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test psychologique - psychologie & psychanalyse.

Publié le 19/05/2013

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test psychologique - psychologie & psychanalyse. 1 PRÉSENTATION test psychologique, épreuve permettant d'évaluer, dans une situation standardisée et au moyen de méthodes scientifiques, le fonctionnement intellectuel d'un sujet et sa personnalité, ainsi que l'absence ou la présence de pathologie. Utilisés notamment en psychologie différentielle, les tests psychologiques sont généralement réalisés par des psychologues cliniciens, dans le milieu scolaire et professionnel. Leur interprétation est basée sur la comparaison des résultats du sujet avec ceux d'un groupe de référence (selon la technique de l'étalonnage). 2 HISTORIQUE Alfred Binet Psychologue français, Alfred Binet a développé, en collaboration avec Théodore Simon, un test du nom d'Échelle métrique de l'intelligence, constitué d'une série de 30 épreuves permettant d'évaluer l'« âge mental « des enfants. Le but était de pouvoir les orienter scolairement au mieux, en faisant notamment bénéficier les enfants retardés d'un enseignement spécial. L'échelle BinetSimon, établie en 1905, a constitué le premier test mental, utilisé dans le monde entier. Culver Pictures La technologie des tests se développe à la fin du XIXe siècle avec l'essor de la psychologie statistique, ou psychométrie, et de l'intérêt pour la mesure de l'intelligence. Le terme « test mental « est employé pour la première fois en 1890 par James McKeen Cattell (1860-1944) et Francis Galton, pionniers de l'utilisation de la statistique dans le traitement des données expérimentales en psychologie, et notamment dans l'étude des différences individuelles. Les tests mentaux de Cattell sont principalement destinés à mesurer chez les étudiants les fonctions sensorimotrices élémentaires. Francis Galton, dont les travaux sur l'hérédité s'orienteront vers des dérives eugéniques, est l'inventeur de méthodes statistiques fondamentales pour les tests psychologiques (étalonnage, régression, corrélation). C'est cependant en France, dès 1905, qu'est mis au point le premier test mental pratique : ce test, élaboré par Alfred Binet et Théodore Simon, vise à dépister les enfants en difficulté scolaire dans le cadre des lois Jules Ferry. Constitué d'épreuves proches de la vie courante et destiné à des enfants de trois à treize ans, il donne un résultat final s'exprimant en âge mental. Modifiée en 1908 et 1911, l'échelle d'intelligence de Binet-Simon connaît une diffusion mondiale -- en 1916, notamment, le psychologue américain Lewis Terman l'adapte et introduit la notion de quotient intellectuel (QI) proposée par le psychologue allemand William Stern (1871-1938). Remaniée en France dans les années 1960 par René Zazzo, elle est encore largement utilisée de nos jours, de même que l'échelle Stanford-Binet, sa variante américaine. Planche du test de Rorschach Les planches du test de Rorschach présentent des taches d'encres symétriques qui peuvent évoquer des formes familières ou totalement abstraites. Corbis Le test de Binet-Simon présente toutefois la limite de faire appel à des compétences verbales en négligeant les performances pratiques. Pour pallier ses faiblesses, des tests non verbaux sont mis au point, tels que le test des cubes de Kohs (1920) ou les tests des matrices progressives inventés par le psychologue britannique J. C. Raven (Progressive Matrices, PM), encore largement en usage aujourd'hui. De même, à partir des années 1930, les controverses sur la nature de l'intelligence aboutissent à la création des échelles d'intelligence de Wechsler (du nom de leur inventeur, le psychologue américain David Wechsler), qui comprennent des épreuves verbales et non verbales et s'étendent de l'âge préscolaire à l'âge adulte. Les échelles d'intelligence de Wechsler, dont la première version française apparaît en 1954, sont encore très utilisées en France de nos jours. C'est aux États-Unis que les tests d'intelligence se développent considérablement, la nécessité de mettre au point des tests non verbaux et « indépendants de la culture « se révélant décisive dans le contexte d'une société multiculturelle. Cet essor s'explique aussi par les besoins nés des deux guerre...
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« Les tests d’efficience comprennent trois grands groupes : les tests d’intelligence générale, le plus souvent exprimée en termes de quotient intellectuel (QI), les testsd’aptitudes, qui ont une valeur prédictive quant aux capacités d’un sujet à acquérir et à développer certaines compétences ou connaissances, et les tests de connaissances,qui évaluent les connaissances d’un individu ou d’un groupe dans un domaine donné. 3.1. 1 Tests d’intelligence générale Il n’existe pas une définition unique de l’intelligence.

