167 résultats pour "voudraient"
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assez grande pour assurer notre sécurité, chacun voudra et
pourra licitement recourir à ses propres forces et à tout stratagème, afin de se protéger des autres.
donc que quelqu'un désire s savoir pourquoi le genre humain ne peut faire la même chose. A cela je réponds : Premièrement, que les hommes sont continuellement en compétition pour les honneurs et les dignités, ce qui n'est pas le cas de ces créatures ; par conséquent, l'envie et la haine surgis- sent sur cette base parmi les hommes, mais ce n'est pas la même chose parmi ces créatures. Deuxièmement, que parmi elles, il n'y a pas de différence entre le bien commun et le bien...
- Ayant, par la grâce de Dieu, reins forts et jarrets souples, je me pourrais tenir longtemps où je voudrais, comme un chat. Charles De Coster, la Légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs, ABU, la Bibliothèque universelle
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Du Côté de Chez Swann
Mais, ne la lâchant pas, comme un chirurgien attend la fin du spasme qui interrompt son intervention mais ne
l'y fait pas renoncer:
Tu as bien tort de te figurer que je t'en voudrais le moins du monde, Odette, lui dit-il avec une douceur
persuasive et menteuse.
faire la connaissance de la douleur la plus cruelle qu'il eût encore jamais connue, sa jalousie ne trouvait pas qu'il eut assez souffert et cherchait à lui faire recevoir une blessure plus profonde encore. Telle comme une divinité méchante, sa jalousie inspirait Swann et le poussait à sa perte. Ce ne fut pas sa faute, mais celle d'Odette seulement si d'abord son supplice ne s'aggrava pas. \24 Ma chérie, lui dit-il, c'est fini, était-ce avec une personne que je connais? \24 Mais non je te...
- « Pourquoi l'homme veut-il s'affliger en contemplant des aventures tragiques ou lamentables, qu'il ne voudrait pas lui-même souffrir?... Quelle est cette pitié, inspirée par la fiction de la scène? Ce n'est pas à aider autrui que le spectateur est incité, mais seulement à s'affliger, et il applaudit d'autant plus à l'auteur de ces fictions qu'elles l'affligent davantage. Si le spectacle de ces malheurs antiques ou imaginaires ne l'attriste pas, il se retire, avec des paroles de mépris
- Que pensez-vous de cette définition de l'écrivain classique par Maurice Blanchot : «L'écrivain qu'on appelle classique - du moins en France - sacrifie en lui la parole qui lui est propre, mais pour donner voix à l'universel. Le calme d'une forme réglée, la certitude d'une parole libérée du caprice, où parle la généralité impersonnelle, lui assure un rapport avec la vérité. Vérité qui est au-delà de la personne et voudrait être au-delà du temps. La littérature a alors la solitude glorie
- Évoquant ses livres et œuvres d'art, dans un roman dont l'action se situe pendant la Seconde Guerre mondiale, un des héros de VImpuissance de Vercors, s'exprime ainsi : « Et tu voudrais que je garde tout ça sur mes rayons? Pour quoi faire? Pour, le soir, converser élégamment avec Monsieur Stendhal, comme jadis, avec Monsieur Baudelaire, avec Messieurs Gide et Valéry, pendant qu'on rôtit tout vifs des femmes et des gosses dans une église? Pendant qu'on massacre et qu'on assassine sur to
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Acte III Scène 5. DOM JUAN de Molière
SGANARELLE. Ah ! que cela est beau ! Les belles statues ! le beau marbre ! les beauxpiliers ! Ah ! que cela est beau ! Qu'en dites-vous, Monsieur ? 35 DOM JUAN. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort ; et ce queje trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé (6), durant sa vie, d'une assezsimple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. SGANARELLE. Voici la statue du Commandeur. DOM JUAN. Parbleu ! le voilà bon (7), avec son ha...
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Le mot "France" dans l'oeuvre de DESCARTES
il était défendu d'exceller, vu qu'au contraire on y gratifie non seulement ceux qui excellent, au rang desquels je n'ose aspirer, maismême ceux qui font quelque effort pour bien faire, encore que ce soit par des voies extraordinaires, qui est une chose de laquelleje confesse qu'on aurait eu droit de m'accuser, si j'eusse vécu parmi les Éphésiens. Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638. et parce que toutes les muses de France auront part à la faveur que vous m'avez faite, d...
