221 résultats pour "nier"
- Expliquer ces paroles de Pascal : « Nier, croire et douter bien sont à l'homme ce que le courir est au cheval ».
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Penser, est-ce dire "non" ?
On notera que penser est une activité psychique volontaire (par opposition, par exemple, à rêver). Dès que nousexerçons cette activité volontaire, en réalité, nous nous attaquons à une chose, nous la mettons en question, nousnions l'apparence selon laquelle elle se présente à nous. Ainsi, lorsque nous pensons, nous paraissons d'abord dire «non ». Cependant, nous avons reconnu l'existence de la chose à propos de laquelle nous pensons et, d'une certainemanière, nous l'affirmons. Ainsi, penser se r...
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La liberté consiste-t-elle à ne dépendre que de nous-mêmes ?
· C'est aussi la force de suivre son plaisir : semblable, dit Platon dans le Gorgias, au tonneau percé qu'on veut remplir, le désir n'est jamais satisfait, et chercher àremplir ce tonneau est la tâche la plus éprouvante qui soit. Etre libre,c'est donc avoir la force de suivre les exigences que notre nature nousimpose, et ce indépendamment de la nuisance que cela pourrait causeraux autres. · La puissance d'être libre, c'est en sommes la puissance d'être soi- même. En cherchant...
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Nous sommes responsables de l'erreur de R. DESCARTES
En suite de quoi, me regardant de plus près, et considérant quelles sont mes erreurs (lesquelles seules témoignent en moi qu'il y a de l'imperfection), je trouve qu'elles dépendent du concours de deux causes, à savoir de la puissance de connaître qui est en moi, et de la puissance d'élire, ou bien de mon libre arbitre: c'est-à-dire de mon entendement, et ensemble de ma volonté. Car par l'entendement seul je n'assure ni ne nie...
- Il nia l'union hypostatique, admettant toutefois l'incarnation du Christ, mais disant qu'il n'était pas sorti du sein de la Vierge. François René, vicomte de Chateaubriand, Études historiques
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Notre Dame de Paris
Phoebus!
\24 Silence aux manants du bout de la salle! dit aigrement l'huissier. Jacques Charmolue, à l'aide des mêmes manoeuvres du tambourin, fit faire à la chèvre plusieurs autres momeries, sur la date du jour, le mois de l'année, etc., dont le lecteur a déjà été témoin. Et, par une illusion d'optique propre aux débats judiciaires, ces mêmes spectateurs, qui peut-être avaient plus d'une fois applaudi dans le carrefour aux innocentes malices de Djali, en furent effrayés sous les voûtes du Palais...
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Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient ?
dirigeants en général peuvent être incités à l\'inaction. Il faudrait tout définir, tout prévoir. Or, dans le cas desprincipes moraux, il n\'y a pas de limites à instaurer pour se dégager de ses responsabilités.Les obèses ou les fumeurs qui attaquent en justice McDonald's ou la Seita, confondent (ou font semblant deconfondre) les conséquences de leurs comportements et les causes, qui elles, sont de leur responsabilité. Ils fontpreuve de mauvaise foi, une manière de nier sa respons...
- Pour éviter de heurter, je dois faire ici remarquer que, lorsque je nie que la justice soit une vertu naturelle, je fais usage du mot naturel uniquement en tant qu'opposé à artificiel.
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Le Corricolo
Maintenant, que le doute dresse sa tete pour nier, que la science eleve sa voix pour contredire; voila ce qui est,
voila ce qui se fait, ce qui se fait sans mystere, sans supercherie, sans substitution, ce qui se fait a la vue de
tous.
Ce banquet rejouit beaucoup les lazzaroni, qui virent diner leurs representans, et qui s'assurerent que les liberaux n'etaient point des anthropophages, comme on le leur avait dit. Le lendemain, le general Championnet, suivi de tout son etat-major, se transporta en grande pompe dans la cathedrale de Sainte-Claire, pour rendre graces a Dieu du retablissement de la paix, adorer les reliques de saint Janvier, et implorer sa protection pour la ville de Naples, malgre son changement de gouvernement....
