1526 résultats pour "lecteur"
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Quelles réflexions vous suggèrent ces considérations de Marcel Proust sur les rapports d'un écrivain avec le lecteur de son ouvrage ? « L’écrivain ne dit que par une habitude prise dans le langage insincère des préfaces et des dédicaces : « mon lecteur ». En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L’ouvrage de l’écrivain n’est qu’une espèce d’instrument optique qu’il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n’eût p
252 Fra nçais, préparation au bac 85 • Les rapports d'un écrivain, de son ouvrage, avec le lecteur qu'ils accueillent, variés, complexes, ne suggè rent -ils pas des réflexions diverses, nuancées, peut-être même contradictoires ? 1. Livre = « espèce d'instrument optique » ? • Que cherche souvent un lecteur dans sa lecture ? • Au sens premier du terme «l'ouvr age ( ... ] ins trument optique » = élément qui permet de voir mieux, ... de conna ître...
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LE STATUT DU LECTEUR
Quels types de lecteur ?
Les « stagneurs » Ils nachèvent pas les livres quils commencent. Il s ne sont pas concernés par la lecture. Ils se procurent des livres surtout chez eux. Ils ont des comptes à régler avec lobligation de lire et leurs références sont scolaires. Ils ne se rappellent pas leur démarrage en lecture. au départ, quand on apprend à lire ils essaient de lire mais ils donnent lillusion = 50 % des élèves de CM2 (alors que « stagneur » es t un stage...
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En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût peut-être pas vu en soi-même ?
on a donné des caractères humains et qui ont pour but de représenter les travers humains, dans lesquels chacun peut s'identifier. Ainsi le renard, le loup (Ysengrin), le chat (Tibert), le lion (Noble) ou encore le coq (Chanteclerc) apparaissent tour à tour comme des bourreaux ou des victimes, reconstituant toute une société, celle du XIIIème siècle médiévale mais aussi la nôtre. Chaque lecteur de façon consciente ou inconsciente va se reconnaître renard ou coq et s'attribuer des qualités ou des...
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Quelles réflexions vous suggèrent ces considérations de Marcel Proust sur les rapports d'un écrivain avec le lecteur de son ouvrage ? « L'écrivain ne dit que par une habitude prise dans le langage insincère des préfaces et des dédicaces : « mon lecteur ». En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût pe
• Facilité..., que celle de retrouver le reflet de ses émotions ! Telle Pomme dans La Dentellière de Pascal Lainé quine retient dans ce qu'elle lit que les éléments sentimentaux et superficiels choisit des petits romans faciles.• Même si l'on fait un certain effort, n'y a-t-il pas complaisance à être « le propre lecteur de soi-même », i.e. «mépriser le détail du texte au profit des vagues images qu'il fait lever dans l'inconscient ». (Senninger) ?• C'est le contraire de se connaître, car au lieu...
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au lecteur
u Lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ; Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
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au lecteur
u Lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ; Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
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« Publier un livre c’est procéder à un lâcher de vampires. Les livres sont des oiseaux secs, exsangues, affamés, qui errent dans la foule en cherchant éperdument un être de chair et de sang sur qui se poser, pour se gonfler de sa chaleur et de sa vie : c'est le lecteur », dit Michel Tournier dans Le magazine littéraire en 1981. A l'aide des cinq textes proposés et des romans que vous avez lus, vous vous demanderez si la part que Tournier fait au lecteur n'est pas excessive.
sociales. Ainsi, la forme de son œuvre répond elle-même à cette éxigence. Plus encore, c’est par le respect de certains codes, objectifs, que l’œuvre peut acquérir son sens. L’auteur doit se consacrer à un travail approfondi. C’est la recherche du mot juste qui est valorisée, et qui permet d’atteindre une forme idéale de l’œuvre. L’auteur doit travailler l’adéquation entre le mot et son idée. Mais la lucidité de l’auteur ne suffit pas. L’auteur compose également s...
- « Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.
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« Selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire. » Vous discuterez cette opinion de l'écrivain Nathalie Sarraute sur l'évolution du roman en vous appuyant sur des exemples tirés des textes du corpus, sur les oeuvres étudiées en classe, ainsi que sur vos attentes de lecteur.
