255 résultats pour "saurer"
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Citations avec oui, adverbe
Ce peu de mots excite une telle foule d'idées dans ma tête, que je ne saurais vous
répondre nioui ni non.
Echaudé par ce précédent, le gouvernement, cette fois, n’appelle ni à voter oui ni à voter non. L’Express.fr Alors, messieurs les tricheurs du oui, votre saleté d’UE, vous la jugez aux résultats, oui ou non? Le Monde.fr Le 24 février, les Genevois diront s’ils entendent oui ou non réviser de fond en comble la Constitution cantonale. Le Courrier.ch Vaud, Neuchâtel, Genève et Jura avaient voté « oui » à la constitution d’un contingent appelé à servir sous l’égide de l’ONU. Le Temps...
- Saura-t-il mesurer avec justesse les montants qu'il faudra percevoir pour assurer une capitalisation suffisante et une réserve assez élevée pour répondre aux besoins des futurs retraités? Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, tome
- Expliquez et discutez cette formule de Gide : « Envier le bonheur d'autrui c'est folie; on ne saurait pas s'en servir. Le bonheur ne se veut pas tout fait mais sur mesure. » ?
- «Titre», Je vous saurais gré de bien vouloir faire en sorte que je ne figure plus sur les extraits de fichiers servant à l'édition des annuaires que vous revendez aux entreprises et que je sois ainsi inscrit sur la liste orange, tout en continuant à paraître normalement dans l'annuaire.
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Expliquez : a. «... le but poursuivi ne saurait être de transformer des hommes raisonnables en bêtes ou en automates ! » b. « Après quoi, ils seront en mesure de raisonner plus librement... »
Toutes séries, Nouvelle-Calédonie, décembre 2002 SUJET 13 de POUCE ANALYSE DU TEXTE • Le but final: Spinoza dit aussi : «ce à quoi l'on a visé », « le but poursuivi », et« ce qu'on a voulu leur donner». Il s'agit donc à la fois de la fonction et de la perfection de l'organi:;ation des hommes en société. • son droit naturel de vivre : Spinoza utilise cette expression dans le cadre d'une critique du système sécuritaire. Derrière cette cr...
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Lorsque Philippe II monte sur le trône (1180-1223), des forces nouvelles sont en place, dont il saura diriger l'élan pour consolider définitivement la royauté française.
aussi une contribution financière, dont la plus courante consiste à réunir la rançon d’un seigneur fait prisonnier. Le conseil oblige le vassal à siéger à la cour seigneuriale (“ plaid ” de justice). En retour le seigneur doit au vassal “ protection ” et “ entretien ”, ce qui se traduit par la concession gratuite de terres. Ce fief, concédé à l’origine de manière viagère, est devenu progressivement un bien héréditaire. Si les seigneurs, maîtres en leur domaine, peuvent exercer le pouvoir de comm...
- et chacun fera ce que bon lui semble : ce qui ne saurait compatir avec la conservation du genre humain ; et partant la loi de nature demande que la société civile ne demeure point sans quelque autorité suprême.
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Labrador proteste anxieusement que c'est là « opposer aux grâces de la Nature une laideur artificieuse », il se contredit
uisque, quelques lignes plus loin, il affirme que les plus belles tapisseries ne sauraient rivaliser avec ces peintures.
de l’Ohio, etlapoterie caddorécente danscelleduMississippi ; SantaremetMarajo, àl’embouchure del’Amazone et Chavin auPérou. Cettedispersion mêmeestunsigne d’ancienneté. Le véritable problème estailleurs. Quandonétudie lesdessins caduveo, uneconstatation s’impose :leuroriginalité ne tient pasaux motifs élémentaires, quisont assez simples pouravoir étéinventés indépendamment plutôt qu’empruntés (etprobablement lesdeux procédés ont-ilsexistécôteàcôte) : ellerésulte delafaçon dontcesmotifs sont comb...