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Dans le texte l’esclave, un humain exploité et nié extrait de Candide, paru en 1759, Voltaire raconte la rencontre de Candide et son valet avec un esclave, qui lui, leur raconte sa vie misérable qui est du à un commerçant blanc.
« maître » ; « Venderdendur » ; « négociant » ; « fétiches » ; « seigneur » ;; « les blancs ». Ces adjectifs montre pleinement la relation entre le maître et l'esclave. Il dénonce ensuite la déshumanisation des esclaves : « les singes, les chiens, les perroquets », « sont mille fois plus heureux que nous ». Dans le texte les esclaves sont montrer beaucoup moins bien traité que les animaux. On s’aperçoit aussi qu'ils sont comparait aux animaux qu...
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Admettre le hasard est-ce nier l'ordre de la nature ?
[Le hasard introduit un désordre dans le cours ordinaire de la nature. Injustifié et injustifiable, il s'impose à nous sansque ses causes nous soient connues. Admettre le hasard, c'est nier la régularité de l'ordre naturel.] Imprévisible, le hasard rend la nature inexplicableLe hasard nous offre île spectacle d'une nature capricieuse où aucun phénomène ne semble lié à un autre.Sans cause apparente, tout événement est un coup du sort qui n'obéit à aucune logique. Pascal déclare à cetitre qu...
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«Alchimie du verbe», Arthur RIMBAUD
nouveau langage accessible à tous les sens : l.18 « un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens » = synesthésie* ex 2: son travail sur les consonnes et le rythme : l.16-17 : « Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne »( Enfin, Rimbaud est en quête de l'inconnu, du nouveau : l.21-22 : « J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges » B/ Une poésie en prose : ( La prose est une autre expérience qui lui permet de se démarquer...
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Peut-on dépouiller l'homme de son humanité ? (Ou est-il possible de perdre son humanité ?)
« - De sorte que, déchu de moi, étranger à moi-même, ce qui s'affirme à ma place, c'est l'étrangeté d'autrui –l'homme comme absolument autre, étranger et inconnu, le dépossédé et l'errant ou, comme le dit René Char,l'homme inimaginable – par la présence duquel passe l'affirmation dune exigence infinie. [...] « Quand l'homme en est réduit à l'extrême dénuement du besoin, quand il devient « celui qui mange lesépluchures », l'on s'aperçoit qu'il es réduit à lui-même, et l'homme s...
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elou production
technique. Mais le monde "humain" caractérise aussi le monde de la culture en général, dont la technique fait partie. - Les deux négations - Premièrement l'homme nie le donné naturel, c'est-à-dire la nature extérieure qu'il s'empresse de transformer par son travail. Cette négation n'est donc pas une destruction pure et simple (en principe), mais littéralement une «utilisatioID} (outils). Deuxièmement, l'homme nie sa propre animalité, c'est-à-dire sa nature propre initiale, qu'il remplace par une...
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l'athéisme peut-il donner lieu à un comportement religieux ?
« religion naturelle » par opposition à la « religion positive » ou religion littérale et statutaire. Kant lui-même donne une définition du déiste, qu'il distingue du théiste. Pour lui, le déiste admetl'existence d'un « être primitif » qui est « toute réalité », mais il renonce à ledéfinir davantage ; au contraire, le théiste tient qu'on peut déterminerdavantage « cet objet de pensée » et affirmer qu'il est « le principe premierde toutes choses ». À quelque degré, l'usage philosophique...
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G. BATAILLE, L'Érotisme, Deuxièmes partie (« Études diverses sur l'érotisme »), Etude IV : l'énigme de l'inceste
serait être. Elle lui donne vie, et le maintien en vie. Ce qui est donné à l’homme peut êtr e inné comm e la naissance ou l’envi ronn em ent, ou bien encor e donné après coup. Par et dans l e travail l’homme modifie ce donné premier comme « matière première ». G. Bataille instaure une ligne de démarcation entre la sphère animalière et la sphère de l’humanité. Si l’animal n’est rien d’autre que ce qu’il est pour ne satisfaire que ses besoins élémentaires, l’homme, quand à lui, modifi...
