706 résultats pour "croirait"
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Peut-on se passer de croire?
parmi les croyances celles qui nous font avancer vers le savoir et celles qui nous éloignent du savoir ? Il faudrait alors soutenir que l’homme doit se débarrasser de toute croyance s’il veut penser de manière autonome. Pourtant il y a des domaines dans lesquels nous n’avons pas d’autre choix que de faire confiance. Nous sommes à nouveau conduit à poser que l’homme ne peut pas se passer de croire car les croyances ont indispensables pour savoir quoi que ce...
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Ne faut-il croire que ce que l'on voit ?
vision est donc pour lui la condition nécessaire de la croyance, et donc de la véracité d'un événement. Les sens et par conséquent la vision comme étant au fondement de notre connaissance 2. LOCKE, Essai sur l'entendement humain Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères,sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? [...1 D'où puise-t-elle tousces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonne...
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Est-ce faiblesse que de croire?
l'absence de preuve, implique que le sujet ne relâche pas son adhésion, qu'il « tienne bon ». N'est-ce pas une formede force ?§ Croire n'engagerait-il pas la volonté du sujet ? La croyance n'est-elle pas toujours implicitement consentie et en cela produite par le sujet qui croit ? 2- CROIRE N 'EST PAS FAIBLESSE a) qu'est-ce que la faiblesse ? Au sens nietzschéen, est faible celui qui manque de ressources suffisantes pour répondre aux difficultés de la vie. Plus largement, on peu...
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Peut-on ne pas croire en la Justice ?
présente à nous de manière négative dans le sentiment du scandale. Ainsi lorsque nous nous récrions avecvéhémence « ce n'est pas juste », nous affirmons, parfois malgré nous que nous croyons en un idéal de justice, quela situation présente vient précisément de contredire. Par conséquent, nous devons croire en la réalité de cet idéaluniversel qui émane de notre raison dans la mesure où il conditionne notre vie avec d'autres hommes et permetl'orientation de nos actions. Cependant il ne suf...
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Peut-on ne pas croire ?
• La contradiction apparente entre Kant et Hegel s'explique par le fait que Kant n'a jamais cru - bien qu'il aitemployé le mot (cf. ses Prolégomènes à toute métaphysique future qui prétendra au nom de science) - que laphilosophie puisse devenir une science ou un savoir absolu, et par là exclusif de toute croyance, alors que...• Hegel pense avoir réalisé ce savoir, en donnant à la pensée humaine la forme d'un système où il n'y a plus placepour aucune vérité particulière : une telle «...
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Faut-il ne croire que ce que l'on voit ?
La doctrine de Saint Thomas 1. « Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples luidirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous , et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point . » On peut voir finalement dans Saint Thomas l'image de l'empiriste par excellence qui ne croit que dans saperception. La croyance...
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Les raisons de croire
« Examinons donc ce point, et disons : Dieu est ou il n'est pas ; mais de quel côté pencherons-nous ? La raison n'ypeut rien déterminer. Il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu à l'extrémité de cette distance infinie,où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vousne pouvez défendre nul des deux. Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix, car vous n'en savez rien. - Non, mais je les blâmeraid...
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Peut-on ne pas croire au progrès?
II. Remise en cause d'un progrès réel Partons d'un exemple. La mécanisation du travail est indéniablement un progrès technologique. Est-ce pour autantun progrès humain ? La mécanisation du travail n'a pas eu pour conséquence principale de diminuer la pénibilité dutravail. Elle a eu pour conséquences majeures l'augmentation du rythme de travail, ainsi que l'accès des enfants autravail qui n'en avait pas la capacité physique auparavant. On voit avec cet exemple que le progrès technologiquen...
