6221 résultats pour "morts"
-
La peine de mort
Alors les arguments de Robert Badinter pour la peine de mort sont : -La mort ne permet aucun retour en arrière, une éventuelle erreur judiciaire ou une injustice dans son application serait donc totalement irréparable - alors qu’une personne emprisonnée à tort peut toujours être sortie de prison et indemnisée. La justice étant humaine, il est impossible de garantir que de telles erreurs ne puissent arriver. On peut citer comme exemple d’erreur judiciaire ayant entraîné la mort...
-
La mort est-elle une chose naturelle ?
La mort est source d'interrogationLa mort angoisse l'homme, il ne peut saisir ce qu'est la mort qu'à travers la mort des autres. Elle est pour luiune source inépuisable d'interrogations. Les grands courants philosophiques ont essayé de donner uneréponse à la question essentielle de l'homme. Épicure pensait que la mort n'était rien pour nous, Socrate, aucontraire, que philosopher, c'était apprendre à mourir. La mort pose la question du sens de la vieC'est bien en définitive la question d...
-
Faut-il penser a la mort ?
[Tout ce que je peux penser relève de l'expérience. Or, la mort, ma propre mort, est justement ce que jene vivrai jamais, puisque, par définition, elle est cessation de la vie. Elle échappe donc à la pensée.] La vie exclut la mort. La mort exclut la vie.Pour penser la mort, il faut être en vie. Or, tant que je le suis, la mort m'est totalement inconnaissable. D'où ceslignes de Kant: «La mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une expérience relève de la vie),mais on ne...
-
Des mots sur la mort
des conséquences de ce qu'il fera - car elles ne concernent qu'un court terme événementiel. Puisque nous sommes dans cette société du déni de la mort, où cette dernière n'existe quasiment pas, elle prend une dimension "expérimentale" : tester ce qui est étranger, avec lequel on a une telle distance, ce dont on parle peu ; la mort est si éloignée de nos idées - à cause de notre qualité de vie - qu'on finit par en acquérir un certain isotropisme : Dans les accidents automobiles qui arriven...
-
Lecture analytique 3: Le défilé des morts (p.203-204) dans La mort du roi tsongor de Laurent Gaudé
. Katabolonga à coté du cercueil du roi= il est charger de veiller sur lui jusqu'à ce que Souba revienne pour lui redonner sa promise, la pièce d'or. 3) La colonne des morts. tous les morts= rappel des personnages principaux= le commencement de l'excipit. .Il y'a une anaphore avec "Tous"= Pour montrer qu'il y'avait bel et bien tous les personnages. .La colonne des morts est différentes de celle de l'Odyssée, car les morts tirent une lçon de leur existence= Sako et Danga continue de s'acharner en...
-
La mort ajoute-t-elle de la valeur à la vie ?
se décompose, en un point d'abord (celui qui est blessé ou malade), puis en tous. Dès lors, rien de notre être nesurvit, il n'y a rien après la mort, « la mort n'est rien pour nous ». Ceux qui pensent que la vie du corps, la pensée,la sensation, le mouvement viennent de l'âme, et que cette âme pourrait survivre après la mort du corps, ont tort.Car l'âme elle-même est faite de matière, certes plus subtile, puisque invisible ; mais si elle n'est qu'un agrégatd'atomes, elle aussi se décompose lor...
-
La pensée de la mort a-t-elle un objet ?
Dans la Lettre à Ménécée, Épicure conduit une réflexion opposée à celle duplatonisme : elle s'en tient à un strict matérialisme. La mort n'est pas uneévasion de l'âme, elle est un pur non-être qui ne nous concerne en rien,puisque vivants, nous appartenons à l'être. "Tout bien et tout mal résidentdans la sensation ; or, la mort est la privation complète de cette dernière."Ensuite, sachant que notre durée de vie est limitée, nous seronsheureusement pressés de jouir raisonnablement des...
-
Mort et existence ?
LA MORT. L'EXISTENCE. LE VECU. Je suis là, devant la feuille blanche de papier. «Je» c'est vous, c'est moi, c'est il, c'est toi. Le sujet qui sent et qui pense, qui rit, pleure ou agit. Je, suis devant la feuille blanche: et d'abord, tout d'abord, il n'y a rien, que le blanc, le blanc, la matérialité d'un matériau qui porte le vide, le vide d'une écriture qui ne veut pas venir. Je ne ressens que la résistance, la négation, le négatif, la...