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La liberté consiste-t-elle a ne pas nuire à autrui ?
liberté, et ce en quoi, par nature, elle consiste. C'est-à-dire quel comportement est digne de la définitionessentielle de la liberté ? Problématique Définir la liberté comme comportement qui respecte autrui est-il d'une part conforme à l'essence de la liberté en tant que telle, etd'autre part, suffit-elle à saisir l'ensemble de sa nature ou est-ce au contraire insuffisant ? Nous devrons interroger noscomportements (« consister » ® caractéristiques pratiques, concrètes), à tra...
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Usage du terme:
BADAUD, -AUDE, substantif et adjectif.
CHARLES BAUDELAIRE, L'Art romantique, 1867, page 538. II.? Emploi adjectival. [En parlant de pers] A.? Qui manifeste une curiosit? toujours en ?veil et un peu niaise. C'est un homme tr?s badaud (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835-1932); curiosit? badaude (Dictionnaire g?n?ral de la langue fran?aise (ADOLPHE HATZFELD, ARS?NE DARMESTETER))?: ? 5. Antoine (...) ouvre une bouche badaude et part d'un jeune ?clat de rire. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, L'Ing?nue libertine, 1909, pag...
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fallait accepter ou refuser.
Lemythe deSisyphe. Essai surl’absurde. (1942) Un raisonnement absurde LALIBERTÉ ABSURDE Retour àla table desmatièresMaintenant leprincipal estfait. Jetiens quelques évidences dontjene peux medétacher. Ceque je sais, cequi est sûr, ceque jene peux nier,ceque jene peux rejeter, voilàcequi compte. Jepeux tout nier decette partie demoi quivitdenostalgies incertaines, saufcedésir d'unité, cetappétit de résoudre, cetteexigence declarté etde cohésion. Jepeux toutréfuter danscemonde qui...
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Un noyau dramaturgique : Dom Juan-Sganarelle
témoigner de son matérialisme : c'est le refus du surnaturel qui l'amène à voir dans le commandeur simplement un ennemi mort : «Et pourquoi craindre? Ne l'ai-je pas bien tué?» (acte 1, scène 2), qui le conduit à nier tout d'abord la réalité de l'apparition : «Viens, maraud, viens, je te veux bien faire toucher au doigt ta poltronnerie» (acte Ill, scène 5). à en rechercher ensuite des explications matérielles : «c'est une bagatelle...
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« de tous les luxes, la culture est le moins réservé à l'argent, le plus propre à nier toute hiérarchie sociale » J. de Romilly
Reformulez la thèse de l'auteur. Diverses possibilités : la nuancer, n'en retenir qu'une partie, poser des conditions,proposer d'autres solutions que les siennes pour atteindre le même but. Nous allons développer une troisième démarche, non par crainte de nous engager pour ou contre l'opinion del'auteur, mais pour tenir compte des remarquesfaites plus haut et donc adopter une position plus nuancée que lasienne. Dans un monde en évolution, nombreux sont ceux qui, jugeant la culture générale...
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Penser, est-ce dire non ?
[S'il est vrai que penser implique dans un premier temps la négation, cela ne suffit pas. La phase de négation doit être suivie d'une phase positive de création et d'élaboration de concepts.] Pour penser, il faut également affirmer, créer. Spinoza, dans son Éthique, commence par poser un certainnombre d'axiomes (affirmations indémontrables mais évidentes). Quant au doute méthodique de Descartes, cen'est pas une fin en soi. C'est une manière de «déblayer le terrain» avant de poser la premièr...
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La représentation de l'adultère au 19e en littérature est elle conforme à la réalité ?
"Il n'y a pas d'autre limite que celle-ci : tant que l'homme peut, tant que la femme veut." - naissances illégitimes: On s'aperçoit qu'au 19 ème siècle les naissances illégitimes croissent. Ceci est du à une libération de la société et des mœurs. Àjuste titre , on peut le voir dans la Double Famille de Balzac. ( = p 99 : La double famille : « Mes mœurs sont pures. Hélas ! Au bout de sept années de douleur, le besoin d'être heureux m'a,par une pente insensible, conduit à aimer une autre femme qu...
