682 résultats pour "nécessité"
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Rousseau: «...Je n'imagine pas comment [les hommes] auraient jamais renoncé à leur liberté primitive et quitté la vie naturelle, pour s'imposer sans nécessité l'esclavage, les travaux, les misères inséparables de l'état social.»
paix leur permettant de conserver leurs biens -, et les pauvres tout à y perdre puisqu'ils aliènent leur liberté sanscontrepartie.Pourquoi Rousseau, en 1755, s'en tient-il à cette thèse tout en notant au passage qu'elle ne le satisfait pas et qu'illui faudra revenir sur la question ? Les hypothèses sont diverses, mais l'essentiel est de voir comment le « Contratsocial » et les textes satellites (« Manuscrit de Genève », « Emile », « Lettres écrites de la montagne », « Economiepolitique », « Frag...
- L'exercice de la Raison est-il un luxe ou une nécessité ?
- Le travail est-il une obligation, une contrainte, ou une nécessité ?
- ... s'il est mauvais de vivre en nécessité, au moins de vivre en nécessité, il n'est aucune nécessité. Essais, I, 14 Montaigne, Michel Eyquem de. Commentez cette citation.
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Marx: Travail et liberté
Le texte pose en fait divers problèmes. Le candidat pourra choisir l'un d'entre eux comme centre de son analyse, outenter d'articuler ces problèmes les uns aux autres. Le premier problème est indiqué par l'opposition classique de la nécessité et de liberté. Le candidat retrouve ici laquestion familière : la liberté consiste-t-elle en une indépendance, elle est alors incompatible avec toute nécessité,ou bien consiste-t-elle plutôt en une connaissance de la nécessité ? Le texte pose la question de...
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Le travail peut-il être autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins?
conclusion, au terme d'une argumentation documentée.Le travail peut être défini comme l'activité consistant à transformer la nature (au sens large) en vue de lasatisfaction de besoins . Il est donc avant tout un moyen dont la fin est de subvenir aux besoins. Le sujet nous invite à nous demander s'il n'est que ça : Il pourrait en effet être le moyen d'autres fins, comme le divertissement, par exemple.On pourrait également l'envisager non plus comme simple moyen mais comme une fin en soi . Dans c...
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la morale
Chez Leibniz, le principe de raison suffisante est ce qui tente de rendre compte du passage du possible, logiquement parlant (c'est-à-dire de ce qui est non-contradictoire), à l'existence. Ainsi, la catégorie de la nécessité s'oppose à la contingence; celle du possible contraste avec celle de l'existence. Approche de la logique : La nécessité est le caractère de ce qui est universellement vrai. Enjeux de la Contingence par rapport à la nécessité[modifier] La contingence, possibilité qu'une chos...
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Travail et liberté
s'actualise pas plutôt dans le travail) d'un autre côté. Problématique Peut-on légitimement réduire le travail à la seule nécessité de vivre, de gagner sa vie, d'être socialement utile ? Ne risque-t-on pas de passer à côté d'une dimension essentielle et fondamentale qui fait du travail uneactivité fondatrice de l'homme ? Doit-on entendre par nécessité la seule contrainte ou doit-on lui préférerl'acception d'obligation ? Il s'agit donc de s'interroger sur la nature du rapport qui p...
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le necessité contredit elle le liberté?
Devoir Maison de Philosophie n°1 Sujet : La nécessité contre dit-elle la liberté ? « La nécessité, telle est la raison que l’on invoque pour toute atteinte à la liberté humaine. » Phrase prononcée par William Pitt. Pour lui la nécessité est donc un argument utilisé pour justifier les outrages commis envers la liberté humaine. La nécessité caractérise ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut pas être autrement qu’il n’est. Il y a plusieurs sortes de nécessité physique, matériel, l...
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être libre, est-ce faire ce que l'on veut?
2 L'indifférence est-elle la condition d'un véritable choix ?3 Pourquoi la liberté selon Descartes est-elle liée à la volonté ? Réponses: 1 - Celle du libre arbitre, c'est-à-dire de la liberté de choix.2 - L'indifférence est l'état où nous sommes quand aucune raison ne nous éclaire sur le choix à faire. En ce cas,nous sommes sans doute libres de dire oui ou non à ce qui nous est proposé, mais nous le restons aussi quand nousne sommes pas indifférents, et par conséquent cet état n'est nullement n...
