782 résultats pour "perceptive"
-
l'imagination est-elle la cause de notre malheur ?
catharsis de la remémoration).Le temps de la subjectivité n'est pas seulement ce qui est à l'oeuvre dans la vie affective. Il est aussi, pourl'homme, comme sens interne, ce qui permet de lier les images. L'association de deux mouvements (une boule debillard A en heurte une autre B) peut être débordée par une anticipation de l'imagination, sous la forme d'uneinférence causale. Je n'imagine que le Soleil se lèvera demain que parce que je l'ai vu se lever chaque jour. Ici enjeu dan...
-
Le son, vecteur de la parole, est l'outil privilégié de la communication entre les hommes.
bel décibel Fechner Gustav Theodor phone Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fréquence gamme intervalle - 2.MUSIQUE octave ton - 1.MUSIQUE Timbre-analyse harmonique. L'oreille perçoit aisément la différence entre deux voix ou entre deux instruments émettant la même note. À fréquence et intensité égales, les sons sont différents. On dit qu'ils n'ont pas le même timbre. Cette différence s'explique grâce à l'analyse qu'a faite Fourier des signaux périodiques, qui no...
-
Quand faut-il prendre la nature comme modèle ?
ne s'explique-t-elle pas par une démission, un oubli de ce que nous sommes, de la puissance qui est en nous ? 2. La puissance propre de la nature humaine A. Perception et soumission à la nature La thèse selon laquelle nous sommes en mesure d'imiter la nature suppose pourtant que soit auparavant réglée uneautre question : percevons-nous la nature telle qu'elle est ? Pour celui qui défend la thèse de l'imitation, il est clairque nous percevons bien la nature telle qu'elle est. Sinon nous ne pourri...
-
dons verbales et la parole (1934); La jalousie amoureuse (1947); L'unité de la psychologie (1949).
Fondateur du « Research Center of Group Dynamics » avec Kurt Ko.ffka et Wertheimer, Lewin a laissé une psycho logie de type « gestaltique » et une théorie sociologique synthétique, qui introduit des concepts originaux et des procédés expé rimentaux strictement lewiniens. Gestal tiste, il repense le rapport individu-société, en termes de structure : « il faut considérer la situation avec toutes ses implications sociales et culturelles comme un to...
-
Leibniz et les pensées voloantes !
est ensuite rétabli). La pensée n'est pas sereinement linéaire : le corps a la possibilité d'y introduire desperturbations et les effets des objets perçus excèdent le strict moment de leur présence.Le rapprochement esquissé avec l'activité onirique sera bien entendu confirmé par Freud (comme l'ensembledu texte): dans les deux cas se manifestent des images et contenus de pensées non conformes à la morale.En référant les pensées volantes aux objets et à la façon dont il reste quelque chose de leur...
-
Choisissons-nous nos passions ?
détermine réellement la volonté, et donc l'action, ce sont souvent des perceptions insensibles (dont on n'a pasconscience parce qu'elles sont trop faibles). Ainsi, l'homme qui décide d'éviter le cabaret pour éviter le délabrementde sa santé qui s'ensuivrait de l'alcoolisme, et même la honte que cela pourrait lui attirer, pourra néanmoins êtrepoussé à y aller par le manque de ses amis (alors même qu'il n'aura pas conscience que c'est cela qui le pousse à s'yrendre). Ainsi alors même que cet hom...
-
Henri BERGSON (1859-1941) La Pensée et le Mouvant, chap. v
b) L'artiste nous révèle le caractère essentiel de la réalitéCe second mouvement du texte explicite la fonction de l'artiste. Si l'oeuvre d'art est une création, elle n'est pascréée « de toutes pièces », ce n'est pas une pure fiction. L'artiste s'inspire de la réalité afin de créer selon lemodèle de cette réalité. S'inspirer signifie que l'artiste est attentif, qu'il observe la réalité avec minutie afin d'enretirer ce qu'elle a d'essentiel, d'universel. L'artiste crée à partir de ce qu'il...
-
Maurice Merleau-Ponty
La philosophie de Merleau-Ponty est un effort pour penser l'unité profonde de la conscience et du corps, de l'espritet de la matière, du sens et du monde. Elle exprime une perspective phénoménologique originale rejetant touteforme d'intellectualisme : s'il n'y a d'être que pour une conscience, il ne s'ensuit pas que le monde soit une simpleidée. L'expérience humaine n'est pas celle d'une pure conscience déployant sans résistance le monde et son corpssous son regard : " le monde est tout au...
