279 résultats pour "éprouvante"
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A quoi tient le plaisir de la représentation ?
"La poésie semble bien devoir en général son origine à deux causes, etdeux causes naturelles. Imiter est naturel aux hommes et se manifestedès leur enfance (l'homme diffère des autres animaux en ce qu'il esttrès apte à l'imitation et c'est au moyen de celle-ci qu'il acquiert sespremières connaissances) et, en second lieu, tous les hommesprennent plaisir aux imitations.Un indice est ce qui se passe dans la réalité : des êtres dont l'originalfait peine à la vue, nous aimons à en contempler l'im...
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La passion amoureuse, une illusion vouée a l'échec chez Flaubert
GUSTAVE FLAUBERT , MADAME BO VARY (1857) 98 2. De l'amour platonique à l'adultère 1 La rencontre de Léon à Yonville provoque en elle un amour romantique . Ils éprouvent les mêmes sentiments; mais leur passion reste platonique , Emma résiste à cet amour et éprouve l'orgueil d'être vertueu se . Léon, inexpérimenté et timide, se décourage et quitte Yonville. Emma, solitaire, retombe dans la tristesse et les regrets . 1 Rodolphe est l'opposé de...
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Peut-on être heureux sans être libre ?
éphémère, car l'homme cherche toujours à améliorer ce qui n'a pas vo-cation à l'être. Nous avons montré que le malheur, pour l'homme, consiste à désirer ce qui n'est pas à sa por-tée. Pour être à peu près heureux, il doit se contenter de ce qu'il a ; eneffet, c'est par le caractère vain du désir que l'homme s'égare. Ainsi pourra-t-il disposer d'une liberté à sa mesure et celle-ci lui permet-tra de disposer d'un certainbonheur… Mais la liberté n'est pas essentielle au bonheur : l'homme, pour comb...
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L'aveu de La Pommeraye dans Jacques le Fataliste, Diderot
c)Une interruption posticheL'interruption de l'hôtesse par son mari est postiche dans la mesure où elle ne débouche sur rien. Elle sert à rompre l'illusion. Elle initie ainsi le lecteur à une lectureconsciente d'elle-même tout en le divertissant : en effet, elle permet l'irruption du comique au cœur même du pathétique.Le contraste né de la superposition des registres de langue à l'occasion de la superposition des discours débouche sur une scène burlesque : « On n'a pas un momentde repos dans cet...
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Qu'est-ce que le beau ?
Pour «l'inconstestable inventeur du continent esthétique», le jugement sur le beau est un jugement purementesthétique.Esthétique ne veut pas dire « aisthésis » au sens grec du terme, ni sensation mais sentiment de plaisir ou dedéplaisir, émotion vive ou moins vive que l'on éprouve en présence « du beau ». Le beau dépend de ce sentiment.Le beau se réduit à cette émotion. En déclarant : « ceci est beau », on ne dit rien sur ce qui est connu ou reconnu,mais sur ce qui est savouré et sav...
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Une expérience de la liberté est-elle possible ?
comme dans l'ivresse, il est le plus manifeste que le sujet ignore les causes qui le font agir, qu'il a perdu la maîtrise de sa pensée et de sa parole » dit Brunschvi cg. · - S'int erroger sur le sentiment intérieur de liberté éprouvé par «l'aliéné », l'hypnotisé . • Enfin se fier au sentiment de liberté, c'est se fier exactement à quoi ? (On sait que la notion de liberté a été interprétée de façon très diverse). - S'agit-il d'une conception de la l...
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Le mal est-il nécessaire à l'homme ou non ?
Discussion : Le mal ne connaît pour nous que des acceptions négatives, il est donc a priori ce que l'on redoute, ce que l'on rejette, et l'idée d'un monde dans lequel on n'aurait pas à en éprouver les contraintes ne peut guère nous apparaître que comme une définition du paradis. Comment peut-on comprendre qu'il nous soit alors« nécessaire » ? La perspective de cette « nécessité », en ce qu'elle heurte notre bonne conscience, nous semble évidemment choquante et tout le travail va consister àmont...