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Baruch SPINOZA ET LE LIBRE DECRET DE LA RAISON
ses lecteurs à se séparer de l'illusion du libre arbitre. Ici, dans la lettre à Schuller, il s'agit d'un simple rappel deposition, d'un simple rappel de doctrine. Et l'on peut d'ailleurs, sans beaucoup se tromper, supposer que Schullerconnaît bien cette doctrine, qu'il a lu des textes de Spinoza (même si certains, comme le Traité théologico-politique,sont parus anonymement), ou peut-être même qu'il a reçu de Spinoza des « bonnes pages » de l'Ethique (qui estcertes une oeuvre posthume, mais à la...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883): travail et liberté
première consiste à rationaliser l'échange de l'homme avec la nature, c'est-à-dire la relation réciproque par laquellel'homme agit sur la nature et la nature lui offre les fruits de son action. Comment rationaliser cette relation ? D'unepart, en se rendant maîtres des puissances aveugles de cette nature. (On peut ici faire allusion à l'idéal cartésiend'un homme "maître et possesseur de la nature", et faire remarquer que Marx s'inscrit dans cet idéal d'un progrèsscientifique et technique.) D'autr...
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Le jeu de l'amour et du hasard, Acte II, scène 12 - Marivaux
Le thème de l'aveu et de la parole 1 L'importance de la parole Le moteur de l'action dans cette scène est la parole. Toutefois, la parole dans cette scène est plus que cela, elleest en effet un thème explicitement évoqué et commenté par les personnages eux-mêmes. Ceci nomment avecemphase (procédé de soulignement) et de façon récurrente l'acte de parole. Réplique 4 « J'ai à te parler », réplique6 « Ecoute moi, je vais te dire », réplique 14 « Ce n'est plus Bourguignon qui te parle », réplique...
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Chapitre 18 de « Rien n'est plus vrai qu'il est glorieux à un prince…dans le mal s'il le doit ». MACHIAVEL
2° L'acte fondateur = Il faut substituer la nécessité à la nature.Nous avons constaté que tout ordre politique voit coexister en lui le bien et le mal. Les hommes ne font le bien ques'ils y sont contraints car rien dans leur nature ne les oriente vers la vertu. Il faut « combattre les hommes ». C'estla nécessité. Cet extrait a pour objet la recherche de la nature des princes. Un certain type de prince est posécomme l'élément fondateur = celui qui invente un ordre politique nouveau. Il représente...
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«Peut-on se satisfaire du nécessaire ?
et peuvent devenir superflu. Kant critique cette met en avant une morale se distinguant par des aspects qui vont au-delà du nécessaire, par exemple, le fait de se nourrir ne suffit plus, nous prenons en compte des règles organisant la cuisine. Nous pouvons alors remarquer que la culture ajoute à la nécessité naturelle une autre sorte de nécessité qui la fait devenir une nécessité superflue. C’est là qu’intervient l’ambiguité du nécessaire... Nous ne faisons que rarement la différence entre...
- La religion est-elle une nécessité sociale ?
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Marx: la liberté.
Présenter la logique selon laquelle s'articulent les idées en les expliquant : Première formulation de la thèse : la liberté est présentée en con tradiction avec, et en prolongement de, la nécessité du travail. Elle "commence seulement où l'on cesse de travailler par nécessité". Met tre en lumière l'opposition entre la liberté et la nécessité : est néces saire ce à quoi il est impossible d'échapper car cela ne peut pas ne pas...
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Marx, Capital, Livre III, chap. 48, Éditons sociales, p. 742.
Textes commentés 43 Ce texte tardif de Marx (Capital Livre III) peut surprendre par l'usage qu'il fait d'un vocabulaire proche de celui de Kant et même de la théologie chrétienne. Le terme de royaume (Reich) ou règne, est un terme chrétien qui désigne la vie éternelle des élus sous l'autorité de Dieu. Le « Royaume » s'oppose au « monde » qui est le résultat de la chute, monde où l'on travaille et gagne sa vie « à la sueur de son visage ». Le r...
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L'art est-il un luxe nécessaire ?
II L'art est un luxe nécessaire à l'existence de l'homme comme être spirituel _ L'art est un luxe auquel on ne pourrait reconnaître aucune nécessité si l'être de l'homme se réduisait à un êtrebiologique. Or l'homme n'est pas qu'un être biologique, pourvu de besoins naturels qu'il lui faudrait nécessairementsatisfaire sinon il se confondrait avec les autres animaux. Mais il se distingue des animaux par son esprit : l'hommeest un être biologique qui se distingue des autres êtres naturels par sa sp...