-
-
Y a-t-il de l'inconnaissable ?
II – Le critère de l'expérience possible est-il universel ? Prenons l'exemple de l'existence de Dieu : nous ne pouvons selon Kant, ni la démontrer, ni la réfuter, puisque nousne pouvons pas faire l'expérience de l'existence de Dieu. Or s'il existe réellement, ce sur quoi nous ne pouvons rienaffirmer, son entendement infini peut, au contraire du notre, faire l'expérience de toute chose. Sa connaissance nesouffre aucune limite. Autrement dit, le critère que Kant propose ne fonctionne que pour un e...
-
Notre rapport au monde est-il en train de devenir essentiellement technique ?
un « saut », celui-là même à la faveur duquel la pensée parvient à sortir du domaine de la métaphysique dont la technique est issue. « La philosophie a toujours renversé les apparences. Heidegger, à son tour, montre que la technique n'est pas ce qu'elle offre de plus apparent, comme les moteurs ou lesengins. Elle n'est pas non plis un simple instrument entre les mains de l'homme. «L ‘essence de la technique n'est absolument rien de technique. »Le projet à l'oeuvre dans la technique est un pro...
-
La vérité est une notion recherchée par l’homme depuis toujours.
d'après Descartes. En second temps, nous analyserons l'idée de Leibniz vis à vis de l'évidence, et pourquoi selon lui il faut s'en méfier. Finalement, nous verrons ce que l'évidence vaut vraiment par rapport à la vérité. Un critère de vérité permet de distinguer le vrai du faux d'une idée, et, puisque la vérité peut parfois être difficile à trouver, ces critères sont la pour aider l'homme dans sa recherche. Ainsi, une évidence qui s'imposerait comme une lumière fugace à l'esprit et viendrait...
-
Percevoir, a dit Bergson, signifie immobiliser. »
LA SENSATION ET LA PERCEPTION 99 science, p. &i-9:1 (anciennes édit.); L'évolution e:réatrice, chap. tv; au chap. m, l'intelligence et l'instinct, fonction t~ature!le de l'intelligence (ancienne édit., p. H9-17(); édit. r.écemes, p. 138-166); Matière et Mémoire au chap. IV, Perception et matière, 'Il· 207-233, et Conclusion, p. 255 (anciennes édit.) La pensée et le mouvant, art. sur " la perception du changement " et p. 38-39, 86-90 (a...
- Il y a … un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d'autrui: c'est le langage. Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun… Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p.407. Commentez cette citation.
-
La philosophie nous détache-t-elle de la réalité ?
=> donc en-deça et au-delà de notre appréhension intuitive du monde, la réflexion philosophique nous rapproche du réel 3. Le réel comme résultat de la philosophie Le réel n'est pas une évidence sur laquelle se bâtit l'édifice philosophique. La réflexion philosophie neprend pas le réel pour donné, elle cherche à le retrouver à son terme. Cf Hegel, Phénoménologie de l'Esprit : lemouvement final est la reconnaissance de l'Esprit dans le réel et du réel dans l'Espr...
-
Psychologie du comportement instinctif
LE PSYCHISME DANS L'INSTINCT 315 dans le jeu de l'instinct de perceptions, d'images et de souvenirs, qui en font un processus non seulement tout différent du pur mécanisme, mais irréductible au simple réflexe. C'est ce que McDouGALL a bien mis en évidence à l'aide de multiples exemples montrant que l'acte instinctif se présente clairement, en maintes circonstances, comme réponse à un objet (c'est-à dire à une perception), ta...
-
Psychologie de la sensation
LA SENSATION PURE 123 chaleur pour le toucher, etc. Mais c'est par abstraction que nous isolons ces qualités des objets où elles s'intègrent. Nous n'avons pas de sensations pures, sinon en des cas qui composent des anomalies ou des exceptions. La raison n'en est pas, comme le veut l'associationnisme, que chaque sensation s'associerait automatiquement, par le jeu de l'habitude et du souvenir, tout un ensemble d'images et d'états psychologi...
-
-
L'homme peut-il être défini par la conscience de soi ?