Les tests s’appuient sur différentes approches de l’intelligence : l’approche globale, l’approche factorielle et l’approchedéveloppementale. Les échelles d’intelligence de David Wechsler (1896-1981), dérivées des travaux de Binet, correspondent à une approche globale de l’intelligence considérée comme unprocessus général entrant en jeu dans diverses situations.

Destiné d’abord aux adultes, le Wechsler-Bellevue Intelligence Scale, créé en 1939, puis révisé en 1955 sous le nom de Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS), a par la suite été adapté à des sujets plus jeunes.

Cette échelle est la plus utilisée en France pour l’évaluation de l’efficience globale chez l’adulte.

Faisant appel à une vision globale de l’intelligence, elle est constituée de six épreuves verbales (information, mémoire de chiffres,vocabulaire, arithmétique, compréhension, similitudes) et de cinq épreuves de performance (complètement et arrangement d’images, cubes, assemblage, codes).

L’ordre deces épreuves est préétabli, invariable, alternant épreuves verbales et épreuves de performance.

Les différentes épreuves permettent d’obtenir un QI verbal et un QIperformance qui servent à établir le QI total (sans référence à un âge mental). La seconde approche a recours à l’analyse factorielle, issue des travaux de Charles Spearman.

En 1904, ce psychologue anglais met en évidence l’existence d’un facteurgénéral de l’intelligence commun à des épreuves hétérogènes d’efficience générale, le facteur g ; c’est pourquoi les tests correspondant à cette approche sont nommés testsde facteurs g.

Les matrices progressives de Raven, déclinées selon trois formes (PM 37, PM 98 et PM 49) sont des tests de facteur g très utilisés, aussi bien chez les enfantsque chez les adultes et les déficients mentaux.

Elles consistent à retrouver parmi six figures abstraites présentées celle qui complète une série de figures et font appel auxcapacités de raisonnement logique.

Le test des dominos (D 48), créé en 1948, consiste à trouver, dans une série de dominos, le domino manquant ; il est employé enpsychopathologie et en milieu professionnel dans le recrutement de cadres d’entreprise.

Parmi les autres tests non verbaux de large diffusion et de grande fiabilité, le testdes cubes de Kohs est utilisé chez les enfants âgés de cinq à onze ans, qui doivent reproduire une figure géométrique présentée sur papier, à l’aide de seize cubes de mêmedimension et aux faces diversement colorées.

Parmi les tests verbaux, le test de vocabulaire de Binois-Pichot, destiné aux enfants à partir de dix ans et six mois, auxadolescents et aux adultes, permet une mesure de l’intelligence globale mais aussi des aptitudes verbales d’un individu (le sujet doit retrouver le synonyme d’un mot parmiune liste de six mots) ; il a de ce fait une application dans le champ de l’orientation scolaire. Une autre catégorie de tests d’efficience globale repose sur la théorie du développement de Jean Piaget et permet d’évaluer les différents stades décrits par le psychologuesuisse dès les tout premiers mois de l’enfant — échelle de la pensée logique (EPL) de François Longeot, épreuve des étapes de l’intelligence sensori-motice de l’enfant(Casati et Lézine, 1968), échelle d’évaluation du développement cognitif précoce (EEDCP, Nader-Grosbois, 2000). 3.1. 2 Tests d’aptitudes Les tests d’aptitudes s’attachent à mesurer les caractéristiques individuelles responsables de l’acquisition et du traitement de l’information et permettent de définir lesrésultats futurs d’un individu dans un domaine pour lequel il n’a pas été formé.