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- Que pensez-vous de cette idée de J. Bayet : «Le classicisme est un équilibre, de pensée, de sensibilité et de forme, qui assure à l'œuvre d'art un intérêt humain et une diffusion universelle. L'ordre, la clarté, la plénitude, la maîtrise consciente en sont les signes apparents. Mais on ne saurait parler d'«époque classique»; en un temps donné, une littérature offre, à côté des «classiques», des retardataires et des novateurs. Il n'y a que des «auteurs classiques», ou même parfois seule
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La péninsule ibérique
par Didier Ozanam
Directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études, Paris
On ne saurait comprendre l'évolution de la péninsule Ibérique à l'époque
moderne sans se référer à certaines données essentielles qui remontent à la
fin du XVe siècle.
par Didier Ozanam Directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études, Paris
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Jean-Paul SARTRE: Conscience et Perception
marque ni aucun caractère. » Ou bien on parlait d'états de conscience et on s'efforçait d'analyser fragmentspar fragments ces éléments du monde intérieur ou bien, à la manière de Bergson on contestait l'existenced'états psychiques divisibles, analysables, et on parlait d'un courant continu de conscience (le stream ofthought de W. James) mais il s'agissait encore d'une vie intérieure, d'un monde original de perceptions, desouvenirs, de sentiments, intérieur à la conscience.Sartre...
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Dissertation : « Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler », en quoi cette citation de Mme de Clèves dans le roman La Princesse De Clèves, éclaire-t-elle votre lecture de l’œuvre ?
Dissertation : « Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler », en quoi cette citation de Mme de Clèves dans le roman La Princesse De Clèves, éclaire-t-elle votre lecture de l’œuvre ? Le roman La Princesse de Clèves est un roman écrit en 1678, il paraît d’abord anonymement puis sous le nom de Madame de la Fayette. Ce roman nous raconte l’histoire de Mme de Clèves une jeune fille de 16 ans plein de vertu, qui au lendemain de son mariage va tomber amoureuse de Mr de N...
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La raison de l'homme dépasse l'homme de F. ALQUIÉ
que l'histoire et la vie résolvent tous les jours. Mais les solu tions de l'histoire et de la vie sont solutions de fait et non de pensée : nous en avertissant, et posant à son tour ces pro blèmes déjà résolus aux yeux des techniciens et des poli-. tiques, la philosophie nous permet de juger l'histoire et la vie, la politique et la technique. Ici se retrouve le primat du juge ment rationnel, qui ne saurait être fondé sur rie...
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FRAGMENT D'UNE LETTRE DE DIDEROT A Mlle VOLLAND (31 octobre 1760). Le Spleen.
Explication proposée : I Vapeurs anglaises : vapeurs, affection nerveuse, que les anciens attribuaient à des humeurs qui montaient aucerveau, anglaises, parce que l'Angleterre était le pays du spleen ; — malaise général et plus ou moins fâcheux :état de souffrance vague, physique et morale, qui varie en intensité, mais qui s'empare de tout l'être ; — avoir latête libre : libre de vapeurs, n'avoir point d'empêchement, d'obstacle dans la tête, et, par suite, pouvoir jouir de satête, dispo...
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antérieurement à toute expérience les principes de leurs rapports.
Le ciel étoilé c'est-à-dire sa non-existence, dès que nous laissons de côté les conditions de la possibilité de toute expérience, et que nous l'acceptons comme quelque chose qui sert de fondement aux choses en soi. (Raison pure, 1, p. 67-69.) De même, le temps est une intuition pure : il est la forme a priori du sens interne et il faudra affirmer aussi son idéalité transcendantale et sa réalité empirique. 19. Le temps. 1. Le temps n'est pas u...
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DES « DERNIERS VERS » DE PIERRE DE RONSARD
« la mort » (vers 3) : C'est ce qui est « sans pardon », ce qui « frappe » mortellement. Comme un ennemi donc qu'elle est, lamort. D'ailleurs, elle ne révèle pas, elle « endort » le regard (cf vers 12 : « mes yeux par la mort endormis »). Cette expressiondes « yeux par la mort endormis » est particulièrement expressive car qu'est-ce qu'un regard endormi sinon l'expression d'uneconscience aveugle au monde, de telle sorte qu'en effet, ils semblent assez endormis, ceux qui refusent de regarder le m...
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Sujet de Bac
Sujet 1 s upposer même qu’il puisse y avoir des désirs contre nature, demeure toutefois intacte la question de la naturalité du désir lui-même : car enfin, s’il peut fort bien nous arriver de désirer quelque chose dont l’obtention n’a rien de vital, si autrement dit nous pouvons avoir des désirs qui n’ont rien de naturel, n’est-ce pas justement parce que nous ne sommes pas des animaux tout entier livrés aux impératifs de la survie ? La nature de l’homme, n’est-ce pas d’avoir des désirs autres que...