- Kant partage cette conception de la conscience morale de soi comme - Bergson tire les leçons de cetteincapacité fondatrice de la conscience : si la conscience de soi ne peut faireconnaître que les négativités humaines, c'est parce qu'elle est elle-même uninstrument sélectif, critique, négatif, inapte à fournir la moindre définition réelle.La conscience réflexive rationnelle est ainsi déformation du réel, oubli du devenirirréductible de la réalité et de son mouvement, pour venir ri...
- LA PERCEPTION ACTIVE "Il faut comprendre la perception comme cette pensée interrogative qui laisse être le monde perçu plutôt qu'elle ne le pose, devant qui les choses se font et se défont dans une sorte de glissement, en deça du oui et du non." Merleau-Ponty, Le Visible et l'invisible, 1964. Commentez cette citation.
-
La raison doit-elle se défier des sens
Le dualisme cartésien est aussi riche de sens, il ya la chose pensante, la rescogitans , esprit âme ou entendement ou raison qui est une chose qui pensec'est-à-dire qui doute, qui affirme qui connaît peu de choses qui en ignorebeaucoup, qui aime qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.Son opposé est la res extensa et c'est elle qui nous intéresse par rapport ausujet, car il y bien une défiance de la raison face à la res extensa. Certes ellereprésente le monde des corps extér...
-
APOLLINAIRE ET LA TOUR EIFFEL, SYMBOLE DE MODERNITÉ
- Sonia, je vois les points noirs du Soleil... Il avait découvert des taches en forme de disques. Il allait passer de la couleur prismatique aux formes circulaires ».Avec le cubisme de Delaunay, on a à partir de la fin du XIX° siècle une révolution dans la façon de peindre et de représenter la réalité. À la base de cette vision on a une prédominance dans l’utilisation des formes géométriques tridimensionnelles, qui permettent de représenter les objets sur la toile plane. En plus, o...
-
Sens comme critère de la connaissance ?
mais le bruit entendu et jugé ne correspond pas à ce qui est réellement entendu. Ainsi nous pouvons dire que lessens sont un obstacle à nos connaissances, lui fournissant de « mauvaises données ». Les sens livrés à eux-mêmesne fournissent pas assez d'éléments pour pouvoir former nos connaissances. L'homme étant le seul être sur terre àêtre doté de raison, il va lui être possible de créer un raisonnement logique et réfléchit sur la question suivantebasée sur le premier exemple avec le jeu des omb...
-
« En quel sens et dans quelle mesure est-il permis de dire que les laits ne sont jamais perçus qu'à travers des théories ?
268 B. Conséquences de la nature du fait scientifique. - a_, Son cal'actr"re d'ètre susceptible de répétition impliquant une généralisation, suppose - l "hypolhèse générnle du déterminisme : il y a un ordrl~ dafü' la nature; - la conviction que le fait en question obéit à certaines lois connue~ ou à trouver. b) Son caractère mesurable et su perception indirecte impliquent une grande complexité de moyens instrumentaux : ces moyens sup...
-
KANT: L'espace n'est pas un concept empirique...
derrière un autre, au-dessus ou en dessous, à sa droite ou à sa gauche, indépendamment des conventions delangage qui sont là convoquées, suppose que l'idée de l'espace et de ses principales qualités précède la présence enlui de n'importe quel objet ou phénomène. [II. Conséquences : unicité ou universalité de l'espace] Ce caractère a priori de l'espace tel que nous le percevons et tel qu'il sert de cadre à toute perception signifie aussique, si tout objet nous apparaît nécessairement dans...
-
Les faits parlent-ils d'eux mêmes ?
B- Mais tout fait est singulier. Pourtant un fait me renvoie à un événement singulier , qui apparaît dans un certain lieu, à un certain moment, alors que la connaissance implique de l’universalité . ( Tous les carrés ont 4 côtés égaux). Du fait que cet arbre a brûlé on ne peut pas conclure que tous les arbres ont brûlé. Tout au plus puis-je en déduire que le bois est inflammable. La généralisation à partir d’un fait engage à l’erreur. Un étranger qui arrive en France et qui croise une...
-
-
George Berkeley
carnet privé, où il s'exhorte à " brider son naturel satirique ". On regrette qu'il ait trop bien obéi à sa propre règle ;lorsqu'il a péché contre elle, il a écrit brillamment. En dehors de l'Alciphron, il n'y a qu'un écrit où il ait donné cours à son naturel satirique. Cet écrit est The Querist(Le Questionneur, 1735-1737). Il y manifeste en outre une autre espèce d'excellence littéraire : près de six centsépigrammes se succèdent, toutes interrogatives, dans la forme, et, au fond, assertions tra...