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Le collectivisme est-il la négation de l'individu ?
partie indivisible du tout. » Par ce contrat chaque individu préserve donc intégralement sa liberté puisqu'il décidelibrement d'obéir à la volonté générale, et son égalité, puisque chacun participe également à cette volonté générale.L'État trouve sa légitimité dans cette volonté générale dont il ne doit être que l'expression. Dès que l'État nereprésente plus cette volonté générale, le contrat est rompu, et l'État devient illégitime. « Trouver une forme d'association qui défende et protè...
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Société et chocs des civilisations
Les grands chocs (pétroliers, ….) on dit que se sont des crises. Hors crise = moment critique« crise » < grec krisis= cycles économiques ?= mouvement de liquéfaction ?= crise systémique ? (I.Wallerstein) , dont l'issue est soit la mort, soit une transformation. C'est une brève rupture de l'équilibre. On doit juger. C'est un momentd'urgence qui se termine par un retour à la normal ou la mort. Ce mot peut désigner soit des cycles économiques ( voy slide pourles graphes). Soit, que la société est d...
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Peut-on caractériser la liberté comme le pouvoir de dire non ?
Introduction De manière courante, on considère la liberté comme le pouvoir, appartenant à chacun, d'accepter ou de refuserd'agir. Être libre, c'est pouvoir dire « oui ou non » à l'action projetée, ou bien à celle qui nous est proposée, voiremême imposée par une contrainte individuelle ou collective. Cette conception suppose d'une part, que la liberté estune certaine puissance, existant avant l'acte proprement dit, et d'autre part, qu'elle consiste dans la possibilité dedonner son assentimen...
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Imaginer est-ce seulement nier la réalité ?
tromperie, soit à l’illusion , à ce qui n’a pas d’existence autre que celle que lui donne notre croyance. La simple apparence peut ne renvoyer qu’à elle -même. Le bâton qui paraît brisé dans l’eau ne l’est pas réellement. Celui qui s’imagine que ses désirs sont réalisé, qu’il suffit de désirer en l’air sans rien faire pour obtenir ce que l’on veut, est dans l’irréel. Il s’i llusionne, ce qui revient à dire qu’il vit dans une bulle d’illusion qui tôt ou tard va éclater au contact du r...
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L'homme doit-il protéger la nature ou bien s'en protéger ?
pourvu de la technique est menacé par la nature – on pourra interroger par exemple les notions de « risque naturel »et de « catastrophe naturelle » et ses conséquences sur l'homme – penser aux séismes, aux raz-de-marée, auxtempêtes, etc. La puissance de l'homme sur la nature est limitée par la nature elle-même : l'homme, mêmetechniquement très avancé, a besoin de se protéger contre les risques naturels. Le type de devoir concerné est alors un devoir commandé par une nécessité : la protect...
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l'homme peut-il perdre son humanité ?
« - De sorte que, déchu de moi, étranger à moi-même, ce qui s'affirme à ma place, c'est l'étrangeté d'autrui –l'homme comme absolument autre, étranger et inconnu, le dépossédé et l'errant ou, comme le dit René Char,l'homme inimaginable – par la présence duquel passe l'affirmation dune exigence infinie. [...] « Quand l'homme en est réduit à l'extrême dénuement du besoin, quand il devient « celui qui mange lesépluchures », l'on s'aperçoit qu'il es réduit à lui-même, et l'homme s...
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Penser, c'est dire non ?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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Penser est-ce dire non?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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Penser est-ce dire non?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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PENSER EST CE DIRE NON?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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Pensée, est-ce dire non ?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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L'HOMME RÉVOLTÉ (1951)
II
LA RÉVOLTE
MÉTAPHYSIQUE
La révolte métaphysique est le mouvement par lequel un homme se dresse contre sa condition et la
création tout entière.