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disertation
Sujet 1 s upposer même qu’il puisse y avoir des désirs contre nature, demeure toutefois intacte la question de la naturalité du désir lui-même : car enfin, s’il peut fort bien nous arriver de désirer quelque chose dont l’obtention n’a rien de vital, si autrement dit nous pouvons avoir des désirs qui n’ont rien de naturel, n’est-ce pas justement parce que nous ne sommes pas des animaux tout entier livrés aux impératifs de la survie ? La nature de l’homme, n’est-ce pas d’avoir des désirs autres que...
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"lire" chez DESCARTES
Mais ce que j'aurais le plus à craindre, serait que, ne m'étant jamais beaucoup arrêté à lire les livres des philosophes, je n'auraispeut-être pas suivi assez exactement leur façon de parler, lorsque j'ai dit que ces, idées, qui donnent au jugement matière ouoccasion d'erreur, étaient matériellement fausses, si je ne trouvais que ce mot matériellement est pris en la même signification parle premier auteur qui m'est tombé par hasard entre les mains pour m'en éclaircir : LES PRINCIPES DE LA PHI...
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MÉRIMÉE Prosper : sa vie et son oeuvre
tiel de la gloire de Mérimée. A y regarder de près, on constate qu'elle participe plus d'une hésitation sur les formes que d'un parti pris esthétique. Tantôt dramaturge, tantôt conteur, J'écrivain paraît user indifféremment des ressources de la mise en scène ou de l'économie du récit . Habile à nouer des combinaisons dramatiques serrées, pleines de vivacité et strictement découpées, donnant sa mesure dans la saynète (le Carro sse du Saint Sacrement)...
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dissertation
Sujet 1 CORRIGÉ 1. Dans ce texte, il s’agit pour Hobbes de déterminer ce que doit être une loi pour être une bonne loi. L’idée a pour elle la simplicité de l’évidence : une bonne loi, c’est une loi qui satisfait aux exigences de ce qu’une loi doit être, c’est-à-dire qui en remplit la finalité. De même que la manière la plus simple de définir un marteau, c’est encore de dire qu’il s’agit d’un outil destiné à enfoncer des clous, de même ici Hobbes entend définir la loi par le but qui est le sien ; or...
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Citation Georges Duhamel: "le Cinéma Est Un Divertissement D'ilotes ..."
le spectateur vit au travers d’un personnage une expérience nouvel\ le qui pourra lui servir d’enseignement, une expérience parprocuration dont il pourra tirer les bienfaits comme s’il l’avait \ vécue. C’est la part psychologisante du cinéma qui est alors en\ jeu. C’est différent du théâtre où les corps sont en action devant le s\ pectateur mais le cinéma reproduit le plus possible cette proximité\ , par l’intermédiaire des gros plans par exemple. En effet, c’est ce \ que nous pouvons constater...
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ÉTHIQUE DE NICOMAQUE - Livre II, chapitre I
2 l’art hippique lui-même et toute action se rapportant à la guerre tombent à leur tour sous l’art stratégique, c’est de la même façon que d’autres arts sont subordonnés à d’autres), dans tous ces cas, disons-nous, les fins des arts architectoniques doivent être préférées à toutes celles des arts subordonnés, puisque c’est en vue des premières fins qu’on pour- suit les autres. Peu importe, au surplus que les activités elles-mêmes soient les fins des actions, ou...
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Texte de Auguste COMTE
dans le cogito , la pensée se saisit d'ellem ême dans un acte intuitif et parfaitement certain. Mais s'il nous fallait donner raison à Comte, encore faudraitil expliquer comment l'esprit peut effectivement parvenir à se conna ître, s'il ne peut se conna ître directement ; et c'est tout l'enjeu de la doctrine h égélienne, selon laquelle la conscience de soi est toujours et n écessairement m édiate. I. Analyse d étaill ée du text...
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Le mot "parfait" dans l'oeuvre de DESCARTES
de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même. mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce quej'avais. Car si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'êtreparfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini,éternel, immuable, t...
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L'expérience de l'histoire nous instruit-elle ?
I. L'expérience de l'histoire ne nous instruit en rien car l'histoire est chaotique a. L'histoire est le règne du chaos A première vue, nous commencerons par dire que l'expérience de l'histoire ne nous instruit nullement, dans la mesureoù l'histoire est absolument dépourvue de signification. En effet, l'histoire peut nous apparaitre comme le domaineoù la violence déchainée de l'homme s'est toujours donnée libre cours, produisant des effets parfaitementinattend...