-
L'artiste voit-il mieux que les autres ?
à tous. II l'artiste voit autre chose que les autres hommes _ Le présupposé pour que l'artiste voit mieux que les autres hommes, c'est l'identité de l'objet qui serait la réalité. Orc'est ce présupposé qu'il faut nous employer à critiquer au vue de l'art romantique et moderne : l'imitation n'est pasla fin essentielle de l'art. En effet l'objet que voient l'artiste et les gens ordinaires ne demeure identique que si l'art apour unique finalité la représentation conforme du réel. C'est contre cette...
-
L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ?
Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave...
-
THEORIE DE LA CONNAISSANCE: Empirisme et Scepticisme
colorée de plusieurs couleurs, que les couleurs se combinent aux formes du dossier, du siège, des bras. Tournonsmaintenant notre regard vers un ciel que nous supposerons sans nuages : nous ne percevrons alors que le bleu duciel absolument pur. Du fauteuil, nous avions non pas une, mais un ensemble d'impressions, ou, si l'on préfère, uneimpression complexe ; du bleu du ciel, nous avons une impression simple. Et comme lors de chacune de ces deuxexpériences, nous pouvions fermer les yeux et évoquer...
-
Peut-on, sans illusion, faire confiance à autrui ?
Nature et forme de la sympathie (1928). Pour cet auteur, la thèse défendue repose sur un présupposé dualiste que la perception d'autrui, si on l'examine attentivement, contredit : nous percevons autrui, non comme un corps, mais comme une unité psychophysique.Scheler est ici phénoménologue : ce qui nous est donné primitivement, ce ne sont pas des caractéristiquesextérieures ou matérielles, mais une structure d'ensemble pourvu d'un sens . Pour le dire autrement, les mouvements du corps d...
-
Grand oral du bac : Société LA TÉLÉPATHIE
La télépathie chercheur anglais suggéra à Soal de revoir ses résultats. En effet, il avait découvert que certains de ses sujets avaient choisi soit la figure qui allait sortir, soit celle qui était sortie précédem ment. Poursuivant les observations de ce cher cheur , Soal repéra deux sujets qui suivaient cette tendance. Ces expériences continuèrent avec beaucoup de succès dans les années 1940. Tou tefois, en 1978, on s'aperçut que Samuel Soal avait l...
-
L'expérience familière est-elle le commencement de la science ?
Qui dit familière, dit aussi devenue habituelle par la phénomène de répétition. a) L'expérience de l'instabilité L'expérience familière, c'est d'abord le monde de la perception : or, ce monde perçu, comment se présente-t-il ?C'est le monde de la « corruption » (Aristote, Physique ), ce monde sublunaire où tout est voué au devenir, à l'instabilité et à la disparition. Héraclite écrivait : « Panta rhei », tout coule, comme l'eau qui passe sous le pontMirabeau. Le temps pour la conscience...
-
La matière existe-t-elle ?
La mati ère n'a p as d 'e xi ste n ce ind ép endan te d e l 'esprit qui la perço it Nos pensées et nos perceptions n'existent pas hors d'une intelligence qui pense et qui perçoit. Exister, pour la matière , n'est rien d'autre qu'être perçue. Il n'existe donc pas de matière indépendante de la perception. La matière n'- . - or squ e l' homm e co nço it la m ati è re, il lui attribu e un e éte ndu e, • Il n 'est pas possible que des...
-
-
demain dès l' aube
détermination est soulignée par l'emploi répété du futur. La situation de ces verbes à l'intérieur du poème ("je partirai" occupe les premiers pieds du vers 2, "j'irai" ponctue le début de chaque hémistiche du vers 3) fait de chacun d'eux une étape importante et décisive de l'itinéraire. Ils ponctuent le texte en soulignant une volonté que rien ne saurait arrêter. C'est précisément cette détermination, et la manière de voyager, qui font apparaître ce voyage non comme un simple dépl...
