5320 résultats pour "moralistes"
-
Y a-t-il une moralité de l'intérêt ?
III. ÊTRE OU AVOIR UNE VALEUR On sait toutefois que le rigorisme kantien s'accompagne d'un avertissement: peut être n'a-t-il jamais existé au monde un acte purement moral... - Dès lors il apparaît que l'intérêt, même s'il ne mène, en termes stricts, qu'au conformisme et n'est pas en lui-même une valeur morale, pourrait bien représenter ou avoir une valeur morale non négligeable. - Si en effet il facilite, ou met mieux à notre portée, ce...
-
COURS DE MORALE
1171 .2- DE LA CONSCIENCE MORALE A LA VALEUR MORALE 1 qui fabrique un objet) et celle qui est une fin en elle même. Seule cette dernière portera le qualificatif de « morale », dans la mesure où l'on peut la comparer avec une certaine échelle des valeurs qui ne tienne pas compte de la réussite de l'action. Précisons par un exemple : lorsque Beethov en a écrit la 5• Symphonie , il a obéi à plusieurs impératifs : - respecter les règles...
-
La nature est-elle morale ?
1) Finalité de la nature La nature manifeste une harmonie dans l'articulation de ses parties, un organisme présente une structure complexeet les organismes différents vivent dans un équilibre naturel. On peut dire avec Aristote que "la nature ne fait rienen vain", cette harmonie du monde manifeste un ordre qui suppose une intention. La nature semble donc suivre unefin et ne pas avancer au hasard. Si on suppose que la nature suit une fin, c'est à dire une forme d'intention, ils'ensuit qu'elle est...
-
LA CONSCIENCE MORALE
la morale parce qu'elle contredit le formalisme, contient tou jours des significations sensibles et sentimentales. Mais elle contredit la nature parce qu'elle lui confère la valeur qu'elle tient de la morale : par elle la sensation se fait beauté, Art la recherche du plaisir, le sentiment devient la pure Charité de la Religion. B) La conscience morale l 0 DÉFINITION La conscience morale est l'organe de la vie spirituelle. I...
-
L'intérêt peut-il être une valeur morale?
III. ÊTRE OU AVOIR UNE VALEUR On sait toutefois que le rigorisme kantien s'accompagne d'un avertissement: peut être n'a-t-il jamais existé au monde un acte purement moral... - Dès lors il apparaît que l'intérêt, même s'il ne mène, en termes stricts, qu'au conformisme et n'est pas en lui-même une valeur morale, pourrait bien représenter ou avoir une valeur morale non négligeable. - Si en effet il facilite, ou met mieux à notre portée, c...
-
N'est-on moral que par intérêt ?
Face à de telles conceptions, le rigorisme kantien n'en affirme pas moins quel'intérêt ne saurait être authentiquement moral. De ce point de vue, sedemander si l'on n'est moral que par intérêt n'a pas de sens : dès que l'intérêtintervient, on n'agit plus par devoir, mais, au mieux, en conformité avec ledevoir.La distinction, chez Kant, est d'importance : elle marque ce qui séparel'action moralement bonne et l'action qui semble bonne, mais sans que l'onpuisse décider de sa qualité...
-
Un bon moraliste ne doit-il pas être un bon psychologue ?
maintenant de préciser les moyens d'atteindre ce but, de juger, d'après ce but, de la valeur des diverses manièresde vivre; ensuite d'amener les individus à reconnaître leur devoir et à se donner de tout leur cœur à sonaccomplissement. Dans ces diverses taches, un moraliste qui ne serait pas bon psychologue ne pourrait qu échouer.Tout d'abord, l'application à la vie concrète des grands principes de la morale théorique exige beaucoup de finesse,et finesse est synonyme de psychologie. En...
-
Peut-on vivre sans morale ?
Ainsi, puisque les valeurs de bien et de mal ne sont pas absolues, mais qu'elles découlent d'uneinvention humaine, on peut décide de ne suivre que ces désirs sans appliquer d'exigence morale, en vertu du libre-arbitre. Mais l'homme dans ce cas, se trouve tiraillé de tous les côtés, ces désirs pouvant être contradictoires. Il estnécessaire à tout individu d'avoir des règles de conduite, un idéal de vie qui lui permette de choisir et de décider desactes à accomplir. Ainsi l'exigence morale est bie...