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Mémoire sur la vertu
REMERCIEMENTS À ma grand-mère Satamba SAGNA. Elle est et restera mon éminence grise, mes ambitions, mon courage, et parfois ma faiblesse. Grâce à elle, j’ai su très rapidement identifier le bien et le mal, la vraie nature de la vie, les vicissitudes de la condition humaine. Je la dédie ce mémoire de second cycle en lui souhaitant longue vie affermie par une santé herculéenne. À ma mère, À mon père, À tous mes professeurs. Je tiens à remercier distinctement et très solennellement le di...
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Définition: AFFIRMATION, substantif féminin.
plus encore que de pain. Voir et montrer, cela même ne suffit pas. La philosophie doit être une énergie; elle doit avoir pour effort et pour effetd'améliorer l'homme. VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 620. 9. Aux yeux des scolastiques, Goethe est un sceptique : mais celui qui se passionne pour toutes les fleurs qu'il trouve sur son chemin et les prend pour vraies et bonnes à leur manière, ne saurait être confondu avec celui qui passe dédaigneux sans se pencher vers elles. Goethe...
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MAXIMES ET SENTENCES D'EPICURE (texte)
l'injuste. (M. XXIII) On ne doit pas violenter la nature mais la persuader. Cela se fait en assouvissant les désirsnécessaires, également les désirs naturels s'ils ne sont point nuisibles. Il faut soumettre à rude épreuve ceux quisont nuisibles. (S. 21 )A chaque désir demande : qu'arrivera-t-il s'il s'accomplit ? Qu'arrivera-t-il s'il reste inaccompli ? (S. 71 ) La mort On peut s'abriter de bien des choses, mais face à la mort nous habitons une cité sans défense. (S. 31 )La mort n'est rien pour...
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SARTRE: Autrui et l'amour
De « d'où cette nouvelle contradiction » à la fin de notre texte : dans quelle mesure présente-t-il la contradictioninhérente à cette définition de l'amour ? De « en soi autrui-objet » à « projet de se faire aimer » : dans quelle mesure l'amour et le désird'appropriation se distinguent-ils fondamentalement ? Dans quelle mesure aimer est-il le projet de sefaire aimer ? I. « En soi Autrui-objet n'a jamais assez de force pour occasionner l'amour . » Dans ce premier moment du texte, Sartre...
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La certitude peut elle-être un critère de vérité ?
assurée que toutes les plus extravagantes suppositions étaient incapables de l'ébranler, je jugeais que jepouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie. Après cela je considérai engénéral ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine, car puisque je venais d'en trouver uneque je savais être telle, je pensais que je devais aussi savoir en quoi consiste cette certitude. Et ayantremarqué qu'il n'y a rien du tout en ceci : je pense...
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N'y a-t-il pas d'amour heureux ?
II. Néanmoins, la nature infinie du désir porte en soi l'impossibilité de sa réalisation finie, et donc celle detout bonheur possible (Romantisme). -Le Romantisme a exprimé la contradiction essentielle que revêt la nature de l'amour : lui seul rend tout bonheurpossible, mais en même temps il ne peut jamais être réalisé. Le romantisme trouve son principe dans l'abîme quisépare le désir humain infini du monde fini qui l'entoure : on peut trouver cette figure éminemment contradictoiredans le person...
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L'Homme se reconnaît-il dans ses désirs ou dans leur maîtrise?
enchainer et aliéner l'homme en l'écrasant du poids de sa nature charnelle. Il faut donc se demander à quellesconditions un désir est véritablement humain. I- Le désir est spécifiquement humain : distinction besoin/désir. + Le désir, à l'inverse du besoin, semble spécifiquement humain. En effet, l'homme en tant qu'être vivant a desbesoins, qu'ils soient individuels (boire, manger, dormir) ou propre à l'espèce (reproduction, survie), toutefois àl'inverse des a...
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Faut-il se méfier de la raison ?
joue un certain arbitraire qui veut séparer la raison de la folie, et rendre celle-ci opaque à tout discours. Dés lors onne saurait être que méfiant à l'égard de cet usage de la raison. C'est la raison qui assure notre salut Dans le Phédon , Socrate se préparant à avaler la ciguë, cherche à se préserver d'un risque: celui de la misologie: la haine des raisonnements. Cette haine pourrait naître de notre pratique du raisonnement sans expérience, on estballoté de raisonnements persuasifs en raison...
