157 résultats pour "pardon"
- Ne connaissant plus ni frein ni règle, il n'écoutait même pas sa mère et restait insensible à ses larmes comme à ses reproches. Anonyme, les Joies du pardon,
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Marivaux, Les fausses confidences, 1737 Acte III, scène 12
Dorante décide de faire son aveu tardivement, mais il est courageux : « Il faut que vous soyez instruite » (L53) et « j'aime mieux votre haine que le remords d'avoir trompé ce que j'adore. » (L62). Son courage à ses limites, puisqu'il se décharge d'une partie de sa culpabilité sur Dubois qui lui a tout de même bien servi : « l'industrie d'un domestique qui savait mon amour. » (L58). 3) Le pardon d'Araminte : C'est de la réaction d'Araminte que dépend le dénouement heureux ou non de la pièce. Ell...
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Histoire de la Revolution francaise, III
puissance, et ne savait ni jouir de ses triomphes, ni se les faire pardonner.
Je repondis a ce discours pour retablir le calme, pour dissiper ces noires illusions, et ramener la discussion au seul point qui dut occuper l'assemblee. Robespierre et ses partisans entrainaient ainsi la commune dans des demarches inconsiderees, dans les partis extremes. Je ne suspectais pas pour cela les intentions de Robespierre; j'accusais sa tete plus que son coeur; mais les suites de ces noires visions ne m'en causaient pas moins d'alarmes. Chaque jour les tribunes du conseil retentiss...
- saine réponse, j'accomplirai l'ordre de votre mère ; sinon, votre pardon et mon retour termineront ma mission.
- Ce téméraire aveu, répliqua la dame, m'offenserait sans doute dans un autre temps, mais je le pardonne au trouble qui vous agite. Alain René Lesage, Gil Blas de Santillane
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La dame de Monsoreau v.
Pardon, sire, pardon, vous tenez peu a votre couronne que vous connaissez trop; mais, moi, je tiens beaucoup a ma femme que je ne connais pas encore assez. Donc je refuse. Oh! oh! dit Henri, tu vas mieux, a ce qu'il parait. Infiniment mieux, sire; je me sens l'esprit tranquille, le coeur a la joie. J'ai l'ame disposee d'une maniere incroyable au bonheur et au plaisir. Pauvre Saint-Luc! dit le roi en joignant les mains. C'etait hier, sire, qu'il fallait me proposer cela. Oh! hier, j'etais qu...
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Le Corricolo
mois de rodomontade jetes au vent par la colere d'Achille, et qu'il en avait fait un tableau.
Il en resulte que si l'un ne peut pas etre Hector et que l'autre ne puisse pas etre Achille, la mosaique doit necessairement representer autre chose que la rencontre d'Achille et d'Hector. J'en demande pardon a mes lecteurs, mais j'ai voulu prendre les dix systemes les uns apres les autres pour leur prouver qu'il ne faut pas croire trop aveuglement aux systemes. Maintenant je pourrais, comme un autre, faire un onzieme systeme, mais je ne donnerai pas ce plaisir a MM. les savans italiens. Je leur...
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Péguy, Cahiers de la quinzaine (extrait).
— Plus je vais, répondit gravement le docteur, moins je crois à l’efficacité d’une révolution sociale extraordinaire soudaine, improvisée merveilleuse, avec ou sans fusils et dictature impersonnelle — et plus je crois à l’efficacité d’un travail social modeste, lent, moléculaire, définitif. Mais je ne sais pas pourquoi vous abordez d’aussi grosses questions, que vous avez vous-même réservées, quand je vous demande seulement des renseignements sur les raisons et sur les sentiments que vous avez...
