1894 résultats pour "regardé"
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Ni le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face ?
Et pourtant, le sérieux existentiel ne serait-il pas possible à l'échelle humaine ? II. LA NOSTALGIE DU BONHEUR On ne peut pas prétendre au caractère insignifiant de l'existence humaine. En effet, le thème de la plénitudeexistentielle est constitutif d'un véritable projet de vie. Le « soleil » au risque même de nous aveugler, comme lebonheur de nous éblouir, reste une condition de sens et d'orientation à notre vie. Au-delà du divertissement,l'homme cherche par l'insouciance à com...
- Quel Regard Pascal Porte-T-Il Sur Le Savoir Dans Les Pensées ?
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Regards sur le personnage: Figaro et Emma Bovary
3 à 7), pour détourner l'attention de Bartholo (acte III, scènes 5 à 12). - Il« tient l'échelle » au Comte, s'introduit avec lui par la fenêtre, lui sert de témoin pour la signature du contrat de mariage (acte IV, scènes 5 à 7). -Il a le mot de la fin: «la précaution inutile» (acte IV, scène 8). Regards sur lui -Apparemment, gai et insouciant: voir la chanson du début (acte I, scène 2). - Mais aussi philosophe, sans illusion :...
- Les Âmes Grises - Quel Regard Sur La Grande Guerre ?
- Mêlez-vous de ce qui vous regarde !
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Jean-Paul SARTRE: Je regarde cette feuille blanche
est traduit dans le texte par le mot "spontanéité", désigne l'ouverture de la conscience sur ce qui n'est pas elle.Annoncer les conséquences de cette conception : la conscience et la certitude de l'existence d'autrui ; laconscience et l'ouverture sur l'avenir ou projet ; la conscience qui donne sens au monde. SARTRE (Jean-Paul). Né et mort à Paris, en 1905 et 1980. Il fait ses études au lycée Henry IV. Elève de l'Ecole Normale supérieure de 1924 à 1928, il fut reçu premier àl'ag...
- Un nouveau regard sur la foi
- REGARDS ET SOURIRES
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- REGARDS SUR LE MONDE ACTUEL de Paul Valéry. Résumé et analyse
- Nul n'a choisi ses parents, ni même, s'il regarde bien, ses amis.
- VALÈRE de Regnard. Personnage de la comédie de Jean-François Regard le Joueur
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Autrui
chambres si l'on vit en famille ou dès que l'on sort de chez soi si l'on vit seul. La rencontre avec les autres est inévitable. Autrui me regarde. Immédiatement, je sais qu'il donne un sens, une valeur à ce qu'il regarde. Autrement dit, si c'est moi qu'il regarde, je sais en même temps qu'il me juge. Son regard est, pour moi, l'expression, dans le monde extérieur, du monde intérieur qui le constitue en tant que sujet (...) : On craint généralement ce qui est mauvais pour nous ou ce qui pourrait...
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Arnold Schoenberg : sa vie, son style musical et son oeuvre « Le Regard rouge »
musique. Hasard ou nécessité, c'est pendant l'épiso' dramatique ' la séparation que Schönberg changea, pour la première fois, sa manière d'écrire : le 13ème lied ducycle en chantier, Das Buch 'r Hängen'n Gärten, Op. 15, ne fait plus aucune référence à une clef particulière. Le temps n'était décidément plus à la mélodie.…..Revenons aux premières années, 1900 : le style postromantique du jeune Schönberg fut immédiatement remarqué et apprécié non seulement par von Zemlinsky maisencore par les 'ux m...
- Faut-il toujours craindre le regard ou le jugement des autres? Ne peuvent-ils parfois avoir un effet bénéfique? Vous organiserez votre réflexion en vous appuyant sur des exemples précis.
- Comment le masque dans ces textes, permet-il de porter un regard critique sur la société ?
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Bel-Ami : Comment évolue Le Regard De Georges Duroy Sur Lui-même Durant L'ascension Des Escaliers ?
avaries plus ou moins graves, il n’avait pu utiliser même la moins abîmée'' l.10-11), chose qui le rend mal à l’aise. II- La montée vers la confiance a - Le déclencheur: le miroir- Duroy prend conscience de son potentiel lorsqu'il a enfin pu se contempler entièrement dans un miroir. Commence alors une succession d'expression le valorisant: ''il s’était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic, au premier coup d’œil'' l.26-27 ; ''il reconna...
