1014 résultats pour "dis"
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qui produit aussi les vivants ?
174 PLATON PAR LUI-MÊME ments : quand nous le traiterons de faiseur d'images, il nous demandera ce que, de façon générale, nous appelons : image. Il nous faut donc, Théétète, exa miner la réponse à faire à ce gaillard. - T. Évi demment nous citerons les images dans les eaux et dans les miroirs, ·ainsi que les images peintes et sculptées et toutes les autres du même genre. -É. C'est à croire que tu n'as jamais vu de sophiste, Thé...
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pour le courage d'abord.
126 PlATON PAR LUI-MÊME leur. Soit, mais si on te dit qu'on ne sait pas ce qu'est la couleur, et qu'on n'est pas moins embarrassé à son sujet qu'à propos de la figure, quelle valeur crois-tu pouvoir accorder à ta réponse ? -S. Pour ma part, je la crois vraie ... Mais je vais essayer de t'en donner une autre. Dis-moi, il y a quelque chose que tu appelles : fin? je veux dire : limite, extrémité; pour moi, c'est tout un ;...
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tendrement deux mots, sans l'avoir voulu, sans avoir pensé à lui.
s'écriait-elle, etelle arrangeait lesfleurs avecuneardeur redoublée. Tout àcoup, àpropos derien, fourrageant dansuntiroir, elledisait :alors, çava, mon vieux ?S'aperce-vant qu'ellevenait de s'adresser àlui, elle secachait labouche sacrilège, scandalisée, maisassez fièredecet exploit. Elle s'arrêtait soudaindetravailler, décidaitdes'amuser, allaits'asseoir devantlesecrétaire, écrivaitvingtoutrente foisle nom del'aimé, puislesautres noms,Lalos,Alsol,Losal. Ouencore, deboutdevant 473 la glace, elle...
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avant de venir ici, vois maintenant ce que tu as appris.
Biddy soupira enregardant lesvaisseaux passerauloin etrépondit : « Oui, jene suis pastrès difficile. » Je ne pouvais prendre celapour uneflatterie ; maisjesavais qu’elle n’ymettait pasdemauvaise intention. « Au lieudecela, dis-je encontinuant àarracher quelques brinsd’herbe etàen mâcher unou deux ; voiscomme je vis, mécontent etmalheureux... Etque m’importerait d’êtregrossier etcommun, sipersonne neme l’avait dit ! » Biddy seretourna toutàcoup demon côtéetme regarda avecplusd’attention qu’ellen’...
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«Dis moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.» ?
temp érament asocial n'aura pas de buts communs avec d'autres individus, ni d'attraction envers les autres et pas non plus d'attachement à un groupe puisqu'il évitera de fr équenter des personnes. Sa situation dans un groupe ne sera pas forc ément solidaire et int égrée et l'on pourra dire que personne n'a pas une forte coh ésion sociale, ni beaucoup d'amis et donc juger de sa personnalit é. La coh ésion sociale ou encore la participation d'individus à un r éseau de relations sociales co...
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Suis-je maître de ce que je dis ?
Si l'inconscient peut maîtriser la parole, la parole possède également des origines et l'Homme ne parle pas parhasard. En effet la parole traduit la pensée de l'être humain , mais l'individu pense-t-il par lui-même ? Est-il le seulmaître de sa pensée et de ce qu'il dit, affirme, chaque jour ? D'où lui vient le jugement qu'il porte à chaque chose ?De même on peut se poser la question de savoir si l'individu dit bien ce qu'il pense où lui arrive-t-il de discerner sapensée de ses paroles ?...
- Connais-toi toi-même disait Socrate...
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890
Il fut convenu qu'il lui remettrait un chèque chaque mois et qu'elle se chargerait de tout.
remplir parunEspagnol ungarçon decafé tout noirparaît qu'ilestcomme unArabe etmaintenant qu'ill'abien remplie il veut paslamarier sonttouslesmêmes alorsmedisant fautquej'yaile pour arranger leschoses enl'insultant cenégrillon paraît qu'ilestvilain pleindepoils même quiluisortent desoreilles, ellesaiment ça,c'est lajeunesse d'aujourd'hui, si vous aviez vumon mari, alorscomme jevous disais même qu'avant departir àParis régler lasituation dema nièce jeme pensais d'allerdireàmonsieur Agrippaqu'àmon...