-
-
Qu'est-ce que « la mort de dieu » ?
moderne et l'habitude du travail qui a détruit de génération en génération « l'instinct religieux ». Au siècle du « positivisme » scientifique, de l'industrialisation et des révolutions politiques, la croyance au Dieu chrétien est tombée en discrédit. « Dieu est mort », c'est d'abord un fait, une évidence. Tant que valait le christianisme, l'homme savait pourquoi il était là, il pouvait donner un sens à sa souffrance, combler le vide, « la porte se fermait à un nihilisme...
-
La peine de mort
lui, condamné vivant ces derniers jours dans une attente et une souffrance sans mots. Il donne de nombreux détails comme « cet horrible froid de la moelle des os dont j’avais pris l’habitude », « une idée à me rendre fou » ou encore « je suis robuste de corps et d’esprit, constitué pour une longue vie mais cependant j’ai une maladie, maladie mortelle faite de la main des hommes ». Tous ces exemples devraient faire réfléchir les membres de la Justice ainsi que la société s...
-
Peut-on vivre sans référence à la mort ?
pourrait survivre après la mort du corps, ont tort. Car l'âme elle-même est faite de matière, certes plussubtile, puisque invisible ; mais si elle n'est qu'un agrégat d'atomes, elle aussi se décompose lorsque la mortsurvient, et même, selon l'expérience la plus commune, il faut penser qu'elle est la première à se décomposerpuisque le mort apparaît immédiatement privé de vie, de sensation, de pensée et de mouvement, alors que lereste de son corps semble encore à peu près intact et mettra p...
-
Epicure: la pensée de la mort
qui n'est rien.Expliquons nous. La mort a toujours suscité deux réactions : la révolte (l'enfant qui ne veut pas que sonpetit chien ait été écrasé), puis la tristesse. La révolte se manifeste chez l'homme qui essaie, par la technique, denier la mort, en se protégeant de la maladie (ainsi un célèbre écrivain a-t-il sans cesse à sa disposition, dans samaison, une armée de médecins, prêts à l'opérer ou le soigner!). Cette peur devant la mort est devenue unemaladie, une obsession pour beaucou...
-
nature morte.
(bouteilles de Coca-Cola d'Andy Warhol). Le peintre qui se confrontait aux natures mortes devait terminer son tableau avant que les fleurs ne se fanent ou que les poissons ne se décomposent. La fascination qu'exerçaient les choses, et dont il se défendait en en montrant la vanité, se doublait aussi d'une réflexion sur l'art qui sauve une réalité éphémère de la disparition. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cubisme - Le cubisme synthétique Les livres Spoerri...
-
Représentations de la Mort
danse macabre. [4] On retrouve l'idée de la Danse Macabre dans une écriture du 1280, le Dit des trois morts et des trois vifs. Trois jeunes nobles rencontrent soudainement trois morts affreux qui leur racontent leur grandeur passée et avertissent les trois vivants de leur fin prochaine. La représentation des trois morts et des trois vifs forme le chaînon qui relie l'horrible image de la putréfaction et l'idée de la danse macabre : l'égalité devant la mort. Au rappel de la vanité des choses...
-
Faut-il penser à la mort ?
seules pensées qu'on peut avoir sur la mort, sont dirigées par l'angoisse de ne rien pouvoir faire pour y échapper, etla peur de passer dans un état qu'on ne connaît pas. A trop y penser, la mort nous paralyse, nous fait devenirparanoïaque, on la voit partout et rester cloitrer chez soi semble être la seule solution pour ne pas y être confronté.La pensée de la mort nous empêche de vivre, et sa nécessité prive la pensée de ses cheminements, de sa liberté.Penser à la mort n'apporte rien que l'ango...
-
La mort ajoute-t-elle à la valeur de la vie ?
« On ne cesse de penser à la mort qu'en cessant de penser. » Marcel Conche, La Mort et la Pensée, 1973. « Que la mort, l'exil et tout ce qui te paraît effrayant soient sous tes yeux chaque jour; mais plus que tout, lamort. Jamais alors tu ne diras rien de vil, et tu ne désireras rien outre mesure. » Épictète, Manuel, vers 130 apr. J.-C. « En s'occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autre chose que de rechercher la mort et l'étatqui la suit. » Platon, Phédon, Ive s. av....