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Dictionnaire en ligne:
EMPORTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
chez lui par Birotteau, décida la ruine de l'impétrant (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 409 ). · Domaine du commerce. Glace à emporter; vendre " à emporter ". Antonymes : consommer sur place, livrer. Confer Léon Frapié, La Maternelle, 1904, page 65. · Régionalisme (Suisse) À l'emporter, locution à valeur adjactivale Que l'on emporte avec soi. Après la fermeture des cafés, chacun prenait un litre à l'emporter pour aller finir la soirée c...
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« Si c’est vraiment la dernière, je suis content, répliqua Saroumane : cela m’évitera la peine de la refuser encore. Tous mes espoirs sont ruinés, mais je ne désire pas partager les vôtres. Si vous en avez. »
pierre, en mémoire de choses oubliées, à présent perdues dans les régions dépeuplées. Car ils ne bougeaient ni ne parlaient oralement, se regardant d’esprit à esprit, et seuls leurs yeux remuaient et s’allu maient dans le va -et -vient de leurs pensées. Mais tout finit par être dit, et ils se séparèrent de nouveau pour quelque temps, jusqu’à ce que le moment fût venu pour les Trois Anneaux de cesser d’être. Disparaissant rapidement parmi les pierres et les ombr es, les gens de Lorien e...
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Chapitre XXXIII
Les collines demeurèrent vertes jusqu'à la fin du mois de juin, puis tournèrent au jaune.
« Tu t’ennuies, ici,tune veux pasrester. » Il attendit unmoment, puis : « Réponds-moi. C’estvrai,n’est-ce pas ? – Je suismieux icique nulle partaumonde. » Puis elledemanda : « Vas-tu voirlesfemmes ? – Oui. – Te sens-tu mieuxaprès ? – Pas beaucoup. – Que vas-tu faire ? – Je nesais pas. » Ils entrèrent silencieusement danslamaison. Tomalluma lalampe duvieux salon. Le canapé qu’ilavait réparé étaitappuyé contrelemur, et,entre lesportes, lespas avaient tracé unchemin plusclair surletapis. Tom s’assi...
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Rhinocéros, Ionesco : Acte III, le monologue final de Bérenger
Après le départ de Dudard (qui symbolise l‘échec de l‘intelligence face au totalitarisme), Bérenger et Daisy rêvent ensemble deleur amour et de leur bonheur futur, ils espèrent sauver le monde ; ils tentent de résister aux assauts des animaux qui les harcèlentde plus en plus, mais suite à leur 1ère dispute, Daisy s‘en va. Son départ symbolise l'échec de l'amour face au totalitarisme.Bérenger est maintenant seul, le dernier homme non métamorphosé en rhinocéros, et c'est à lui qu'il revient de déf...
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Le terme "hyperbole" dans l'oeuvre de DESCARTES
plus aisées à tailler qui puissent être. D'où il est aisé de conclure qu'en ceci l'hyperbole surpasse l'ellipse, et qu'il est impossible d'imaginer des verres d'aucune autrefigure qui rassemblent tous les rayons venant de divers points en autant d'autres points également éloignés d'eux, si exactementque celui dont la figure sera composée d'hyperboles. LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES. les figures les plus propres à cet effet sont celles qui se tracent par des h...
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Le mot "parallèle" dans l'oeuvre de DESCARTES
Mais je veux ici ensuite vous faire voir que si de ce même point B on tire vers le dedans de l'hyperbole la ligne droite BA parallèleà DK, et qu'on tire aussi par le même point B la ligne LG qui coupe CE à angles droits, puis ayant pris BA égale à BI, que despoints A et I on tire sur LG les deux perpendiculaires AL et IG : Et ensuite que si on donne la figure de cette hyperbole à un corps de verre dans lequel les réfractions se mesurent par laproportion qui est entre les lignes DK et HI, elle fe...