- NIETZSCHE : la nécessité de l'oubli
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Liberté, destin et nécessité ?
B. La liberté comme nécessité comprise Pour Spinoza est libre « la chose qui existe d'après la seule nécessité de sanature et qui est déterminée par soi seule à agir». L'être libre est donc celuiqui est lui-même, qui a pris possession de soi, c'est-à-dire d'abord celui quin'est plus aveuglé par la passion qui le livre enchaîné et impuissant à l'objetqu'il croyait posséder. Pour Spinoza, la servitude de l'esprit c'est la privationde connaissance. Plus l'homme connaît, plus il comprend et plus...
- NÉCESSITÉ SOCIALE DE LA RELIGION ?
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Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
qui batte en brèche sa volonté particulière et le force à obéir à une volonté universellement valable, grâce àlaquelle chacun puisse être libre. Mais où va-t-il trouver ce maître ? Nulle part ailleurs que dans l'espècehumaine. Or, ce maître, à son tour, est tout comme lui un animal qui a besoin d'un maître. De quelque façonqu'il s'y prenne, on ne conçoit vraiment pas comment il pourrait se procurer pour établir la justice publique unchef juste par lui-même : soit qu'il choisisse à cet effet une...
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mais aussi une nécessité liée comme besoin avec le devoir,
IV. ESTHÉTIQUE ET RELIGION Les deux premières Critiques avaient creusé « un abîme immense » (Critique du Jugement, p. 17) entre le monde de la nature (sensible) et le monde de la liberté (supra-sensible). Il faut cependant qu'un accord soit possible entre la causalité qui régit le monde sensible et la finalité qui caractérise la loi morale, pour que celle-ci ne demeure pas vaine. Kant croit trouver dans la faculté de juger ce lien entre le sensible et...
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- Faut-il dire que l'homme est soumis à la nécessité ?
- La liberté de pensée est-elle compatible avec la nécessité de la vérité ?
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De quoi puis-je être absolument certain ?
de vue, le premier objet de la science consiste en des axiomes et des principes logiques tel que le montre laMétaphysique G 3, qui établit l'impossibilité de nier le principe de non contradiction. Le principe de non contradiction ("il est impossible qu'une chose soit ainsi et son contraire dans le même temps") est la versionnégative du principe d'identité ("A est A"). Ce principe, en tant qu'axiome, ne peut ni ne doit être démontrécar il est le point de départ de la science. Pour l'étab...
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Traité de la nature humaine, Livre I : L'Entendement Troisième partie, section XIV - Hume
Textes commentés 41 L'inférence causale n'ayant de fondement ni a priori ni a posteriori, et se présentant néanmoins comme unfait de la nature humaine, il s'agit de lui trouver une origine. Or toute la différence entre la conjonction constante des événements qui se présentent dans l'expérience et la connexion nécessaire qui est affirmée réside dans l'idée de nécessité, qui représente la pierre d'angle de toute la connaissance scientifique et de nos...
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LE PROBLEME DE LA LIBERTE - L’HOMME ET SA DESTINE
9g La lib erté est -elle int elligibl e? De ce que nous nou s décidons sans con trainte, s'ensuit -il que nous nous d éci dons sans néces sité ? Le problème de la liberté a été posé très tôt dans ces termes par les rationalis tes, puis par les esprits scientifiques. - I- Dans les phi losop hies ratio nalistes, la liberté ne peut Hre qu'une libération et celle libération consiste à passer du pla n de la nécessit é psychologiqu...
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Puis-je être absolument certain ?
de vue, le premier objet de la science consiste en des axiomes et des principes logiques tel que le montre laMétaphysique G 3, qui établit l'impossibilité de nier le principe de non contradiction. Le principe de non contradiction ("il est impossible qu'une chose soit ainsi et son contraire dans le même temps") est la versionnégative du principe d'identité ("A est A"). Ce principe, en tant qu'axiome, ne peut ni ne doit être démontrécar il est le point de départ de la science. Pour l'étab...
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Baruch Spinoza : LETTRE LVIII À SCHULLER
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que votre ami dit être la mienne 1. Je ne sais d'où il l'a tirée. J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même et connaît toutes chos...
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Rousseau: Education et sanction
sur le devoir et l'obéissance, mais sur le besoin et la nécessité; vierge de toute considération morale, ignorant lesgrands principes de la société, l'enfant limite ses représentations aux seules sensations. Le deuxième paragraphe,plus polémique, à l'écriture vive et haletante, s'oppose à la conception moderne de l'éducation, incarnée par Locke :raisonner avec un enfant est vain, contradictoire, voire nuisible. Dévellopement Le premier paragraphe soulève le problème fondamental de l'éducation,...