-
-
LA MORT (QCM)
L'homme et le mo nde 1 37 167. Quel philosophe français mort en 1985 décrit la mort comme « l'échéance inévitable » ? 168. Quel philosophe grec a dit qu'« il est absolument certain que l'âme est immortelle et impérissable »? 169. Complétez cette citation de Saint-Exupéry : «C e qui donne un sens à la ... donne un sens à la mort ». 170. Quel philosophe du xvr siècle a écrit : « Si peu d'idées valent qu'on meure pour elles, aucun e ne vaut qu'on...
-
Y a-t-il un sens à redouter la mort ?
• L'INTRODUCTION 1) est écrite pour quelqu'un qui n'aurait pas lu le sujet ; 2) se situe dans la « fourchette » 10-20 lignes ; 3) amène réellement le sujet et l'énonce à partir : • d'un fait/réflexion sur ce fait : conscience de la mort comme destin - « thanato-phobie » du genre humain, • d'une confrontation/contradiction entre cette phobie de la mort comme chose « affreuse » et • le courage de certains hommes d'une part, • une expressi...
-
Penser à la mort, est-ce l'affronter ?
Il ne faut pas penser à la mort • La mort n'est qu'une lointaine réalité étrangère à la vie. La vie quotidienne est la négation de la mort. La raison nous commande de ne pas trop y penser et de jouir pleinement de la vie. La mort n'est pas pour moi une réalité quotidienne P ourquoi penser à la mort , alors que celle ci est inévitable? Cela n 'y changera rien. Nous vivons bien quoti diennement sans pen -' ser à...
-
Le refus de la pensée de la mort
B. La philosophie, méditation de la vie • Pour répudier la pensée de la mort, peut-être faut-il se placer à un niveau supérieur, celui de l'existence sensible.C'est ce que fait Spinoza lorsqu'il affirme, dans L'Éthique (1677), que l'homme libre ne pense jamais à la mort et que« sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie ». Si Épicure pulvérise l'idée même de mort et centre toute l'existence humaine autour du désir' et des forces de vie, s'appuyant sur cette énergie de la v...
-
Faut-il penser à la mort ?
II – « La mort n'est rien pour nous » a) En effet, comme le développe Epicure dans sa Lettre à Ménécée : « La mort n'est rien pour nous ». Nos corps sont de simples agrégats qui se dissolvent au moment de la mort. En ce sens, nous ne devons pas craindre la mortcar sans corps nous n'aurons plus de sensation ; la peur de la mort est donc infondée. Tant que je suis en vis jesens mais une fois mort toute sensation disparaît. Alors nous n'avons à redouter nulle survie au-delà de la mort.Ainsi la...
-
La pensée de la mort a-t-elle un objet ?
La question et le problème qui lui est lié, pour classiques qu'ils soient, exigent, néanmoins, une conceptualisationprécise, si vous voulez traiter le sujet et non point partir dans des considérations vagues et beaucoup tropgénérales. Comme d'habitude, l'écueil majeur, c'est le hors-sujet ! • Définissez les termes de l'intitulé.• Pensée (latin pensare peser), plusieurs acceptions :- activité proprement intellectuelle ou rationnelle de l'homme, de l'esprit humain ;- réflexion, méditation....
-
Peut-on regarder la mort en face ?
toujours le coeur des hommes. Les hommes parlent au fond parce qu'ils n'osent regarder en face cette grandeéchappée hors de la vie d'où ils perdront le contact avec tout ce qui leur est familier. Et puisque le discoursmythique est sans référent, sans signifier, sans objet auquel il renvoie, il le créé lui-même, le modèle à sa manière.Les livres sacrés, les grands mythes de l'humanité nous racontent ainsi un monde de l'autre-côté, ce qu'il advient decelui qui cesse de respirer. C'es...
- En quoi les personnages de la condition humaine, sachant qu'ils vont forcément mourir (chaque seconde qui passe est un pas de plus vers la mort) s'obligent à donner un sens à leur mort, c'est-à-dire une mort « utile » ?
-
- Passant, ne pleure pas ma mort : si je vivais, tu serais mort.