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Croire l'évidence ?
pragmatique de Peirce, dont témoigne l'efficacité de nos actes, et connaissance empirique clairement manifestéedans la langage de la science, cette évidence se découvre comme le fruit d'une élaboration subjective médiatisée,grâce au langage, par l'activité habituelle de l'esprit humain. II - L'évidence par-delà l'expérience : métaphysique et subjectivité critique Fil conducteur : A une première subjectivité du croire fondé sur l'évidence du croire immédiat sensoriel et même encore (dans une m...
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Peut-on ne croire en rien
qui porte malheur... Tant de situation, à première vue banale, mais qui attisent l'inquiétude de certains. Hypothétiquement, ces fabulations peuvent s'expliquer par la tendance que l'être humain a d'être attiré par l'occulte, le surnaturel et le mystérieux. Les superstitions sont, au même titre que les légendes et les mythes, un moyen d'évacuer nos craintes et nos angoisses. Elles reposent, en grande partie, sur des paramètres indépendants de notre volonté. Exemple porter du vert à la saint...
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Est-il raisonnable de croire ?
nous avons commencé par dire), nous nous rendons compte qu’il y a des croyances de nature différente, de là la question consiste à se demander s’il n’y aurait pas des croyances raisonnables et s’il ne pourrait pas, parfois être raisonnable de croire. La question du sujet est ainsi justifiée et le problème consisterait sur les critères sur lesquels nous pouvons nous baser pour établir des croyances comme étant raisonnables alors qu’elle ne semble pas se concilier avec la raison. Nous irons tout d...
- Faut-il croire pour comprendre ou comprendre pour croire ?
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"penser n'est pas croire
comme Alain cite « ils s’accrochent aux idées avec une espèce de fureur » (l.3). Le philosophe insiste sur le fait que croire, c’est entretenir un certain rapport à une idée (vraie ou fausse, fondée ou non, peu importe) à laquelle on y tient, on s’y accroche, ou comme il dit « en démordre ». Alain mentionne « le croyant est comme le lierre sur l’arbre », on peut alors se demander pourquoi. Le lierre tire un bénéfice d’avoir un support, l’arbre, sans lequel il ne pourrait « accéder au...
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Faut-il croire ceux qui nous le demandent ?
Tout d'abord, lorsque le sujet tente d'analyser ce qui lui est demandé de croire de façon rationnelle, il commencepar vérifier la validité du raisonnement qui lui est proposé afin de pouvoir mettre en évidence les raisonnementsvalides de ceux qui ne le sont pas, les démonstrations apparentes et celles qui ne le sont pas, comme le faitAristote. Pour cela, le sujet doit maîtriser les définitions exactes des termes utilisés afin de ne pas être une proiefacile pour la tromperie. De plus, dans...
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Faut-il être crédule pour croire ?
Transition : - Parce que la croyance est requise dans l'action efficace, on ne saurait en dégager l'origine dans la crédulité : là où le crédule ignore que ce qu'il croit ne l'est pas, celui qui croit a conscience de croire(d'ignorer quelle sera l'issue véritable de son action). - En un mot, croire ne consiste pas seulement à être abusé : il s'agit aussi de celui qui croit fait preuve de volonté, c'est-à-dire de détermination et de persévérance dans la poursuite d'un...
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Qu'est-il raisonnable de croire ?
coutumes, les traditions. Au-dessus, croire ce que tout le monde croit (que Paris existe même quand on ne le voitpas, que l'Australie existe quoiqu'on ne l'ait jamais vue). Au-dessus, croire ce que les plus savants affirment enaccord d'après des preuves que la terre tourne, que les étoiles sont des soleils, que la lune est un astre mort, etc.).Tous ces degrés forment le domaine de la croyance. Quand la croyance est volontaire et jurée d'après la haute idéeque l'on se fait du devoir humain, son...
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Faut-il ne croire que ce que l'on voit ?
vision est donc pour lui la condition nécessaire de la croyance, et donc de la véracité d'un événement. Les sens et par conséquent la vision comme étant au fondement de notre connaissance 2. LOCKE, Essai sur l'entendement humain Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères,sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? [...1 D'où puise-t-elle tousces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonne...