(en même temps que le livre s'achève). 2) La fascination du lecteur : Le lecteur peut être fasciné par ces personnages qui ne sont parfois des êtres déchusou médiocre : il comprend rapidement que Gervaise n'échappera pas à son destin, il ne « croit » pas en elle car ilconnaît bien ses faiblesses. Dans Voyage au bout de la nuit, le lecteur suit avec attention le parcours initiatique deBardamu et s'interroge sur le devenir de certains personnages secondaires qu'il a croisés (tel que le personnage...
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À quelles conditions peut-on considérer que l'on est un bon lecteur ?
La qualité de notre lecture dépend en premier lieu des conditions matérielles, mentales et morales de sa réalisation.Il faut pouvoir se concentrer pour bien lire. Ce recueillement supporte mal la foule et le vacarme. Distraits par lebruit, par exemple, nous laissons le monde extérieur brouiller la communication entre le livre et nous. Même cheznous, le téléphone ou la télévision, la musique ou les discussions de notre famille nous gênent. Mais il ne suffit pas de s'abstraire du monde extérieur p...
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Tocqueville (1805-1859) écrivait à propos des lecteurs de son temps : « Ils ont besoin d'émotions vives et rapides, de clartés soudaines, de vérités ou d'erreurs brillantes qui les tirent à l'instant d'eux-mêmes... » Vous reconnaissez-vous dans ce type de lecteur ?
intellectuellement honnêtes, qu'elles apportent une authentique réflexion et non un vain brassage d'idées, unclinquant de mauvais aloi, enclin à séduire au mauvais sens du terme. Méfions-nous de ces essais apparemmentbrillants qui, en réalité, ne font que développer avec quelques variantes un même paradoxe dénué d'intérêt, de cesfausses audaces artistiques qui choqueraient à peine un bourgeois caricaturé par Daumier... Romans à la mode,petits essais creux et répétitifs permettent justeme...
- lecteur.
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Textes et lecteurs
— Faut-il le lire « avec l'état d'esprit de l'homme du XXe »? (Ce qui est un faux problème, puisque tout n'est jamaisabsolument conscient dans une lecture, ni volontaire, et puisque, quoi qu'on fasse, on est impliqué dans un réseauculturel dont il est presque impossible de sortir.) Or Valéry n'a jamais dit comment il fallait lire un texte : il a simplement souligné que tout texte était variable, etchangeait avec le lecteur qui l'abordait. Il a insisté sur la vie des textes, sur leur capacité à p...
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Au Livre IV des Confessions, Jean-Jacques Rousseau écrit : « Je voudrais en quelque façon rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur, et pour cela je cherche à la lui montrer sous tous les points de vue, à l'éclairer par tous les jours, à faire en sorte qu'il ne s'y passe pas un mouvement qu'il n'aperçoive, afin qu'il puisse juger par lui-même du principe qui les produit. » Vous direz si vous vous reconnaissez dans le portrait d'un tel lecteur.
seizième année. Les Livres II et III s'étendent sur une période plus courte, huit à neuf mois pour le premier, dix -huit pour le second. Le Livre IV raconte la période d'avril 1730 à octobre 1731 : Rousseau a dix -neuf ans, le récit de sa « première jeunesse » est terminé. Certes, le narrateur ne s'embarrasse pas de dates précises, mais il jalonne son parcours de not ations temporelles qui permettent d'en mesurer la durée : « peu de jours...
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Un personnage romanesque peut-il captiver le lecteur en étant immoral ?
néanmoins échapper à la fatalité de son hérédité ; tout le récit de Zola conduit le personnage vers le crime final. Ici, le lecteur aura été tenu en haleine par la lutte violente entre les idéaux de Jacques contre sa « tare héréditaire ». Le jeune Heathcliff, dans « Wuthering Heights » d’Emily Brontë (publié sous le nom d’Ellis Bell) se transformera en odieux chef de famille, en dépossédant son frère adoptif des Hauts de Hurlevent, et en volant les biens de sa nièce a...
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« Le critique est un lecteur qui écrit sa lecture. »
rigoureuse : le romancier peut être leur témoin ou leur complice, mais jamais les deux à la fois. Dehors ou dedans. Faute d'avoir pris garde à ces lois, M. Mauriacassassine la conscience des personnages. » Sartre, essaye ici, au-delà de la simple critique du roman mauriacien, de développer sa propre vision du monde et de lafaire accepter. Il veut renouveler et réinventer l'art romanesque, en modifier la structure tout au moins. Pour cela, il va exercer un véritable renversement des valeurset pre...