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- Encore une fois, dit-il à son épouse, je reconnais ma faute, et je vous en demande pardon devant cette honorable assistance. Alain René Lesage, Gil Blas de Santillane, ABU, la Bibliothèque universelle
- Ce qu'il y a de plus excellent dans la charité, c'est la miséricorde, qui pardonne les outrages, et fait du bien, sans attendre du retour. Jacques Abbadie, Traité de la vérité de la religion chrétienne, vol. 2
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Définition:
CHACUN, -UNE, pronom indéfini.
page 99. Ø 7. Chaque nouvelle aurait une sorte d'unité, formerait une petite oeuvre achevée; le lecteur pourrait prendre un plaisir différent à chacune;... ROGER MARTIN DU GARD, Souvenirs autobiographiques et littéraires, 1943, page CXVI. — En fonction de complément d'objet direct Rare, sans doute à cause de l'ambiguïté avec la construction décrite ci-après infra 2 : Ø 8. Prenant à pleines mains ces vieux gages des tendresses lointaines, je les couvris de caresses furieuses, et dans mon âme...
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Comtesse Du Barry
par Claire-Éliane Engel
Madame Du Barry a été l'un des personnages du XVIIIe siècle à qui l'on n'a
rien pardonné, ce qui est certainement injuste.
par Claire-Éliane Engel
- Expliquer et discuter ce jugement de Sainte-Beuve sur Rousseau : « Pour nous, quoi que la raison nous dise, pour tous ceux qui, à quelque degré, sont de sa postérité poétiquement, il nous sera toujours impossible de ne pas aimer Jean-Jacques, de ne pas lui pardonner beaucoup pour ses tableaux de jeunesse, pour son sentiment passionné de la nature, pour la rêverie dont il a apporté le génie parmi nous et dont le premier il a créé l'expression dans notre langue. »
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Analyse Cinna - Corneille
II/ Un pardon inattendu 1) La mise en scène du pardon Le pardon d’Auguste illustre toute la grandeur, l’héroïsme du personnage. Pardon non violent et complet : il pardonne à la fois Cinna, Emilie et Maxime. Il y a cependant une mise en scène du pardon marqué par des figures d’emphase : Auguste rappelle l’ampleur des fautes commises -> champ lexical du meurtre « assassin/ennemi/sang » Le fait que ces fautes soient par nature impardonnables met en exergue l’héroïsme d’Auguste et...
- Je connais trop les hommes pour ignorer que souvent l'offensé pardonne mais que l'offenseur ne pardonne jamais. Correspondance, à M. Pictet Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
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Schiller, les Brigands (extrait).
FRANZ . Fort bien, fort bien… Mais s’il vient sous le masque de l’hypocrite, qu’il vous apitoie par ses larmes, que ses flatteries lui valent votre pardon… et qu’il s’en retourne le lendemain pour rire de votre faiblesse dans les bras de ses putains ?… Non, père ! Il reviendra de son plein gré, quand sa conscience l’aura absous. LE VIEUX MOOR . Bien, je vais lui écrire sur-le-champ. FRANZ . Attendez ! Un mot encore, père ! Je crains que votre indignation n’arrache à votre plume des mots tro...
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L'Etui de nacre
Parfois encore, s'il traversait la chaussée, la voiture du laitier où dansaient en chantant les boîtes de fer-blanc
s'arrêtait si près de lui, qu'il sentait sur sa joue le souffle chaud du cheval.
du dégoût de mes impuretés. Le bain, le bain! Puis il attendit. Tantôt croyant voir qu'une main lui faisait signe au fond du confessionnal, tantôt ne découvrant plus dans la logette qu'une stalle vide, il attendit longtemps. Il demeurait immobile, cloué par les genoux au degré de bois, le regard attaché sur ce guichet d'où lui devaient venir le pardon, la paix, le rafraîchissement, le salut, l'innocence, la réconciliation avec Dieu et avec lui-même, la joie céleste, le contentement dans l'amour,...
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Arnolphe :amoureux sincère ou manipulateur ?