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Providence et Nouveau Testament
Voyant les foules, il gravit la montagne, et quand il fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui.
??Car je vous le dis?: si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. ??Vous avez entendu qu'il a ?t? dit aux anc?tres?: Tu ne tueras point?; et si quelqu'un tue, il en r?pondra au tribunal. Eh bien?! moi je vous dis?: Quiconque se f?che contre son fr?re en r?pondra au tribunal?; mais s'il dit ? son fr?re?: "?Cr?tin?!?", il en r?pondra au Sanh?drin?; et s'il lui dit?: "?Ren?gat?!?", il en r?pondra dans la g?henne de feu. Quand...
- Suis-je ce que je dis ?
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c'était arrivé.
venaient justement dechanger d’instrument. C’estàla Voyage aubout delanuit mitrailleuse qu’ilspoursuivaient àprésent leurssottises ;ils en craquaient commedegros paquets d’allumettes ettout autour denous venaient volerdesessaims deballes rageuses, pointilleuses commedesguêpes. L’homme arrivatoutdemême àsortir desabouche quelque chosed’articulé. — Le maréchal deslogis Barousse vientd’être tué,mon colonel, qu’ildittout d’un trait. — Etalors? — Ilaété tué enallant chercher lefourgon àpain surlarout...
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Monsieur Parent
--Eh bien!
La baronne, un peu apaisée, soufflait comme après une course. Elle reprit: Oh! dis-moi comment tu as fait... dis-moi!... C'est bien simple... Je me suis dit: Il est jaloux de Baubignac; eh bien! ce sera Baubignac. Il est bête comme ses pieds, mais très honnête; incapable de rien dire. Alors j'ai été chez lui, après déjeuner. Tu as été chez lui? Sous quel prétexte? Une quête... pour les orphelins... Raconte... vite... raconte... Il a été si étonné en me voyant qu'il ne pouvait plus parler....
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Le réveil d'Oreste Acte II, scène 3, Livre de poche (Grasset), pp. 85-88
LE MYTHE ANTIQUE DANS ÉLECTRE DE GIRAUDOUX ÉLECTRE. Que ce n'est pas un mauvais sort que d'être jeune, beau et prince. D'avoir une sœur jeune et princesse. Qu'il suffit de laisser les hommes à leurs 40 petites occupations de bassesse et de vanité, de ne pas presser sur les pustules humaines, et de vivre des beautés du monde! ORESTE. Et n'est-ce pas ce que tu me dis? ÉLECTRE. Non. Je te dis que notre mère a un amant. O...
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Marivaux, la Vie de Marianne (extrait).
jour il vous laisserait dans une indigence, dans une misère dont vous auriez plus de peine à sortir que jamais : je dis une misère, parce qu’il s’agit de vous éclairer, et non pas d’adoucir les termes ; et c’est à tout cela que j’ai songé depuis que je vous ai quittée : voilà ce qui m’a fait sortir de si bonne heure de la maison où j’ai dîné ; car j’ai bien des choses à vous dire, Marianne ; je suis dans de bons sentiments pour vous ; vous vous en êtes sans doute aperçue ? — Oui, Monsieur, lui r...
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« Ce n’est qu’une poésie burlesque, je crains, dénaturée dans la mémoire des vieilles. Je laisse à votre jugement d’en interpréter le sens, s’il y en a un. Mais les vieilles gens se servent toujours d’une infusion de cette herbe contre les maux de tête. »
de pareilles choses. Mais qui sait ce qu’elle disait aux ténèbres, seule, dans les amères veilles de la nuit, lorsque toute sa vie semblait s’étriquer et les murs de son appartement se resserrer autour d’elle, comme une cage pour retenir quelque bête sauvage ? » Eomer se tut et contempla sa sœur comme s’il se remémorait tous les jours de leur vie passée en commun. Mais Aragorn dit : « J’ai vu aussi ce qu e vous avez vu, Eomer. Peu d’autres chagrins parmi les mauvaises fortunes de...
