2753 résultats pour "savoir"
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Savoir est-ce cesser de croire ?
Restent alors le savoir a priori , indépendant de l’expérience. Néanmoins, ne doit-il pas être pris avec précaution ? En effet, nous pouvons faire des syllogismes valides qui sont pourtant complètement faux (Socrate est un homme / OR tous les hommes sont bleus / DONC Socrate est bleu). Des conclusions qui découlent nécessairement des prémisses peuvent être factuellement fausses si les prém...
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Faut-il voir pour savoir ?
connaître ce qui est "le plus probable" avec une expérience répétitive, ce n'est pas la certitude et donc le savoir,mais ce n'est pas l'ignorance non plus). Cependant, la connaissance ne peut se réduire à la seule expérience sinonon ne dépasserait jamais le stade d'une simple collection de sensations sans ordre et sans rapport nécessaire, orHume lui-même s'appuie dans son raisonnement sur l'idée de nécessité pour montrer que la raison ne peutfonctionner "à vide". Ex. Reprise de l'ébullitio...
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Peut-on être libre sans le savoir ?
« Que le vouloir apparaisse comme absolu, c'est un fait de la conscience ; chacun le trouvera en soi, et à celui qui ne le sait pas déjà, on ne peut pas l'introduire de l'extérieur. Toutefois, il n'en résulte pas qu'il soit interdit depousser plus loin l'explication de ce phénomène et de le déduire ; ce faisant, ce serait l'absoluité même de cephénomène qui serait expliquée, et elle cesserait donc d'être absoluité, et son phénomène se transformerait enapparence [...]. Sans do...
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
cœur », tandis que le raisonnement est l'effet de la « raison ». La phrase fameuse de Pascal : « le cœur ases raisons que la raison ne connait pas » s'éclaire donc ainsi : certaines choses sont certaines par la lumièrenaturelle, et elles ne sauraient être analysées par la raison. Il y a donc une distinction possible entrecroyance et savoir, distinction qui procède à la fois de la faculté qui est invoquée pour connaître et de lanature de cette connaissance. Mais dans ce cas, la croyance n'...
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Le savoir suffit-il à guider la pratique ?
II. - SAVOIR ET EXPÉRIENCE COMME GUIDES DE LA PRATIQUE Le savoir abstrait. — Dans la mesure même de son abstraction, le savoir est incapable de guider la pratique. Aussivoit-on de grands mathématiciens, tel Poincaré, qui manifestent une touchante maladresse. S'il en est chez qui lesens pratique reste normal, ils le doivent au fait qu'ils sont hommes, vivant parmi les hommes et en contact avec leschoses, non aux mathématiques.Sans doute, un certain savoir géométrique est utile à nombre de profess...
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La croyance limite t elle le savoir?
théorie de Darwin. Car les parents d'élèves se plaignent que l'on inculque à leurs enfants des connaissances qui vontà l'encontre de leurs croyances. Les deux termes sont donc mis ici clairement en opposition. On empêche l'avancéedu savoir à cause de ses propres croyances. Comme si le savoir était une opinion. Or le savoir n'est pas une opinion,il ne fait pas appel au désir ou à la volonté, il se réfère à des preuves concrètes et palpables. Ainsi lorsque l'onempêche la théorie de Darwin d'exi...
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Faut-il douter pour savoir ?
Introduction : A première vue, ce surprenant sujet semble souligner l'interdépendance de deux choses opposées : le doute et le savoir. Or, existe-t-il deux termes qui s'excluent plus que ceux-là ? Lorsque nous doutons, en effet, nous sommes dans un état d'ignorance, d'incertitude. Nous ne savons pas entre plusieurs choix lequel est le bon. A l'inverse, savoir quelque chose, ou même savoir-faire quelque chose, c'est avoir acquis cette chose de telle sorte quenous n'en doutons plus. Le savoir...
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Le savoir masque-t-il un pouvoir ?
s'intéresse guère à la science que dans la mesure où ses progrès entraînent une amélioration de ses conditions devie, augmentent son pouvoir sur les choses.Sans doute, la réponse du suffrage universel peut être récusée. Mais l'attitude qu'ont provoquée dans les massesles transformations spectaculaires de notre temps dans le domaine matériel s'est répandue jusque dans le mondesavant : « Nous vivons à une époque où la puissance se substitue de plus en plus aux vieux idéaux, et ce fait seproduit au...