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"lire" chez DESCARTES
Mais ce que j'aurais le plus à craindre, serait que, ne m'étant jamais beaucoup arrêté à lire les livres des philosophes, je n'auraispeut-être pas suivi assez exactement leur façon de parler, lorsque j'ai dit que ces, idées, qui donnent au jugement matière ouoccasion d'erreur, étaient matériellement fausses, si je ne trouvais que ce mot matériellement est pris en la même signification parle premier auteur qui m'est tombé par hasard entre les mains pour m'en éclaircir : LES PRINCIPES DE LA PHI...
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Shakespeare, Richard III (extrait).
LE ROI RICHARD . — L’es-tu réellement ? TYRREL . — Éprouvez-moi, mon gracieux lord. LE ROI RICHARD . — Oserais-tu te charger de tuer un ami à moi ? TYRREL . — Si cela vous plaisait ; mais j’aimerais mieux tuer deux de vos ennemis. LE ROI RICHARD . — Eh bien, tu as la chose ; deux profonds ennemis, deux adversaires de mon repos, qui troublent mon doux sommeil ; c’est sur eux que je voudrais te voir opérer. Tyrrel, je parle de ces bâtards de la Tour. TYRREL . — Donnez-moi les moyens d’arriver...
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Rhinocéros Acte III, le monologue final de Bérenger
ensemble de leur amour et de leur bonheur futur, ils espèrent sauver le monde ; ils tentent de résister aux assautsdes animaux qui les harcèlent de plus en plus, mais suite à leur 1 ère dispute, Daisy s‘en va. Son départ symbolise l’échec de l’amour face au totalitarisme. Bérenger est maintenant seul, le dernier homme non métamorphosé enrhinocéros, et c’est à lui qu’il revient de défendre la cause de l’homme. Nous verrons comment B devient héros malgré lui : tout d’abord, nous montreron...
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Et Dieu, qui comptera les maux que j'ai soufferts.
CHAPITRE LIV TROISIÈME JOURNÉEDECAPTIVITÉFelton étaitvenu ; maisilyavait encore unpas àfaire : ilfallait leretenir, ouplutôt ilfallait qu’ilrestât tout seul ; etMilady nevoyait encore qu’obscurément lemoyen quidevait laconduire àce résultat. Il fallait plusencore : ilfallait lefaire parler, afindelui parler aussi : car,Milady lesavait bien,saplus grande séduction étaitdans savoix, quiparcourait sihabilement toutelagamme destons, depuis laparole humaine jusqu’au langagecéleste. Et cependant, malg...
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Marceline DESBORDES-VALMORE, « Les séparés ».
1. N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
2. Les beaux étés...
Marceline DESBORDES-VALMORE, « Les séparés ». 1. N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. 2. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. 3. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, 4. Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. 5. N'écris pas ! 6. N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes. 7. Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! 8. Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, 9. C'est entendre le ciel sans y monter jamais. 10. N'écr...
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Fiche de lecture: Moderato Cantabile, Marguerite Duras.
Résumé Le roman commence par une leçon de piano, le professeur Mlle Giraud ne cesse de répéter à son élève, un enfant:« moderato cantabile ». La mère de l’élève, Anne Desbaresdes assiste également à la leçon qui a lieu tous lesvendredis. Le professeur reproche à la mère son mode d’éducation. Elle voudrait qu’elle impose la loi et la volonté del’adulte à son enfant. Tout à coup on entend un cri dans la rue. Après la leçon Anne tente de se renseigner à propos ducri. Elle apprend qu'un homme a tué...
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Commentaire : Leconte de Lisle, « Les montreurs »
ailleurs pour marquer son opposition au lyrisme, il met en évidence le fait que pour lui les sentiments et la pudeur s’avèrent très importants. Tout d'abord nouspouvons dire que le poète témoigne d’une certaine sensibilité dans l'expression « cœur ensanglanté » mettant ainsi en évidence l'importance des sentiments pour lui, ilpossède donc certaines valeurs. De plus lorsqu'il parle de la pudeur, il n'hésite pas à la valoriser. Nous pouvons en effet le noter dans l'enjambement dans le premierterce...
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Thème: Cette part de rêve que chacun porte en soi
Unis ces personnes aspirent à vivre une vie meilleure que celle qu'ils vivent actuellement. De plus, le rêve et la rêverie nous libèrent de réalités difficiles ou ennuyeuses ils sont comme un refuge face à nos problèmes le rêve ainsi que la rêverie peuvent nous permettre de trouver du réconfort juste le temps d'un instant pour oublier nos difficultés de tous les jours par exemple dans l'oeuvre Indiana l'héroine du même nom nous plonge dans ses rêveries parisiennes. On peut aussi aj...