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Dissertation sur les caractéristiques de l'auteur et celles du lecteur
dérision. Aragon, dans Blanche ou l’Oubli, multiplie les hésitations du narrateur pour tenter de détruire l’illusion réaliste. L’auteur a pour but et c’est une de ses autres caractéristiques de travail qui est de plaire. C'est-à-dire réécrire pour travailler à sa propre gloire. Cela peut consister à tenter de mieux dire. Reprendre des éléments et les insérer dans une forme littéraire. Cela peut être des éléments de sa propre vie, en effet plutôt que de recourir à la fict...
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Pensez-vous qu'un roman doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien , au contraire, lui permettre d'échapper à la réalité ?
(3 ème paragraphe) Enfin, l’auteur peut également permettre l’évasion du lecteur en lui donnant par exemple le choix de qui il est ; c’est par exemple le cas dans les romans policiers : en effet, dans ce genre de roman, le lecteur peut choisir entre être une personne qui fait le bien ou se bat pour lui (souvent un policier ou un enquêteur) ou être une personne qui fait le mal (souvent un criminel). Dans la vraie vie, une personne c’a pas toujours le choix de qui elle est ou de ce...
- L'esprit de l'auteur, qu'il le veuille, qu'il le sache, ou non, est comme accordé sur l'idée qu'il se fait nécessairement de son lecteur; et donc le changement d'époque, qui est un changement de lecteur, est comparable à un changement dans le texte même, changement toujours imprévu et incalculable.» Paul Valéry, «Au sujet d'Adonis», Variété. En vous référant à votre expérience de lecteur, vous direz quelles réflexions vous inspire cette remarque de Paul Valéry.
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Que vous inspire cette définition de stendhal dans la vie de henri brulard : « un roman est un archet. la caisse du violon qui rend les sons c’est l’âme du lecteur. »
le retrouve quelques mois plus tard, il est aveugle et n’a plus qu’une main suite à l’incendie de son manoir. Malgré tout Jane continue à l’aimer et ils se marient enfin. Ce roman fait rêver car il montre au lecteur que, peut importe l’aspect physique, l’amour ne meurt pas. L’amour est ici idéalisé et l’histoire des deux héros transporte le lecteur. Ainsi on peut dire comme Aragon que le roman est l’art du « mentir-vrai ». En effet même si l’histoire n’est qu’il...
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Dans quelle mesure les oeuvres de fiction sont-elles un outil efficace pour convaincre le lecteur ?
2 Ainsi ce même fabuliste extraordinaire résumera cette idée en écrivant : « Si la vérité vous offense, la fable au moins peut se souffrir ». Illustrations concrètes des vices de la société, critique implicite de l’auteur, leçons de vie, les œuvres de fic tion sont, au-delà des apparences, porteurs d’un message que chaque lecteur est amené à saisir. La fiction quant à elle facilitent la transmission de ce savoir en favorisant la légèreté de la lecture et en suscitant la curiosité du...
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Un roman doit-il ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d’échapper à la réalité ?
Pour pouvoir faire passer des messages, des vertus ou faire comprendre le monde, ces romanciers utilisent un certains réalismes dans leurs ouvrages, en effet, par la notion de vraisemblance, les auteurs vont chercher à créer une histoire qui paraît croyable sans pour autant qu’elle soit vraie. Pour cela l’auteur va utiliser différents procédés, comme tout d’abord en recréant un contexte historique, comme dans Le Rouge et Le Noir de Stendhal où on évoque le personnage historique de Nap...
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Comment les auteurs de notre corpus assignent-ils au personnage de roman un rôle utile aux lecteurs ?
La majorité de ces auteurs, forts de l’observation rigoureuse du réel dont ils font leur outil, soutient que par ce moyen leromancier aide le lecteur à mieux connaître l’homme et la société. Balzac les réunit dans l’expression « l’état social » : « la Natureplus la Société ». La connaissance de l’être humain dont se targue le romancier est manifeste dans l’utilisation du présent de véritégénérale et du terme générique « l’homme », lorsque Balzac nous dit par exemple que «l’homme […] tend à repré...
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De quelles manières une œuvre littéraire peut-elle inciter un lecteur à réfléchir sur le monde qui l’entoure ?
vit. Il peut donc dénoncé des actes qui se passent dans sa génération et donc leur écrit vont être d’actualité pour tous les lecteurs. Ce sont souvent des autobiographies mais pas seulement. L’auteur utilise des dialectiques et emploi ainsi la première personne du singulier. Par exemple, dans le roman de Benvenuto Cellini, Vie de Benvenuto Cellini, le romancier donne son point de vue sur l’époque à laquelle il vie grâce a une autobiographie. Il y explique comment il perçoit...
