres histoires
quête de son identité. La juxtaposition des noms « un jour, par hasard » montre que l'enfant est arrivé sans que personne ne sache quand et pourquoi, il y a donc un mystère qui se pose et donc une intrigue, une interrogation qui va se poser au lecteur, que fait cet enfant seul en ville? D'où vient-il? Le manque d'information sur son identité, sa provenance et son passé vont faire de Mondo un héros singulier. On peut remarquer qu'il est seul « il marchait seul », sa solitude se vo...
-
FICHE DE LECTURE : LA METAMORPHOSE de Franz KAFKA
Il était clair que Kafka n'en avait plus pour longtemps, il fut intégré au sanatorium de Kerling près de Vienne, où ilmourut le 3 juin 1924, Dora Diamant à ses côtés. Son corps ut ramené à Prague où il fut enterré le 11 juin aucimetière juif Zizov.Kafka considérait l'écriture comme une nécessité profondément intime, comme s'il s'agissait pour lui « d'une activitéatroce », qui impliquait une « ouverture de soi totale du corps et de l'âme ». Il parlait « d'une mer gelée en lui-même » ; un livre d...
-
Les fleurs du mal, Charles Baudelaire « A une passante »
« m' », « j' ». Ses perceptions dominent et à travers elles, la scène est décrite dans son environnement immédiat.Le premier quatrain est consacré à la vision de la passante, « agile et noble… jambe de statue ». La subjectivitédomine, elle transparait à travers l'opposition des deux personnages, le locuteur statique,, « je buvais », « crispé »et la passante en mouvement. L'effet de la rencontre est l'objet de la deuxième partie. Le regard est synonyme depuissance magique, puis le regret et l'inc...
-
La belle Gabrielle, vol.
apercevait les eaux diaprées d'argent de la haute lagune. La musique continuait. Crillon écoutait toujours. Alors une petite gondole, avec son cabanon de drap noir à houppes soyeuses, s'avança silencieusement par le travers de la gondole qui portait Crillon. Un seul barcarol, vêtu à la façon des gens de service et masqué, la dirigeait sans effort. Cet homme après avoir rangé son esquif côte à côte avec l'autre, rama quelque temps de conserve comme pour donner la facilité à son maître de voir et...
-
Le Père Goriot - Le Défi De Rastignac
saison, la mort du père et la fin des illusions, tout cela est dans le même tonalité triste. Le passage du passé à l'avenir est instantané chez rastignac. Il ne reste pas longtemps prisonnier de satristesse, il trouve vite en lui une détermination nouvelle : « Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, levoyant ainsi, Christophe le quitta ». Le passage de la tombe où gît la victime vers les nuages, ce mouvementd'ascension du regard, marque le retour à la vie, le re...
-
A L'Ombre Des Jeunes Filles en Fleur, Volume 3
dîneuse s'y attardait.
sentiment que nous ne pouvons pas le considérer pareillement. Ce même amour, nous le retrouvons bien, mais déplacé, ne pesant plus sur nous, satisfait de la sensation que lui accorde le présent et qui nous suffit, car de ce qui n'est pas actuel nous ne nous soucions pas. Malheureusement le coefficient qui change ainsi les valeurs ne les change que dans cette heure d'ivresse. Les personnes qui n'avaient plus d'importance et sur lesquelles nous soufflions comme sur des bulles de savon reprendront...
-
Le convoi funèbre de Goriot
soi-même à l'état d'un Goriot. Ici, Eugène pleure sur un mort qui est aussi l'adolescent d'hier, un garçon honnête etpauvre, auquel il dit adieu. La scène est réussie sur le plan poétique : le crépuscule de la journée, le déclin de lasaison, la mort du père et la fin des illusions, tout cela est dans le même tonalité triste. Le passage du passé àl'avenir est instantané chez rastignac. Il ne reste pas longtemps prisonnier de sa tristesse, il trouve vite en lui unedétermination nouvelle : «...
-
-
Définition du terme:
COUVER, verbe.
convoitise. Couver des yeux amoureusement; couver d'un regard attendri. Synonymes : dévorer des yeux, ne pas quitter des yeux. Melaenis (...) le [Paulus] couvait du regard (LOUIS BOUILHET, Melaenis, 1857, page 136) : Ø 3. Elle était assommée de se sentir couvée d'un oeil tenace par ce vieillard. FRANÇOIS MAURIAC, Le Désert de l'amour, 1924, page 244. SYNTAXE : Couver des yeux avec sollicitude; couver d'un oeil béat, méchant; couver d'un regard jaloux, maternel, méfiant; couver de ses regards...
-
15 Juin (1844) - Enfin, hier à 8 heures, j'ai quitté Lyon et suis
arrivée ce matin à 5 heures à Roanne.
entièrement au service de l'humanité. - Elle vint m'accompagner jusqu'à la voiture, son émotion l'étouffait. - Chaque fois qu'elle me regardait il s'échappait de ses beaux yeux noirs à l'expression amoureuse et fière des regards d'ineffable amour (…). Le magnétisme de ces regards fut si puissant sur moi que la séparation qui s'opéra entre nos corps ne put le détruire. La voiture partit avec rapidité. Eléonore disparut - mais j'emportai avec moi son regard. …… Flora Tristan Le tour de France (T...