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Toute vérité est-elle vérifiable ?
136 porte aux dogmes, à l'arbitraire, aux préjugés et aux erreurs. Mais pour les vérités ? Cette formulation pose en réalité tout l'intérêt (et le risque) du sujet : celui de la régression à l'infini dans la recherche des preuves, comme si l'esprit n'en avait jamais fini de vérifier. A partir de quand, pour quels objets ou domaines le procédé risque-t-il de devenir pernicieux ? Peut-on prouver son amour comme on vérifie une hypothèse en...
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Gabriel
Vous en doutez?
avoir de nouveaux torts par la suite, et je ne veux pas que Gabrielle puisse me quitter si aisément. Ces épreuves sont trop cruelles, et je sens qu'un peu d'autorité, légitimée par un serment solennel de sa part, me mettrait à l'abri de ses réactions d'indépendance et de fierté. LE PRÉCEPTEUR. Ainsi, vous voulez être le maître? Si j'avais un conseil à vous donner, je vous dissuaderais. Je connais Gabriel: on a voulu que j'en fisse un homme; je n'ai que trop bien réussi. Jamais il ne souffrira un...
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l'égalité et la fraternité sont-elles nécessaires a la liberté ?
Discussion : Un tel énoncé évoque évidemment par la réunion de trois concepts connus la Révolution française. « Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles. Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété. » Déclaration des droits de l'homme et du citoyen , 24 juin 1793. Mais le mot de liberté est le premier mot de la devise républicaine, elle ne semble pas découler comme ici des deux autres. LaDéclarati...
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Mais afin qu'on puisse voir en quelle sorte j'y traitais cette matière, je veux mettre ici l'explication du mouvement du coeur et des artères, qui étant le premier et le plus général qu'on observe dans les animaux, on jugera facilement de lui ce qu'on doit penser de tous les autres.
146 Discours de la méthode qu'elle n'est autre chose qu'une veine, laquelle vient des poumons, où elle est divisée en plu sieurs branches, entrelacées avec celles de la veine artérieuse, et celles de ce conduit qu'on nomme le sifflet * par où entre l'air de la respiration; et la grande artère **, qui, sor tant du cœur, envoie ses branches par tout le corps. Je voudrais aussi qu'on leur montrât . soigneusement les onze...
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Vous étudierez la valeur dramatique de ce dialogue et vous direz ce qu'il nous apprend sur le caractère et les sentiments des personnages.
BALZAC 65 Tu est une vertueuse fille, qui aime bien son papa. Fais ce que tu voudras maintenant. A demain donc, Cruchot, dit-il en regardant le notaire épouvanté. Vous verrez à bien préparer l'acte de renonciation au greffe du Tribunal. BALZAC, Eugénie Grandet. Vous étudierez la valeur dramatique de ce dialogue et vous direz ce qu'il nous apprend sur le caractère et les sentiments des personnages. COMMENTAIRE PROPOSÉ INTRODUCTION Après la m...
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La raison peut-elle démontrer la foi?
TEXTE ARISTOTE, Métaphysique, 1011 b 13-23, trad. J. Tricot."Nous en avons assez dit pour établir que la plus ferme de toutes lescroyances, c'est que les propositions opposées ne sont pas vraies en mêmetemps (...). Mais, puisqu'il est impossible que les contradictoires soient vraies,en même temps, du même sujet, il est évident qu'il n'est pas possible non plusque les contraires coexistent dans le même sujet. En effet, des deuxcontraires l'un est privation non moins que contraire, à...
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Commentaire Composé. Oeuvre étudiée: un extrait de Jacques le Fataliste, de Denis Diderot
Concernant plus particulièrement ce film, j'avoue n'avoir jusqu'à présent jamais ressenti un mal-être aussi intense que celui évoqué dans le film (même si, il est vraique je n'ai pas forcément une très grande expérience dans le milieu du travail, et que les jobs d'été, qui ont donc une date finie, sont forcément plus faciles à supportercar on sait qu'ils se termineront à une date donnée, qu'un travail en CDI), de même pour mes proches. Cependant, je pense que, vu le métier que nous nous destinon...