-
-
n'est-on moral que par intérêt ?
morales en imposant la crainte du châtiment prouve bien que c'est le seul intérêt qui nous amèneà la morale. L'évidence du fait moral et du sens du devoir. 2. - On ne peut toutefois s'empêcher de penser qu'Hobbes a manqué quelque chose, à savoir le sentiment moral. En effet, il semble nier l'expérience immédiate que nous avons de la moralité :comment sa théorie peut-elle rendre compte du trouble de la conscience que l'on éprouve en facede l'immoralité ? Pourquoi serions-nous ch...
-
N'y a-t-il de moralité qu'intéressée ?
s'oppose à l'intérêt, parce que ce dernier flatte les tendances de l'individu à suivre ses simples penchants, alors que la loi, par savigueur strictement formelle, oblige l'homme à se détourner de lui-même pour se convertir à un bien qui concerne l'humanitécomme unité possible. L'intérêt est du côté de la satisfaction sensible, la loi est du côté de la raison : il n'y a donc pas deconciliation possible entre les deux, et il est clair qu'il appartient à l'homme de faire triompher la raison...
-
Y a-t-il une morale naturelle ?
2.2 Le sophisme naturaliste. « Il n'y a pas de définition de « bien » parce que c'est une notion simple non composée de parties. Le bienest l'un de ces innombrables objets de pensée qui ne sont pas susceptibles d'être définis, parce qu'ils sontles termes absolus en fonction desquels il faut définir tout ce qui est susceptible de définition. [...] trop dephilosophes ont pensé que lorsqu'ils nommaient ces autres propriétés, c'est réellement le bien qu'ils étaienten train de définir ; et qu'en réal...
-
droit et morale
se référer à la morale (exemple : l’article 6 du Code civil) : la Morale se pare alors des habits du Droit écrivait un auteur, à moins que ça ne soit l’inverse. Pour étudier droit et moral, il faut partir d’une acceptation commune, c’est àdire des r ègles ou des lois du c ôté du droit et des valeurs plus ou moins communes à un groupe du c ôté de la morale. Mais aussi il faut s éparer le Droit qui est souvent confondu avec la justice, la morale, ou l’ équit é, c’est pour...
-
Y a-t-il une morale naturelle ?
2.2 Le sophisme naturaliste. « Il n'y a pas de définition de « bien » parce que c'est une notion simple non composée de parties. Le bien est l'un de ces innombrables objets de pensée qui ne sont pas susceptibles d'être définis, parce qu'ils sont lestermes absolus en fonction desquels il faut définir tout ce qui est susceptible de définition. [...] trop dephilosophes ont pensé que lorsqu'ils nommaient ces autres propriétés, c'est réellement le bien qu'ils étaienten train de définir ; et qu'en r...
-
Le devoir comme obligation morale.
soudain envie de sortir tout nu que « s'habiller » apparaîtra comme une obligation, de même c'est au moment oùvous pensez à ne pas payer votre achat que « payer ce qu'on vient d'acheter » surgira comme obligation, et enfinc'est quand vous vous surprenez roulant à gauche que vous vous dites « il faut tenir sa droite ». L'obligationapparaît donc dans « la résistance à la résistance à la nécessité des habitudes sociales ».Quel est le sens ultime de ces règles sociales ? C'est, pour l'ê...
-
N'est-on moral que par intérêt?
- Du point de vue hobbesien, nous ne sommes donc moraux que par intérêt, pour parvenir à mettre en acte ces lois de nature qui nous guident, et qui n'ont pour objectif que nous-mêmes. Lefait que seul le pouvoir du souverain dans l'Etat civil garantisse la réalité concrète de ces loismorales en imposant la crainte du châtiment prouve bien que c'est le seul intérêt qui nous amèneà la morale. L'évidence du fait moral et du sens du devoir. 2. - On ne peut toutefois s'...
-
Qu'est-ce que le formalisme moral ?
Hegel critique d'une autre manière le formalisme kantien dans la Phénoménologie de l'esprit notamment. Il souligne le conflit qu'il y a chez Kant entre la belle-âme, celle qui vénère les purs idéaux, et la conscienceagissante attachée au réel et devant répondre à l'injonction des faits. Labelle-âme refuse de se salir les mains, elle préfère restée dans l'ombre del'action plutôt que de corrompre ses idéaux. Transition : La détermination des limites du formalisme moral a perm...
-
-
La morale peut-elle être immorale ?