La révolte métaphysique estlemouvement parlequel unhomme sedresse contresacondition etla création toutentière. Elleestmétaphysique parcequ'elle conteste lesfins del'homme etde lacréation. L'esclave protestecontrelacondition quiluiest faite àl'intérieur deson état ; lerévolté métaphysique contre lacondition quiluiest faite entant qu'homme. L'esclaverebelleaffirme qu'ilyaquelque choseen lui qui n'accepte paslamanière dontsonmaître letraite ; lerévolté métaphysique sedéclare frustré p...
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Schopenhauer et la religion
+Schopenhauer parle plus précisément de "système religieux" ici, pourquoi ? Car le système, c'est typiquement cequi donne à chaque chose une place, qui organise et justifie l'existence de toutes choses : rien ne fait problème,tout est expliqué par le rôle qu'il tient dans le système.+ On comprend par là, pourquoi il emploie ensuite le terme "dogme", qui va de pair avec système : le dogme c'estune vérité posée qu'on doit accepter sans justification et qui fonde un système.+ C'est dans ce passage...
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Anthologie sur l'art et l'esthétisme (philo)
76 1 ROUSSEAU ET TOCQUEVILLE évident, par la lecture des Livres Sacrés, que le premier homme, ayant reçu immédiatement de Dieu des lumières et des préceptes, n'était point lui-même dans cet état, et qu'en ajoutant aux écrits de Moïse la foi que leur doit tout philosophe chrétien, il faut nier que, même avant le déluge, les hommes se soient jamais trouvés dans le pur état de nature, à moins qu'ils n'y soient retombés par quelque événement...
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La morale
devoirs moraux sont aussi des devoirs politiques. 1.2.2. Mais les devoirs moraux et les devoirs politiques sont néanmoins distincts : a) les devoirs moraux concernent la vie individuelle, tandis que les devoirs politiques concernent la vie collective ; b) les devoirs moraux se préoccupent de tous les domaines de la vie des individus, tandis que les devoirs politiques ne se préoccupent que du domaine de la vie collective ; et c) les devoirs politiques sont des devoirs moraux, mais tous les devoir...
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La conscience de soi comme vérité première ?
démonstrations. »Nous voilà perdu dans ce que Descartes appelle « l'océan du doute ». Je dois feindre que tout ce qui m'entouren'est qu'illusion, que mon corps n'existe pas, et que tout ce que je pense, imagine, sens, me remémore est faux. Cedoute est radical, total, exorbitant. Quelque chose peut-il résister ? Vais-je me noyer dans cet océan ? Où trouver« le roc ou l'argile » sur quoi tout reconstruire ? On mesure ici les exigences de rigueur et de radicalité de notreauteur, et à quel point il...
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Faut-il penser le temps comme ce qui s'écoule ?
nous rétablissons dans l'ordre chronologique : le révolu, l'évanouissement, le non-advenu. § Il est ainsi une forme de non-être. Sa seule réalité pourrait lui être donnée par le présent mais il est del'essence de celui-ci de nous être ôté. Saint Augustin conclut provisoirement : « de sorte que nousne pouvons dire avec vérité que le temps soit, sinon parce qu'il tend à n'être plus. » § On trouve chez les stoïciens une singulière réduction du temps. Il en devient tout proche du non-être.La passé...
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Y a-t-il un don désintéressé ?
la notre était avant tout entre des collectivités. Pourquoi souligner ce fait ? Parce que l'échange est ce qui crée unlien social entre des groupes. Il signalera d'ailleurs que la rupture de l'échange est alors synonyme de déclaration deguerre. Mauss parle ainsi de politesse, de rites, de festins. Or, l'échange implique ici un retour. On dit ainsi qu'on doitune invitation à quelqu'un, par exemple. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que parce qu'on a été invité onest en dette par rapport...
