72 résultats pour "douceurs"
-
DESCARTES: l'exemple du morceau de cire
Ainsi, lorsque nous disons que nous voyons, il serait plus juste de dire que nous jugeons : notre vision esttoujours déjà construite par l'esprit. Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : [...]sa couleur, sa figure, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid [...].Mais voici que, cependant que je parle, on l'approche du feu ; ce qui y restait desaveur s'exhale, l'odeur s'évanouit, sa couleur se change, sa figure se perd, sagrandeur a...
-
Il y a du vrai dans ce que tu dis.
CALIGULA,doucement . Tais-toi, maintenant. LEJEUNE SCIPION Comme jete plains etcomme jete hais ! CALIGULA,avec colère . Tais-toi. LEJEUNE SCIPION Et quelle immonde solitudedoitêtre latienne ! CALIGULA,éclatant, se jette surlui et leprend aucollet ; ille secoue . La solitude ! Tulaconnais, toi,lasolitude ? Celledespoètes etdes impuissants. Lasolitude ? Mais laquelle ? Ah !tune sais pasque seul, onne l’est jamais ! Etque partout lemême poidsd'avenir etde passé nousaccompagn...
-
Charles Baudelaire (1821-1867), « À une passante », extrait du recueil Les Fleurs du mal (1861), « Tableaux parisiens », XCIII.
À une passante La rue assourdiss ante autour de moi hurlait. Lon gue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Sou levant, balançant le feston et l'ourlet ; 5 Agile et noble, avec sa jambe de stat ue. Moi, je buvai s, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair. .. puis la nuit ! Fugitive beauté 10 Dont le regard m'a fai...
-
Jean Jacques Rousseau, Le vol du ruban, Les Confessions, Livre second
l'aimer . D'ailleurs bonne fille, sage, et d'une fidélité à toute 20 épreuve. C'est ce qui surprit quand je la nommai. L'on n'avait guère moins de confiance en moi qu'en elle, et l'on ju gea qu'il importait de vérifier lequel était le fripon des deux. On la fit venir ; l'asse mblée était nombreu se, le comte de La Roque' y était. Elle arrive, on lui montre le rub an, je '> la charge' effronté ment ; elle reste interdite, se tait, me jette un regard...
-
Définition et usage du mot:
BARBARIE, substantif féminin.
/> VICTOR HUGO, Correspondance, 1843, page 599. SYNTAXE?: Barbarie militaire, nazie; le flot montant, la nuit, les t?n?bres, le triomphe de la barbarie; d?noncer, exercer, fuir la barbarie; croupir, tomber, vivre dans la barbarie; maintenir un pays dans la barbarie; lutter, se r?volter contre la barbarie; tenir la barbarie en ?chec; ?tre plong? dans la plus affreuse barbarie. ? Au pluriel?: ? 4. Par-dessus tout, je suis convaincu qu'Anthony Eden ?prouvait, ? l'?gard de la France, une parti...
-
A une passante – Baudelaire
A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair ... puis la nuit! -Fugitive beauté Dont le regard m'a...
-
DES FLEURS FANÉES
2, Lettres persanes. 3, France vivante. CORRIGÉ remarques préalables Le texte proposé est un article de fond qui, s'élevant au-dessus de l'actualité du jour adopte, sur la transformationde la France, les points de vue des moralistes classiques. Le journaliste se souvient avec nostalgie de la « douceur de vivre » (celle du Second Empire ou de l'époque 1900). Ildonne une définition vague et académique du caractère français — qui rappelle à la fois P. Valéry et J. Giraudoux. Laconclusion est assez...
-
Commentaire : Senghor, Femme Noire
ferventes » (vers 8), « souffle » (vers 12), « flancs » (vers 12), « reflets » (vers 14) et « fixe » (vers 15)) + nbses phrases sans verbes > scantion, incantation B- La sensualité et le mystère => Nudité > Même nue, la femme est chargée de mystères. « femme obscure » : double sens : femme noire et femme mystérieuse. => Presque tous les sens sont sollicités pour ressentir la beauté de la femme noire : vue, goût « sombres extases du vin noir », toucher « caresses ferventes du Vent d'Est », ouïe «...
-
-
ANATOLE FRANCE (1844-1924): « Jamais de la vie! »
voit, comme jouet de petit garçon, qu'un sabre ou un fusil ! Quel accueil reçoit la demande? Montrez que le désirexprimé par l'enfant d'avoir une poupée, c'est-à-dire un jouet de petite fille, devait logiquement provoquerl'indignation de l'oncle; Dites, — d'après cela, — d'où provient l'intérêt du récit (antagonisme de deux sentiments; —exactitude psychologique...). II. — L'analyse du morceau. — Distinguez les différentes parties du récit : a) Un désir d'enfant; b) Portrait de lapoupée dé...
-
Définition du mot:
ÂPRETÉ, substantif féminin.
LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volont?, La Douceur de la vie, 1939, page 133. 3. [En parlant de ce qui affecte l'ou?e] L'?pret? des langues barbares?: ? 5. Les Clarinettes (...) [instruments ? anche simple] ont dans le m?dium une voix plus limpide, plus pleine, plus pure que celle des instruments ? anche double dont le son n'est jamais exempt d'une certaine aigreur ou ?pret?, plus ou moins dissimul?es par le talent des ex?cutants. HECTOR BERLIOZ, Trait? d'instrumenta...