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L'autorité politique peut-elle limiter la liberté de pensée ?
LA LIBERTE 2. a. Quelle différence faites-vous entre «commander aux esprits» et commander « aux langues » ? b. Expliquez: «Nul ne saurait, de son propre chef, non plus que contraint, transférer à qui que ce soit la totalité de son droit naturel, ni son aptitude à raisonner et juger librement en toute circonstance». c. Expliquez:« Une autorité qui prétends' exercer jusque sur les esprits est qualifiée de violente». 3. L'autorité pol...
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Est-ce un avantage pour les hommes que d'être doué de raison ?
TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique (1835-1840), t. II, 1ère partie, chap. 2. Les croyances dogmatiques sont plus ou moins nombreuses, suivant les temps. Elles naissent de différentesmanières et peuvent changer de forme et d'objet; mais on ne saurait faire qu'il n'y ait pas de croyancesdogmatiques, c'est-à-dire d'opinions que les hommes reçoivent de confiance et sans les discuter. Si chacunentreprenait lui-même de former toutes ses opinions et de poursuivre isolément la...
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Kant: L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?
premier qui n'est renvoyé à rien d'autre, c'est en ce sens que poursuit Kant « que je suis un principe et non un résultat . ». Et c'est cette faculté que nous avons de nous mouvoir par nous-mêmes qui prouve notre liberté. Nous sommes par là principe et non résultat, c'est-à-dire que nous sommes le commencement absolu et non le fruit d'unedétermination extérieure. « J'ai conscience des déterminations et des actions, et un sujet qui a conscience de ses déterminations et de ses actions a une...
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Que penser de l'expression "chacun pense ce qu'il veut" ?
b) Il n'existe d'autre droit que celui définit par les lois positives Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'avons fait plus haut à propos du droit de penser, d'un «droit naturel» ;mais dans l'état de nature chaque indi...
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Mille et un jours en prison a Berlin
gare une dépêche venant de Suisse le concernant.
l'armée belge, mais il était porteur de papiers établissant son exemption. Anvers, comme on le sait, était occupée par les Allemands depuis le 9 octobre 1914. Quelques mois plus tard, Werner reçut un avis d'avoir à se rapporter au commandant d'un district militaire de Westphalie. Il refusa de se conformer à cet ordre, malgré les instances de sa vieille mère qui, allemande elle-même, aurait voulu voir son fils dans les rangs de l'armée du Vaterland. Après deux mois, un second avis lui était adres...
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Le mot "feindre" dans l'oeuvre de DESCARTES
On ne peut pas feindre aussi que peut-être plusieurs causes ont ensemble concouru en partie à ma production, et que de l'une j'aireçu l'idée d'une des perfections que j'attribue à Dieu, et d'une autre l'idée de quelque autre, en sorte que toutes ces perfectionsse trouvent bien à la vérité quelque part dans l'univers, mais ne se rencontrent pas toutes jointes et assemblées dans une seule quisoit Dieu. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Cinquième. au contraire, je ne puis pas même feindre...
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Le terme "désirer" dans l'oeuvre de DESCARTES
LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 32. mais désirer, avoir de l'aversion, assurer, nier, douter, sont des façons différentes de vouloir. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 37. car, tout ainsi qu'on ne donne point aux machines qu'on voit se mouvoir en plusieurs façons diverses, aussi justement qu'onsaurait désirer, des louanges qui se rapportent véritablement à elles, parce que ces machines ne représentent aucune actionqu'elles ne doivent faire par l...
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L'amour et l'argent («Mon cher père... Sainte-Pélagie», pp. 299-307) - Le père Goriot de Balzac
sait rien de ce qui est commercial. Non, ne venez pas demain. Je ne veux pas me tourner le sang. Le bal de madamede Beauséant a lieu après-demain, je veux me soigner pour y être belle et reposée, et faire honneur à mon cherEugène ! Allons donc voir sa chambre. En ce moment une voiture s'arrêta dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, etl'on entendit dans l'escalier la voix de madame de Restaud, qui disait à Sylvie : - Mon père y est-il ? Cette circonstance sauva heureusement Eugène, qui méditait déjà...