I Un amoureux sincèreA. La plainte amoureuseL'expression des sentiments qu'Arnolphe éprouvent envers Agnès, qui est faite dans l'acte 5 scène 4 par Arnolphe, nous donne le point de vue du tuteur par rapport aux agissements de sa pupille.Tout d'abord, Arnolphe montre un visage d'homme trahi, et il communique à Agnès sa surprise "(v.1498) Qui diantre tout d'un coup vous en a tant appris ?" et sa profonde déception face a sa trahison, comme au vers 1503 "Petit serpent [...] celui qui le flatte !"....
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Les non-lieux de mémoire : la question de l'amnistie en France depuis la seconde guerre mondiale
la mémoire de la guerre d’Algérie en écrivant par exemple à propos de l’amnistie : « Cet oubli décrété, cette négation officielle de l’évènement peut sembler à la foisimmorale puisqu’elle blanchit les crimes de sang, socialement dangereuse puisqu’elle revient, malgré tout, même si elle nie explicitement, à mettre en doute la chosejugée et historiquement inconséquente puisqu’elle fait disparaître de la mémoire officielle les exemples édifiants qui pourraient protéger l’avenir des erreurs dupassé...
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Tout comprendre est-ce tout excuser ?
Après qu'un individu ou un groupe aient porté préjudice à quelque autre, en provoquant un dommage, unehumiliation, en portant atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou à sa réputation..., on peut tâcher decomprendre pourquoi ils ont commis de tels actes. Mais, à supposer que l'on puisse tout comprendre, peut-on toutexcuser? Tout comprendre, est-ce tout excuser?Peut-on, doit-on toujours disculper celui ou ceux qui ont mal agi dès lors que sont découvertes les motivations deleu...
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Etude de la scène X de l'île aux esclaves
de Marivaux.
Auteurs dramatiques : Marivaux, Beaumarchais è changer les moeurs par le rire. Or ici, le public est ému è comédie sentimentale ou larmoyante : mélange de genres (comédie + tragédies) : annonce du romantisme Marivaux se donne le droit à l'émotion. 4/ Tirade de Cléanthis : Cette tirade est la plus longue de la scène (très construite), Cléanthis dominant la langue (style soutenu) porte ici le message de Marivaux sur les « honnêtes gens du monde » dont la bonté (le « bon coeur ») s'oppose à l'hypoc...
- Un poète pardonne plus aisément à un poète le succès d'une pièce, qu'une actrice ne pardonne à une actrice des applaudissements qui la désignent à quelque illustre ou riche débauché. Paradoxe sur le comédien Diderot, Denis. Commentez cette citation.
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Kant: cette joie prise au malheur d’autrui
• Pourquoi est-ce «un devoir de vertu » de «ne pas demander au juge du monde de nous venger »? • En quoi « le pardon » est-il « un devoir de l'homme »? . - (En quoi est-ce la conséquence de tout ce qui précède dans le texte ... )? • Avec quoi le pardon ne doit-il pas être confondu? - Est-ce contradictoire de dire d'une part que le pardon est un devoir et d'autre part qu'il ne faut pas renoncer « aux moyens rigoureux pour prévenir l'off ense...
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Et Dieu, qui comptera les maux que j'ai soufferts.
CHAPITRE LIV TROISIÈME JOURNÉEDECAPTIVITÉFelton étaitvenu ; maisilyavait encore unpas àfaire : ilfallait leretenir, ouplutôt ilfallait qu’ilrestât tout seul ; etMilady nevoyait encore qu’obscurément lemoyen quidevait laconduire àce résultat. Il fallait plusencore : ilfallait lefaire parler, afindelui parler aussi : car,Milady lesavait bien,saplus grande séduction étaitdans savoix, quiparcourait sihabilement toutelagamme destons, depuis laparole humaine jusqu’au langagecéleste. Et cependant, malg...
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Les cathares vus par un de leurs adversaires au début du 13ème siècle.
imaginaient une autre terre, nouvelle et invisible où, selon quelques uns, le bon Christ était né et avait été crucifié » (paragraphe 11).Les cathares sont incontestablement des chrétiens mais des chrétiens dissidents, critiques. S'ils ne vénèrent pas la croix, s'ils prêchent, par l'exemple, la pratique despréceptes évangéliques, s'ils refusent des sacrements catholiques, les cathares reprennent des éléments de la théologie dominante et font constamment référence à desécritures reconnues par l'é...