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Lois naturelles, lois scientifiques, lois sociales, loismorales : le mot « loi » a-t-il toujours le même sens ?
mesure, les volontés des humains s'exerçaient par des lois générales, suggérèrent à nos lointains ancêtres une autreidée : les puissances dont dépend le cours des choses terrestres, elles aussi, n'agissent pas seulement par décisionsparticulières plus ou moins capricieuses ; elles ont fixé une fois pour toutes le code régissant normalement l'actiondes êtres qui constituent la nature. On avait acquis alors la notion de loi générale régissant le monde matériel. B. La connaissance de la loi fut ap...
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La liberté nécessite-t-elle de dominer ses passions ?
Il reste à savoir si le libre arbitre ne serait pas lui aussi une illusion. En effet, lorsque nous sommes « pris » par lapassion, nous croyons agir et juger librement. L'amoureux croit choisir l'objet de son amour, il pense l'élire entretous, et ceci de son plein gré. Mais le fait que l'on se sente libre ne signifie pourtant pas qu'on le soit effectivement.Le libre choix pourrait n'être qu'une illusion, car il ne serait que le résultat de l'ignorance de nos déterminations(Spinoza, Éthique). Le...
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Baruch SPINOZA: LIBERTE ET NECESSITE LIBRE
Le texte présenté est extrait de « Lettre à G. H. Schuller » (1674), traduite par Robert Misrahi, dans Œuvrescomplètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1954, lettre LVIII, p. 1251. Remarques pédagogiques On identifie souvent la contrainte et la nécessité. Or, dans ce texte, Spinoza oppose ces deux notions. La référenceà Dieu, être nécessaire, qui n'est pas déterminé par une cause extérieure à exister et à agir, nous fait comprendrece que Spinoza entend par « nécessité »....
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Pourquoi se cultiver ?
l'intervention du diable. Dans les fabriques et manufactures de tout genre, et jusqu'à un certain point dansl'agriculture, les machines accomplissent mille fois plus de travail que n'auraient jamais pu en accomplir les mainsde tous les gens à l'aise, des lettrés et des intellectuels devenus oisifs, et qu'il n'aurait pu s'en accomplir parl'abolition du luxe et par la pratique universelle de la vie campagnarde. Ce ne sont pas les riches seuls, mais tous,qui bénéficient de ces industrie...
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Explication du texte de Spinoza "Lettre a Schuller"
demande d'attribuer à la pierre une conscience pour qu'elle soit comparable à un homme. Parce qu'elle est douée deconscience tandis qu'elle continue de se mouvoir, elle croit être libre, et être l'auteur de la poursuite du mouvement,alors qu'elle est en réalité, ignorante de la cause véritable, c'est-à-dire l'impulsion qui l'a mise en mouvement. Comme elle l'homme est pris dans une situation de ce genre, et l'illusion ( L'illusion est à la fois une erreur et unetromperie qui résiste à la connais...
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Ne travaille-t-on que pour gagner de l'argent ?
Kant : Travail comme condition essentielle de progrès et de la libérationdes déterminismes naturels. La nature a bien fait les choses, l'hommedoit développer ses propres talents. Le travail humanise le monde.Maîtrise de la nature et émancipation par rapport à elle.· De plus, sens moral du travail : l'homme se discipline et se réalise en s'écartant de son animalité et de ses désirs immédiats. Il acquiertune estime de soi. Le travail exprime la liberté de l'homme qui sedétac...
- Le travail est-il l'activité humaine par excellence ou une simple nécéssité ?
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Pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ?
Kant, Critique de la raison pure Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation DEUXIEME CORRECTION Cette question, c'est le philosophe Leibniz qui l'a posée, dans un contexte métaphysique; plus près de nous,Heidegger l'a reprise pour procéder à une critique de la métaphysique. En somme, cette interrogation appartient à latradition philosophique. Mais, de nos jours, les physiciens et astrophysiciens ne sauraient l'éluder puisqu'elle fondetoute leur réflexion sur les caus...
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Hume: La société améliore-t-elle l'être humain ?