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Savoir empêche-t-il de croire ?
Cela montre également que le fait de passer de la croyance au savoir sans aucune transition est vain. Croire n’est-il pas qu’un rapport de confiance avec l’autre ? En effet, en général nous croyons ce que les autres croient. Même une croyance prétendu personnelle se retrouve forcément dans les croyances d’un groupe qui les distinguent des autres. En fait, c’est en l’autre que l’on croit en adoptant sa croyance. On rejoint ici la confiance aux autres. Et c’est cette confiance qui perme...
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Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?
2. I – La raison peut-elle croire ? Référence : Nietzsche, Gai savoir « Notre sérénité. - Le plus grand récent événement - à savoir que "Dieu est mort", que la croyance au Dieu chrétienest tombée en discrédit - commence dès maintenant à étendre son ombre sur l'Europe. Aux quelques rares, tout aumoins, doués d'une suspicion assez pénétrante, d'un regard assez subtil pour ce spectacle, il semble en effet quequelque soleil vienne de décliner, que quelque vieille, profonde confiance se soit retour...
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Croire en Dieu, Est-ce déraisonnable ?
Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu’a l’Homme de formuler des jugements, mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. La raison est une faculté sur laquelle on fonde traditionnellement la distinction entre l’homme et l’animal, c'est alors elle qui contrôle la pensée, le langage, la connaissance. Elle règle également notre conduite, car elle nous donne la connaissance des règles à suivre. Elle est...
- Qu'est ce que croire ?
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Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?
notre vieux monde doit paraître de jour en jour plus crépusculaire, plus méfiant, plus étranger, "plus vieux". Maissous le rapport essentiel on peut dire : l'événement en soi est beaucoup trop considérable, trop lointain, trop au-delà de la faculté conceptuelle du grand nombre pour que l'on puisse prétendre que la nouvelle en soit déjàparvenue, bien moins encore, que d'aucuns se rendent compte de ce qui s'est réellement passé, comme de tout cequi doit désormais s'effondrer, une fois ru...
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Est-il donné à l'homme de croire ce qu'il veut ?
Toutefois, ce refus de se prononcer ne vaut que théoriquement : dans la pratique, là où nous devons agir, il y a nécessité de croire que ce que l'on veut faire s'accomplira selon notre volonté . En effet, le doute mené à terme conduit à l'inaction. Il faut distinguer la croyance de la crédulité naïve : croire, pour un sceptique consiste à choisir entre deux positions contraires ; or c'est bien là ce que nous faisons tous les jours : nous agissons en empruntant telle voieplutôt que telle...
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Qui faut-il croire ?
II – Crise épistémologique de la croyance a) Même sur le plan de la philosophie il faut remarquer que la croyance est utilisée par les philosophes tel Hume dans son Enquête sur l'entendement humain qui critique dans sa section X, « la bigoterie en philosophie ». En effet, comme il le remarque dans ses « Solutions sceptiques », nous devons avoir une croyance et celle-ci est nécessaireet entièrement psychologique puisque basée sur la forte probabilité. En effet, pour Hume, il n'y a pas spécifiq...
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Croire, est-ce renoncer à la raison ?
Introduction : Nous sommes souvent amené à croire sans savoir, chaque fois que nous émettons une opinion sur un sujet sans avoir d'éléments suffisants pour en juger correctement. Il semble donc évident qu'il y a une opposition entrecroire et savoir. Pourtant, il n'est pas sûr pour autant que croire amène à renoncer à savoir. Comment être sûr que le savoir ne pourra jamais être atteint ? Qu'est-ce qui peut nous obliger à seulement croire ? Ne faut-il pas au contrairetoujours chercher à savoir...