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Le savoir rend-il libre ?
ne sais pas tirer de leçons de conduite de mes actions passées, je ne survivrai tout simplement pas. Or, cetteexpérience n'est pas seulement l'expérience d'une seule vie, ce type de savoir peut se transmettre de génération engénération. Le savoir historique, par exemple, relève de type ce transmission. Mais, ce type de savoir peut melibérer pour deux raisons qu'il faut bien distinguer:- Un grand savoir peut me permettre de réussir mieux une action. L'apprentissage du sport par exemple relè...
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Faut-il croire pour savoir ?
-Pour Descartes, la seule certitude première et indubitable est « cogito ergo sum » (en latin : « je pense donc je suis »). Ce n'est donc que sur cette certitude que l'homme peut se prononcer en toute légitimité. Il faut faire tablerase et refuser toutes les opinions ou certitudes passées qui ne sont que descroyances infondées car il se pourrait que tout ce que l'on pense être vrai nesoit que l'œuvre d'un malin génie qui nous ferait passer pour vrai ce qui n'estqu'illusion (ex : je peux croire...
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« Avoir une culture, ce n'est pas savoir un peu de tout; ce n'est pas, non plus, savoir beaucoup d'un seul sujet : c'est connaître à fond quelques grands esprits, s'en nourrir, se les ajouter. » (André Maurois, Lettre ouverte à un jeune homme). Que pensez-vous de ces propos sur la culture ?
une science déterminée, la complexité des problèmes oblige à une division du travail, de la recherche, dans undomaine de plus en plus restreint. Chacun est conscient que c'est la condition du progrès scientifique (cf. les textesde Louis de Broglie et de R. Oppenheimer, dans Civilisation contemporaine, p. 116 et i 18, par Baudouy et Moussay,Hatier). La spécialisation est une nécessité de la technique; la vie économique et politique est confiée aux expertset aux technocrates. Cela conduit à l...
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Le savoir nous rend-il nécessairement libre ?
ne sais pas tirer de leçons de conduite de mes actions passées, je ne survivrai tout simplement pas. Or, cetteexpérience n'est pas seulement l'expérience d'une seule vie, ce type de savoir peut se transmettre de génération engénération. Le savoir historique, par exemple, relève de type ce transmission. Mais, ce type de savoir peut melibérer pour deux raisons qu'il faut bien distinguer:- Un grand savoir peut me permettre de réussir mieux une action. L'apprentissage du sport par exemple relè...
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Avoir un certain savoir-faire suffit-il pour être artiste ?
le critique ou l’historien d’art peuvent renseigner l’amateur sur les techniques employées par un artiste, mais cesrenseignements sont secondaires dans l’appréciation d’une oeuvre. Si, pour Kant ( critique de la faculté de juger), lejugement esthétique tend vers l’universalité, on pourrait en dire de même de la reconnaissance de l’artiste : d’unepart parce qu’elle n’est pas limitée par la nécessité d’un savoir préalable, et d’autre part parce qu’en reconnaissantun artiste comme tel le sujet prét...
- Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
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Est-il raisonnable de chercher à tout savoir ?
_ Dieu serait l'exemple paradigmatique de ce qui excède infiniment la raison. Aussi un homme qui désirerait toutsavoir ne pourrait raisonnablement chercher à connaître Dieu. En effet sa tentative se solderait par un échec dont il déduirait la preuve de l'inexistence de Dieu. Or l'athée, c'est-à-dire l'homme convaincu de l'inexistence de Dieun'est pas conscient qu'il exige de la raison plus qu'elle n'en peut donner. Si Dieu excède la raison, la raison ne doitpas chercher à le connaître puisque...
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Le savoir rend il nécessairement libre ?
ne sais pas tirer de leçons de conduite de mes actions passées, je ne survivrai tout simplement pas. Or, cetteexpérience n'est pas seulement l'expérience d'une seule vie, ce type de savoir peut se transmettre de génération engénération. Le savoir historique, par exemple, relève de type ce transmission. Mais, ce type de savoir peut melibérer pour deux raisons qu'il faut bien distinguer:- Un grand savoir peut me permettre de réussir mieux une action. L'apprentissage du sport par exemple relè...