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l
CONCLUSION
Après un tel parcours, est-il possible de dégager une leçon ? De
toute évidence, celle-ci ne saurait porter...
l CONCLUSION Après un tel parcours, est-il possible de dégager une leçon ? De toute évidence, celle-ci ne saurait porter sur les contenus doctrinaux analysés ici. Il est clair, en effet, que si l'on peut légitimement noter que la pensée chrétienne naissante s'inspire de l'Héllénisme, que la philosophie de l'Islam classique s'alimente abondamment aux sources grecques, qu'elle transmet à Thomas d'Aquin, qu'avec Augustin s'institue une vision unitaire de l'histoire inspirée lointainement du platon...
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Le mot "inclination" dans l'oeuvre de René DESCARTES
par la présence du soleil, soit par telle autre cause que ce puisse être, agite aussi plus fort les petites parties de ces corps, vousentendrez facilement qu'elle doit faire que celles qui sont assez petites et avec cela de telles figures ou en telle situation qu'elles sepeuvent aisément séparer de leurs voisines, s'écartent çà et là les unes des autres, et s'élèvent en l'air, non point par quelqueinclination qu'elles aient à monter, ou que le soleil ait en soi quelque force qui les attire, mais...
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155. vApx€ffOai |ia&üv dpxeiv eiriaT^afl
Tù sauras commander lorsque tu auras appris à obéir
Cette maxime attribuée à Solon (133,...
155. vApx€ffOai |ia&üv dpxeiv eiriaT^afl Tù sauras commander lorsque tu auras appris à obéir Cette maxime attribuée à Solon (133, 10 Martina, où sont répertoriées ses differentes attestations) possède de nombreux parallèles dans la lit térature grecque. Citons par exemple, les Lois de Platon (6, 762e) : ô jit| ôouÀfùoas oùÔ’ àv ô^ottottiç yévotTO dÇioç énaivou, «qui n’a pas servi ne saurait devenir un maître admiré » ; le Nicoclès d’Isocrate (57), et un fragment de Ménandre (778 K.-A.), qui déc...
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Nous est-il facile de savoir qui nous sommes?
« Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela quelque chose […] qui fut entièrement indubitable. » Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver une certitude entière & irrécusable. Or il est sûr que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optique en témoignent assez. Je d...
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Peut-on être trop sage ?
dans la douleur de la négativité », pour ressusciter comme « Esprit éternel, mais vivant et présent dans le monde »,de même l'Absolu doit se vouer à la finitude et à l'éphémère pour se réaliser dans sa vérité et dans sa certitude. Dès lors, ce n'est pas en vain que les individus et les peuples sont sacrifiés. On comprend aussi que les passionssont, sans le savoir, au service de ce qui les dépasse, de la fin dernière de l'histoire: la réalisation de l'Esprit ou deDieu. Chaque homme, dans la vie,...
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Se connaître soi-même, connaître les autres. Faut-il voir là deux actes indépendants ?
de certitude. Lorsque je veux contrôler ma connaissance, je suis de nouveau dans la position d'un observateur.Il découle de ceci que l'introspection ne saurait être suffisante, pour la connaissance d'autrui et qu'il n'est paspossible de se tourner vers soi pour y découvrir tous les hommes. La profonde identité des êtres, le cri du poète «insensé qui crois que je ne suis pas toi » n'a de valeur qu'au prix d'une grande abstraction. La connaissance d'autrui,la connaissance objective par l'obser...
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La science peut-elle conduire à la sagesse ?
l'action. Platon, pourrait-on dire, confond l'action morale avec la spéculation abstraite propre aux sciencesthéoriques, dont la visée est de contempler la nature des choses. Or, à partir de cette spéculation on ne peutparvenir à une intervention efficace sur les choses.La morale n'est pas du même ressort que la science. Comme le résume Descartes dans la troisième partie duDiscours de la méthode : « Ma seconde maxime était d'être le plus résolu en mes actions que je pourrais, et n...
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Pouvons-nous connaître sans interpréter ?
sujets humains; de l'autre, l'idée d'un calcul universel, comme on la trouve chez Leibniz («Calculons)»)• L'étude des textes religieux étant, par excellence, l'occasion de conflits d'interprétation, Spinoza a tâché demontrer qu'il y avait une méthode proprement scientifique d'interprétation des textes. En affirmant cela, Spinozafaisait de la pensée interprétative une pensée du même type que la pensée géométrique à l'oeuvre dans lessciences de la nature. Pour trancher entre les...