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La finalité de la littérature, pour le lecteur et pour l'écrivain, est-elle le bonheur ? Vous vous appuierez tout au long de votre devoir sur des exemples précis et variés d'extraits d'oeuvres littéraires.
procure un plaisir presque sensuel, similaire à celui ressenti par le lecteur. Ainsi, pour Roland Barthes, le plaisir de la lecture est intrinsèquement lié au plaisir de l'écrit ure : "Si je lis avec plaisir cette phrase, cette histoire ou ce mot, c'est qu'ils ont été écrits dans le plaisir (ce plaisir n'est pas en contradiction avec les plaintes de l'écrivain)" ( Le Plaisir du texte ). Ce plaisir de l'écriture, dont les grands aute urs, dans leur grande majorité, témoignent, devient palpa...
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« Selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire. »Vous discuterez cette opinion de l'écrivain Nathalie Sarraute sur l'évolution du roman en vous appuyant sur des exemples tirés des textes du corpus, sur les oeuvres étudiées en classe, ainsi que sur vos attentes de lecteur.
3) Donc évolution et renouvellement de la notion de personnage qui s’\ est désacralisé, mais n’a pas pour autant cessé d’exister\ puisque le personnage est parfois devenu hyper réaliste : Michel Houellebecque, La Possibilité d’\ une île. Il peut aussi réellement exister comme le personnage principal de L’Adversaire, de J. C. Carri\ ère qui incarne un tueur en série (journalisme d’investigation\ . Il semble donc à la fois excessif et réducteur de dire que le personnage romanesque a perdu t...
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La littérature touche par ses mots, c'est un "cadeau". Vous vous demanderez comment un écrivain peut atteindre son lecteur et dans quels buts. ?
Si nous nous sommes interrogés sur les moyens employés par l'auteur pour toucher ses lecteurs, encore faut il nous questionner àpropos de ces fins. L'une de ces fins peut être intrinsèquement littéraire. Baudelaire définit ainsi la modernité : " La modernité, c'est le transitoire , le fugitif , le contingent, la moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. " Si nous acceptons cette définition et la considération de la modernité comme valeur, nous dirons que l'inventi...
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Le lecteur que Rabelais souhaite pour son œuvre, dans le Prologue de Gargantua, devra être capable, au cours d’une lecture attentive et approfondie, de «rompre l’os et sucer la substantifique moelle» pour profiter de la vraie richesse de l’ouvrage.
1- ... 1 Introduction (situer le sujet) Corrigé La dissertation littéraire Quel rapport le lecteur entretient-il avec le livre qu'il lit? S'agit-il d'une relation purement passive où le " récepteur " se contente de subir ce que lui impose !'écrivain ? La relation est-elle au contraire active ? Implique-t-elle une participation du lecteur ? S'agit-il, comme le prétendait Balzac, d'une création à deux ? Tout dépend, naturellement, d...
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Une conduite héroïque n’a t-elle pas de revers ? Ne suscite-t-elle que l’adhésion des lecteurs ? Ne peut-elle pas au contraire ennuyer ou agacer ?
intéressant de discuter l'assertion de Marie-Odile Sweetser et voir dans quelle mesure elle éclaire le comportement de la princesse de Clèves et d'autres personnages romanesques. En d'autres termes, nous pourrions nous demander si le personnage romanesque doit-il forcément être héroïque et exemplaire pour provoquer l'admiration. Nous soulignerons tout d'abord le fait que l'exemplarité des personnages crée en effet le sublime puis nous mettrons en lumière que de tels personnages peuvent décevoir...
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Pierre Reverdy écrit dans son Bloc-notes « 39-40 » : « En lisant un roman, le lecteur ravi devient imaginairement un autre ou les autres. Le poème l'émeut mais le laisse en lui-même et plus intensément lui-même. » Qu'en pensez-vous ?
d'aventures qu'on parcourt le plus vite possible pour connaître enfin le soulagement de la fin, elle s'arrête aux motsqui se font voir et entendre, elle devient activité totale du sujet, corps et esprit mêlés. La versification a égalementpu être considérée comme un moyen d'épaissir le langage du poème, afin de le rendre toujours sensible au lecteurpar le rythme physique de l'harmonie. De même pourrait-on envisager les figures « hardies », qui étaient une desmarques de la poésie au XVII°, comme u...