-
Le roman idéaliste et psychologique : GEORGE SAND - Les laboureurs
1. — L'ensemble. — Nature du morceau : une admirable description de labour. — Justifiez le titre : les laboureurs;Combien de tableaux de labour distinguez-vous dans cette description? Montrez qu'il y a cependant unité dans lemorceau; En quoi vous parait consister cette unité? (impression produite; la caractériser). II. — L'analyse du morceau. — Distinguez les différentes parties de la description : a) Le cadre du paysage; b) Lestrois tableaux de labour (le vieillard ; — son fils; — le jeune homm...
-
clindor en prison mobologue
douceur pour moi » « ne m'abandonnez point ». c) un avenir funeste qui s'oppose à ce passé heureux Emploi du registre pathétique et d'hyperbole « infâme supplices » « les horreurs » « les plus noirs couleurs » à l'aide desquels il évoque son arrêt de mort ce qui suscite la compassion du spectateur. Les phrases exclamatives et interjection « je meurs » « hélas » marque l'apogée de l'émotion. L'emploi du futur proche « on va bientôt » fait référence au dénouement proche et à l'événement funeste...
-
Définition:
AUBE1, substantif féminin.
faux-jour, lividit?, p?leurs; deuil, grisaille, gris de l'aube, ?blouissement, ?clat, gloire; annonce, approche, attente, chute, cr?puscule, ?clatement, ?veil, jaillissements, mont?e, pointe; brouillard, froid (petit), gel, nu?es, ros?e, vapeurs; candeur, douceur, fra?cheur, inqui?tude, paix et recueillement, tristesse. ? Par personnification po?tique?: ? 3. L'?t?, lorsque le jour a fui (...) (...) Un vague demi-jour teint le d?me ?ternel; Et l'aube douce et p?le, en attendant son heure,...
-
Pot-bouille
--Ami .
un homme ne pouvait approcher sa soeur, sans qu'il fut aussitot inquiet, les levres retroussees, pret a mordre. Et si, au contraire, Octave se penchait vers elle librement, la faisait rire du rire tendre et mouille d'une amante heureuse, il riait d'aise lui-meme, son visage refletait un peu de leur joie sensuelle. Le pauvre etre semblait gouter l'amour dans cette chair de femme, qu'il sentait sienne, sous la poussee de l'instinct; et l'on eut dit qu'il eprouvait pour l'amant choisi la reconnaiss...
-
caravagisme - peinture.
persévèrent qu’un temps dans le sillage du maître italien. L’influence caravagesque est également manifeste chez le Lorrain Georges de La Tour. L’introduction de son emploi original du clair-obscur est peut-être due à un séjour en Italie — bien que sa présence n’y ait pas été attestée — ou à la fréquentation d’artistes flamands imprégnés de l’œuvre du maître, voire tout simplement à la découverte d’une œuvre comme l’Annonciation du Caravage (conservée à l’époque en la cathédrale de Nancy). 5....
-
Dictionnaire en ligne:
EMBAUMER, verbe.
cette atmosphère, composée des mille parfums divers qui s'exhalent des boutiques (...) me rappelle l'impression que j'éprouvai la première fois que je traversai Florence, où les charpentes de bois de cyprès remplissent les rues d'une odeur à peu près pareille. ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 228. — Emploi pronominal. Comme tout sent bon! Ah! ce grand Paris qui se fleurit et s'em...
-
-
Définition:
ASSIS, -ISE, participe passé et adjectif.
Et la cigale assise aux branches de l'?pine Fera vibrer le cri strident de mon d?sir. ANNA DE NOAILLES, Le Coeur innombrable, 1901, page 30. ? Par m?tonymie. 1. Qui est le fait d'une personne assise. Pose, station assise. 2. Qualifie une place o? l'on peut s'asseoir, et, par ellipse, un travail que l'on fait dans la position assise. Place assise, travail assis. B.? Par extension. Qui est ?tabli. 1. Vieux. [En parlant d'une population] : ? 5. Enfin, ne go?tant aucune des douceurs que...
-
Définition:
EXCELLENT, -ENTE, adjectif.
VIDRON, La Chasse en plaine et au bois, 1945, page 116 ). d) Domaine des arts. — Qui possède le maximum de valeur esthétique pour répondre, presque parfaitement, aux critères du beau, du bon goût. Il résulte de cette rare et merveilleuse unité, en même temps que des proportions excellentes de toutes les parties de l'édifice, un ensemble qui produit sur l'âme une impression de douceur pieuse et de satisfaction intime (CHARLES, COMTE DE MONTALEMBERT, Histoire de Sainte Elisabeth de Hongrie, duches...
-
Le mot "joie" dans l'oeuvre de DESCARTES
muscles qui sont autour du c_ur, et là excitent le mouvement des nerfs, par lequel est excité un autre mouvement dans le cerveau,qui donne à l'âme le sentiment ou la passion de la joie. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 197. au lieu que, si vous remuez la plume d'une autre façon presque semblable, la seule différence qui sera en ce peu de mouvementleur peut donner des pensées toutes contraires, comme de paix, de repos, de douceur, et exciter en eux des passions d'amour...
- Madame bovary
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
-
I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...