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Le beau peut-il ne pas plaire ?
part du particulier pour rejoindre l'universel.Par exemple, lorsque nous disons que les chats sont des félins, nous subsumons la catégorie "chat" sous celle de"félin" comme plus générale parce que nous possédons déjà cette généralité. En revanche, lorsque nous disons quece tableau de Picasso est un chef d'oeuvre, nous n'usons pas de la notion de chef d'oeuvre comme d'un outil pour laconnaissance.Le jugement de goût qui porte sur les oeuvres est un jugement réfléchissant cad qu'il n'est pas un ju...
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DÉFENSE DES SCIENTISTES: Jean ROSTAND, Peut-on modifier l'Homme ?
II4 TEXTES ABSTRAITS qu'on ne voit pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne sent pas ce qu'il peut y avoir de troublant, de déconcertant, d'effrayant à voir l'homme peu à peu s'approcher de l'homme avec ses grosses mains et se préparer à éprouver sur lui-même les effets d'une sorcellerie bégayante ... Quel biologiste digne de ce nom pourrait, sans une secrète émotion, et même s'il en a appelé la venue, voir venir l'heure où la technique va oser s'en p...
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La perception est-elle passive ou active ?
couleurs qu'ils ne voient pas par le moyen des sons qu'ils entendent. Par exemple un aveugle disait que le rougedevait être quelque chose comme un coup de trompette. Mais on a longtemps pensé qu'il s'agissait là dephénomènes exceptionnels. En réalité le phénomène est général. Dans l'intoxication par la mescaline', les sons sontrégulièrement accompagnés par des taches de couleur dont la nuance, la forme et la hauteur varient avec letimbre, l'intensité et la hauteur des sons. Même les sujet...
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Puis-je dire: "c'est beau" et "ça ne me plaît pas" ?
accompagnée en moi de plaisir quelle que soit mon indifférence pour l'existence de l'objet de cette représentation » (id., § 2). En d'autres termes, je puis juger qu'une chose est. bellesans désirer la posséder ou même en la condamnant : je puis dire qu'un palais est beau sans désirer aucunement yhabiter ou en estimant que sa construction ayant coûté beaucoup de souffrance au peuple, il eût mieux valu ne pasle bâtir. La satisfaction qui accompagne le jugement du goût est donc bien « un plai...
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Un homme doit-il justifier son existence ?
se fixe des buts également. Cela est purement irrationnel. D'où cette assertion de Spinoza : « laNature n'a aucune fin qui lui soit fixée, et (…) toutes les causes finales ne sont que des fictionshumaines » ( L'Ethique , première partie, appendice). [« cause finale » est l'expression par laquelle Aristote désignait les buts vers lesquels tendait la nature] - Le monde ressemble donc bien plus à ce que décrit Nietzsche dans La Volonté de puissance : « une force partout présente, un je...
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LES JEUNES EN RUPTURE SOCIALE
J EUNES EN RUPTURE SOCIALE “Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus l’autorité de la per- sonne au-dessus d’eux, alors c’est le début de la tyrannie” (Platon, La République) INTRODUCTION Notre société est marquée par le mal-être et la jeunesse le subit de plein fouet. Une très grande partie des jeunes éprouve des difficultés à...
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Les jeux de l'amour: AMOUR ET THÉATRE (Marivaux)
comme but de montrer ce jeu de cache-cache de l'amour dans ses subtilités, ses raffinements, ses cruautés parfois. A chaque scène nouvelle correspond une nouvelle étape du mouvement des sentiments. Ainsi le spectateur assiste au déroulement simultané de la mécanique théâtrale et de la mécanique complexe de l'amour. Une dernière raison pousse Marivaux à accorder à ce thème une telle importance: pour lui, l'être humain n'a d'existence vérita...
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l'art est-il étranger a la réalité quotidienne ?
« Est beau ce qui plaît universellement sans concept ». Comme pour Kant être sensible à la beauté implique une sensibilité dépourvue de ses intérêts particuliers, leplaisir éprouvé n'est pas un plaisir particulier – le sujet dit « c'est beau » car pour lui c'est comme si la beauté était dans l'objet. Le sujet s'attend donc à ce que tout un chacun éprouve la même satisfaction.Autrement dit car c'est ce qui nous intéresse ici, la sensibilité au beau est présente en tout un chacun – onpeut donc d...
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L'art est-il une sublimation des sentiments ?