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Rédaction: écrivez une nouvelle policière
-C'est surtout que vous ne vouliez pas que votre femme soit au courant que vous la trompiez, ordure !-Bon, dit Leroy, je veux que vous me retranscriviez par écrit tout ce que vous venez de me dire. Tout, sans exception. Le lendemain, l'inspecteur Duquette, accompagné de deux de ses agents, se rendit chez M. et Mme. LaSalle pour les interroger a propos du nommé Tom. -Madame LaSalle, commença l'inspecteur, je voudrais savoir si votre fille a eu un petit ami prénommé Tom, ces dernières années.-Il y...
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LA VIE DU ROI Louis XIII en danger
de son fils préféré en versant le sang . Elle entend pourtant se débarrasser de Richelieu , et le meilleur moyen serait d'ob tenir son renvoi de la bouche même de Louis XIII. Avec Anne d'Autriche -qui, le cas échéant , épouserait Monsieur-, elles se relaient au chevet du roi et l'implorent de prononcer ces simples mots : « Je le renvoie . » Mais le malade ne cède pas. Alors que d'évidence il ne peut rien faire pour...
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L'Allemagne dans la guerre froide
fournir un nouvel effort en matière d'armement tandis que les Etats-Unis ont relancé la course aux armements quand Reagan est au pouvoir. Celui-ci veut redonneraux redonner aux Etats-Unis leur hégémonie et il y arrivera. En effet, Gorbatchev négocie et admet en quelque sorte l'infériorité de l'URSS.Pour améliorer l'économie de son pays, il entreprend la Perestroïka ; mais celle-ci n'aura aucun bénéfice économique, au contraire, elle s'avérera être un catalyseur dela désintégration de l'URSS. Gor...
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A-t-on le devoir d'aimer autrui ?
III. LE DEVOIR D'AIMER AUTRUI: éthique et liberté Le devoir définit ici moins un impératif abstrait qu'une puissance propre. Je suis libre, non d'aimer (en ce sens, ledevoir me contraint au-delà de la résistance de mes penchants) mais pour aimer. L'amour est la destination, de cepoint de vue, de ma liberté. Je puis adhérer en effet en toutes circonstances au bien réel d'autrui, quel que soit soncomportement vis-à-vis de moi.Ma liberté se place au-delà des agressions subies, elle veut dire...
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Gabriel
MARC, revenant.
Le désir de vous porter secours et la crainte qu'il ne vous arrive malheur. GABRIEL. Mon grand-père est fort irrité contre moi? LE PRÉCEPTEUR. Vous pouvez le penser. Mais vous êtes bien caché, et maintenant vous êtes entouré de protecteurs dévoués. Astolphe est ici. GABRIEL. Je le sais bien. LE PRÉCEPTEUR. Je me suis lié avec lui; je voulais savoir si cet homme vous était véritablement attaché... Il vous aime, j'en suis certain. GABRIEL. Je sais tout cela, mais ne me parlez pas de lui. LE PRÉCEP...
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Andromaque
ANDROMAQUE.
Ce fils même, ce fils, l'objet de tant de soins, Si je l'avais sauvé, vous l'en aimeriez moins. La haine, le mépris, contre moi tout s'assemble ; Vous me haïssez plus que tous les Grecs ensemble. Jouissez à loisir d'un si noble courroux. Allons, Phoenix. ANDROMAQUE, Allons rejoindre mon époux. CÉPHISE. Madame... ANDROMAQUE, (à Céphise.) Et que veux-tu que je lui dise encore ? Auteur de tous mes maux, crois-tu qu'il les ignore ? (A Pyrrhus.) Seigneur, voyez l'état où vous me réduise...