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suffit il de voir pour savoir
mathématiques . Néanmoins, il arrive que nous nous trompions en calculant ; c'est de là que, selon Descartes, vient l'hypothèse du "malin-génie", étant un dieu trompeur, omniprésent, nous faisant croire que tout ce qui est autour de nous est réel, alors tout ceci ne seraient que des impressions. Ici, suivant cette hypothèse, la vision nous dessert plus qu'autre chose pour arriver au stade du savoir, puisque celle-ci nous trompe, au lieu de nous guider vers le droit chemin. Néanmoins...
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CROIRE ET SAVOIR
LE PROGRËS SCIENTIFIQUE REND-IL CADUQUES LES RELIGIONS? 1 Le savoir scientifique ne peut se substituer à la foi L'idée selon laquelle le progrès scientifique rend caduques les religions et que le savoir pourrait se substituer entièrement à la foi est un doux rêve positiviste . D'abord parce que, comme on l'a vu précédemment , il n'y a pas de savoir sans croyance. Mais aussi et surtout parce que les sciences excluent de leur dom...
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Pourquoi voulons nous savoir ?
de faire des découvertes qui vont lui servir à créer des choses nouvelles car l'Homme découvre des principes physiques universels qui ne sont pas directement perceptibles par ses sens. C'est une motivation à notre "soif" de connaissance. L'homme veut savoir parce que cela dépend de sa condition. La nature ne l'a pourvu d'aucune défense naturelle ni d'aucun outil naturel c'est pour cela qu'il va chercher à s'en fabriquer, d'où l'apparition de la technique. Et le fait est qu'il a des ma...
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La technique n'est-elle qu'un savoir appliqué ?
spéculation intellectuelle désintéressée : les sciences. Ces dernières représentent une vertuhumaine, c'est-à-dire une vie meilleure. Aristote considère ainsi que la technique représente undes moyens de l'auto déploiement de la nature rationnelle de l'humanité. - La technique n'est donc pas seulement un savoir appliqué, elle constitue aussi le moment antérieur et nécessaire à un savoir véritable. La technique pourrait être vue comme une application sans savoir véritable. 3....
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Prendre conscience, est-ce savoir ?
connaissance était innée dans l'âme et non appris par expérience ou par transmission. Pour démontrer cela, il a ainsiconduit un esclave à formuler le théorème de Pythagore. Donc ici, le savoir existe avant la prise de conscience. Deplus, si on ne peut pas connaître ce dont on n'a pas conscience, il n'y aurait pas de découvertes étant donné que labase de la recherche scientifique repose sur le dépassement des limites connues. Platon, par exemple, tentait sanscesse de dépasser la connaissance scie...
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Tout savoir est-il un pouvoir ?
C'est donc par la technique, comme le soutient Descartes, que l'homme se rend maître et possesseur de la nature. Dans la sixième partie du « Discours de la méthode » (1637),Descartes met au jour un projet dont nous sommes les héritiers. Ils'agit de promouvoir une nouvelle conception de la science, de latechnique et de leurs rapports, apte à nous rendre « commemaître et possesseurs de la nature ». Descartes n'inaugure passeulement l'ère du mécanisme, mais aussi celle du machinisme...
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Le savoir constitue-t-il la fin de la pensée ?
certaines choses ayant été posées, quelque chose d'autre qu'elles résulte nécessairement de leur vérité, sans qu'ilsoit besoin d'aucun terme en dehors » ( Premiers analytiques , 24 b 18-22 ; Topiques , 100 a 25-27). Pour Aristote, les principes dont découlent les syllogismes démonstratifs sont des définitions, des principes ou des axiomes, c'est-à-dire des universels, des pré-savoirs d'où découle tout type de savoir. Il entend ainsi que la science procèdetoujours d'un pré-savoir. Pour Ari...
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Le savoir n'est-il facteur que de progrès ?