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Extrait étudié de la Peste de Camus: Le docteur Rieux regardait toujours par la fenêtre....
on saurait ce qu'elle était et s'il n'y avait pas moyen de s'en arranger d'abord pour la vaincre ensuite. Le docteur ouvrit la fenêtre et le bruit de la ville s'enfla d'un coup. D'un atelier voisin montait le sifflement bref et répété d'une scie mécanique. Rieux se secoua. Là était la certitude, dans le travail de tous les jours. Le reste tenait à des fils et à des mouvements insignifiants, on ne pouvait s'y arrêter. L'essentiel était de bien faire son métier. Introduction : Fort de son succès l...
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Orthographe
La lettre finale d'un mot
Marque la lettre finale du nom (aide-toi du verbe)
Regarder? le regar.
Orthographe La lettre finale d’un mot Retrouve la lettre finale muette de ces mots en t’aidant du féminin. 1) haute hau… 2) franche fran… 3) grise gri… 4) chaude chau… 5) adroite adroi… 6) grasse gra… 7) ouverte ouver… 8) parfaite parfai… 9) cuite cui… 10) grande gran… Orthographe La lettre finale d’un mot Retrouve la lettre finale muette de ces mots en t’aidant cette fois d’un mot de la même famille. 1) regarder le regar… 2) le dentiste une den… 3) sauter...
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OBSERVER LA COUVERTURE D'UN LIVRE
Regarde bien chaque couverture de livre et associe-la avec le texte qui lui correspond.
OBSERVER LA COUVERTURE D’UN LIVRE SOLUTION Regarde bien chaque couverture de livre et associe-la avec le texte qui lui correspond. UNE TRAVERSÉE DIFFICILE DRÔLE DE RENCONTRE 1 2 LE VILLAGE ENCHANTÉ L’ÎLE DES GÉANTS 3 4 Après une journée de voyage, la famille Brusse arrive dans un petit vil- lage. Mr Brusse entre dans un hôtel et réserve 2 chambres. Le soir, au repas, il y a une autre famille qui dîne à l’hôtel. Mme Brusse leur souhaite un bon appétit et leur de- mande...
- Jean-Pierre PHARABOD et Bernard PIRE Il faut savoir regarder autrement un phénomène
- Le Vicomte de Bragelonne Alexandre Dumas Chapitre XXXVIII Alors, pendant que son regard errait dans la plaine, se tournant de tous les côtés, il vit une forme blanche apparaître derrière les myrtes résineux.
- L'amour occupe une place essentielle dans le roman. En quoi sa représentation est-elle révélatrice du regard porté par le romancier sur la société ?
- Paul Valéry, Regards sur le monde actuel: Toute grande ville d'Europe ou d'Amérique est cosmopolite
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Notre Dame de Paris
Pendant ce temps-là, les pierres ne tombant plus, les truands avaient cessé de regarder en l'air.
Cependant les principaux truands s'étaient retirés sous le porche du logis Gondelaurier, et tenaient conseil. Le duc d'Égypte, assis sur une borne, contemplait avec une crainte religieuse le bûcher fantasmagorique resplendissant à deux cents pieds en l'air. Clopin Trouillefou se mordait ses gros poings avec rage. \24 Impossible d'entrer! murmurait-il dans ses dents. \24 Une vieille église fée! grommelait le vieux bohémien Mathias Hungadi Spicali. \24 Par les moustaches du pape! reprenait...
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Le moi devient-il plus énigmatique en raison de notre dependance à l'égard d'autrui ?
par nous-mêmes. C'est seulement si ces actes tombent sous le regard d'autrui que nous les connaissons. Ainsi si lemoi est constitué par les actes et que je ne peux prendre conscience de ces actes, c'est la dépendance à l'égardd'autrui qu me permet de dissiper l'énigme de mon moi, et de prendre conscience des actes que je suis parl'intermédiaire d'autrui c'est ce que l'on peut soutenir avec Sartre en reprenant son analyse de la honte : la honteest la reconnaissance que je suis l'imag...
- Butor Sa voix ressemble au mugissement d'un taureau Le butor est apparenté aux hérons, mais s'en distingue par son cou plus court et par la curieuse façon qu'il a de rester immobile, le cou et le bec dressés vers le ciel, comme s'il regardait le soleil.
- Le regard de l'homme sur lui-même peut-il être ou non scientifique ?
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Charles Péguy
par Brice Parain
Philosophe et essayiste
Ce qui m'a plu tout de suite dans Péguy, quand j'ai regardé pour la
première fois un livre de lui, c'est qu'il écrit comme on marche.
par Brice Parain Philosophe et essayiste
- SOCRATE - Regarde bien si ce que tu veux dire, quand tu parles de ces deux genres de vie, une vie d'ordre et une vie de dérèglement, ne ressemble pas à la situation suivante.