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Bernard Pingaud, dans la préface de l'Expérience romanesque écrit : «Le bon lecteur n'est pas seulement celui qui se laisse entraîner. C'est aussi celui qui discute, qui, à chaque page, à chaque phrase, trouve des raisons de s'interrompre et de questionner, qui va et vient dans l'oeuvre sans respect pour sa belle ordonnance, y relève des similitudes et des contradictions, des obscurités et des échos, et ne cesse finalement de trouver à cette étrange machine des usages nouveaux que l'au
1. S'interrompre et questionner : les pièges tendus par le texte.Il arrive souvent que l'auteur ménage dans le texte une fausse lisibilité, une fausse transparence, finalementintenables, pour obliger le lecteur à s'interroger, à contredire lui-même l'apparence textuelle. a) l'humour et l'ironiePar exemple, Voltaire, affirmant tout au long de Candide que « tout est au mieux dans le meilleur des mondespossibles », veut en fait obliger le lecteur à trouver « de lui-même » qu'au contra...
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En quoi l’évocation d’un monde éloigné dans le temps ou dans l’espace permet-elle de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l’entoure ?
D’aut res p rocédés caractér isent les écr i ts f ict i fs. L a descr ipt ion de ces mondes i n hab i t uels, est souvent fa i te pa r des personnages extér ieurs, qu i se caractér isant pa r une posi t ion pa r t icu l ière. A i nsi Cand i de découvre l a réa l i té du monde. En effet, ap rès avoi r été chassé du château, i l découv re le monde de l a guer re, ce qu i le choque. Dans Le supp lément au voyage de Bouga inv i l le , ce n’est pas D i der...
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En quoi la fable, le conte philosophique et les différentes formes d'argumentation indirectes sont t-ils divertissants et comment peuvent-ils éveiller la réflexion du lecteur ?
1)Comment plaîtil et comment éveilletil la r éflexion du lecteur. Le conte philosophique, inaugur é par Voltaire au XVIII ° si ècle, est un r écit souvent proche, dans sa structure, du conte traditionnel: un h éros, une qu ête, des obstacles, des éléments merveilleux . Les contes philosophiques, tout en suscitant le plaisir du r écit, sont utilis és pour éveiller la r éflexion critique du lecteur sur des th èmes philosophiques, comme par exemple la science, la religion, la polit...
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Quel intérêt le lecteur peut-il trouver à lire une réécriture ?
12) Bon traitement de l'exemple. 13) À nuancer. 14) C'est en effet une possibilité parmi d'autres. 15) Niveau de langue ! 16) Formulation lourde. 17) Bon exemple. 18) Bon traitement de l'exemple. Shakespeare avait déjà imaginée dans Macbeth. Il reconnaît en Père Ubu et Mère Ubu un couple maléfique. avide de pouvoir et qui n'est pas effratJé par le meurtre. Quand Mère Ubu s'écrie «Qui t'empêche de ma5sacrer toute fa famille...
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LE LECTEUR ET LA LECTURE
UN VICE PLUS RÉPANDU On peut, comme il est coutume de le faire. Appe ler les statistiques à la rescousse. Elles démontrent que la lecture est loin d'ètre un vice répandu et qu'il l'est d'autant moins que les conditions de vie deviennent de plus en plus astreignantes, comme dans la société rurale en France, par exemple ; ou que èe vice a tendance à disparaître au profit d'au tres, comme aux États-Unis, où le nombre des lec teurs de livres n'attein...
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Pour apprécier un roman, le lecteur doit-il s'identifier au personnage principal et partager ses sentiments ?
sentiment humain, tue des femmes pour en extraire le parfum. Ses actes son mal vus par les lecteurs, qui ne s’attachent pas à lui. Au contraire, ils ont peur du personnage principal et n’acceptent pas les crimes qu’il commet. On peut parler de anti-héros, personnage auquel le lecteur ne s’identifie pas. Dans certains romans, les sentiments du personnage principal ne sont pas relatés. On ne peut du coup pas partager ses émotions et vivre ce qu’il vit. Dans l’Etranger d’Albert Camus, Meursa...