-
mort (philosophie) - philosophie.
la plupart des religions qu’une séparation salutaire de l’âme et du corps. Le corps meurt, mais l’âme est immortelle en vertu du postulat de la réminiscence. Le philosophe dédaigne le corps, car il est la source de désirs bas, futiles et aliénants et l’obstacle à la connaissance de la vérité. Cette prison de chairs dans laquelle l’âme est enfermée la fait adhérer à ce que le corps désire, la contraint à considérer les réalités au travers des « barreaux » constitués par les sens et enfin la détou...
-
La Pulsion de mort
· Or, Freud vers la fin de sa vie, dans ce qu'il est convenu d'appeler la seconde topique, radicalise son interprétation de laviolence. Au lieu de raisonner à partir de lathéorie du refoulement, il imagine unaffrontement entre deux pulsionsfondamentales, la pulsion de vie Eros, et lapulsion de mort, Thanatos. La pulsion de vietend à la conservation de soi, elle oriente lalibido, et promeut la sexualité. La pulsion demort elle, tend vers la destruction, ou àramener vers...
-
Sommes-nous impuissants face à la mort ?
La mort n'a pas que des effets sur notre organisation physique, mais aussi surnos représentations morales : elle provoque crainte, effroi et inquiétude.Toute une tradition philosophique s'est attachée à contrer ces effets surl'homme, tradition commencée avec Epicure. Dans la « Lettre à Ménécée »celui-ci déclare : « Familiarise toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous,car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est laprivation de cette dernière ». No...
-
La mort ajoute-t-elle à la valeur de notre existence ?
le commencement d'une vie après la mort. b) Platon croyait en l'immortalité de l'âme, croyance qu'il argumente Dans le Phédon où il décrit les derniers moments de Socrate avant qu'il ne soit contraint de boire la ciguë. Il lui faitdire : « En s'occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autre chose que de rechercher la mort et l'état qui la suit. ». Pour comprendre ce que cela signifie, il faut rappeler quele dialogue philosophique consiste à atteindre...
-
De la peine de mort ?
Dans La généalogie de la morale Nietzsche écrit que plus un Etat est civilisé moins il aura recours aux châtiments les plus durs et plus il s'avèrera laxiste. Probablement que plus l'Etat devient civilisé, c'est-à-dire légitime et naturel aux yeux de ses citoyens, moinsil a besoin de mettre en scène sa force. Il nous semble que la peine de mort tienne davantage du pouvoir politique qu'elle n'est unemodalité judiciaire que d'aucun tentent de justifier pour des raisons que l'on sait fausses, du...
-
La mort rajoute-t-elle de la valeur à la vie ?
pourriture, mesquineries, chiens qui s'entremordent, gamins querelleurs, qui rient et pleurent sans transition [...]Qu'est-ce donc qui te retient encore ici-bas? Les objets sensibles sont changeants, inconsistants, et les sensémoussés, prompts à recevoir de fausses impressions [...] Et la renommée parmi ces gens-là, du vide. Que fairedonc? Tu attendras, l'âme bienveillante, ou de t'éteindre ou d'être transféré ailleurs. » (Pensées, trad. A. I.Trannoy, V, 33). Cette égalité d'âme à...
-
Épicure, « La mort n'est rien »
162 • La dissertation de philosophie « LA MORT N'EST RIEN POUR NOUS. » Epicure Epicure (341-271 av. J.-C.), philosophe grec, est l'initiateur d'une doctrine philosophique (l'épicurisme) constituée au tour de la communauté du Jardin qu'il fonde avec ses disciples à Athènes, dans une vaste résidence à l'intérieur d'un jardin, « îlot d'amitié paisible et studieuse». Il est l'auteur de plus de trois cents ouvrages, dont ne nous sont parvenus qu'une...
-
-
Faut-il penser à la mort ?
sans crainte, tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort, dans l'incertitude del'éternité de ma condition future » (P. 194). Il ne serait pas non plus malvenu de parler de la mort des autres. Pourquoi garder le souvenir des morts ? Il estévident que c'est en vue du bien des vivants avant tout qu'ont lieu les funérailles, et que les cimetières sontentretenus. La pensée de la mort sert ainsi à l'édification des mortels, et l'on peut se demander quel ens...