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REGARDS EN ARRIÈRE
Ma carrière s'est jouée un dimanche de l'automne 1934, à 9 heures du matin, sur un coup de téléphone.
indiquaient encoreauxdeux tiers« territoire inconnuhabitéseulement parlesIndiens », necomptait, quandj’yarrivai en 1935, plusunseul indigène, sinonungroupe dequelques familleslocalisées surlacôte quivenaient vendreledimanche, sur lesplages deSantos, deprétendues curiosités.Heureusement, àdéfaut desfaubourgs deSão Paulo, àtrois mille kilomètres dansl’intérieur, lesIndiens étaientencorelà. Il m’est impossible depasser surcette période sansarrêter unregard amicalsurunautre monde quejedois àVictor M...
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Lorsqu'ils se retrouvèrent, tous les cinq, en bordure du bois, les pieds sur le tapis
spongieux d'aiguilles, de feuilles et de mousses, ils regardèrent en direction de la
maison.
plaignait pas.Élodie marchait, lesdents serrées, levisage tenduparladouleur. Elle portait dessouliers basaux semelles tropminces. Déjà,unecouture avaitcraqué. Ses pieds étaient trempés. Àplusieurs reprises,unedeses chaussures restaprisedansle bourbier d’unbas-fond. Elles’appuyait àun arbre, Clémence l’aidaitàse rechausser. — Rien ! Plusrien. Cyrille necessait derépéter cesmots àdemi mâchés. Ilserrait fortcontre luises deux fils, et,très souvent, ilse retournait pours’assurer quesafemme etsa fill...
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Barbey d'Aurevilly: Le Bonheur dans le crime - Les Diaboliques
1. La perfection et la noblesse de la figure féminineUne beauté inédite pour le narrateur, comme le souligne la phrase deux. Encore ne s'agit-il là que du profil. Simplesigne ou « attestation » d'une beauté plus complète qui reste à découvrir. La tournure négative et le comparatif desupériorité accentuent ce caractère inédit. « Pur » évoque la finesse des traits, le dessin parfait du corps vu deprofil. « Altier » désigne une démarche noble, quelque peu hautaine et fière. Il laisse entrevoir...
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Le nabab, tome II
bey, lui, croyant qu'on avait voulu le mystifier, de le conduire ainsi devant le mercanti détesté, regarda
l'inspecteur avec méfiance:
«Jansoulet?
s'entretenait pendant ce temps avec la jeune fille. Pauvre madame Jenkins! On lui avait dit de cette voix féroce qu'elle seule connaissait: «Il faut que vous alliez saluer Félicia...» Et elle y était allée, contenant son émotion: car elle savait maintenant ce qui se cachait au fond de cette affection paternelle, quoiqu'elle évitât toute explication avec le docteur, comme si elle en avait craint l'issue. Après madame Jenkins, c'est le Nabab qui se précipite, et prenant entre ses deux grosses patt...
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La critique Andrea del Lungo définit l'incipit comme « le lieu stratégique du texte ». En quoi l'ouverture d'un roman est-elle révélatrice du regard de l'écrivain sur l'Homme et le monde ?
les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. »De la même manière, Camus traite dans l'incipit de L'Étranger, une certaine rupture de langage qui traduit unecertaine lassitude du monde. Une action à la connotation dramatique vient ici endosser un intérêt minime pour lepersonnage « Aujourd'hui, maman est morte ». Là encore, Camus transcrit ainsi l'image tragique de l'Homme etl'absurdité du monde fragmenté qui lui donne cependant la faculté d'écrire et de se dire écriva...
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PLATON: Connaissance de soi et sagesse (Alcibiade)
regard, comme à un homme, que l'inscription s'adressât en lui donnant ce conseil : « Regarde-toi toi-même » ;comment comprendrions-nous le sens de cet avis ? Ne serait-ce pas destiner l'œil à porter son regard sur un objetdans lequel il se verrait lui-même ? ALCIBIADE : C'est clair. SOCRATE : Demandons donc quel est, parmi les objets,celui sur lequel il faut diriger notre regard pour voir en même temps cet objet et nous-mêmes ? ALCIBIADE : Àl'évidence, Socrate, un miroir ou un objet du même...