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Biographie de Musset
puisque l'aîné épousa en 1861 une.ancienne.maîtresse du cadet; Aimée d' Alton,. qui avait essuyé de la part d' Âffred uh refus de- managé lors de leur lfaison (1837-1838) ! La biographie ou plutôt l'hagiographie que Paul consacra à son jeune frère, sous le titre de Biographie de Alfred de Musset (1877), propose par fois de graves contrevérités ainsi sur la genèse de Lorenzaccio -, mais reste un témoignage appréciable sur l'unive...
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Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique - commentaire composé
Le commentaire composé toutes les vraies nuits, la nuit choisie, ouvette à tous, offerte à tous, plus généreuse, plus dispensatrice de bienfaits que toutes les insti tutions de charité et que toutes les églises, la nuit où se consolent toutes les hontes, où vont se perdre tous les désespoirs, et où se lave toute la jeunesse de l'affréuse crasse d'adolescence. C'est une femme jeune et belle. Elle est en costume de cour. O...
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Le langage suffit-il pour bien s'entendre ?
« Bien s'entendre » implique que les deux partis concernés par l'échange ou dialogue soient également disposés à rendre cet échange de qualité. Il faut que le locuteur fasse preuve de clarté et ne se livre pas à un bavardageinutile ou qu'il se gargarise de ses paroles. Le locuteur doit aussi être attentif et se donnes la peine d'écouter. Ainsile fait de « bien s'entendre » implique une volonté réciproque des interlocuteurs. Autrement, le bavard n'est entenduque de lui-même, et l'auditeur sourd...
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Keraban Le Tetu, Vol.
Mes amis, dit alors Selim, occupons-nous immediatement de notre grande affaire! C'est le dernier jour, aujourd'hui.... Et ne l'oublions pas! repondit Keraban. Je vais chez le juge de Scutari, reprit Selim, afin de faire preparer le contrat. Nous vous y rejoindrons! repondit Ahmet. Vous savez, mon oncle, que votre presence est indispensable.... Presque autant que la tienne! s'ecria Keraban, en accentuant sa reponse d'un bon gros rire. Oui, mon oncle ... plus indispensable encore, si vous le...
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essayer.
renaissent ensuite de leurs cendres. Regarde... Harry vit alors un minuscule oisillon tout fripé sortir sa tête au milieu du tas de cendres. Il était tout aussi laid que le vieil oiseau. —C'est dommage que tu l'aies vu le jour de sa combustion, dit Dumbledore en s'asseyant derrière son bureau. La plupart du temps, il est très joli, avec un magnifique plumage rouge et or. Les phénix sont des créatures fascinantes. Ils peuvent transporter des charges très lourdes, leurs larmes ont de...
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Contes de la bécasse
"Puis il disparut.
"Il s'était levé ; il marchait à grands pas derrière la table, le bonnet grec chaviré sur une oreille. Il balbutiait : "Comprend-on ça, docteur ? Voilà de ces choses horribles pour un homme ! Que faire ? Oh ! si je l'avais su de son vivant, je l'aurais fait arrêter par la gendarmerie et flanquer en prison. Et elle n'en serait pas sortie, je vous en réponds !" "Je demeurais stupéfait du résultat de ma démarche pieuse. Je ne savais que dire ni que faire. Mais j'avais à compléter ma mission....
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Notre Dame de Paris
Oh!
À cette déclaration effrontée, la physionomie de l'archidiacre prit tout à fait l'expression pédagogique et paternelle. \24 Vous savez, monsieur Jehan, que notre fief de Tirechappe ne rapporte, en mettant en bloc le cens et les rentes des vingt-une maisons, que trente-neuf livres onze sous six deniers parisis. C'est moitié plus que du temps des frères Paclet, mais ce n'est pas beaucoup. \24 J'ai besoin d'argent, dit stoïquement Jehan. \24 Vous savez que l'official a décidé que nos vingt-u...
