Scientificité de la psychanalyse

« La psychanal yse n'est pas une science U(·U• On peut formuler diverses critiques à l'encontre de «la science de l'inconscient».

Elle ne respecte pas les critères formels de la scientificité et semble parfois contraire à la raison.

Le psychanalyste a toujours raison K arl Popper fait l'ob­ servation suivante: d'un comportement x, •C'est précis ément cette propriété -la théorie opé­ rait dans tous les cas -qui constituait( ...

) l'argument le pka CXlfMID:alt en flwalr de leur théorie.

Et je com­ mençais à soupc;onner que c:ell8 force app.-ente repré­sentait en réalité leur point faible.• Karl Popper, Conjectures et réfutations le psychanalyste tirera que son patient souffre de la névrose y.

De l'ab­ sence de ce même com­ portement chez un autre patient, il tirera le même diagnostic en évoquant le refoulement.

Il semble donc que le lien entre le diagnos­ tic et les faits objec­ tifs soit très flou.

Une théorie doit être falsifiable L a scientificité, ex­ plique Popper, est l' apanage des théories falsifiables.

Si l'eau ne gèle plus à 0°, la phy­ sique est falsifiée.

Mais il est impossible d'ima­ giner un événement qui réfuterait la psy­ chanalyse.

Il faut donc admettre qu'elle n'est pas une science.

Le patient ne peut faire usage de sa raison P ierre Debray-Rit­ zen , dans La Psy­ chanal yse, cette impos­ ture, souligne l'hostilité de la psychanalyse à la discussion rationnelle.

Dès que le patient émet une objection de ce type, le thérapeute interrompt le dialogue et diagnos­ tique une «formation réactionn elle.» Que pen­ ser d'une science qui se méfie de la raison? S'il existait un solide qui ne soit pas attiré par la terre, la physique serait infirmée.

Mais quant à la psychanalyse, aucune donnée empirique ne peut la réfuter.

Elle n'est donc pas scientifique.

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