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Analyser le premier chapitre de L'Ile mystérieuse en étant sensible au type de « contrat » que l'auteur passe avec le lecteur
« A l'ouverture d'un roman incombe la responsabilité de distribuer les règles du code, du protocole de lecture que la fiction à venir exige ». Cette rhétorique del'ouverture est-elle respectée par Jules Verne ? Pour répondre à cette question, il faut s'interroger sur les éléments que nous fournissent le premier chapitre de L'Ilemystérieuse : indices de lieux et de temps par exemple. Pour ce qui est de l'époque, nous l'avons vu plus tôt, Jules Verne ancre son roman en pleine guerre deSécession. L...
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« l'écriture poétique vous parait-elle apte à convaincre le lecteur, ou à suscité son engagement, ou pensez-vous comme Sartre qu'elle brouille le message ? »
« A tous les gras, tous les cocus quiVentripotent dans la vie etComptent et comptent leurs écus »Et puis l'énumération de certains mots traduise la violence de la colère de Boris Vian :«Un monument de leur souffranceUn monument de leur terreur »Ainsi ces quelques procédés montrent l'engagement de l'écrivain et permettent de renforcer les arguments quecelui-ci expose pour que le lecteur adhère a sa thèse. L'écriture poétique peut aussi se qualifié d'écriture sophistiquée, la recherche du voc...
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► Dans quelle mesure la fiction littéraire est-elle capable de convaincre et de persuader le lecteur ? Vous répondrez à cette question en prenant appui sur le corpus et sur vos lectures personnelles.
1 r: dre vos exemples dans les diverses sortes d'apologues, mais aussi dans le roman, le théâtre et même la poésie (allégorique). Impli citement cela vous amène à com parer ces argumentations indi rectes aux genres qui proposent une argumentation directe (essai, par exemple). Cela suggère : •• Pourquoi les faits imaginaires, irréels, inventés, les fictions sont-ils un moyen plus efficace pour transmettre un message que les faits réels ou les argumentati...
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On a souvent reproché au roman d'entretenir les rêves et les illusions du lecteur?
On a souvent reproché au roman d'entretenir les rêves et illusions du lecteur. Ce reproche vous parait-il pleinement fondé ? Roman > a donné le mot « romanesque » => idée que le roman n’évoque que des destins extraordinaires. Monde de rêves… Mais le roman n’est-il que le genre des illusions et des rêves ? Le roman peut-il parler de la réalité ? I- Le roman, un monde de rêves et d’illusion => le domaine de la fiction A- Roman et fiction • Origine : conte / mythe et de l’épopée [1] . • Le roma...
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Pour Apprécier Un Roman, Le Lecteur Doit-Il S'Identifier Au Personnage Principale Et Partager Ses Sentiments ?
l'importance du personnage principale et le besoin que le lecteur nécessite à s'identifier au héros du roman. Donc pour apprécier un roman, le lecteur doit-il s'identifier au personnage principale et partager ses sentiments ? La plus part du temps le lecteur retrouve du plaisir a lire un roman qui propose une histoire et des héros aux quels il peut facilement s'identifier mais le lecteur ne rencontre pas nécessairement des héros et des situations extraordinaires qui aimerait s'ident...
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La littérature doit-elle distraire le lecteur de sa vie quotidienne ou au contraire porter un regard sans complaisance sur le réel ?
ludique.Montesquieu, écrivain des lumières, a choisi le rire pour défendre ses idées. Les Lettres persanes rassemblent lacorrespondance fictive échangée entre deux amis perses, l’un à Paris, l’autre resté en Perse. Ces œuvresépistolaires permettent à Montesquieu de faire la satire de la versatilité de la ville de Paris, de sa population et deson roi. A travers un contexte imaginaire, l’auteur fait partager son avis et tente de le diffuser. L’humour cache uneréflexion plus grave sur un monde...
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Pour apprécier un roman, un lecteur a-t-il besoin de s'identifier au personnage principal et de partager ses sentiments ?
idéalisés. En effet, dans La princesse de Clèves, le portrait physique de Mlle de Chartres évoque le modèle de la beauté de cette époque, tel que la « blancheur du teint », « cheveux blonds », « traits réguliers » mais aussi par l’ utilisation d’un champ lexical de la beauté, de superlatifs « d’une extrême jeunesse » et de nombreuses hyperboles. Cette entrée en scène avec ce lever de soleil encore plus éclatant que le décor dans lequel il apparait « Il parut alors une beauté à...