L'antagonisme entre le point de vue habituel et la position de Socrate est magnifiquement exposé par le débat entre Calliclès et Socrate , dans le « Gorgias ». Calliclès prétend : « Voici, si l'on veut vivre comme il faut, on doit laisser aller ses propres passions, si grandes soient-elles, et ne pas les réprimer . » Socrate pense, lui, que l'accès au bonheur, au Bien, « cela veut dire être raisonnable, se dominer, commander aux plaisirs et aux passions qui résident en soi-même ». P...
-
L'intérêt peut-il être une valeur morale ?
B) L'intérêt personnel n'est-il pas alors le guide de nos actions ? Ne peut-on pas dire, avec Mandeville que « levice privé fait le bien public » ? Il semblerait en effet, et même Kant l'admet, qu'il est impossible de savoir siune personne agit par devoir et donc de manière complètement désintéressée ou par simple intérêtpersonnel. Par là même, nous pourrions considérer que l'intérêt personnel peut être guide de l'action et êtreérigé en valeur morale en tant qu'il contribue à faire le...
-
La morale n'a-t-elle aucune valeur ?
commande à l'inférieur et ait plus que lui. En vertu de quelle sorte de justice, dis-moi, Xerxès a-t-il fait uneexpédition contre la Grèce, ou son père contre les Scythes? sans parler de mille autres exemples analogues que l'onpourrait alléguer. Eh bien! cette conduite de la part de ces gens-là est conforme à une nature, à la nature du juste,et, par Zeus! conforme en vérité à une loi qui est celle de la nature; non point toutefois, sans doute, à celle quenous, nous avons instituée. Modelé...
-
La politique est-elle morale ?
· Mais nous pouvons trouver des raisons plus pragmatiques. Les dirigeants politiques, en raison de leur poste élevé, doivent être des exemples de moralité : qui reprocherait ses actes à un voleur si les gouvernants sonteux-mêmes de grands escrocs ? Ensuite, si la moralité fait partie des valeurs du peuple, le dirigeant n'aura pasleur soutien s'il ne partage pas ces valeurs. «A moins que, dis-je, les philosophes n'arrivent à régner dans les cités, ou à moins que ceux qui à présent sont...
-
le droit et la morale
Dans cette première partie, nous verrons pourquoi le droit et la morale sont des concepts opposés, en constatant tout d'abord qu'ils sont à l'origine indépendants l'un de l'autre (A), puis que leur effectivité dans la société est très différente (B). A) Théoriquement, indépendance du droit et de la morale Des finalités différentes L'existence du droit indépendante de celle de la morale et inversement En théorie, le droit et la morale sont donc indépendants l'un de l'autre. De plus, on consta...
-
L'État doit-il obéir à la morale ?
A. Le conflit entre la loi naturelle (ou morale) et la loi positive a depuis toujours été présentée comme un problème. La pièce de théâtre Antigone écrite et représentée depuis l'Antiquité par Eschyle et Sophocle puis reprise au XXème siècle par Anouilh met en évidence la difficulté de concilier morale et politique. Créon, le roi, considère que Polyniceest un traitre, et refuse donc de lui donner une sépulture, condamnant ainsi son âme à l'errance. Mais Antigone,prétendant agir en tant...
-
Y a-t-il une vérité morale ?
b) Ces explications données, nous pouvons déterminer ce qu ïl faut entendre par cette u vérité mor-ale '' qu'on oppose à la « vérité physique "· Dans ce terme, l'adjectif « morale " ne peut pas être pris au troisi8me des sens que nous venons de passer en revue. Parfois, sans doute, il arrive qu'on dise d'une -proposition qu'elle est « moralement vraie "· Mais cette façon de parler n'est pas parfaitement correcte et le qualificatif...
-
MORALE ET SOCIÉTÉ
pas d'une morale ad libitum [ ... ]. On ne pourrait lui donner que la morale qu'elle a déjà • (Lévy-Bruh/). Aux anciennes morales théo riques, il faut substituer « l'étude positive des faits moraux considérés comme faits sociaux ». Et comme ces faits sont les mœurs, qui incarnent les idéaux de la conscience collective, il s'agit donc de constituer d'abord une « physique des mœurs • ou éthologie sur laquelle se fondera un art moral...
-
-
L'intérêt peut-il être une valeur morale ?
«La doctrine qui donne comme fondement à la morale l'utilité ou le principe du plus grand bonheur affirme que les actions sont bonnes ou mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur, ou à produire lecontraire du bonheur. Par bonheur on entend le plaisir et l'absence de douleur; par malheur la douleur et laprivation de plaisir. (L'Utilitarisme, 1861.) Explication Faire de l'utilité et du plaisir personnel un principe moral a quelque chose de provocant: il semble que si j'agi...