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pays, et j'ai pensé que vous prendriez celle-là.
XII Le jeune homme pâleetmoi, nous restâmes encontemplation l’undevant l’autre, danslachambre del’Hôtel Barnard, jusqu’aumoment oùnous partîmes d’ungrand éclatderire. « Est-il possible !... Est-cebienvous ? dit-il. – Est-il possible ! Est-cebienvous ? » dis-je. Et puis nous nouscontemplâmes denouveau, etde nouveau nousnousremîmes àéclater derire. « Eh bien ! ditlejeune homme pâleenavançant samain d’unairdebonne humeur, c’estfini,j’espère, etvous serez assez magnanime pourmepardonner devous avoir...
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Alain-René Lesage - Histoire de Gil Blas de Santillane « Voilà un sermon qui sent l'apoplexie » Chapitre IV
amis ne fût assez franc pour vous prévenir. En ce cas -là vous savez ce qu’il en arriverait ; vous seriez biffé de son testament, où il y a sans doute pour vous un meilleur legs que la bibliothèque du licencié Sedillo. Après ces réflexions, j’en faisais d’autres toutes contraires : l’averti ssement dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal ; niais, rejetant cette pensée, je...
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Acte III Scène 5. DOM JUAN de Molière
SGANARELLE. Ah ! que cela est beau ! Les belles statues ! le beau marbre ! les beauxpiliers ! Ah ! que cela est beau ! Qu'en dites-vous, Monsieur ? 35 DOM JUAN. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort ; et ce queje trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé (6), durant sa vie, d'une assezsimple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. SGANARELLE. Voici la statue du Commandeur. DOM JUAN. Parbleu ! le voilà bon (7), avec son ha...
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il etait une fois un vieux couple heureux
Qu’y a-t-il de plus fascinant et de plus inquiétant que des ruines récentes qui furent des demeures qu’on avait connues au temps où la vallée vivait au rythme des saisons du labeur des hommes qui ne négligeaient pas la moindre parcelle de terre pour assurer leur subsistance? Ces maisons de pierre sèche, bâties sur le flanc du roc à quelques mètres seulement au-dessus de la vallée, ne sont plus qu’un triste amas de décombres, domaine incontesté des reptiles, des arachnides,...
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Réfutation de l'éclectisme, Pierre Leroux
chose observée, ce qui est impossible à appliquer à la philosophie car elle fait appel aux sens pour étudier leschoses. Le critérium de vérité en philosophie comme en science c'est l'observation extérieure censée forger uneconnaissance des choses. Mais Pierre Leroux soulève alors la question de savoir ce que serait une méthode plusjuste pouvant être appliqué à la philosophie et qui serait alors un critérium de certitude ? Selon Pierre Leroux la philosophie a un objet plus large que la p...
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Acte III Scène 5. DOM JUAN - MOLIERE (lecture analytique)
qu’il s’en va parler. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j’étais tout seul,et je pense qu’il ne prend pas plaisir de nous voir. DOM JUAN. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l’honneur que je lui fais. Demande-lui s’il veut venir souper (8) avec moi. 45 SGANARELLE. C’est une chose dont il n’a pas besoin, je crois. DOM JUAN. Demande-lui, te dis-je. SGANARELLE. Vous moquez-vous ? Ce serait être fou que d’aller parler à une statue. DOM JUAN. Fais ce que je te dis. SGANARELL...
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L'art entre réalité et illusion
et la difficulté à exister dans cette réalité. Il faudra donc justifier la fuite et l'art nous donnera une jolie porte desortie, qui plus est, une porte de sortie socialement admissible. De là à voir dans l'art seulement une sorte devengeance et de compensation contre la réalité, il n'y a qu'un pas qui sera vite franchi. 2) Cependant, avant d'examiner ces conséquences, il nous faut examiner le fondement de cette représentation. Laréalité empirique n'existe pas toute seule. Ce n'est pas un...