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L'écriture poétique vous paraît-elle apte à convaincre le lecteur, à susciter son engagement, ou pensez-vous comme Sartre qu'elle brouille le message ?
qu'un poète se sent incompris et exilé dans le monde extérieur. Ainsi, en désaccord avec le monde qui l'entoure, lepoète transmet son incompréhensibilité lors de son écriture.Dans la poésie, l'originalité peut être source d'incompréhension. Les formes du poème sont variées et peuventparfois se révéler bien compliquées pour le lecteur à comprendre. Les calligrammes sont des poèmes à dispositiongraphique particulière, celle-ci pouvant brouiller le lecteur quant au sens de l'œuvre. La recher...
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Le lecteur est-il un co-auteur ?
le 17ème pour ne pas choquer la mentalité classique avec des personnages un peu trop baroque. Phyllis dans la place royale par exemple se permettra d'avoir undiscours beaucoup plus libre. Plus généralement, c'est aussi toute la société d'une époque qui influe sur un auteur, qui va se conformer à la vision du beau d'uneépoque, qui est influencé par la pensée collective, la mémoire collective... Un auteur est un être singulier mais il est aussi l'élément d'une société précise qui a desvaleurs, des...
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Quel intérêt pour le lecteur d'une biographie ?
Possibilité de mieux comprendre la personne, ou son œuvre.• Peinture d'une époque => la biographie retrace la vie d'une personne dans son époque et y plonge donc sonlecteur. Ex : Rousseau, enfance d'un petit genevois au XVIII e siècle/la Provence du début du XXe siècle avec Pagnol).Ex : Sarraute a beaucoup voyagé enfant, elle a une double culture…/ Sartre a grandi dans un universparisien et bourgeois…/la mère de Rousseau est morte à sa naissance…∆) le travail de l'historien qu...
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LE STATUT DU LECTEUR (CRPE)
Les « stagneurs » Ils nachèvent pas les livres quils commencent. Il s ne sont pas concernés par la lecture. Ils se procurent des livres surtout chez eux. Ils ont des comptes à régler avec lobligation de lire et leurs références sont scolaires. Ils ne se rappellent pas leur démarrage en lecture. au départ, quand on apprend à lire ils essaient de lire mais ils donnent lillusion = 50 % des élèves de CM2 (alors que « stagneur » es t un stage...
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Un roman doit-il chercher à faire oublier au lecteur que ses personnages sont fictifs ?
Un roman doit-il faire oublier au lecteur que ses personnages sont fictifs ? Stendhal disait que le roman était un « miroir que l'on promenait le long du chemin ». Par la métaphore du miroir, ilmontrait la dimension réaliste principale, selon lui, dans le roman. Cependant, Stendhal à aussi été le premier àponctuer ses romans d'intrusions d'auteur afin de se moquer de ses personnages et d'anéantire l'illusion du réel. Parconséquent, on peut se demander si, « un roman doit chercher à faire oubli...
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Racine écrit dans la Préface de Phèdre: "Je n'ose encore assurer que cette pièce soit la meilleure de mes tragédies. Je laisse et aux lecteurs et au temps à décider de son véritable prix." Plus que des formules conventionnelles de modestie, ne faut-il pas voir dans cette remarque un article essentiel du goût classique ?
1 La perfection technique. L'œuvre ne se juge pas encore comme prolongement et comme témoignage d'un hommeet d'une époque, mais par un certain point de perfection technique qu'elle représente : « Il y a dans l'art un point deperfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature » (La Bruyère, Les Caractères, 1, X). Boileau dans saRéflexion sur Longin insiste beaucoup sur ce point de perfection que les grands écrivains comme Homère, Platon,Cicéron, Virgile semblent avoir apporté à la langue :...
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Pensez-vous qu'un roman doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d'échapper à la réalité ?
Aujourd’hui, les romans que l’on pourrait qualifier « de l’imaginaire », ou encore « de l’évasion » sont de plus en plus présents dans nosbibliothèques .Des romans qui racontent des histoires inventées, qui n’ont rien à voir avec des problèmes d’aujourd’hui, ou encore avecnotre société, qui ne sont là rien que pour nous distraire .De plus en plus de gens lisent ce genre de romans, presque tous .Quellecteur, aujourd’hui, peut affirmer n’avoir jamais lu un roman qui ne soit pas là pour lui ouvri...