Ils regroupent les tests d’orientation scolaire ou professionnelle — comme par exemple letest d’intelligence sociale, qui mesure le degré de compréhension des situations sociales, des attitudes et expressions —, les tests de créativité (tels que le test de créativitéde Torrance), les tests mesurant les capacités sensorimotrices (dextérité manuelle, perception visuelle, la coordination motrice, etc.) et les tests neuropsychologiques.

Cesderniers évaluent une fonction cognitive et sont utiles à l’évaluation d’une détérioration et de l’efficacité d’un traitement.

Ils portent sur la mémoire (échelle clinique demémoire de Wechsler), le langage (test pour l’examen de l’aphasie, APHA-R), les fonctions exécutives (test de classement de cartes du Wisconsin, test des deux barragesde Zazzo pour tester l’attention, épreuve de rythme de Stambak pour l’organisation temporelle). 3.1. 3 Tests de connaissances Les tests de connaissances jouent un rôle considérable en pédagogie.

Ils sont en effet utilisés dans le cadre d’évaluations nationales des programmes scolaires ou demodifications de ces mêmes programmes.

Ces tests de passation collective évaluent les connaissances des élèves d’un niveau scolaire donné.

En France, la direction del’évaluation et de la prospective évalue, depuis 1989, les connaissances en mathématiques et en français des élèves de CE2 et de sixième afin que les enseignants adaptentleurs pratiques pédagogiques. Il convient de distinguer les tests de connaissances des tests psychopédagogiques qui ont une valeur diagnostique et permettent de mettre en évidence les difficultés d’unélève.

C’est le cas du test des concepts de base de Boehm (version révisée BOEHM-R), qui évalue la maîtrise de certains concepts par l’enfant (plus/moins, premier/dernier,même/différent en lien avec des notions temporelles et spatiales), ou encore du test « Alouette », qui décèle les troubles de la lecture chez les enfants, les adolescents etles adultes. Des tests de connaissances sont également utilisés dans le cadre professionnel pour le recrutement. 3.2 Tests de personnalité Les tests de personnalité permettent d’explorer les intérêts, le caractère et l’affectivité d’un sujet.

Ils aboutissent à un « profil » du sujet et peuvent mettre en évidence desaspects pathologiques.

Contrairement aux tests d’efficience, pour lesquels les réponses du sujet sont appréciées de manière précise et objective (il existe une bonneréponse et de mauvaises réponses), l’interprétation des tests de personnalité repose sur une validation empirique.

Bien que les qualités psychométriques des tests depersonnalité ne soient pas les mêmes que celles des tests d’efficience, les tests de personnalité présentent un intérêt important : ils permettent d’avoir accès à desinformations très riches et inaccessibles autrement.

Ils sont classés en trois grandes catégories : les questionnaires, les tests objectifs et les tests projectifs. 3.2. 1 Les questionnaires de personnalité Ces tests sont constitués de listes de questions auxquelles le sujet doit répondre en choisissant généralement entre deux réponses (oui ou non, le plus souvent).

Ilsconnaissent une grande diffusion, en particulier dans le domaine du recrutement, car ils peuvent être corrigés facilement et permettent une cotation objective. L’« inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota » (MMPI) est l’un des outils les plus utilisés dans le monde pour l’évaluation des troubles de personnalité ; avecun grand champ d’application, il est également employé dans le domaine de l’orientation ou du recrutement.

Construit à la fin des années 1930 aux États-Unis (traduit enfrançais en 1959 par Pierre Pichot et Jacques Perse) et révisé à plusieurs reprises pour tenir compte notamment des mutations culturelles, il est composé dans sa versionoriginale de 550 propositions ou items, destinés à explorer plusieurs traits de personnalité.

Il comporte trois échelles de validité (trois évaluations des attitudes adoptées par le sujet dans le choix de ses réponses) et dix échelles de mesure de la personnalité dites « pathologiques » (Hypocondrie, Dépression, Hystérie, Déviation psychopathique,Masculinité-féminité, Paranoïa, Psychasthénie, Schizophrénie, Hypomanie, Introversion sociale).

L’analyse des résultats permet de dégager des profils névrotiques oupsychotiques. Outre ce type de questionnaires issus de l’approche empirique, il existe aussi des tests conçus à partir de l’analyse factorielle et permettant l’élaboration de différentes. »

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