-
Liberté et moralité ?
subordonner à la nature, aux tendances, à la sensibilité. Le principe du devoir sera pour Kant la pure raison. Comme chez Rousseau (qu'il a lu attentivement), c'est la conscience qui sera pour Kant la source des valeurs. Mais il ne s'agit plus d'une conscience ins tinctive et sentimentale, la conscience morale selon Kant n'est rien d'autre que la raison elle-même. 1° LE FORMALISME DE KANT Le bien pour Kant n'est jamais un objet. Ni la santé, ni la richesse, ni l'intelligence ne sont...
-
Politique et morale
Dissertations 55 I - Politique et vertu a) Épicure n'en était pas persuadé. Dans un monde secoué par l'agitation politique, souvent vaine et en tout cas indécise, il pensait que la vertu exigeait qu'on s'en épargnât les troubles pour jouir dans la pratique d'une morale privée, du bonheur de se suffire à soi-même. (Lettre à Ménécée). b) Programme séduisant mais assurément irréaliste, car l'homme est bien trop engagé dans la vie sociale pour pouv...
-
La morale n'est-elle qu'une convention?
[La morale se fonde sur des commandements divins et/ou rationnels, ce qui en fonde l'universalité.] Les fondements de la morale sont divinsIl n'est pas une culture reposant sur la religion qui, d'une manière ou d'une autre, ne considère pas la moralecomme l'expression d'une volonté divine. Les hommes ne décident pas, ne délibèrent pas. Ils se doivent derespecter les prescriptions posées par la ou les divinités. Que l'on songe aux dix commandements où Dieuinterdit l'adultère, le vol, le meurt...
-
l'intérêt peut-il être une valeur morale
A) Dans la morale chrétienne, par exemple, l'homme doit, pour être bon, aider son prochain. Cette morale n'estpas égoïste puisque l'autre compte plus que soi-même. La valeur morale ici est de toujours considérer l'autreet de ne rien faire qui irait contre son intérêt. B) Dans l'utilitarisme, l'intérêt du plus grand nombre est un guide pour l'action. Une action est morale si etseulement si elle maximise le bien-être de tous les être concernés par cette action. [Mill, L'utilitarisme .] A...
-
le dommage moral
On peut se demander de quelle manière l'évolution jurisprudentielle a conduit à la banalisation de la réparation du dommage moral ? La large reconnaissance du droit à réparation du dommage moral au profit des victimes directes ou par ricochet (I) n'est pas sans conséquences. En effet ce droit a donné lieu à de nombreux débats jurisprudentiels et doctrinaux qui sont à l'origine des limites fixés à ce droit à réparation. (II) I/ la réparation du dommage moral largement reconnu aux victimes...
-
Qu'est-ce qu'une obligation morale ?
L'obligation morale chez KANT Le devoir Peut-on faire dépendre la morale d'un savoir ? Non, répond Kant : tout un chacun sait bien quel est son devoir,même s'il ne l'accomplit pas. Faut-il alors admettre un sentiment moral primitif ? Pas davantage, dit Kant : lamoralité ne peut se fonder sur des inclinations ; elle consiste dans la conscience d'une obligation. La moralité reposedonc sur le devoir. Kant distingue l'action authentiquement morale, accomplie par devoir, de celle seule...
-
Le droit et la morale
Les sanctions morales font apparaître une même diversité. La première sanction qui vient à l’esprit est celle du remords : à la suite d’un acte moralement répréhensible, notre conscience nous inspire cette sanction que nous nous infligeons nous-mêmes. Cette sanction intérieur est douloureuse, parfois même entraine une dépression. Se sont des sanctions non négligeables dans l'attitude d'un être humain. De plus, il y a le rejet, exclusion par un groupe social. Cela peut être dût par exemple par le...
-
-
Moral Et Politique.
deux personnes homosexuelles ? Pour remédier au drame médical et humain des avortements clandestins, fallait-il encadrer légalement cette pratique de l’avortement que la moraleréprouve ? Si oui, comment faire pour que ce qui était considéré par la loi de 1975 comme une exception et une tolérance ne devienne pas, chez beaucoup aujourd’hui, un droit réclamé? D’un côté la loi morale qui condamne l’avortement; de l’autre le législateur aux prises avec l’avortement clandestin et des femmes en situati...
