113 résultats pour "baisa"
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Définition:
ATTENDRIR, verbe transitif.
ALBERT CAMUS, L'?tat de si?ge, 1948, page 280. 2. Par extension, rare et litt?raire, domaines des autres sensations (ou?e, vue, etc.). Adoucir, att?nuer?: ? 4. La chaleur attendrit l'eau dormante et l'air bleu, L'?t? vert, tout feuillu, tout fleuri, tout mielleux, Cr?pite sur le bord des routes soleilleuses, La vie afflue et joue au sein de l'herbe heureuse O? la grasse journ?e embaume et se r?pand; ... ANNA DE NOAILLES, Le Coeur innombrable, Fraternit?, 1901, page 167. B.? Domaine d...
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Lorenzaccio (I) Lorenzaccio, III, 3
[ ... ] {Lorenzo dissuade Philippe de venger ses enfants, car personne ne le soutiendra: lui-même sait d'expêrience que les hommes sont tous lâches et se moquent de la justice.} PHILIPPE. -Je conçois que le rôle que tu joues t'ait donné de pareilles idées. Si je te comprends bien, tu as pris, dans un but sublime, une route hideuse, et tu crois que tout ressemble à ce que tu as vu. 35 LORENZO. -Je me suis réveillé de mes rêves, ri...
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XXIX - La place Saint-Jean-en-Grève
Il est sept heures du matin ; la foule attendait bruyante sur les places, dans les rues et sur les quais.
– Eh bien ? – Eh bien, ilme ditqu’il souffrirait tropdeme voir mourir lepremier. D’ailleurs, sije mourais lepremier, il n’aurait personne pourleporter surl’échafaud. – C’est bien, c’estbien, ditCaboche enessuyant unelarme avecledos desamain ; soyeztranquille, onfera ce que vous désirez. – Et d’un seulcoup, n’est-ce pas ?ditàvoix basse lePiémontais. – D’un seul. – C’est bien… sivous avezàvous reprendre, reprenez-vous surmoi. Letombereau s’arrêta,onétait arrivé. Coconnas mitson chapeau sursatête....
- la philosophie dans le boudoir
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« Ce n’est qu’une poésie burlesque, je crains, dénaturée dans la mémoire des vieilles. Je laisse à votre jugement d’en interpréter le sens, s’il y en a un. Mais les vieilles gens se servent toujours d’une infusion de cette herbe contre les maux de tête. »
de pareilles choses. Mais qui sait ce qu’elle disait aux ténèbres, seule, dans les amères veilles de la nuit, lorsque toute sa vie semblait s’étriquer et les murs de son appartement se resserrer autour d’elle, comme une cage pour retenir quelque bête sauvage ? » Eomer se tut et contempla sa sœur comme s’il se remémorait tous les jours de leur vie passée en commun. Mais Aragorn dit : « J’ai vu aussi ce qu e vous avez vu, Eomer. Peu d’autres chagrins parmi les mauvaises fortunes de...
- Cyrano de Bergerac
- BOUCHE, substantif féminin.
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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- Pierre et Jean
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Madame bovary
- La leçon de violon de Hoffmann
- HERNANI DE VICTOR HUGO (TEXTE)