- LA PERCEPTION SYNTHÉTIQUE "Nous avons une infinité de petites perceptions et que nous ne saurions distinguer : un grand bruit étourdissant, comme par exemple le murmure de tout un peuple assemblé, est composé de tous les petits murmures de personnes particulières qu'on ne remarquerait pas à part mais dont on a pourtant un sentiment, autrement on ne sentirait point le tout." Leibniz, Considérations sur la doctrine d'un esprit universel, 1702 . Commentez cette citation.
-
« Quel est le principe moteur du bonheur conjugal ?»
basse pour « ouverte et communicative », et que la femme se donne la même évaluation, alors on aura affaire à un couple desplus heureux. En autres termes, lorsque les évaluations des conjoints correspondent, le degré de satisfaction face au mariagedevrait être élevé.Or, apparemment, il n'en est rien. Il n'existe aucune corrélation entre, d'une part, une correspondance entre la note attribuée parle mari à sa femme et celle qu'elle s'attribue elle-même et, d'autre part, le degré de bonheur que pro...
-
L'art : une perception étendue de BERGSON
les grands peintres nous en ont tracée? -C'est vrai dans une cer taine mesure; mais, s'il en était uniquement ainsi, pourquoi dirions nous de certaines œuvres -celles des maîtres -qu'elles sont vraies? Où serait la différence entre le grand art et la pure fantaisie? Approfondissons ce que nous éprouvons devant un Turner ou un Corot : nous trouverons que si nous les acceptons et les admirons, c'est que nous avions déjà perçu que...
-
La perception suppose-t-elle une activité intellectuelle ?
être qu'arbitraire : c'est pourquoi une conscience ne pourra justifier sa situation dans le monde qu'en étant demauvaise foi. La conscience existe en s'opposant au monde des choses De quoi est faite cette conscience ? Quelle est sa composition, sa substance ? Sartre pense avec Husserl (lefondateur de la phénoménologie) que la conscience précisément n'est pas une substance, c'est-à-dire une choseayant sa consistance et sa permanence données dans l'espace et dans le temps.Une chose, e...
-
Vocabulaire: MONADE.
Une histoire de monade La continuité de la matière La continuité garantit l'invariance d'un état à un autre, l'identité des êtres, l'individualité. Cette évolution sans discontinuité permet de fonder la théorie de la connaissance. Dans cette logique, Leibniz pense la monade et la série. La monade de Leibniz Leibniz emprunte le terme à Plotin, mais dans un sens différent (non pas « l'Un absolu »). Il l'emploie pour la première fois en 1695 pour désigner les éléments réels de toutes choses, les su...
-
L'imagination: analyse de la notion
L'IMAGINATION donc que l'apparence des choses et n'est qu'un ensemble de repré sentations confuses. C'est pourquoi elle est« maîtresse d'erreur et de fausseté •(Pascal), ou « la folle du logis• (Malebranche). e Mais l'imagination est aussi une faculté d'invention et de renouvel lement. Elle est, selon Bachelard, la «fonction de l'irréel•, c'est-à-dire une perpé1uelle évasion hors des vérités admises, qu'elle rernet constam ment en question....
-
Dictionnaire en ligne:
ENGORGER, verbe transitif.
l'esprit (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Mes Poisons, 1869, page 132 ). Ils [l'espace et la perception] engorgent la conscience et sont opaques à la réflexion (MAURICE MERLEAU- PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, page 294 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 2
-
-
Peut-il exister des moyens de connaissance étrangers à l’intelligence ?
82 PSYCHOLOGIE , sonner (sen·s D de LALANDE), que le·s philosüphes appellent aussi « intellect n, et «entendement n. En dehors de ces moyens de connaisosance et oonditionnant l'exercice dP 1 "intelligence elle-même, il y a la sensation et les autres faits psychiques qui en résultent : perception, souvenir, qui semblent bien étrangeJ"S à l'in telligence telle que nous l'avon·s définie. :a:s, les psychologues oontemporains l'ont justement...
-
Qu’est-ce que la connaissance ?
78 PSYCHOLOGIE Dans la perception et la sensation nollis avons la forme la plus élémen taire de connaissance celle qui est à la base de tout notre édifice cognitif et scientifique. Sans doute on ne dira guère que voir un château, entendre un morceau de musique, c'e-st les connaître : si, pour les connaître, il faut les avoir vus, la c
-
Y a-t-il une difference entre percevoir et interpreter une oeuvre d'art ?