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Quatre-vingt-treize
Il regarda tous les clochers de l'horizon l'un après l'autre, à sa gauche les clochers de Courtils, de Précey, de
Crollon et de la Croix-Avranchin ; à sa droite les clochers de Raz-sur-Couesnon, de Mordrey et des Pas ; en
face de lui, le clocher de Pontorson.
avec elle et qui la détachait. Le vieillard avait gravi la dune du côté opposé et n'avait pas vu cette affiche en arrivant. Il monta sur la borne où il était assis, et posa sa main sur le coin du placard que le vent soulevait ; le ciel était serein, les crépuscules sont longs en juin ; le bas de la dune était ténébreux, mais le haut était éclairé ; une partie de l'affiche était imprimée en grosses lettres, et il faisait encore assez de jour pour qu'on pût les lire. Il lut ceci: REPUBLIQ...
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COMMENTAIRE DU DÉBUT DU CHAPITRE 5 DE THÉRÈSE RAQUIN (1867) D'ÉMILE ZOLA : LA RENCONTRE ENTRE LAURENT ET THÉRÈSE
par l'effet de cadence majeure dans la première partie de cette phrase : « J'allais à l'école avec lui » (8 syllabes), « il venait me chercher le matin » (9), « en sortant dechez son oncle qui était notre voisin » (15) ; la fin de cette phrase, plus brève que le groupe précédent, s'apparente à une chute qui prête à sourire par l'extrêmebanalité du souvenir, laquelle jure avec le ton emphatique sur lequel elle est prononcée et avec l'effet de cadence majeure précédent. o Zola attribue à Camille l...
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« Nous n'allons pas au théâtre en inspecteur, en contrôleur. Nous allons au théâtre pour penser, une heure ou deux, à autre chose. Pour nous distraire, nous émouvoir. Pour entendre et voir de belles choses, des choses justes aussi, et bien dites », écrit le critique Michel Cournot. Pour d'autres, le public vient au théâtre pour se « regarder lui-même », ou pour apprendre à mieux connaître la nature humaine.
tournent en dérision les vices des hommes. L'½uvre de Marivaux, L'île des esclaves, présente, elle, une satiresociale et un regard de moraliste sur l'homme. Marivaux y renouvelle le canevas et les lazzis de la commedia dell'artepour faire réfléchir le spectateur à de nouveaux rapports sociaux au moyen de l'utopie. Réutilisant le coupletraditionnel maître-valet, il se livre à la comédie de m½urs. Il joue également sur deux registres, le comique et lepathétique. Ces dualités assumées...
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Extrait 3 - Flaubert L'Éducation sentimentale (I, chap.1)
L E C T U R E $ M É T H 0 1) 1 Q U. a 8 • Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au • • vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sour- • cils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l'ovale de sa • figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose; et son nez...
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Le Clézio : L'Inconnu sur la terre : Le sommeil
Sa double action est de regarder et d'interroger (l. 10). Mais aucune réponse n'est donnée, puisque le corps«cesse [...] de voir, de sentir, de comprendre» (l. 25-26). 2. Le regard : c'est la caractéristique essentielle sur laquelle se développe la majeure partie de cette description dusommeil. Le terme est répété cinq fois (l. 10, 14, 16, 19), sans oublier le verbe « regarder » (l. 10). Le pouvoir de ce regard s'exerce sur tout le corps auquel il «fait perdre l'équilibre» (l. 10-11), mais enp...
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Michel Strogoff
Mais, en cet instant, plusieurs centaines d'esclaves, portant des torches enflammées, envahirent la place.
Peu désireux d'assister au supplice réservé à cet infortuné, ils rentrèrent donc dans la ville. Une heure plus tard, ils couraient sur la route d'Irkoutsk, et c'était parmi les Russes qu'ils allaient tenter de suivre ce qu'Alcide Jolivet appelait par anticipation «la campagne de la revanche». Cependant, Michel Strogoff était debout, ayant le regard hautain pour l'émir, méprisant pour Ivan Ogareff. Il s'attendait à mourir, et, cependant, on eût vainement cherché en lui un symptôme de faiblesse. L...
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Notre Dame de Paris
PHOEBUS.
dans l'attitude sombre et recueillie où les damoiselles l'avaient aperçu. Il était là, grave, immobile, absorbé dans un regard et dans une pensée. Tout Paris était sous ses pieds, avec les mille flèches de ses édifices et son circulaire horizon de molles collines, avec son fleuve qui serpente sous ses ponts et son peuple qui ondule dans ses rues, avec le nuage de ses fumées, avec la chaîne montueuse de ses toits qui presse Notre-Dame de ses mailles redoublées. Mais dans toute cette ville...