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Ruy blas dénouement fin
- Omniprésence du lexique lié à la mort - Matérialisation d'un destin inévitable : la seule issue possible de RB est la mort v38 « Si j'avais pardonné ? J'aurais agi de même » - Visages multiples de la fatalité : - Les machinations de DS dont l'engrenage implacable a mené au dénouement funeste - l'amour (v7 « cet amour m'a perdu ») - la différence de statut social (v34 « Que ce pauvre laquais bénisse cette reine ») - la morale (serment inviolable du mariage) et l'honneur (RB ne peut déshonorer l...
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Le chant de la danse
Un soir Zarathoustra traversa la forêt avec ses disciples ; et voici qu'en cherchant une fontaine il
parvint sur une verte prairie, bordée d'arbres et de buissons silencieux : et dans cette clairière
des jeunes filles dansaient entre elles.
on allonge lesdoigts verselleàtravers lesmailles deson réseau. Est-elle belle ?Quesais-je ! Maislesplus vieilles carpesmordent encoreàses appâts. Elle estvariable etentêtée ; jel’ai souvent vuesemordre leslèvres etde son peigne emmêler ses cheveux. Peut-être est-ellemauvaise etperfide etfemme entoutes choses ; maislorsqu’elle parlemal d’elle-même, c’estalors qu’elle séduitleplus. » Quand j’eusparlé ainsiàla vie, elle eutunméchant sourireetferma lesyeux. « Dequiparles-tu donc ? dit-elle, peut-êtr...
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Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1835, Chap. I « Une pension bourgeoise »
(1837-1843) ; — scènes de la vie parisienne : Histoire des treize (1834-1835) ; César Birotteau (1837) ; Splendeurs et misères descourtisanes (1839-1850) ; — scènes de la vie politique : Une ténébreuse affaire (1841) ; — scènes de la vie militaire : Les Chouans (1829). Cette œuvre monumentale par son ampleur se lit comme un ensemble en mouvement où les personnages reviennentd'un roman à l'autre et nouent des relations au gré de l'auteur. question 1 A quel type de texte appartient ce passage ext...
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Pierre de Ronsard - LES ÉLÉGIES : L'Orphée
Escoutant ma chanson à pleurer fut esmeue :Tantale n'eut souci de sa punition,Sisyphe de son roc, de sa roue Ixion :En repos fut la cruche et la main des Belides,Et dit-on que long temps des fieresEumenides La face en larmoyant de pitié se pallit,Tant ma douce chanson le cœur leur amollit !Pluton, qui eut pitié d'un mary si fidelle,Me redonna ma femme à condition telleDe ne retourner point en arriere mes yeux,Tant que j'eusse reveu la clairté de nos Cieux. Un sentier est là bas tout obscur et to...
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Définition:
AMNISTIANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
les infractions commises avant le 3 juillet 1962 en relation directe avec les ?v?nements d'Alg?rie... Nouveau r?pertoire de droit, Paris, Dalloz, Mise ? jour, 1968, ? 72. ? Absolu. Exercer le pouvoir d'accorder une amnistie?: ? 3. Rigoureusement, le droit d'amnistier n'appartient (...) qu'au pouvoir l?gislatif, et cependant le pouvoir ex?cutif exerce ce droit sans inconv?nient, avant comme apr?s le jugement, pour les d?lits militaires, pour les d?lits forestiers, pour certaines contraventio...
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Oral : Les signes dans les sacrements
· Le DON : qui ne dépend pas du sujet qui reçoit le sacrement C'est une expression de la gratuité de Dieu · La RECEPTION : qui dépend du sujet C'est l'expression de la liberté de l'homme. Le sacrement joue un triple rôle : · Il sanctifie · Il édifie au corps du Christ (relation pas uniquement personnelle mais but ecclésial) Il permet de rendre un culte à Dieu, de lui rendre grâce. Le sacrement des malades ou l'onction des malades...