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Que croire ?
déduire logiquement l'existence de Dieu. En effet, si on considère que l'existence d'un être ne peut lui être prédiquéeautrement que par le biais de l'observation empirique, et que la caractéristique de Dieu est de n'être pas empirique,alors de l'idée d'un tel être, on ne peut rien déduire. Ainsi, il faut conclure que tout discours sur Dieu est dénué desens, cela ne veut pas dire qu'il soit faux : il n'est ni vrai, ni faux. On ne peut rien connaître non plus des attributsde Dieu parce que nous n...
- croire ce que l'on voit
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Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?
delà de la faculté conceptuelle du grand nombre pour que l'on puisse prétendre que la nouvelle en soit déjàparvenue, bien moins encore, que d'aucuns se rendent compte de ce qui s'est réellement passé, comme de tout cequi doit désormais s'effondrer, une fois ruinée cette croyance, pour avoir été fondée sur elle, et pour ainsi direenchevêtrée en elle : par exemple notre morale européenne dans sa totalité. Cette longue et féconde succession de ruptures, de destructions, de déclins, de bo...
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Peut-on tout nous faire croire ?
du vouloir-vivre aveugle. Illusion, enfin, de l' « égoïsme » forcené, lié au principe d'individuation masquant l'unitéoriginelle (la Volonté) des êtres. Du point de vue politique à présent, rappelons-nous que les sophistes, mais surtout Machiavel (cf. Le Prince ), posèrent les bases de ce que nous connaissons aujourd'hui dans le jeu des politiciens. Machiavel reconnu l'usagenécessaire du mensonge et de la force pour que survive, à tous prix, l'Etat. Le Pouvoir unitaire étatique serait alo...
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Ne doit-on croire que ce qui est scientifiquement démontré ?
KANT, Logique , Introduction, IX. « La vérité est une propriété objective de la connaissance ; le jugement par lequel quelque chose est représenté comme vrai – le rapport à un entendement et par conséquent à un sujet particulier – est subjectif , c'est l'assentiment. Pris dans sa généralité, l'assentiment comporte deux espèces : cellede la certitude et celle de l'incertitude . L'assentiment certain ou la certitude est lié à la conscience de la nécessité ; l'assentiment...
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Pour savoir, faut il renoncer à croire ?
• Dès lors, on peut se demander s'il faut vraiment renoncer à la croyance, si cela nous est réellement profitable. III – Croire et savoir : une complémentarité • Nous avons vu que renoncer à la croyance, c'est également renoncer à une part de nous même, celle qui accordede l'importance à d'autres choses que les explications scientifiques, qui a besoin d'un sens ou du moins d'unedimension spirituelle, qu'elle soit religieuse ou non, dans notre monde. Or, si l'on ne peut ni se passer du sa...
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Peut-on croire en la science?
complexité des théories élaborées par la science contemporaine et la sophistication des techniques utilisées peuvent donner à la pratique scientifique l'aspect d'un culte devant lequel le profane ne peut que rester bouche bée et dontil ne peut discuter les résultats.III. Croire et savoir.Face à cette attitude « pieuse » à l'égard de « la science » transformée en absolu, il convient de rappeler quelques aspects qui invitent à une attitude plus nuancée.• La science faillible.Il convient tout d'abo...
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Faut-il ne jamais croire ?
probabilité de la vérité qu'une autre proposition. Sa vision de la connaissance prend donc aussi en compte le faitqu'il faut toujours douter de ce qu'elles nous apportent. De ces deux visions apparait alors une certaine ambigüitépuisque la croyance doit être considérée comme fausse à partir du moment que l'on doute et que nous sommesobligés de toujours douter de nos connaissances pour accéder à une plus grande vérité. Ce qui sépare ici lacroyance et la connaissance n'est pas le doute qu...
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Croire en la science, est-ce une forme de religion ?