-
La mort est naturelle, est-ce évident ?
différentes du culte des morts. La mort est source d'interrogationLa mort angoisse l'homme, il ne peut saisir ce qu'est la mort qu'à travers la mort des autres. Elle est pour luiune source inépuisable d'interrogations. Les grands courants philosophiques ont essayé de donner uneréponse à la question essentielle de l'homme. Épicure pensait que la mort n'était rien pour nous, Socrate, aucontraire, que philosopher, c'était apprendre à mourir. Dans la Lettre à Ménécée, Épicure conduit une r...
-
Doit-on penser à la mort ?
seules pensées qu'on peut avoir sur la mort, sont dirigées par l'angoisse de ne rien pouvoir faire pour y échapper, etla peur de passer dans un état qu'on ne connaît pas. A trop y penser, la mort nous paralyse, nous fait devenirparanoïaque, on la voit partout et rester cloitrer chez soi semble être la seule solution pour ne pas y être confronté.La pensée de la mort nous empêche de vivre, et sa nécessité prive la pensée de ses cheminements, de sa liberté.Penser à la mort n'apporte rien que l'ango...
-
Une notion philosophique, la Mort
Épicure n'admet pas les plaisantin qui « montre de la futilité dans des questions qui n'en admettent pas » parlant de ceux quiprône le suicide tout en restant en vie. La vie la notre étant entièrement en notre pouvoir.A la fin de son développement Épicure rappel que « l'avenir ne nous appartient pas sans nous être absolument étranger » Cequi veut dire qu'il ne faut pas vivre dans l'attente sous peine d'inaction car le bonheur est a réaliser en ce monde sans pourautant vivre dépourvus d'espoir...
-
LA PHILOSOPHIE ET LES REPRÉSENTATIONS DE LA MORT
zo tentieux car si chacun a fait l'expérience ou fera l'expérience de la mort, il est trop tard, ou trop tôt pour qu'il puisse en rendre compte. Mais nous pou vons cependant dire en quoi celle-ci est naturelle. Elle est naturelle parce qu'elle est comprise dans la nais- 25 sance, autrement dit parce qu'elle est dialectique liée à la vie : il n'y a pas de vie sans dépérissement de celle-ci; la vie de l'homme au regard de l'éternité n'est qu'u...
-
La mort est-elle la vérité de l'existence ?
111. Passion d'exister ou sagesse de vivre? • Philosopher est apprendre à mourir : c'est la leçon du Phédon de Platon. Le corps est letombeau del'âme (Cratyle) La théorie de la réminiscencestipule que c'est en s'incarnantdans le corps que l'âme oublie laconnaissance des idées acquisedans un autre monde. C'est doncen se délivrant du corps que l'âmeretrouvera pleinement son pouvoirde connaissance. Ce méprisclassique du corps sera interprétépar Nietzsche comme un mépris dela vie.P...
-
Anthologie poétique : Mort
LA MORT. -TRISTAN ET ISEUT Iseut est de la nef issue, Entend les plaintes dans la rue, Li cloche aux moutiers, aux chapelles, Demande aux hommes les nouvelles, Pourquoi sonnent tous ces sonneurs Et pourquoi l'on verse ces pleurs? LJn ancien donc lui a dit : " Belle dame, Tristan est mort. » Quand la nouvelle entend Iseut, De douleur sonner mot ne peut. De sa mort est si endeuillée, Elle se rend, désafiublée, Devant les autres...
-
Epicure: L'expérience impossible de la mort
rien, et donc ne devrait pas entraîner de peur, cause une angoisse tenaillante, car les hommes ont peur même de cequi n'est rien.Expliquons nous. La mort a toujours suscité deux réactions : la révolte (l'enfant qui ne veut pas que sonpetit chien ait été écrasé), puis la tristesse. La révolte se manifeste chez l'homme qui essaie, par la technique, denier la mort, en se protégeant de la maladie (ainsi un célèbre écrivain a-t-il sans cesse à sa disposition, dans samaison, une armée de médecins, p...
-
-
La mort abolit-elle le sens de l'existence ?
question monexistencedonnée en tantque telle ? 3. La mort est-elle vraimentinévitable,irrémédiable ettotale ? Introduction La mort apparaît spontanément comme le strict opposé de notre existence : elle rompt tout lien avec le monde etautrui, toute perception, opposant son néant à la pleine présence au monde caractérisant notre vie. Mais la mort nese réduit pas à ce pur fait de néant : elle se définit aussi par la certitude de sa venue, et l'anticipation existentiellequi lui est associée :...