II L'activité artistique loin d'être un principe de régulation et de modération des sentiments est aucontraire le principe de leur excitation _ Tout d'abord l'art n'embellit pas toujours nos sentiments. En effet il peut soit tenter de les peindre tels que nousles éprouvons, soit les rendre plus laids et plus pénibles. L'art réaliste par exemple vise à rendre exactement ce quenous éprouvons en l'imitant : le théâtre de Brecht, les romans de Zola seraient des exemples de cette veine, pluse...
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«Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau paysage, il faut que je sois dans les murs, et j'ai déjà dit cent fois que, si jamais j'étais mis à la Bastille, j'y ferais le tableau de la liberté.»
Autres sujets commentés/ 133 II «Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau pay sage, il faut que je sois dans les murs, et j'ai déjà dit cent fois que, si jamais j'étais mis à la Bastille, j'y ferais le tableau de la liberté.» Que pensez-vous de cette opinion de J. -J. Rous seau sur l'inspiration? ~ Vous pouvez évoquer d'autres situations du même type. Ainsi Somerset Maugham, qui av...
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Comment le désir naît-il ? Comment le désir meurt-il ?
II. — SA NAISSANCE L'expérience, avons-nous dit, est à l'origine du désir : on ne peut désirer un objet inconnu. Mais il ne faudrait pas croire que le désirsuppose, comme l'établissement d'une loi, une expérience méthodique et une connaissance précise. Au contraire, c'est à des objetslointains et à demi-connus que, le plus souvent, s'attache le désir. Cet attrait du mystère s'explique en partie par le besoin d'émotions.Mais il semble résulter principalement de l'importante marge que le...
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Merleau-Ponty : AUTRUI
Explication détaillée 1er MOUVEMENT - Quand commence notre texte, on comprend que Merleau-Ponty, dans ce qui précède, a déjà élaboré une critique de la conception de la psychologie moderne dont il ne remet en question dans notre extrait que laconception de la perception d'autrui. Ainsi, en réalité, Merleau-Ponty poursuit le mouvement d'extensiondepuis les sens jusqu'au sujet percevant par la considération de l'autre sujet percevant et de l'autre objet dema perception : autrui. Au...
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Les passions, maladies de l'âme
belle au plus tôt, pour le joueur de courir au casino. Mais demain, voici l'amoureux au désespoir, l'ivrogne malade, lejoueur ruiné. Ils ont sacrifié leur bonheur aux sollicitations immédiates, ils n'ont pas su se penser avec vérité dans lefutur ». Cette négation du temps comme avenir est ce que Alquié appelle « le désir d'éternité ». Or c'est du passéque le présent tient sa puissance de fascination, dans cette forme de passion. Elle est égocentrisme et résurgencedu passé. Le passionné aime dans...
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Vous commenterez, sous la forme d’une dissertation, ce texte de Molière : DOM JUAN (I-2)
les petites résistances qu'elle nous oppose, à vai ncr e les scru pules don t elle se fait un honneur , et la mener doucement, où nous avons envie de la fai re ven ir. Mais lorsqu'on en est ma ître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à sou ha iter; tout le beau de la passion est fini et nous nous endormons dans la tranquilli té d'un tel amour, si quelque objet nouv eau ne vient réveiller nos désir s, et prése nter à notre cœur les charme...
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La fêlure originelle ou l'enfance de Baudelaire
Nul doute que l'incurable nostalgie du paradis perdu qui retentit dans ses plus beaux vers provient de cette faille. On ne peut dissocier sa création poétique de ce déchirement existentiel auquel elle devra son intensité, son frémissement et aussi sa fragilité, sa relativité. Le travail souterrain qui a suivi cette brusque révélation de sa solitude et de sa singula rité, bien qu'il n'explique en rien son éveil à la poésie, et encore moins son génie...
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D’après votre lecture de La Princesse de Clèves et des autres textes du parcours associé, les passions sont-elles condamnables ? Vous répondrez à cette question dans un développement structuré. Votre travail s’appuiera sur l’œuvre de Mme de Lafayette, ainsi que sur les textes que vous avez étudiés en classe dans le cadre du parcours associé à cette œuvre.