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Molière, Dom Juan, acte II, scène 4
Don Juan, bas à Mathurine. — Laissez-la dire. Charlotte. — Non, non, il faut savoir la vérité. Mathurine. — Il est question de juger ça. Charlotte. — Oui, Mathurine, je veux que Monsieur vous montre votre bec jaune3. Mathurine. — Oui, Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse4. Charlotte. — Monsieur, vuidez5 la querelle, s'il vous plaît. Mathurine. — Mettez-nous d'accord, Monsieur. Charlotte, à Mathurine. — Vous allez voir. Mathurine, à Charlotte. — Vous allez voir vous-même. Char...
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Le nabab, tome II
--Ça ne m'étonne pas.
factice que toute l'ardeur du brasier n'avait pu lui donner. Mon cher docteur, il faut à tout prix... L'huissier, debout, attendait. Qu'est-ce qu'il y a?... Ah! oui, cette carte... Faites entrer dans la galerie. J'y vais.» La galerie du duc de Mora, ouverte aux visiteurs deux fois par semaine, était pour lui comme un terrain neutre, un endroit public où il pouvait voir n'importe qui sans s'engager ni se compromettre... Puis, l'huissier dehors: Jenkins, mon bon, vous avez déjà fait des miracle...
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Le Mauvais Genie
Les gendarmes se retirerent et temoignerent a Bonard tout leur interet et leurs regrets.
M. GEORGEY.Vous pas comprendre? C'est etonnant! Vous rien savoir. Un magpie, c'etait une grosse oison qui avait des plumets blanc et noir, qui parlait beaucoup toujours. On disait de femmes: elle parlait comme une magpie. CAROLINE.Ah! Monsieur veut dire une pie! M. GEORGEY.Tres justement! Une pie! C'etait ca tout justement; comme vous, Caroline. M. Georgey, fatigue de sa journee de la veille et de sa matinee, voulut rester chez lui pendant quelque temps a travailler a ses plans et a ses mode...
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La belle Gabrielle, vol.
C'est un grand plaisir pour votre hôte, répondit-il avec onction, d'entretenir un religieux si célèbre par son esprit et sa sagesse. Gorenflot cligna béatement des yeux; frère Robert ayant relevé la tête, répondit: Que désirez-vous de moi? Beaucoup de choses, dit le roi en s'approchant comme pour voir d'un peu plus près tout l'étalage du frère parleur. Celui-ci toucha le pied du prieur, qui semblait sommeiller. La baguette s'agita vivement aux mains de Gorenflot. Robert s'écria avec une égale...
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- Je m'entends bien avec elle », dit Joe.
« Je n’aurais pasdûtelaisser faire,Joe.C’est difficile deconfesser unefaute, maisjete le dois bien. Inutile deterappeler quej’aifait interdire Ethel.Jecroyais qu’ellem’avait fait quelque chose.(Savoix pritunton mélancolique.) Jem’étais trompée. Jem’en suis rendu compte plustard. Etmaintenant j’aides remords. Ellenem’avait rienfait.Je voudrais laretrouver etlui faire oublier. Çadoit tesembler étrangequej’aie cette idée. – Non, madame. – Retrouve-la, Joe.Jeme sentirai mieuxquand jel’aurai dédommag...
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représentation de la république
Comment est représentée la République ? Comment peut-on la définir ? Environs 450 artistes participent au concours et envoient leur esquisse de l’image de la République à l’Ecole des Beaux-Arts. Le jury sélectionne alors 20 esquisses et offre ainsi la possibilité à leur artiste de les reproduire sur toile en peinture. Parmi ces 20 artistes, il y a Jules Ziegler et Honoré Daumier, ce dernier est déjà connu pour Le Charivari et La Caricature. Ceux-ci nous offrent des représentations d...
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L'Argent
nous devront la vie et nous assurerons la souveraineté.
Le jeune homme le regardait de ses beaux yeux de velours, si doux dans sa longue face brune. " La loi, cher maître, exige d'une façon formelle le versement en espèces... Oh ! ce n'est pas pour moi que je vous dis ça. Vous me traitez en ami, et j'en suis très fier... Tout ce que vous voudrez ! " Alors, Saccard, pour lui être agréable, lui dit l'estime où le tenait Mazaud, qui avait fini par prendre ses ordres, sans être couvert. Puis, il le plaisanta sur Germaine Coeur, avec laquelle il l...