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Penser, est-ce dire "non" ?
l'expérience de la négation est ici décisive. Penser, c'est dire non, mettre à distance les évidences trompeuses,dépasser l'immédiat, échapper aux vertiges de l'immédiateté, se dégager des divers dogmatismes et donc manifesterainsi l'activité de penser, dégager l'authentique jugement dans son initiative spirituelle. Quel exemple donner ? Ledoute cartésien consiste bien à « dire non », à mettre à distance les illusions, et, en cette mise à distance, àinstaurer la réflexion et la pensée. Le do...
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Être libre est-ce pouvoir choisir ?
Demande d'échange de corrigé de Nouhaud Juliette ( [email protected] ). Sujet déposé : Etre libre est-ce pouvoir choisir? Le droit de vote est un droit fondamental de la démocratie : or ce pouvoir d'élire, c'est-à dire de choisir entredifférents candidats, est ce qui caractérise à la fois la liberté de l'homme et de la nation. La liberté reposerait-alorssur le pouvoir de choix ?Le problème qui se pose ici est celui de comment définir la liberté, et nous tâcherons alors d'y répondre...
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Le corps, en nous, s'offre-t-il à l'humanité ?
2 . Si l'idéalisme présente le corps comme un obstacle à la reconnaissance de l'humanité, il semble tout demême que le corps puisse apparaître comme la réalité de l'humanité. a) Sans doute une des déterminations essentielles de l'humanité est bien la rationalité et la liberté qui l'accompagne.Mais il faut remarquer que sans le corps humain, cette liberté n'a pas de réalité.b) Sans réalité elle ne peut être responsable : elle ne peut être réellement confrontée à la limitation de sa liberté età la...
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peut on dire d'un acte qu'il est inhumain ?
III. Pourquoi est-il nécessaire de maintenir cette dénomination ? A. Si nous voulons maintenir le sens de la distinction humain/inhumain, il faut donc la circonscrire aux actes et non aux personnes. Il reste indis- pensable de xer les limites de l'humanité en termes de valeurs, et pour cela un critère est indispensable. Ce critère ne peut être fourni que par l'ensemble des normes qui découlent du principe de la dignité humaine (cf.1ère partie). Il faut donc bien déterminer le sens du dire...
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Peut on douter de tout ?
verrons ce qu’est le doute et quelle est sa valeur, par la suite nous verrons que douter de tout veut donc aussi dire douter de la justesse du doute et qu’il est impossible de douter de tout sans opposition. Le doute dans sa définition de base un état de l'esprit qui est incertain de la ré alit é d'un fait, de la vé rit é de paroles, de la conduite à adopter dans une circonstance. Ne...
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Dans quelle mesure y a-t-il une réalité de la conscience ?
soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas douter, qui résiste à l'examenle plus impitoyable. Cherchant quelque chose d'’absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout cequi peut paraître douteux. « Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela q...
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La sympathie permet elle de connaitre autrui?
Autrui apparaît comme une figure contradictoire et énigmatique : moi est confronté sans cesse à l’autre que moi, qui m’est étranger. B) COMMENT CONNAISSONS-NOUS AUTRUI ? 1) Descartes On accuse Descartes de ne pas s’être penché sur autrui. Bien au contraire, il est un des seuls philosophes modernes à avoir avancé une conception purement cognitive de l’Autre. Les philosophes du XIX° siècle en ont eu une approche dynamique. a- Les conséquences du Cogito. Le Cogito est la seule chose don...
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Anthologie philosophique: DESCARTES
58 1 DESCARTES : «JE PENSE DONC JE SUIS » paisible solitude, je m'appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opi nions. Or il ne sera pas nécessaire, pour arriver à ce des sein, de prouver qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut être je ne viendrais jamais à bout; mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soi gneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne so...
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Références Vrac (cours de philosophie)
monde connu lorsqu’il le ramene à l’idée, n’était ce pas parce que l’idée lui causait si peu de peur ? » o Il n’y a pas pour Nietzsche de connaissance au sens absolu du terme. Pas de connaissance absolument objective. « Connaissance » pour lui est une capacité d’appréhender les choses, qui repose sur l’interprétation. Une connaissance n’est jamais absolument objective. J’estime que je connais quelqu'un quand je le reconnais. P...