Nous avons dit precedemment que l’interpretation d’une oeuvre fait majoritairement appel a notre contexte social : elle est souvent utilisee pour expliquer des oeuvres que nous ne comprenons pas ou dont le sens ne nous satisfait pas. En ce sens, dans son essay Against Interpretation (1994), Susan Sontag met en evidence le fait qu’au nom de l’interpretation, nombre de textes anciens ont ete prives de leur sens premier, et ont ete transformes car, etant trop precieux par leur importance hist...
-
Le réel se limite-t-il a ce que je perçois ?
cependant, j’ai conscience que c’est bien une table que je perçois. C’est donc que chaque « expérience » de la table est ancrée dans mon esprit et me la rend effectivement présente sous un angle précis. C’est pourquoi un objet perçu entièrement, sous sa forme entière, est un idéal. De fait, puisqu’un objet ne peut jamais être perçu dans sa globalité, il nous arrive souvent d’avoir des illusions : une personne prise pour une autre de loin, un mirage… C’est pourquoi l’ « inspection de l’esprit » e...
-
la perception d'une beauté trop intense est-elle source de souffrance ?
Nous ressentons des sentiments et des émotions dans différentes situations. La Beauté dépend des normes et de chacuns, elle est conforme à un idéal esthétique et est propre à chacun. Elle varie selon nos goûts, mais elle est généralement considérée comme une qualité par la société. Une Beauté intense est la définition même du Sublime. Ce dernier est un sentiment qui naît durant un spectacle grandiose de la nature ou de la force morale de l'homme. Le Sublime est un beau superlatif d'après Flau...
-
Que rapport la conscience entretient-elle avec ses objets?
signifie pas qu'il n'y a de conscience que parce qu'il y a des objets extérieurs: la phénoménologie élimine les objetsextérieurs. C'est ce qui lui permet de mettre en évidence que la notion d'«extériorité» est interne à la conscience.«Toute conscience est conscience de quelque chose» définit la conscience comme cette visée vers une extériorité:elle n'est pas un récepteur, une «tablette de cire» sur laquelle le monde viendrait s'imprimer: elle façonne elle-mêmel'opposition intérieur/ extérieur. L...
-
L'art nous apprend-il à percevoir ?
un médiateur . En effet, connaître, apprendre, provoque du plaisir ; de même pour la contemplation esthétique : les images nous permettent de prendre plaisir à regarder des choses dont la vue nous est pénible dans la réalité.Autrement dit, l'art apprend à percevoir en ce qu'il nous donne à voir ce qui, dans le réel nous repousse. Maiscomment s'y prend-il ? a) L'art : entre l'histoire et la philosophie : Pour Aristote, les évènements quotidiens manquent de portée générale . E...
-
BERGSON: Pour que la pensée devienne distincte, il faut bien qu'elle s'éparpille en mots
consiste justement pas à additionner des mots, parce que le sens n'est pasadditif. Le débat tourne donc autour de la valeur des représentations. Ce dilemme sur la valeur des représentations engage notamment une interprétationde l'art. Pour Bergson, l'artiste est celui qui, parce qu'en lui la déterminationutilitaire de la perception est allégée et secondaire, est capable derestituer dans son oeuvre un rapport plus immédiat à la réalité58. L'art soulèvele voile (de la perception spatialisante, de...
-
-
Définition et usage:
ATOMISME, substantif masculin.
MAURICE MERLEAU-PONTY, Ph?nom?nologie de la perception, 1945, page 65. ? PSYCHOLOGIE. Atomisme psychologique ou atomisme mental. " Nom donn? par ses adversaires (W. James, Bergson...) ? la conception associationniste de la vie de l'esprit, d'apr?s laquelle les ?tats de conscience complexes se r?soudraient en des agr?gats d'?tats ?l?mentaires, comme les corps en mol?cules et les mol?cules en atomes " (Dictionnaire de la langue philosophique (PAUL FOULQUI?, RAYMOND SAINT-JEAN)).
-
Intentionalité
dire provisoire, de telle sorte qu'au moment même où il est saisi/perçu il est posé en même temps comme n'étant plus là (il est vu autrement). Le réel n'est que «l'analogon» à travers lequel la conscience saisit son objet de lanière symbolique. La conscience ne s'épuise pas dans ses données actuelles (dans ses perceptions) puisque chaque actualité ou perception conserve ses propres potentialités. La conscience ne perçoit peut-être que des reliefs ou des profils, mais l'objet perçu est malgré to...