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Les rescapés d'Oradour
cher payer l'assassinat d'un grand dignitaire du Reich comme Reinhardt Heydrich, le " protecteur " de Bohême-Moravie, quivenait d'être victime des partisans tchèques. A ce régime, Heinz Barth gagnait ses galons. De Tchécoslovaquie, il arrive enFrance, muté dans l'unité dont il rêvait, la SS. Il est d'abord instructeur à la division Das Reich. C'est lorsque cette unité, cantonnée dans le Sud-Ouest, reçoit l'ordre, aussitôtaprès le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, de faire mouvem...
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fille lui souhaita une bonne nuit, et le laissa seul.
– Allons ! allons !Tom,cen’est pascomme celaqu’on doitparler àde l’acajou massif.Dieume damne ! onnetraiterait pasainsi leplus mince plaqué. » Endisant cesmots, levieux gentleman avait l’airsiféroce, queTom commença às’effrayer. « Je n’avais pasl’intention devous manquer derespect, monsieur, répondit-il d’unton beaucoup plushumble. – Bien ! bien !repritlebonhomme ; jelecrois, jelecrois. Tom ? – Monsieur ? – Je sais toute votrehistoire, Tom ;toutevotrehistoire. Vousn’êtes pasriche, Tom. – C’est v...
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parole symbolique
liaison avec certains traits de notre « mod ern ité », et comme une riposte à cette « modern i t é m ê m e . Le m o m e n t h i s t o r i q u e d e l a p h i l o s o p h i e d u symbole, c'est celui de l'oubli et aussi celui de la restauration. Oubli de s hiérophanies, oubli des signes du Sacré; perte de l'homme lui-même comme appartenant au Sacr é. Cet oubli, n o u s l e s av o n s , es t l a co n t rep art i e d e l a t...
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Le Corricolo
Le lazzarone est le fils aine de la nature: c'est a lui le soleil qui brille; c'est a lui la mer qui murmure; c'est a lui
la creation qui sourit.
Le changement ne s'etend pas jusqu'a la boutique: la boutique reste la meme. On apporte un panier de cocomeri au lieu d'une corbeille de pizze; on passe une eponge sur les differentes couches d'huile, de lard, de saindoux, de fromage, de tomates ou de poissons, qu'a laissees le comestible d'hiver, et tout est dit, on passe au comestible d'ete. Les beaux cocomeri viennent de Castellamare; ils ont un aspect a la fois joyeux et appetissant: sons leur enveloppe verte, ils offrent une chair dont les...
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La rotisserie de la Reine Pedauque
--Comme je vous vois, répondit M.
d'État. Elle n'eut rien de si pressé que de jeter cette lettre au feu. Ainsi, ce gentilhomme fut sauvé par ses bons amis, le Sylphe et la maréchale. Sont-ce là, je vous prie, monsieur l'abbé, des moeurs de démons? Mais je vais vous rapporter un trait auquel vous serez plus sensible, et qui, j'en suis sûr, ira au coeur d'un savant homme tel que vous. Vous n'ignorez point que l'Académie de Dijon est fertile en beaux esprits. L'un d'eux, dont le nom ne vous est point inconnu, vivant au siècle dern...
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l'entrevue que le duc a eu chez Mme la connétable avec
rencontrer : leduc esthomme àbonnes fortunes, et,s’il asemé biendesamours parsespromesses deconstance éternelle, iladû semer biendeshaines aussiparseséternelles infidélités. – Sans doute,ditfroidement Milady,unepareille femmepeutserencontrer. – Eh bien, unepareille femme, quimettrait lecouteau deJacques Clément oudeRavaillac auxmains d’un fanatique, sauveraitlaFrance. – Oui, maiselleserait complice d’unassassinat. – A-t-on jamaisconnulescomplices deRavaillac oudeJacques Clément ? – Non, carpeut-...
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L'éloge de la religion par Sganarelle - Acte III Scène 1 : DOM JUAN
donc l'arithmétique ? » rejoint l'idée du philosophe Descartes rationalisme débouche sur un matérialisme caractéristique du libertinage aboutit à un athéisme ; tout est matière donc pas d'esprit supérieur gouvernant la création hasard joue un grand rôle considère les croyances religieuses et la superstition comme des illusions nées de l'imagination il n'est pas très clair sur la question religieuse et formule de vagues propositions répond par des interjections et des monosyllabes attitud...