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Commentaire composé Acte III, Scène 5 Dom Juan De Molière
40 SGANARELLE. Ma foi, Monsieur, voilà qui est bien fait. Il semble qu’il est en vie, etqu’il s’en va parler. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j’étais tout seul,et je pense qu’il ne prend pas plaisir de nous voir. DOM JUAN. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l’honneur que je lui fais. Demande-lui s’il veut venir souper (8) avec moi. 45 SGANARELLE. C’est une chose dont il n’a pas besoin, je crois. DOM JUAN. Demande-lui, te dis-je. SGANARELLE. Vous moquez-vous ? Ce ser...
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Maeterlinck, Pelléas et Mélisande (extrait).
MÉLISANDE Mais non, mais non ; je ne sais rien. PELLÉAS Tu ne sais pas pourquoi il faut que je m’éloigne ? Tu ne sais pas que c’est parce que… je t’aime. MÉLISANDE Je t’aime aussi. PELLÉAS Oh ! Qu’as-tu dit, Mélisande ! Je ne l’ai presque pas entendu. On a brisé la glace avec des fers rougis ! Tu dis cela d’une voix qui vient du bout du monde ! Je ne t’ai presque pas entendue… Tu m’aimes ? Tu m’aimes aussi ? Depuis quand m’aimes-tu ? MÉLISANDE Depuis toujours… depuis que je t’ai vu. PE...
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Le Mauvais Genie
Son nouveau maitre le fit aller a l'ecole; Julien avait de la memoire, de la facilite, de l'intelligence et de la
bonne volonte; il apprit en moins d'un an a lire, a ecrire, le calcul, les premiers elements de toutes les choses
que M.
M. GEORGEY.Reprendre rien, du tout rien. Ou il est Fridric? MADAME BONARD.Il bat le ble dans la grange. M. GEORGEY.Tres bon, tres bon. Je voulais lui vitement. Vous appeler Fridric. Mme Bonard, qui avait reellement confiance en M. Georgey, se depecha d'aller chercher Frederic et l'amena dans la salle. M. GEORGEY.Fridric, il y avait deux annees toi pas heureuse, M. Bonarde pas heureuse, Madme Bonarde pas heureuse. Moi voulais pas. Moi voulais tous heureuse. Toi venir avec moi, toi prendre lo...
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Dickens, les Grandes Espérances (extrait).
— Je suis bien changée… Je m’étonne que tu me reconnaisses. » La fraîcheur de sa beauté était en effet partie, mais sa majesté si indescriptible et son charme indescriptible étaient restés. Ces attraits, je les connaissais. Ce que je n’avais pas encore vu, c’était le regard adouci, attristé de ses yeux autrefois si fiers ; ce que je n’avais pas encore vu, c’était la pression affectueuse de sa main autrefois insensible. Nous nous assîmes sur un banc près de là, et je dis : « Après tant d’années,...
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Marivaux, le Jeu de l'amour et du hasard (extrait).
SILVIA , à part. — Mais, en vérité, voilà un garçon qui me surprend, malgré que j'en aie (Haut.) Dis-moi, qui es-tu, toi qui me parles ainsi ? DORANTE . — Le fils d'honnêtes gens qui n'étaient pas riches. SILVIA . — Va, je te souhaite de bon cœur une meilleure situation que la tienne, et je voudrais pouvoir y contribuer ; la fortune a tort avec toi. DORANTE . — Ma foi, l'amour a plus tort qu'elle ; j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton cœur, que d'avoir tous les biens du...
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!... Et puis d'abord qu'elle insistait, t'es pas encore assez
comprendre monpoint devue etmoins queçalui plaisait monpoint devue. Ensomme onsecomprenait plusdutout. Elle endevenait commeenragée àl’idée quejepouvais penservraiment ceque jedisais, quec’était rienqueduvéritable, du simple etdu sincère Elle croyait enplus quec’était toiqui me poussais à foutre lecamp... Voyantalorsqu’elle meretiendrait pasenme faisant hontedemes sentiments elleaessayé deme retenir d’uneautremanière. — Va pas croire Léon,qu’elle m’aditalors, quejetiens àtoi, àcause desaffaires...