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Femme et le Pantin (la) de Pierre Louÿs (analyse détaillée)
mieux mettre en garde son hôte, il se met à lui raconter sa liaison tumultueuse avec la jeune femme : ce récit de don Mateo occupe, selon un procédé classique, la plus grande partie du livre. C'est dans un train bloqué par les neiges, dans le nord de l'Espagne, que don Mateo a aperçu pour la première fois cette « petite moricaude » ; puis, le hasard la lui a fait retrouver un jour à la manu facture de tabacs de Séville, où elle travai...
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Analyse de Ruy Blas, Victor Hugo
contre ce rival. Elle se soucie des espagnols et veut « retirer du gouffre le peuple qui travaille ». Après la mort de Don Salluste, elle refuse d’abord d’accorder son pardon à Ruy Blas qui l’a trompé ; puis à nouveau elle redevient grande dans le pardon. 5. Le Jeu des doubles, des masques, des antithèses Toute la pièce repose sur ce changement d’identité qui permet à la vengeance de Don Salluste de se réaliser. Celui-ci fait ainsi passer à la fin Don César pour Matalobos qui se faisait lui mê...
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Définition:
AMNISTIE, substantif féminin.
punitions. Je le quittai, satisfait, mais rien ne m'emp?chera de penser que l'amnistie est l'exp?dient des gouvernements faibles. HERV? BAZIN, Vip?re au poing, 1948, page 176. B.? Par extension, litt?raire. Pardon g?n?ral, oubli?: ? 5. Nous ne savions ni jouer ? la balle, ni courir, ni monter sur les ?chasses. Aux jours d'amnistie, ou quand par hasard nous obtenions un instant de libert?, nous ne partagions aucun des plaisirs ? la mode dans le Coll?ge. ?trangers aux jouissances de nos cama...
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Acte IV, scène 6 - DOM JUAN de Molière : Elvire annonce sa conversion
vous, j'ai fait toutes choses pour vous ; et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votrevie, et de prévenir votre perte. Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. Encoreune fois, Dom Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avezaimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. Sganarelle Cœur de tigre ! Done Elvire Je m'en vais, après ce discours, et voil...
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Han d'Islande
--Je ne vous évitais pas, j'étais comme le malheureux aveugle que l'on rend à la lumière après de longues
années, et qui se détourne un moment du jour.
dans le donjon. En passant à l'extrémité du corridor de l'orient, il avait recueilli quelques paroles et vu comme deux spectres se mouvoir dans la galerie à la clarté de la lune. Alors, naturellement curieux et hardi, il avait caché sa lanterne sous son manteau, et s'était avancé sur la pointe du pied près des deux fantômes, que son brusque éclat de rire venait d'arracher désagréablement à leur extase. Éthel fit un mouvement pour fuir Ordener, puis, revenant à lui comme par instinct et pour lui...
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La Terre
Elle repliqua rudement:
--La mere m'a desobei, l'enfant ne m'est de rien.
Tous se regarderent, Delhomme et Fanny hocherent la tete, Fouan declara: Ca ne se peut pas, ce serait une sottise. Mille pardons, monsieur le cure, dit M. Charles, qui crut devoir expliquer les choses en homme de belle education, c'est de notre faute, sans l'etre.... Ma femme m'avait formellement ecrit qu'elle rentrerait ce matin. Elle est a Chartres.... L'abbe Godard eut un sursaut, jete hors de lui, perdant cette fois toute mesure. A Chartres, a Chartres.... Je regrette pour vous que vous s...
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commachin, on peut plus rien faire de ce qu'on veut.
IX — Ouvrez grandvoshublots, tasdecaves, ditFédor Balanovitch. Àdroite vousallez voir lagare d’Orsay. C’estpasrien comme architecture etça peut vous consoler dela Sainte-Chapelle sion arrive troptard cequi vous pend aunez avec touscesfoutus encombrements àcause decette grève demes deux. Communiant dansuneincompréhension unanimeettotale, lesvoyageurs béèrent.Les plus fanatiques d’entreeuxn’avaient d’ailleursfaitaucune attention auxgrognements du haut-parleur et,grimpés àcontresens surlessièges, i...