II - Croire en la science ne répond-t-il pas à un besoin, comme c'est le cas en religion ? A - Croire répond à une angoisse des hommes, celle du néant. Ainsi, croire permet de combler un manque deconnaissance. La religion apporte des réponses aux questions des hommes, notamment concernant son origine et sadestinée. La religion est ainsi une explication qui apaise les inquiétudes des hommes (Marx : « la religion est l'opiumdu peuple »). De la même façon, la science apporte une explicatio...
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Définition du terme:
CROIRE, verbe transitif.
les pieds chauds. Ceci est absurde et vous ne pouvez le croire sans violer les lois de la raison et du sens commun. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse) ainsi que dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ ) et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) pour la 1re. expression. · J'aime mieux le croire que d'...
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Faut-il être crédule pour croire ?
Transition : - Parce que la croyance est requise dans l'action efficace, on ne saurait en dégager l'origine dans la crédulité : là où le crédule ignore que ce qu'il croit ne l'est pas, celui qui croit a conscience de croire(d'ignorer quelle sera l'issue véritable de son action). - En un mot, croire ne consiste pas seulement à être abusé : il s'agit aussi de celui qui croit fait preuve de volonté, c'est-à-dire de détermination et de persévérance dans la poursuite d'un...
- [Croire].
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Faut-il croire pour savoir ?
-Pour Descartes, la seule certitude première et indubitable est « cogito ergo sum » (en latin : « je pense donc je suis »). Ce n'est donc que sur cette certitude que l'homme peut se prononcer en toute légitimité. Il faut faire tablerase et refuser toutes les opinions ou certitudes passées qui ne sont que descroyances infondées car il se pourrait que tout ce que l'on pense être vrai nesoit que l'œuvre d'un malin génie qui nous ferait passer pour vrai ce qui n'estqu'illusion (ex : je peux croire...
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Gorgias, Platon: croire et savoir (commentaire)
Mais le dialogue entre Socrate et Gorgias ne s’arrête pas là. La suite, jusqu’à la fin, va nuancer cette opposition entre savoir et croire sans pour autant l’abolir. Cette nuance est introduite par l’adverbe : «pourtant ». Si croire et savoir se distinguent et même s’opposent dans leur contenu de vérité (une croyance peut être vraie ou fausse alors qu’un savoir ne peut être que vrai), dans leur forme ils ont quelque chose de commun. Tous deux, en effet, impliquent une adhésion de l’esprit à ce q...
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Faut-il opposer croire et connaître ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Connaître = Il s'agit ici de prendre le terme au sens fort de véritable savoir du vrai, de science. La connaissance repose donc sur notre faculté de connaître, c'est-à-dire intelligence ou raison, et non surnotre imagination. On l'opposera donc ici au simple préjugé ou opinion (dont la marque n'est pas le vrai,mais simplement le probable). La connaissance est certaine, elle marque la nécessité et l'universalité d'unevérité, quand l'opinion...
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Est-il raisonnable de croire en dieu?
Référence : Nietzsche, Gai savoir « Notre sérénité. - Le plus grand récent événement - à savoir que "Dieu estmort", que la croyance au Dieu chrétien est tombée en discrédit - commencedès maintenant à étendre son ombre sur l'Europe. Aux quelques rares, tout aumoins, doués d'une suspicion assez pénétrante, d'un regard assez subtil pource spectacle, il semble en effet que quelque soleil vienne de décliner, quequelque vieille, profonde confiance se soit retournée en doute : à ceux-lànotre...
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Croire en l'impossible ?
parier, croire c'est rentrer dans une configuration psychique que le pari n'exige pas.
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Penser est ce ne rien croire ?
général peut être représenté comme un pouvoir de juger. En effet, d'après ce qui a été dit plus haut, il est unpouvoir de penser. Or, penser, c'est connaître par concepts... » Par cela, nous pouvons remarquer que l'acte depenser est un moyen pour nous de connaître et c'est le seul moyen d'où les interrogations kantiennes (« Que puis-jesavoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? ») Penser est un acte qui peut-être constructif, il détruitles croyances et construit la connaissance...