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faut il éviter de sse contredire
Faut-il se garder de s'opposer à soi-même en disant (ou en faisant) le contraire de ce qu'on dit ou fait ? Un intitulé qui pose le problème de la contradiction dans le jugement et dans la vie. Faut-il se garder de s'opposer à soi-même en disant (ou en faisant) le contraire de ce qu'on dit ou fait ? Un intitulé qui pose le problème de la contradiction dans le jugement et dans la vie. Faut-il se garder de s'opposer à soi-même en disant (ou en faisant) le contraire de ce qu'on dit ou fait ? Un inti...
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Dictionnaire en ligne:
DIRE1, verbe transitif.
B.— [Processus de la communication : valeurs sémantique] 1. Exprimer par la parole un propos. a) Emploi transitif direct. a ) Faire connaître par la parole, énoncer, exprimer. Dire quelque chose à, de quelqu'un, dire que, dire comment, se dire à soi-même. Antonymes : partiel faire, écrire. Chaque fois que le jeune Ernest sortait de chez son père, il subissait un interrogatoire inquisitorial sur tout ce que le comte avait fait et dit (HONORÉ DE BALZAC, Gobseck, 1830, page 427 ). J'aime mieux te d...
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Le Ventre de Paris
trouvait seul avec Logre et monsieur Lebigre, il se soulagea.
N'importe, disait-il en tapant sur les bras de Clemence, vous etes un homme, vous! Clemence avait trouve une nouvelle facon de faire le grog. Elle emplissait d'abord le verre d'eau chaude; puis, apres avoir sucre, elle versait, sur la tranche de citron qui nageait, le rhum goutte a goutte, de facon a ne pas le melanger avec l'eau; et elle l'allumait, le regardait bruler, tres-serieuse, fumant lentement, le visage verdi par la haute flamme de l'alcool. Mais c'etait la une consommation chere qu'e...
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La Chartreuse de Parme
Fabrice doubla le pas, les femmes le suivirent en criant, et beaucoup de pauvres mâles, accourant par toutes
les rues, firent une sorte de petite sédition.
Trois jours après le départ de Pépé, il fut bien étonné de recevoir une lettre énorme fermée avec une tresse de soie comme du temps de Louis XIV, et adressée à Son Excellence révérendissime monseigneur Fabrice del Dongo, premier grand-vicaire du diocèse de Parme, chanoine, etc. "Mais, est-ce que je suis encore tout cela?"se dit-il en riant. L'épître de l'archevêque Landriani était un chef-d'oeuvre de logique et de clarté; elle n'avait pas moins de dix-neuf grandes pages, et racontait fort bien t...
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La conscience est elle une forme d'illusion ?
Nietzsche illustre ce propos en disant que la conscience est une illusion, qu'elle ne peut rien car elle n'est qu'illusionde la connaissance et il parle de ce propos en disant que c'est une blessure narcissique pour l'homme. En effet, ilexplique que la conscience est « une succession de pensées qui donne à croire que chacune est la conséquence del'autre, mais nous ne voyions pas la lutte qui se livre sous cette surface ». Effectivement, la conscience représentela partie émergée de l'iceberg don...
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I
Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma langue enfantine ne put jamais
former de ces deux mots rien de plus long et de plus explicite que Pip.
Je crois qu’effectivement mesjoues étaient grasses, bienquejefusse restépetitetfaible pourmonâge. « Du diable sije ne les mangerais pas !ditl’homme enfaisant unsigne detête menaçant, jecrois même quej’enai quelque envie. » J’exprimai l’espoirqu’iln’en ferait rien,etjeme cramponnai plussolidement àla pierre surlaquelle ilm’avait placé, autant pourm’ytenir enéquilibre quepour m’empêcher decrier. « Allons, ditl’homme, parle !oùest tamère ? – Là, monsieur ! » répondis-je. Il fit un mouvement, puisqu...