-
Les valeurs morales sont-elles relatives ?
a) Une des questions que Kant pose dans son projet critique est "que dois-jefaire?" Il s'agit de se demander par cette question quelle instance pourrarégler ma conduite, or l'instance qui, dans la philosophie morale kantienne,donne ses lois à la conscience est la raison pratique. Les lois morales relèventd'une obligation inconditionnée, c'est-à-dire que je suis obligé d'obéir aux loismorales indépendamment des circonstances. C'est ce que rend très biencompte la célèbre formule:.« tu dois, donc t...
-
N'est-on moral que par intérêt?
C'est la loi civile qui pourra ensuite les imposer, car, ainsi qu'il l'écrit dans le chapitre XXVI duLéviathan : « déclarer ce qu'est l'équité, ce qu'est la justice et la vertu morale, et faire en sorte que [les personnes privées] leur soient soumises, cela requiert les ordonnances de lapuissance souveraine, et que les châtiments soient ordonnés pour celles qui lesenfreindraient. » - Du point de vue hobbesien, nous ne sommes donc moraux que par intérêt, pour parvenir à mettre e...
-
La morale doit-elle se soucier d'être utile ?
nécessaires. Pourtant, le devoir idéal de la raison pure et une valeur a priori. Il commande absolument et ne peutpas être relatif à une maxime hétéronomique, c'est-à-dire d'un mouvement pathologique de la volonté soumises auxpassions extérieurs ou à l'intérêt, même commun. Le devoir commande absolument. Cette exigence ne découle pasde l'empirie. Si nous voulions fonder la morale sur l'utile, elle serait rapidement ruinée. Le devoir, loin d'être uneréalité, représente une norme de la raison, v...
-
La question morale
l’objet de l’expérience. Mais que l’homme doive accomplir son devoir de façon tout à fait désintéressée et qu’il lui faill e séparer complètement du concept de devoir son désir de bonheur pour l’avoir tout à fait pur, c’est ce dont il est très clairement conscient ; ou alors s’il ne croit pas l’être, on pe ut exiger de lui qu’il le soit autant qu’il est en son pouvoir de l’être : car c’est précisément dans cette pureté qu’est à trouver la véritable valeur de moralité, et il faut donc éga...
-
La politique peut-elle être morale ?
· La moralité des dirigeants garantit qu'ils exerceront correctement la fonction politique. C'est en effet la meilleure assurance contre les détournements de fonds publique ou autres abus de pouvoirs que de savoir lesdirigeants honnêtes. C'est la première et principale raison pour laquelle le politique doit être morale. · Mais nous pouvons trouver des raisons plus pragmatiques. Les dirigeants politiques, en raison de leur poste élevé, doivent être des exemples de moralité : qu...
-
Y a-t-il des vérités morales?
3 Qu'est-ce qui garantit que la conscience ne se trompe pas sur le bien ? Réponses: 1 - De la conscience, d'un sentiment moral, plus que du raisonnement. Ce dernier peut parfois jouer un rôle, mais ilest à lui seul très insuffisant.2 - Il le serait peut-être, s'il était le seul sentiment naturel. Mais d'autres sentiments innés l'accompagnent, qui sontconformes à la moralité.3- Le fait qu'elle soit liée à un sentiment naturel, accordé à la nature, au point que Rousseau en parle comme d'un «instin...
-
Quelle est l'origine de la morale ?
3 Transition La morale peut effectivement émerger de la conscience qui se veut morale. Le droit et la dimension de la sociétécivile rendent également possible et nécessaire ce monde de la morale. Or peut-on penser une moraleindépendamment du droit et de la société ? Y a t il une morale naturelle, II La morale et les impératifs de la conscience 1 Première formulation de l'impératif catégorique de Kant : l'universalisation de la maxime Texte KANT Critique de la raison pratique
-
-
La religion et la morale
Introduction La religion est un lien entre l’Homme et des puissances ou une divinité dont son existence ou son salut dépendent. Sous cette aspect, la religion semble se distinguer de la morale qui désigne les mœurs , les manières de vivre que partagent les membres d’une société qui relient les humains entre eux en vue d’un bonheur terrestre. Le lien religieux est vertical (l’Homme par sa foi, se rapporte à un être supérieur dont les paroles sont des ordres auxquels il doit s...
-
pourquoi obéir aux règles morales
liées. Quand au droit, on le distingue aussi de plus en plus de la morale. Le philosophe qui s’est le plus penché sur cette conception interne de la morale est Kant qui oppose le droit, pour lequel on obéit à une loi extérieure (c’est l’hétéronomie), à la morale pour laquelle on obéit à des règles intérieures (c’est l’autonomie). Ainsi, si les règles morales ne sont pas dictées par une puissance extérieures (comme le sont les lois juridiques par exemple), pour quelles raisons leur obéi...