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Peut-on ne croire à rien ?
« Partout où l'occasion m'en a été donnée, j'ai eu soin d'écarter les préjugés qui pouvaient empêcher de comprendremes démonstrations ; mais comme il reste encore beaucoup de préjugés qui pouvaient et peuvent empêcher encoreet même au plus haut point les hommes de saisir l'enchaînement des choses comme je l'ai expliqué, j'ai pensé qu'ilvalait la peine de soumettre ici ces préjugés à l'examen de la raison. D'ailleurs, tous les préjugés que j'entreprendsde signaler ici dépendent d'un seul : les...
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Faut-il lorsqu'on se veut scientifique décider de ne plus croire ?
commencer par douter de tout, prétendant ainsi rejeter tout ce qu'il tenait pour vrai en dehors de la sphère de laphilosophie avant un examen préalable. Comme l'écrit Descartes : « Comme nous avons été enfants avant que d'être hommes et que nous avons jugé tantôt bien et tantôt mal deschoses qui se sont présentées à nos sens lorsque nous n'avions pas encore l'usage entier de notre raison, plusieursjugements ainsi précipités nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et nous prévi...
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Que signifie "croire en la raison" ?
la croyance en elle. La limitation de la raison rend possible l'adhésion incertaine, ou la croyance en elle. La confiance en la raison serait rendue possible par l'existence de raisons d'en douter. Dans la Critique de la raison pure , Kant distingue les phénomènes des noumènes, seuls les premiers sont connaissables, les seconds échappent à notre raison, qui certespeut les penser mais ne peut prétendre les connaître. Or cette limitation du pouvoir de la raison laisse la place à lacroyance. «...
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Savoir est-ce ne croire à rien ?
II. Savoir pratique et croyance pragmatique Nous n'avons jusqu'ici considéré qu'une définition forte de la notion de connaissance comme modèle hypothético-déductif. En élargissant son champ d'intervention dans le réel (il était, dans le point (I), restreint au formalismeabstrait des fondations logiques de la connaissance), sa confrontation au croire sera plus incisive, et peut-être irajusqu'à établir un rapport de perméabilité, ou de continuité. Dans le domaine de la pratique, le savoir égalem...
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Pouvons-nous ne pas croire au progrès ?
TRANSITION Ne sommes nous pas en train de confondre progrès et évolution technologique ? Que nous vivions une aire detechnologie et de science cela suffit-il à fonder le progrès comme fait ? La vie est-elle meilleure aujourd'hui et latechnologie y contribue-t-elle toujours ? II. Remise en cause d'un progrès réel Partons d'un exemple. La mécanisation du travail est indéniablement un progrès technologique. Est-ce pour autantun progrès humain ? La méc...
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Toute volonté de croire est-elle une raison de douter ?
PLAN Toute volonté de croire est-elle une raison de douter 7 INTRODUCTION. - Discerner le vrai d'avec le faux est affaire d'intelli gence et toute intervention d'une puissance étrangère venant gauchir les démarches spontanées de l'esprit ne peut être, semble-t-il, que cause d'erreur. C'est pourquoi, lorsque les arguments ne suffisent pas à empor ter la conviction, inutile de chercher à faire agoir d'autres ressorts : ce besoin même d ·un...
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L'attitude philosophique peut-elle être définie par la décision de ne jamais croire?
Le moment premier de la remise en question : le scepticisme. 1. a) Le scepticisme désigne des courants philosophiques multiples. Il y a un scepticisme antique et un scepticisme moderne. Le scepticisme est en quelque sorte une généralisation dudoute. Je ne suis sûr de rien, je suis sans cesse trompé par mes sens. La recherche de la véritén'a pas de terme, je ne peux jamais croire avoir atteint le vrai. b) Il s'oppose classiquement au dogmatisme, lequel se pens...