!2!Originellement,! la! passion! est! ainsi! associée! à! la! souffrance,! à! un! tourment! sur! lequel! il!n’est! pas! de! prise! possible.! Mais! le! mot! s’utilise! aussi! pour! faire! référence! à! un! amour!exalté! et! souvent! exclusif! pour! une! personne,! une! occupation! ou! une! chose.! Cette!exaltation! peut! contribuer! à! développer! les! énergies! du! sujet! qui! l’éprouve,!et! le!conduire!à!se!découvrir!lui7même!et!à!s’affirmer.!Dans!cette!perspective,!la!passion!peut!être! perçu...
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désirer est-ce nécessairement souffrir ?
réhabiliter le d ésir en mettant en lumiere sa positivit é du d ésir comme puissance d’ être(3eme partie) I D ésirer c’est souffrir ? Il s’agira de montrer ici en quoi la souffrance semble d éterminer n écessairement le d ésir a) D ésirer : l’expression d’un manque qui fait souffrir Il est d’usage de d ésirer lorsqu’on éprouve un manque, une privation. En ce sens, d ésirer provient d’une insatisfaction qu’il faut combler .Cette insatisfaction est d’autant plus ...
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Fiche de lecture Mémoires de deux jeunes mariées de Balzac
résignée aux dési rs de sa fam i l le et de la société. Ma r iée pa r ra ison, el le sui t un chemin sans heu r t et fa i t le bonheu r des siens. Nous al lons donc voi r dans une p rem ière pa r t ie un résumé du l i v re pu is enf i n dans not re seconde pa r t ie nous al lons voi r une analyse cr i t ique de l’œuv re de Ba lzac. Pa r t ie I : 1824. Lou ise de Chau l ieu et Renée de Maucombe v iennen t de qu i t te r le couven t où elles on t vécu pendan t un...
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Définition:
EXULTANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
gâté son plaisir (JULIEN GREEN, L'Autre sommeil, 1931, page 91 ). — [Construction en incise ou introduisant un discours direct] Raboliot heurta du pied un oreillard rasé hors de la zone illuminée (...). — Ah! les gars! exulta-t-il. Et il tira, toute son inquiétude oubliée (MAURICE GENEVOIX, Raboliot, 1925, page 267 ). Agnès exulta : — Oh! mais nous allions partir (PIERRE DRIEU LA ROCHELLE, Rêveuse bourgeoisie, 1939, page 70 ). C.— Par extension, littéraire. [Le sujet désigne un moyen d'expressio...
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L'ART AU XIXe siècle
Passer de la peinture du XVIIe et du XVIIIe siècles à celle du siècle suivant, c'est éprouver une impression un peusemblable à celle du voyageur qui quitte une région de plaines ondulées aux mouvements intelligibles, pour un massifde montagnes, dont l'oeil aperçoit les aspects variés, sans que l'intelligence en entende l'architecture. Sans doute leXVIIe et le XVIIIe siècles avaient-ils offert en peinture un visage complexe, partagés qu'ils étaient entre le classiqueet le baroque, et diversifiés...
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Helika
"Je t'embrasse beaucoup pour te remercier de toutes tes prévenances et je vais m'appliquer bien fort pour finir
mes études au plus vite et aller te rejoindre.
coureur des bois. J'étais parfaitement tranquille au sujet de ma fille chérie, je savais qu'elle trouverait, auprès de mes bonnes soeurs tout le bonheur possible. Pour lui éviter des chagrins que ma vue aurait pu lui causer, je résolus de ne l'aller voir que dans trois ans, mais je me proposai de lui écrire deux fois par année quoique je fusse convaincu qu'elle était incapable de m'oublier. Nos préparatifs de départ ne furent pas longs et nous partîmes bien décidés à ne plus nous séparer et à pa...
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Qu’est-ce que la philosophie ?