-
METHODE DE LA MORALE
104 COURS - C - Séparation de la morale et de la métaphysique. Or cette dépendance compromet la Morale car les propositions métaphysiques, étant indémontrables, ne parviennent pas à réaliser l'accord des esprits. Aussi certains auteurs ont-ils cherché à séparer radicalement la Morale de la MétaP,hysique. Le succès des sciences positives, v.g. a conduit à la notion d'une morale scientifique, c'est-à dire inspirée soit de l'esprit, soit d...
-
La morale est-elle une maladie ?
que serait ceux de dieux. Il n'y a donc pas de confession mais une certaine introspection qui vise la mêmeréconciliation.Au final, l'idée d'un mouvement cathartique, de révélation et de mise en accord est présente dans les deuxconceptions. Ce qui débouche sur l'idée qu'il y a bien une partie de nous qui s'oppose a ces conceptions morales. Et qu'en s'ybornant, nous nions une part de nous même quitte à refouler nos pulsions naturelles. 2) Freud et Nietzsche remettent tout deux en...
-
La morale est-elle un obstacle à la liberté ?
nuit. Sa liberté n'est donc que relative, puisqu'il n'a aucune méthode pour s'en sortir. A l'inverse, la morale donneune ligne de conduite, elle est outil indispensable à l'homme et n'est donc pas incompatible avec sa liberté,puisqu'elle lui est subordonnée.- La morale permet de discerner le bien du mal en conformité avec les règles de la conduite sociale. La morale nouséclaire donc sur le bien, et c'est cette clairvoyance qui nous permet d'agir librement, en connaissance de cause. - Pour...
-
La morale est-elle incompatible avec la liberté ?
nuit. Sa liberté n'est donc que relative, puisqu'il n'a aucune méthode pour s'en sortir. A l'inverse, la morale donneune ligne de conduite, elle est outil indispensable à l'homme et n'est donc pas incompatible avec sa liberté,puisqu'elle lui est subordonnée.- La morale permet de discerner le bien du mal en conformité avec les règles de la conduite sociale. La morale nouséclaire donc sur le bien, et c'est cette clairvoyance qui nous permet d'agir librement, en connaissance de cause. - Pour...
-
Comment déterminer la moralité d’une action ?
qui fait qu'une action est moralement bonne, est-ce vraiment la conformité aux règles ? Cela ne reviendrait-il pas à confondre droit et morale ? Ou encore, légalité et moralité ? Pour exemple : Une personne peut ce rendre dans un pays étrangers, qui exerce des lois segregaciale, dans un restaurant. Les questions qui en découlerait forcement est celle-ci : Est –ce une ‘’ bonne’’ loi ? Est-il moral d'obéir à cette loi ? S'il est illégal (contraire à la loi écrite, au droit "positif") de ne...
-
Toute morale est-elle relative ?
XVI que la pitié est le fondement de la morale. Toujours est-il que la pitié peut conduire à des actes injustes, lamoralité ne peut remise exclusivement à un mouvement d'affectivité, souvent capricieux et contingent, l'obligationne peut se réduire à une motivation, ni à la liberté de la nature . -Toute morale est relative à l'individu, à la personne . Pensez à l'anarchisme et dans quelle mesure il est une morale du soi, que ce soit Max Stirner, William Morris, ou Kropotkine...
-
-
La morale est-elle une science ?
138 MORALE lité ne dépend pas des seuls actes que l'on exécute; elle est conditionnée aussi par l'intention dans laquelle on agit. Or, dans la recherche scientifique, comme dans n'importe quelle entre prise humaine, le ressort consiste souvent dans un ensemble d'intérêts matériels et égoïstes. Si le savant accorde une valeur plus grande aux intérêts supérieurs et spirituels, c'est en vertu de normes d'appréciation étrangères à la sc...
-
Toute morale exige-t-elle la contrainte ?
La moralité ne consiste pas à se contraindre soi-même La moralité ne consiste pas à réprimer ses instincts, mais à leur permettre de s'exprimer pour que nous parvenions à la plénitude. Par ailleurs, l'homme véritablement moral n'a pas besoin de se contraindre. Être moral, c'est s'affirmer Tandis que toute I morale aristocra- tique naît d'une triom- phale affirmation d'elle- même, la morale des esclaves oppose dès l'abord un «non» à ce qui ne fait pas partie d'elle...