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L'amour et l'argent («Mon cher père... Sainte-Pélagie», pp. 299-307) - Le père Goriot de Balzac
sait rien de ce qui est commercial. Non, ne venez pas demain. Je ne veux pas me tourner le sang. Le bal de madamede Beauséant a lieu après-demain, je veux me soigner pour y être belle et reposée, et faire honneur à mon cherEugène ! Allons donc voir sa chambre. En ce moment une voiture s'arrêta dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, etl'on entendit dans l'escalier la voix de madame de Restaud, qui disait à Sylvie : - Mon père y est-il ? Cette circonstance sauva heureusement Eugène, qui méditait déjà...
- Dictionnaire en ligne: DIS-, préfixe.
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choses que je répondrais : que la justice est quelque chose d'identique à la piété ou de tout à fait semblable, et au premier chef que la justice est semblable à la piété et la piété semblable à la justice.
DU DIALOGUE A LA DIALECTIQUE 135 pieux, ou bien que, alors que tout ce qui est pieux est juste, ce qui est juste n'est pas pieux en totalité; pour une part, il est pieux, pour une autre, il est autre. - E. Je perds le fil, Socrate.- S. Pourtant tu es plus jeune que moi, Euthyphron, et tu l'emportes en savoir plus que je ne l'emporte en âge; mais, je te l'ai dit, ta richesse en savoir te rend nonchalant. Allons, homme fort...
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NADA
Mais puisque je vous dis que je ne suis pas mort !
NADA Boire ; boirejusqu'à lamort ettout disparaît ! LA SECRÉTAIRE Mauvaise technique ! Lanôtre estmeilleure ! Commentt'appelles-tu ? NADA Rien. LA SECRÉTAIRE Comment ? NADA Rien. LA SECRÉTAIRE Je tedemande tonnom. NADA C'est làmon nom. LA SECRÉTAIRE Bon cela ! Avecunnom pareil, nousavons toutàfaire ensemble ! Passedececôté-ci. Tuseras fonctionnaire denotre royaume. Entrelepêcheur.
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corpus
comportent une moraleexplicite à la ligne 5 du texte d'Esope ou à la première ligne du texte de Phèdre mais implicite dans les textes deLa Fontaine et Léry.Comme nous l'avons vu, la fable qui appartient au genre de l'apologue offre des caractéristiquesimposées avec lesquelles les auteurs jouent pour créer une oeuvre originale. Il en est de même pour le conte quirelève également de l'apologue.2] Sujet d'invention." Paul, vieux frère ! J'espérais bien te revoir à cette réunion d'anciens élèves ! D...
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La Curée
Ma femme ne sait pas encore, reprit Saccard.
coins, dès qu'ils se trouvaient ensemble quelque part. Mais elle visita inutilement le demi-jour de la serre. Elle n'aperçut, au fond d'un berceau, qu'un grand jeune homme qui baisait dévotement les mains de la petite Mme Daste, en murmurant: \24 Mme de Lauwerens me l'avait bien dit vous êtes un ange! Cette déclaration chez elle, dans sa serre, la choqua. Vraiment Mme de Lauwerens aurait dû porter son commerce ailleurs! Et Renée se serait soulagée à chasser de ses appartements tout ce mo...
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XXI
Je jetai les yeux sur M.
cabaret. Cependant, jetrouvai queBarnard n’étaitqu’unespritsanscorps, ou,sivous préférez, unefiction, etson hôtel le plus triste assemblage deconstructions mesquinesqu’onaitjamais entassées dansuncoin humide pouryloger un club dematous. Nous entrâmes danscetasile parune porte àguichet, etnous tombâmes, parunpassage decommunication, dans un mélancolique petitjardin carré,quime fitl’effet d’uncimetière sanssépulture nitombeaux. Jecrus voirqu’il yavait dans celieu lesplus affreux arbres,lesplus aff...