Nous pouvons considérer que le progrès dans le sens de progrès technique peut être néfaste pour l'homme et lemener à sa destruction, en ce sens le savoir, c'est-à-dire la connaissance reste insuffisant pour mener au véritableprogrès entendu par progrès moral qui serait pour, en faveur de l'homme. Nous pouvons citer l'exemple des armes deguerre telles la bombe atomique ou les chambres à gaz utilisées lors de la seconde guerre mondiale, qui sont en soides avancées technologiques, la bombe atomique...
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Le savoir rend-t-il heureux ?
être." 3. TRANSITION Le savoir nous aide à saisir la nature de nos désirs, il est rationnel en nous et éclaire ce qui est resté confus etdans l'obscurité. Or le bonheur ne saurait être conditionné ou dépendant d'un savoir. N'est-il pas une forme del'inconditionnel? III. le bonheur est vu comme un inconditionnel voire un impossible Le bonheur n'est pas une somme de satisfactions subjectives indéfinies, d'ordre sensible, une sorte de bien-êtreindividuel parfait. Dans ces conditions, le bonhe...
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Faut-il chercher a savoir ?
« 20. J'éclaircis tout cela par des exemples. Je sais seulement par ouï-dire quel est le jour de manaissance, quels furent mes parents, et autres choses semblables sur lesquelles je n'ai jamais conçu dedoute. C'est par une expérience vague que je sais que je dois mourir ; car si j'affirme cela, c'est que j'aivu mourir plusieurs de mes semblables, quoiqu'ils n'aient pas tous vécu le même espace de temps, nisuccombé à la même maladie. Je sais par une expérience vague que l'huile a...
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Le savoir libère t-il celui qui le possède ?
d'une expérience prolongée qui me rend plus performant. Il peut me rendre plus libre en me donnant plus de moyenspour satisfaire mes désirs.- Mais, il peut aussi me renseigner sur la fin d'une action. Par exemple, je peux savoir, souvent après coup, quecertains désirs ne me procurent pas le bien attendu. C'est ce en quoi consiste la sagesse. Il peut en ce sens melibérer de mes propres désirs. c) Enfin, le savoir scientifique permet de réussir, avec encore plus de certitude que l'expérience, une...
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Suffit-il de savoir pour etre informé ?
- Nous avons vu que le savoir était un ensemble de propositions vraies et vérifiées. Pour constituer un savoir, uneinformation doit donc être mise à l'épreuve et prouver se véracité. Il existe plusieurs manière de prouver uneaffirmation. Par exemple, nous pouvons la vérifier expérimentalement. Admettons que je reçoive comme information:« Socrate est mortel », je peux produire une expérimentation qui permette de la vérifier ou de l'infirmer. Ici, ils'agirait de donner un poison léta...
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Gorgias, Platon: croire et savoir (commentaire)
Mais le dialogue entre Socrate et Gorgias ne s’arrête pas là. La suite, jusqu’à la fin, va nuancer cette opposition entre savoir et croire sans pour autant l’abolir. Cette nuance est introduite par l’adverbe : «pourtant ». Si croire et savoir se distinguent et même s’opposent dans leur contenu de vérité (une croyance peut être vraie ou fausse alors qu’un savoir ne peut être que vrai), dans leur forme ils ont quelque chose de commun. Tous deux, en effet, impliquent une adhésion de l’esprit à ce q...
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Tout savoir est-il un pouvoir?
-En croyant pouvoir s'affirmer «libre,, ou sans autre but que la connaissance, la science est en fait offerte à qui voudra ou pourra (financièrement) la prendre. Ainsi se constitue un triangle économie-science-industrie; ·cf. les analyses de Michel Serres sur la thanatocratie. Voir sujet n° 12. III. QUE MANQUERAIT-IL AU SAVOIR POUR DEVENIR POUVOIR? - Si l'on répondait négativement à la question, cela supposerait qu'il y a dans le pouvoir des élé...
- Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
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Quels savoirs peut-on acquérir grâce aux images ?
donner l'image de cette figure, me le représenter en esprit ou même le dessiner sur le papier. Mais lespropriétés que je trouve ainsi ne dépendent aucunement de l'image que je me suis donnée de la figure. Eneffet, je peux tout aussi bien trouver les propriétés d'une figure que l'imagination ne peut se représenter,dont je ne peux me donner l'image. Descartes prend l'exemple du chiliogone, figure à mille côtés. Bien queje ne puisse m'en donner l'image, l'idée du chiliogone est parfaitement claire...