373 Mais le mieux, suivant moi, est de n’être étranger ni aux une ni aux autres. La philosophie est bonne à connaître dans la mesure où elle sert à l’éducation, et il n’y a pas de honte, quand on est jeune, à philosopher. Mais l’homme mûr qui continue à philosopher fait une chose ridicule, Socrate 1, et pour ma part j’éprouve à l’égard de ce gens là le même sentiment qu’à l’égard d’un homme fait qui bégaie et qui joue comme un enfant. Quand je vois un enfant qui bégaie et qui joue, c’est d...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPRENDRE (S'), verbe pronominal.
selon son rêve et meilleure le passionnait. ÉDOUARD ESTAUNIÉ, L'Empreinte, 1896, page 163. — En particulier. [Le complément désigne un aspect, un attribut, une qualité d'une personne] M. de Vaudreuil (...) ayant rencontré Le Brun, s'éprit de son talent (...) il le poussa auprès de M. de Calonne. Celui-ci à son tour s'enflamma pour le poëte (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 5, 1851-62, page 158 ). Elle avait vingt ans de plus que lui. Elle s'éprit de sa gentille frimousse...
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La rotisserie de la Reine Pedauque
--La calèche a reparu.
Par un excès de soin, il fit passer à chacun d'eux une des bouteilles que l'abbé avait mises en réserve au fond de la voiture. Les postillons communiquèrent aux chevaux l'ardeur que ce vin leur donnait. Vous pouvez vous rassurer, Jahel, dit-il; du train dont nous allons, cette antique calèche, traînée par les chevaux de l'Apocalypse, ne nous rattrapera pas. Nous allons comme chats sur braise, dit l'abbé. Pourvu que cela dure! dit Jahel. Nous voyions à notre droite fuir les vignes en joualles...
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M. RAVEL.
1875-1937
AVANT- PROPOS
Maurice Ravel est un orfèvre-musicien qui travaille l'orchestration
sa candidature est repoussée Un membre de l'Institut déclare: "Monsieur Ravel peut bien nous considérer comme des pompiers, il ne nous prendra pas impunément pour des imbéciles ". Il semble que, pour le jury, il s'agissait surtout de se débarrasser d'un candidat par trop célèbre et dont le brusque succès pouvait inquiéter ceux qui, jusque-là, occupaient la scène musicale. Cette décision de l'Institut déclenchera une campagne de presse en fave...
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Mme de Clèves
Mr de Nemours veut éviter que Mme de Clèves réponde, en répondant à sa place. Elle éprouve aussi de la confusion.La Dauphine insiste et Mme de Clèves est embarrassé.l.32 : « je vous assure, Mme, reprit Mme de Clèves, qui paraissait un peu embarrassée » II ) Le coup de foudre de Mr DE NEMOURS1°) Surprise et admirationOn ne nous parle pas de l'attente de Mr de Nemours. Il est sur le point de se marier avec Elisabeth d'Angleterre. Luiaussi est surpris devant la beauté de Mme de Clèves. C'est une su...
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Dictionnaire en ligne:
endiablé
ENDIABLÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
devant l'instrument. Elle en tira quelques mesures de cette musique passionnée, endiablée, avec la « furia » que savent y mettre les filles de la steppe (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 408 ). Lors des numéros de voltige « djiguite » une troupe d'écuyers fait une ronde endiablée (Histoire des spectacles. 1965, page 1524) : Ø ... il [Liszt] improvisa une csardas endiablée de son pays, fermant les yeux, laissant courir ses doigts, plaquant les accords, changea...
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Le problème de l'action : le dynamisme psychique et sa portée
-La conscience, ainsi opposable au «donné» auquel elle confère sens pour l'homme, révèle un pouvoir de «distanciation» dont la portée est considérable. Selon Sartre, il y a toujours transcendance de la conscience par rapport à son objet. C'est la conscience qui pose son objet, selon des modalités diverses : la conscience perceptive le pose comme existant, la conscience imaginaire comme non existant, comme image (cf. Sartre. L'imaginaire, Éditio...
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Philosophie : Faut il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art?
Certains pensent que l'art peint n'est qu'une copie de la nature, constitué de tâche de peinture qui sous un certains angle et degrés d'éloignement nous donne l'illusion d'une représentation. Pour d'autre au contraire l'art dépasse la nature et permet de développer sa liberté créative et de la transformer. La culture permet de posséder de large connaissances, de se sociabilisé, d'avoir une ouverture sur le monde, de comprendre, mais permet-elle d'apprécier une oeuvre d'art qui se représente pa...