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XXV
Bentley Drummle, qui avait le caractère assez mal fait pour voir dans un livre une injure personnelle que lui faisait
l'auteur, ne reçut pas la nouvelle connaissance qu'il faisait en moi dans une meilleure disposition d'esprit.
maison, unevolaille froiderôtie,venue dechez lerôtisseur ; jelacrois tendre, parcequelerôtisseur aété juré dans une de nos causes l’autrejour ;or,nous luiavons rendu labesogne facile ;jelui airappelé cettecirconstance enluiachetant la volaille, etjelui aidit : « Choisissez-en unebonne, monvieux brave, parcequesivous avions vouluvousclouer à votre bancpourunjour oudeux deplus, nous l’aurions pufacilement. » Àcela ilme répondit : « Laissez-moi vousoffrir la meilleure volailledelaboutique. » Jelela...
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Gardons-nous de la « misologie » ! PLATON
que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps après, on découvre qu'il est méchant et faux, et qu'on fait ensuite la même expérience sur un autre. Quand cette expérience s'est renouvelée...
- Savoir c'est savoir qu'on sait disait Alain: qu'en pensez-vous ?
- Toute solution d'un problème est un problème nouveau disait Geothe. Qu'en pensez-vous ?
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De l'esprit critique en France
Paulin Limayrac
la fureur des pillards, qui les combat pendant l'action et qui les juge après coup? De même, quand ce n'est plus ladestruction et l'incendie qui menacent ces beaux domaines, mais la pauvreté et la disette; quand les vieux sillonssont en friche et qu'on ne cherche pas à en creuser de nouveaux, n'est-ce pas encore la critique qui demande unelevée de bras, indique les terrains féconds et donne du coeur aux travailleurs? Elle n'est donc pas si inutile, et lapoésie a tort, au moins dans ce reproche....
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Peut-on se tromper en disant qu'une chose est belle ?
RAPPEL: JUGEMENT RÉFLÉCHISSANT ET JUGEMENT DÉTERMINANT Le jugement déterminant part de l'universel pour l'appliquer au particulier. A l'inverse du jugement réfléchissant qui part du particulier pour rejoindrel'universel.Par exemple, lorsque nous disons que les chats sont des félins, nous subsumons la catégorie "chat" sous celle de "félin" comme plus générale parce quenous poss édons déjà cette généralité. En revanche, lorsque nous disons que ce tableau de Picasso est un chef d'oeuvre, nou...
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Notre Dame de Paris
À propos, damoiselle Mahiette, que dites-vous de nos ambassadeurs flamands?
\24 Au Petit-Bourbon, ma chère! si bien qu'on avait illuminé en verres magiques le mot Espérance qui est écrit sur le grand portail. \24 À l'Hôtel de Ville! à l'Hôtel de Ville! Même que Husson le Voir jouait de la flûte! \24 Je vous dis que non! \24 Je vous dis que si! \24 Je vous dis que non! La bonne grosse Oudarde se préparait à répliquer, et la querelle en fût peut-être venue aux coiffes, si Mahiette ne se fût écriée tout à coup: \24 Voyez donc ces gens qui se sont attroupés là-bas...
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incipit
1 er type de définition Un incipit est le d ébut d'un texte, en g énéral d'un roman (du latin incipio, is, ere : « commencer »). À l'origine, on d ésignait par ce titre la premi ère phrase d'un roman, aussi nomm ée « phraseseuil ». Il est cependant commun de nos jours de le consid érer plut ôt comme ayant une longueur variable. Il peut ne durer que quelques phrases, mais aussi plusieurs pages. Contrairement à l'incipit, l'excipit (ou clausule) est la fin d'un chapitre, ...
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Électre et Clytemnestre - Electre de Giraudoux
LE MYTHE ANTIQUE DANS ÉLECTRE DE GIRAUDOUX Je ne connais guère les êtres, reine, mais je connais les saisons. Il est temps, juste temps dans notre ville de transplanter le malheur. Ce n'est pas sur notre 35 pauvre famille que l'on greffera les Atrides, mais sur les saisons, sur les prai ries, sur les vents. J'ai idée qu'ils n'y perdront rien. LE MENDIANT. Laissez-vous convaincre, reine. Vous ne voyez donc pas qu'il y a dan...