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Éduquer, est-ce avant tout transmettre des savoirs ?
vertu et qui fait désirer avec passion devenir un citoyen accompli, sachant commander et obéir avecjustice ». Le savoir n'est donc présent que pour autant qu'il est lié à la justice. · Transition : le présupposé de cette conception de l'éducation, qui fait de la transmition le primordial, est que l'individu n'est tel qu'au sein d'une cité, l'éducation devant l'y intégrer. Mais alors se posela question de l'autonomie de l'individu à l'égard du social, et de sa formai...
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Le savoir n'est-il facteur que de progrès ?
risques qu'il comporte. Le progrès est ici du à un savoir qui a été mal utilisé. Si par savoir, on entend chercher àévoluer dans sa pensée pour aller vers la liberté et la vérité, là le savoir est facteur de progrès mais si on entendseulement par savoir emmagasiner des informations, accepter les arguments d'autorité pour ne les retransmettreque dans un but de persuasion ou de manipulation, alors, le savoir en lui-même reste insuffisant au progrès.Les sophistes travaillaient dans ce sens insuffi...
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La croyance est-elle le triomphe de l'ignorance sur le savoir ?
2.2 La différence entre croire savoir et savoir. « S – [...] Qu'il en soit, en effet, comme tu le dis : celui qui prendra la non-science, celui-ci, tu l'affirmes, jugera faux, n'est-ce pas ? THEETETE – Oui SOCRATE – Mais il ne croira certes pas juger faux. T – Comment le pourrait-il ? S – Au contraire il croira juger vrai, et c'est en homme qui sait qu'il considérera les objets mêmes sur lesquels il est dans l'erreur. T – Comment donc ! S – C'est de science donc qu'il croira que son...
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La distinction entre croire et savoir est-elle de nature ?
il est prouvé qu'il est impossible de l'invalider que ces propriétés, ces « axiomes », sont considérer comme des savoirs et non des croyances. Ainsi il est clair que les deux termes de croire et savoir présentent une différence de nature. Les deux propositions que nous avons développées nous mènent alors versune non réciprocité des liens entre croire et savoir. La croyance peut impliquer un savoir mais l'inverse n'est pas possible. Ici la différence de degré qui est établie parl'implication poss...
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Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
2. Sensible et intelligible Pour Platon, est sensible ce que l'on peut saisir par les sens, intelligible ce que l'on saisit par l'esprit ou l'intelligence,ce que l'on comprend. Ainsi, la croyance est déterminée par des objets sensibles, alors que la science a pourprincipe des réalités intelligibles.La réalité sensible est celle des objets qui nous entourent. Soumise aux contradictions, celle du temps notamment,dans lequel chaque chose devient une autre, elle s'oppose à la réalité des essences, o...
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Quelle est la valeur accordée par Pascal au savoir humain ?
> PL AN DÉTAI LLÉ In trod uction L'ima ge coura mment répandue concernant Pascal est celle d'un savant qui, touché par la grâce, abando nne la science pour la croyance. Cette vision a notamment été entretenue par la légende familiale dans le but de constituer une hagiographie [étude de la vie d'un saint] de l'auteur. Or, les Pensées por tent la marque d'un rappor t au savoir nettement plus comp lexe : si celui-ci est souvent discrédité, le texte est cepend...
- savoir-faire.
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Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
C'est dans le « Gorgias » de Platon que l'on trouve exposé le paradoxe socratique : « Nul n'est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l'injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable il est pire de n'être pas puni que de l'être ». L'injustice est un vice, une maladie de l'âme, c'est pourquoi, nul ne peut vraiment la vouloir (on ne peut vouloir être malade), et lapunition, qui est comparable...
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Tout savoir doit-il être précédé par une remise en question ?
doute ne puisse subsister à son sujet. C'est en outre la méthode que se propose de suivre Descartes,dans les Méditations métaphysiques notamment, lorsqu'il met le monde et lui-même à l'épreuve de ce qu'il appelle le doute hyperbolique et qui consiste à douter de tout, à remettre en cause tous nospréjugés sur les choses, afin de pouvoir accéder à une connaissance claire et distincte des choses etde lui-même. § Par cette méthode, Descartes refuse d'en rester à la croyance que provoquent en nous...