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Alain
Alain, Définitions craindre cette allégresse et on la craint toujours un peu, puisqu’elle dépend d’autrui. La moindre réflexion développe cette terreur, qui vient de ce qu’une personne peut à son gré nous inonder de bonheur et nous retirer tout bonheur. D’où de folles entreprises par lesquelles nous cherchons à prendre pouvoir à notre tour sur cette personne ; et les mouvements de passion qu’elle éprouve elle...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPOUVANTER, verbe transitif.
épouvante surtout les âmes faibles. LOUIS BLANC, Organisation du travail, 1845, page XVII. — emploi absolu. Il a déjà l'arme, le silex éclaté, il lui faut l'ornement qui séduit ou épouvante (ÉLIE FAURE, Histoire de l'art, 1909, page 25 ). b) Surprendre fortement, inspirer un grand saisissement. Synonymes : choquer; (quasi-)synonymes : effarer, sidérer, stupéfier. Et le Parisien coucherait dans cette chambre à coucher, entre ces deux chaises épouvantant le goût (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GON...
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La mort de Sylvestre (1886). Pêcheur d'Islande - LOTI
disparut tout à fait dans les eaux dorées, on vit les yeux du petit-fils mourant se chavirer, se retourner vers le frontcomme pour disparaître dans la tête. Alors on abaissa dessus les paupières avec leurs longs cils, et Sylvestreredevint très beau et calme, comme un marbre couché.... (Pêcheur d'Islande, Calmann-Lévy, éditeur.) QUESTIONS D'EXAMEN I. — L'ensemble. — Nature du morceau : une narration. — Narration pleine d'intérêt et empreinte d'un profondsentiment de pitié. — Le jeune...
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Han d'Islande
--Han d'Islande est pris!
Ma fille, dit le vieux captif, depuis quelques jours vous êtes pâle, comme si jamais la vie n'avait échauffé le sang de vos veines. Voilà plusieurs matins que vous m'abordez avec des paupières rouges et gonflées, avec des yeux qui ont pleuré et veillé. Voilà plusieurs journées, Éthel, que je passe dans le silence, sans que votre voix essaie de m'arracher à la sombre méditation de mon passé. Vous êtes auprès de moi plus triste que moi; et cependant vous n'avez pas, comme votre père, le fardeau d...
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Dictionnaire en ligne:
ENNUYER, verbe transitif.
279) : Ø 2.... quand je suis fatigué, les petites veinules de la cheville et du cou de pied se gonflent, et ça m'ennuie et ça m'inquiète comme une grosse infirmité qui prend possession de ma vieille personne. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1890, page 1191. b) Inspirer à quelqu'un un sentiment de contrariété, de gêne. Synonymes : gêner, importuner. a ) [Le sujet désigne une personne] Sans crainte d'ennuyer votre Excellence (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte- Christo, tom...
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La fonction de la littérature (roman, poésie, théâtre, essai...) vous paraît-elle essentiellement de distraire ou d'éduquer ? Vous réfléchirez à cette question en vous appuyant sur vos connaissances et lectures personnelles. La fonction de la littérature (roman, poésie, théâtre, essai...) vous paraît-elle essentiellement de distraire ou d'éduquer ? Vous réfléchirez à cette question en vous appuyant sur vos connaissances et lectures personnelles.
pour mot d'ordre de « plaire, émouvoir et instruire (placere, movere, docere) ». Aujourd'hui encore, on s'accordegénéralement à reconnaître les mérites d'une oeuvre littéraire lorsque celle-ci remplit la double mission de séduire etd'apporter une source de réflexion. D'un point de vue très terre-à-terre, sa première fonction est sans doute dedévelopper les facultés d'expression, d'enrichir le vocabulaire du lecteur moyen : c'est en lisant que l'on apprend àmieux écrire, les deux pratiques son...
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À Bubastis, on célébrait la fête de l'ivresse.
Les yeux d’unvertpiquant, leslèvres finement maquillées, gracieuse,viveetenjouée, Isetlabelle, lamère du petit Khâ, n’avait rienperdu desajeunesse. Encette fraîche soiréed’hiver, lajeune femme avaitcouvert ses épaules d’unchâle delaine. Dans lacampagne deThèbes, levent soufflait fort.Pourtant, Isetlabelle serendait aurendez-vous fixépar une étrange lettre :« Lahutte deroseaux. Cherchelamême qu’àMemphis, surlarive ouest, enface dutemple de Louxor, enbordure d’unchamp deblé. » Son écriture… Elle...