-
La mort, une autre forme de vie
Les Etapes de la mor t dans la tradition haïtienne La veillée, l’enterrement, le deuil, le cimetière et le tombeau, le sort de l’âme après la mort illustrent les étapes des rites funéraires haïtiens. Les morts sont la 3 e catégorie d’êtres surnaturels après les esprits (Loa), et les jumeaux à recevoir un culte. Les coutumes funéraires de la paysannerie haïtienne sont fort complexes. A coté d’usages et de rites emprunt...
-
Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
ÉPICURE : Prends l'habitude de penser que la mort n'est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation detoute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mortn'est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, nonpas en y ajoutant la perspective d'une durée infinie, mais en nous enlevant ledésir de l'immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour quia vraiment compris que hors de l...
- Penser à la mort, est-ce un moyen d'échapper à la mort ?
-
«La mort n'est rien pour nous.» Qu'en penser ?
"Je ne sais qui m'a mis au monde, ni ce que c'est que le monde, ni que moi-même; je suis dans une ignorance terrible de toutes choses; je ne sais ce quec'est que mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même demoi qui pense ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur elle-même, et nese connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables espaces de l'universqui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue,sans que je sache pourquoi je suis plutôt plac...
-
Exister est-ce refuser la mort ?
B. La mort ne peut faire partie de mes projets • À l'encontre de Heidegger, Sartre montre, que la mort n'est pas un possiblesusceptible d'être attendu, désiré, ni même réalisé. Toute conscienceassurément est projet, visée d'un futur. Mais ma mort peut-elle êtreconsidérée comme l'un de ces possibles vers lesquels je me projette ? En fait,parce que ma mort met un terme à ma conscience, elle est en dehors et au-delà de cette conscience. Elle m'échappe exactement au même titre que manaissanc...
-
Fiche de cours en philo : LA MORT .
V — La philosophie n'est pas une méditation de la mort (Spinoza) Si Épicure pulvérise l'idée même de mort et centre toute l'existence humaine autour du désir' et des forces de vie,s'appuyant sur cette énergie de la vie, Spinoza, lui aussi, voit dans la sagesse une méditation de la vie, et non pointde la mort. La philosophie, montre Spinoza, n'est point une méditation sur la mort, mais sur la vie, sur Dieu conçuecomme totalité du monde, sur l'Esprit dans sa plénitude. Si je me relie à l'ensemble...
-
La mort est naturelle: est-ce évident ?
naturelle, c'est surtout un phénomène culturel. Elle devient la source d'interrogations métaphysiques et pose le problème du sens de la vie.] La mort est un événement culturelLes êtres humains ont conscience qu'ils sont mortels. Ils vivent la brutalité et l'irréversibilité de la mort, quidevient donc un phénomène culturel d'une grande importance. Dans toutes les cultures, les disparus sontl'objet d'attentions particulières: ensevelissement, embaumement, crémation sont autant de formes...
-
-
Faut-il chercher à oublier la mort ?
- Kierkegaard va lui, beaucoup plus loin. Il affirme sans détour que c'est lamort qui donne l'énergie de vivre. La pensée de la mort a plusieursconséquences selon le type d'individus qui la possèdent. Seuls, quelquesesprits seront immobilisés d'impuissance. Les hommes charnels profiterontencore plus de la vie, puisqu'elle peut se terminer demain. Mais elle estbeaucoup plus positive pour les hommes qui ont conscience de ce qui estimportant ou ne l'est pas, pour les hommes « s...
-
Homère, la mort dans l'odyssée
3) La mort est un passage obligé qu’il faut accepter pour être un héros a) Ulysse est initié à la mort tout au long de son aventure, elle le guette. * Ulysse découvre le sacrifice et la perte d’êtres chers durant la rencontre terrible de Polyphème. L’évocation est imagée, précise : « il en prit deux, et comme des chiots, sur le sol les assomma. La cervelle en giclant mouilla le sol. Découpés membre à membre, il en fit son souper » vers.289-291, « [il] attrapa deux autres d...