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Comtesse de Ségur, Un bon petit diable (extrait).
MADAME MAC’MICHE Imbécile ! Je te défends d’y aller ! CHARLES Pardon, ma cousine, M. le juge me l’a recommandé : et vous savez qu’il faut se soumettre à l’autorité. Il m’a recommandé de venir me faire panser chez lui à la première occasion. MADAME MAC’MICHE Serpent ! vipère ! Je te défends d’y aller. » Charles ne répondit pas et sortit, laissant sa cousine stupéfaite de tant d’audace. « C’est qu’il ira ! s’écria-t-elle au bout de quelques instants après être rentrée dans sa chambre. Il est assez...
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Helika
Le prêtre tout ému se retourna vers moi, m'embrassa avec effusion, mes sanglots m'empêchaient d'articuler
une seule syllabe; "Courage, me dit-il, priez et espérez.
Dix minutes après, la porte s'ouvrit et nous fûmes invités à entrer de nouveau. La figure de monsieur Odillon était empreinte de tristesse, celle d'Attenousse était calme et sérieuse. A fûmes nous auprès d'eux que la cloche de la prison se fit entendre. J'écoutai en frémissant: hélas! c'étaient des glas qui invitaient les âmes charitables à unir leurs prières à celles du prêtre qui allait offrir le Saint Sacrifice pour le repos de l'âme de celui qui devait mourir. En effet, quelques instants apr...
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!... Et puis d'abord qu'elle insistait, t'es pas encore assez
comprendre monpoint devue etmoins queçalui plaisait monpoint devue. Ensomme onsecomprenait plusdutout. Elle endevenait commeenragée àl’idée quejepouvais penservraiment ceque jedisais, quec’était rienqueduvéritable, du simple etdu sincère Elle croyait enplus quec’était toiqui me poussais à foutre lecamp... Voyantalorsqu’elle meretiendrait pasenme faisant hontedemes sentiments elleaessayé deme retenir d’uneautremanière. — Va pas croire Léon,qu’elle m’aditalors, quejetiens àtoi, àcause desaffaires...
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Jean-Marie Tjibaou : le choix de la paix
Aimer et respecter. Insidieusement, la mort resserrait son filet. La pire épreuve, la plus sordide, Jean-Marie Tjibaou l'avait subie après l'exécutiond'Eloi Machoro et de Marcel Nonnaro par les tireurs d'élite du GIGN, en janvier 1985, lorsque certains des militantsindépendantistes de Canala lui avaient fait l'injure de croire que ces deux compagnons de lutte avaient pu être " éliminés " avecson accord. Ces insinuations, nées sur les murs de Nouméa à l'initiative d'extrémistes caldoches, lui...
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Dictionnaire en ligne:
DETTE, substantif féminin.
— Spécialement. [Dans la prière du Notre Père] Pardon des offenses. Remets-nous nos dettes comme nous remettons celles de nos débiteurs, pardonne-nous comme nous pardonnons (LOUIS MÉNARD, Rêveries d'un païen mystique, 1876, page 164) : Ø 3. De même pour la remise des dettes (ce qui ne concerne pas seulement le mal que les autres nous ont fait, mais le bien qu'on leur a fait). Là encore on accepte un vide en soi- même. Accepter un vide en soi-même, cela est surnaturel. SIMONE WEIL, La Pesanteur...
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Article de presse: Impérialisme et culture
L'impérialisme (essentiellement politique) n'est certes pas nouveau. On évoque Alexandre, César, les Arabes, les Croisades, Charles Quint, Louis XIV, Napoléon... Mais ces images n'étaient pasque guerrières. Les idées, l'art, le droit, l'organisation, la religion, suivaient les armes ( " Les pas des légions avaient marché pour lui "...). Lescombats de jadis ne le cédaient en rien, dans leurs dimensions d'alors, aux plus cruels de notre temps. Mais, l'invasion passée,Persépolis brûlée, Carth...