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Du Côté de Chez Swann
moments, tout au bout de son
dégoût que lui avaient inspiré, avant qu'il aimât Odette, ses traits expressifs, son teint sans fraîcheur, lui revenait à certains jours. "Vraiment il y a progrès sensible, se disait-il le lendemain; à voir exactement les choses, je n'avais presque aucun plaisir hier à être dans son lit, c'est curieux je la trouvais même laide." Et certes, il était sincère, mais son amour s'étendait bien au-delà des régions du désir physique. La personne même d'Odette n'y tenait plus une grande place. Qua...
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CASANOVA : sa vie et son oeuvre
vilégiée pour les aventuriers : charlatans, escrocs, magi ciens, joueurs parcouraient alors l'Europe en tous sens et accumulaient de ville en ville leurs exploits. Giacomo Casanova, né à Venise de parents comédiens, fut certes 1' un des plus brillants représentants de cette corporation, mais rien ne le prédestinait, apparemment, à entrer dans la légende. Successivement séminariste, militaire et licencié en droit, il fut jeté en prison en 1755 p...
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VALLÈS Jules : sa vie et son oeuvre
le journalisme r échange le plus immédiat. le plus affec tif, entre l'écriture et la lecture d'un texte : l'opposé du rapport froid, différé, lointain et anonyme qui lui parais sait être celui du livre avec son lecteur. Plus : il a cherché dans Je journali�me la complicité chaude avec un public large, populaire, parfois même avec tout «un peuple>>. Pour Vallès, Je journalisme pouvait être le signe et le porteur d'une immense fraternité, suppléant largeme...
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Dictionnaire en ligne:
ENVIE, substantif féminin.
Nouvelles genevoises, 1839, page 225 ). L'envie me démange, il me prend des envies de + infinitif Il lui prenait des envies de s'envoler; rien ne lui semblait impossible (JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Aventures de Mademoiselle Mariette, 1853, page 224 ). Il vaut mieux faire envie que pitié, pour dire qu'il vaut mieux être dans la prospérité que dans la misère ou les difficultés. Il vaut mieux faire envie que pitié (JEAN GIONO, Un de Baumugnes, 1929, page 79 ). Faire plus de peur que...
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FICHE DE LECTURE : L'ECUME DES JOURS (1947) VIAN Boris
Partre mais chez elle cela ne va pas jusqu'à l'obsession. Alors qu'on la pense superficielle son désespoir va laconduire à commettre plusieurs meurtres. Pour libérer Chick de son obsession et après qu'il l'ait quittée elle va tuerPartre (301) qu'elle considère comme le responsable de son malheur et plusieurs libraires, puis elle incendie leurslibrairies (302,303,304). Elle meurt dans l'incendie d'une des librairies et seuls ses cheveux survivent. Nicolas : C'est peut être le personnag...
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femme adulte pour cinq hommes), ils avaient été particulièrement attentifs au compte rendu d'Abaitara jeune, qui
ignalait un excédent de femmes dans le village inconnu.
XXXII EN FORÊTDepuis l’enfance, lamer m’inspire dessentiments mélangés.Lelittoral etcette frange périodiquement cédéeparle reflux quileprolonge, disputantàl’homme sonempire, m’attirent parledéfi qu’ils lancent ànos entreprises, l’univers imprévu qu’ilsrecèlent, lapromesse qu’ilsfontd’observations etde trouvailles flatteusespourl’imagination. Comme Benvenuto Cellini,enversquij’éprouve plusd’inclination quejen’en aipour lesmaîtres du quattrocento, j’aime errersur la grève délaissée parlamarée etsu...
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pas de méthode.
Louis Napoléon estimeradonc—etde plus enplus, aufur etàmesure qu'ilsera confronté auxréalités —que des dispositions spécifiquess'imposentetque leprogrès socialnesaurait résulter seulement duprogrès économique. Ilcreuse ainsil'idée d'une association ducapital etdu travail, seplaçant dumême coupdansla lignée decesocialisme évolutifetnational, parfoisquelque peuanarchiste, despremiers théoriciens français. Entre Marxetlui, ledivorce estdonc total.Comme l'aécrit excellemment legénéral Georges Spillm...