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un naïf et qu'il est sans doute tombé sur un charlatan, imitateur assez habile à faire illusion pour lui faire croire qu'il est omniscient en profitant de son incapacité à distinguer savoir, non-savoir et imitation.
lA CONCEPTION DU SAVOIR 171 de l'être, du moins dans les entretiens privés, nous les voyons faire montre de leur talent personnel à contre dire et rendre les autres capables d'en faire autant? - T. Parfaitement. -É. En quatrième lieu, en matière de lois et en tout ce qui touche à la politique, est-ce qu'ils ne se font pas forts de rendre disputeurs?- T. Personne, ou peu s'en faut, ne les entretiendrait s'ils n'y prétendaient. -É. E...
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Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
C'est dans le « Gorgias » de Platon que l'on trouve exposé le paradoxe socratique : « Nul n'est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l'injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable il est pire de n'être pas puni que de l'être ». L'injustice est un vice, une maladie de l'âme, c'est pourquoi, nul ne peut vraiment la vouloir (on ne peut vouloir être malade), et lapunition, qui est comparable...
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Si je crois à quoi bon savoir ?
l La foi ne dispe nse pas de savoir l 4Ü·)�· Croire en Die u ne nous dispense pas de faire usage de notre raison. Foi et science ne sont pas incomp atibles. L'h omme a au ssi bes oin de savoir . Se contenter de la foi, c' est nier la dimension rationnelle de l'homme. Savoir est aussi nature. Ce n'est que «prière naturelle». La un besoin lorsque la raison s'avère raison aboutissant aux L e cœur a ses rai- insuffisante que la foi mêmes conclusions (...
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Le savoir me rend-il nécessairement libre?
1. La tradition du savoir libérateur -Dès l'épicurisme, la connaissance est affirmée comme capable de libérer l'individu de ses craintes traditionnelles (de la mort et des dieux): il s'agit de comprendre de quoi et comment est constituée la réalité, afin de s'apercevoir que rien ne justifie les antiques frayeurs. Toutefois, ce savoir ainsi orienté n'est évidemment pas encore scientifique au sens ccntemporain. - C'est en fait à la fin de la Renaissan...
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Peut-on reconnaitre un artiste à son savoir-faire ?
La liberté de l'artiste ne s'exerce pas seulement dans le choix préalable du style, elle peut se manifester par lacontestation des traits qui le définissent dans la théorie et des règles qui le définissent dans la pratique, parl'invention de nouveaux traits et de nouvelles règles. Ainsi peuvent se créer de nouveaux genres qui se substituentaux anciens. Mais ce qui importe c'est que le moment de l'invention, est celui aussi de la pratique. Cette pratiquen'est pas nécessairement individu...
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Doit-on toujours opposer croyance et savoir ?
une perfection, puisqu'elle évite l'épuisement. La lumière naturelle correspond à ce que Pascal nomme « lecœur », tandis que le raisonnement est l'effet de la « raison ». La phrase fameuse de Pascal : « le cœur ases raisons que la raison ne connait pas » s'explique donc: certaines choses sont certaines par la lumièrenaturelle, et elles ne sauraient être analysées par la raison. Il y a donc une distinction possible entrecroyance et savoir, distinction qui procède à la fois de la faculté qu...
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Le savoir exclut-il nécessairement la croyance ?
Dans le cadre du débat opposant l'explication par la cause finale (les choses sont faites pour telle ou telle fin, dansune perspective téléologique) et l'explication par la cause efficiente (perspective mécaniste), Kant, dans la Critique de la faculté de juger montre que, pour apporter une explication mécaniste, par exemple pour expliquer scientifiquement le fonctionnement de l'œil ou d'une aile d'oiseau, nous sommes d'abord obligés de « faire commesi » (selon les termes de Kant) l'expli...
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- Comment savoir ce qui est bon pour moi ?
- Faut-il attendre de savoir qui l'on est pour agir ou agir pour savoir qui l'on est ?