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GIRAUDOUX, Electre (Acte II, scène 8)
La guerre menace. Devant l'urgence de la situation, Égisthe demande à Électre de surseoir à son projet de vengeance et à son exigence de vérité. Mais Électre refuse de se laisser convaincre, opposant au « bloc d'honneur» qu'est devenu le régent, transfiguré par sa mission de gouver nant, un bloc de négation. De cc débat sans issue, structuré par le jeu des oppositions, comme par la thématique du regard et de la lumière, naît un tragique où le dialogue...
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Stendhal, la Chartreuse de Parme (extrait).
Le maréchal s’arrêta, et regarda de nouveau avec sa lorgnette. Fabrice, cette fois, put le voir tout à son aise ; il le trouva très blond, avec une grosse tête rouge. Nous n’avons point des figures comme celle-là en Italie, se dit-il. Jamais, moi qui suis si pâle et qui ai des cheveux châtains, je ne serai comme ça, ajoutait-il avec tristesse. Pour lui ces paroles voulaient dire : Jamais je ne serai un héros. Il regarda les hussards ; à l’exception d’un seul, tous avaient des moustaches jaunes....
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LE JOUJOU DU PAUVRE DE BAUDELAIRE - Extrait d'un des Petits poèmes en prose N° XIX
et la tournure de mise en relief : « …et voici ce qu'il regardait ! ».Ce spectacle suscite l'intérêt de l'enfant riche(ligne 14) qui de ce fait délaisse son « joujou préféré». Curieusement, loin de répondre à l'intérêt de l'enfant, ladescription est a priori péjorative : le pauvre et son univers sont décrits de manière dévalorisante : la saleté, lafragilité et la marginalité sont portées par les détails physiques « sale, chétif, fuligineux (cad couvert de suie)=l'enfant pourrait représenter les...
- Oxybèle: Il a tout pour échapper aux regards.
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Notre Dame de Paris
Quelque égyptienne de Bohême, dit Fleur-de-Lys en se détournant nonchalamment vers la place.
\24 Madame ma mère, dit doucement Fleur-de-Lys, cette porte s'appelle aujourd'hui Porte d'Enfer. Mademoiselle de Gondelaurier savait à quel point le capitaine était choqué des façons de parler surannées de sa mère. En effet, il commençait à ricaner en disant entre ses dents: \24 Porte Gibard! Porte Gibard! C'est pour faire passer le roi Charles VI! \24 Marraine, s'écria Bérangère dont les yeux sans cesse en mouvement s'étaient levés tout à coup vers le sommet des tours de Notre-Dame, qu'...
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Huis-Clos de Sartre: Acte I, scène 1 (scène d'exposition)
a de certains moments où je regarderai de tous mes yeux. De tous mes yeux, hein? » Peut-être parcequ'innommable encore, l'objet d'une telle acuité est passé sous silence et sa révélation ultérieure semble déjà pesercomme une menace. Il y a des accrocs dans le discours de Garcin qui ressemblent à des trous de mémoirevolontaires.Ce personnage, qui à plusieurs reprises prétend «n'ignorer rien de sa situation», n'est en fait qu'un ingénudéconcerté par un état auquel, il est...
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LA SENSIBILITÉ DU HÉROS ROMANTIQUE
resplendissante vision. Tous les grands d'Espagne se couvrent, le marquis Del Basto, le comte d'Albe, lemarquis de Santa-Cruz, don Salluste. Don Salluste va rapidement au fauteuil, et y prend le chapeau, qu'ilapporte à Ruy Blas . – Ruy Blas – éperdu, bas à don Salluste ACTE II – LA REINE D'ESPAGNE Scène III : LA REINE, LA DUCHESSE D'ALBUQUERQUE, CASILDA, DON GURITAN, FEMMES DE LA REINE, PAGES, Ruy Blas. Tous entrent gravement. La duchesse en tête, puis les femmes. Ruy Blas reste au fond...
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O'Neill, Le deuil sied à Électre (extrait).
de… ce qui t’est arrivé dans les Îles. C’est quelque chose qui s’est passé là-bas… quelque chose qui a à voir avec cet indigène… ? LAVINIA se sent d’abord instinctivement vexée et insultée. — Peter ! Comment oses-tu… ? (Puis, soudain, elle saisit l’occasion. Avec une grossièreté délibérée :) Bon ! Très bien ! Oui, puisqu’il faut que tu le saches ! Je ne veux plus mentir ! Orin me soupçonnait de m’être donnée à cet homme ! Et c’était vrai ! PETER recule, consterné, et parle par saccades. —...