La société comme un moyen 1. La société est décrite en terme de moyen nécessaire pour l'homme : « c'est par la société seule... ». Parler de lasociété en ces termes, c'est l'envisager par rapport à un individu face à elle qui calculerait son avantage à ladifférence des philosophies qui envisagent la société comme une fin. Les buts que permet d'atteindre la société sontdonnés dans une gradation. D'abord « suppléer à ses déficiences », ce qui permet à l'homme de vivre face à lanature. Ensuit...
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La liberté commence au-delà du travail nécessaire de K. MARX
table domaine de la liberté, mais qui ne peut éclore que sur la base de cet empire de la nécessité. La réduction de la jour née de travail est la condition fondamentale. Karl MARX, Le Capital, Livre ill, chapitre 48, trad. Éric Weil, Critique, janvier-février 1947. POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE L'activité de l'homme peut avoir un but extérieur: le« sau vage » chasse pour manger, « l'homme civilisé » fabrique des pro...
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PEUT-ON PARLER D'UNE LIBERTE INTERIEURE ?
coup, dans une sorte de paralogisme ? Ainsi, lorsque la pensée commune, dans son expérience immédiate de la liberté, définit cette dernière comme uneabsence de contraintes, elle fait de l'intériorité une sorte de limite absolue qui émancipe justement le sujet descontraintes et des nécessités extérieures, limite où se manifeste le pouvoir grisant de la volonté qui s'impose àl'ordre imposant des choses. Cette notion de liberté intérieure est sous-tendue par une opposition radicale entre volon...
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HUME: Société et individu
etc.), que jaillit la nécessité de l'action. On pourrait imaginer que l'indolence, composante du bonheur humain, s'épanouirait pleinement dans un monde de parfait équilibre entre les besoins et les biens; elleserait l'apanage d'un quelconque âge d'or. Mais dans les faits, c'est l'impuissance qui appelle la maîtrise, la nécessité de l'action sous la forme duprocès de transformation. La peine, le travail, apparaît dans les faits, en raison des contraintes auxquelles se trouve soumise la natur...
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Peut-on choisir son destin ?
semble en effet que le destin programme une certaine fatalité contre laquelle la liberté humainevient se briser nécessairement, parce que les puissances qu'elle affronte lui sont de loinsupérieures. · Prenons ainsi l'exemple des grandes tragédies grecques : celle d'Œdipe par exemple. Pour unefaute commise par son père, Œdipe, et toute sa descendance, est amené à payer la fautepaternelle à travers un destin tragique. Le destin d'Œdipe devant le conduire à tuer son père et àép...
- Quelle est la nécessité d'introduire un contrat social pour la recherche d'une règle de justice ?
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Nietzsche et la création des concepts
sur le même plan le métaphysicien, le scientifique et le vivant : le savant, comme tout vivant, organise sonmilieu au mieux de ses intérêts vitaux. Il considère comme vrai ce qui est utile à la vie. Mais Nietzsche veutmontrer que cette «vérité» n'est qu'une erreur utile. Il faut ainsi créer la fiction d'un « monde... prévisible »,réduire la différence à l'identité, l'avenir au passé, l'inconnu au connu. Il faut en effet prévoir pour pourvoir,et conjurer toute nouveauté déstabilisante. Il y a che...
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
sciences purs, ne reposant pas sur les faits sont capables de certitude. Cela explique alors la volonté de Humed'introduire dans les sciences naturelles la même méthode que dans les sciences pures. Cependant, cela reposeaussi sur la distinction que Hume a opéré dans le Traité de la nature humaine à propos des relations philosophiques. En effet, les relations philosophiques sont produites par l'esprit à la différence des relations naturelles qui sontinconscientes. Il y a sept relatio...
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LA LIBERTE
• perd • pas la nécessité et li n'y a donc pas de place pour la liberté; on ch a nge seu l ement de • niveau ., on sort de soi pour s'inscrire dans une nécessité universelle el par là on dev ient • lihrc •. Une image écla irera ce point: Suppose?. que pour aller à la Facult~ chaque ma lin un étud iant fasse un gr and détour d~
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Le travail est-il une obligation, une contrainte ou un droit ?
confère un droit à celui qui l'accomplit car ce geste est un travail. (Léviathan)· Les besoins ne constituent pas un domaine établit une fois pour toutes, ils changent avec l'histoire et la société.D'une manière générale, le développement économique élargit le domaine des besoins si bien que la nécessité dutravail, loin de disparaître avec les progrès techniques, est sans cesse réaffirmée.· Certains individus, certaines classes ou castes, au cours de l'histoire paraissent avoir échappée au trava...