REPRESENTATIONS SOCIALES DU HANDICAP ET MALADIE
Publié le 04/12/2011
Extrait du document
1)
Une représentation sociale est une interprétation de la réalité sociale.
C’est un processus d’élaboration perceptible et mental de la réalité qui transforme les objets sociaux (personnes, les situations, le contexte) en catégories symboliques et leur confère un statut cognitif permettant d’intégrer les aspects de la vie ordinaire par un recadrage de notre propre conduite à l’intérieur des interactions sociales.
Exemple : les pompiers sont forts.
Le propre des RS est de fonctionner comme des clichés, ils réduisent une réalité complexe, à des éléments saillants et de s’en servir comme guide de lecture du monde. Elles s’organisent en système qui construise une réalité commune, au cours des interactions on échange des représentations sociales.
«
= faute) puis ce regard a évolué et s’est déplacé au registre légal (=délit) en passant par
le registre existentiel (=style de vie) avant d’atteindre la phase d’aujourd’hui : le registre
médical (=maladie à soigner)
3) Les concepts liés à la représentation sociale : stéréotypes, préjugés et
stigmatisation
Les RS englobent les concepts de stéréotypes et de préjugés.
Stéréotypes : les stéréotypes sont des images dans nos têtes qui s’intercalent entre nous et la
réalité.
C’est une représentation simplifiée des autres et de soi même.
Ils varient selon les
cultures et les territoires.
Et souvent ils confondent l’inné et l’acquis.
Ils fonctionnent selon un
principe de différenciatio n.
Leurs rôles n’est pas d’expliquer, mais d’éviter l’explication.
C’est ce que l’on appelle « les idées reçues ».
Exemple : le stéréotype du bon élève.
Préjugés : c’est une attitude négative envers un ou plusieurs groupes sociaux.
C’est -à -dire que si
le stéréotype est une image (=une description) le préjugé est un jugement avec image
(=évaluation)
Ce sont les « jugements de valeur ».
ou de clichés.
Nos stéréotypes influencent nos préjugés et les deux participent au système de représentation.
Les repré sentations acquièrent ainsi une espèce d’évidence qui s’impose à la connaissance et qui
lui vaut un respect quasi -traditionnel.
Exemple : les italiens sont paresseux.
La même représentation peut faire appel à un ou plusieurs préjugés ou stéréotypes.
St igmat : c’est une marque durable que peut laisser une plaie ou une maladie.
En sociologie le stigmat est un déclassement : c’est un marqueur social qui existe que dans la
relation à l’autre.
Stigmatisation : c’est le processus par lequel un stigmat est a ttribué à un individu ou à une
catégorie d’individu.
On utilise des stéréotypes et des préjugés pour catégoriser les individus en
fonction de nos RS.
On a 3 types de stigmates :
- Physiques
- Moraux : liés aux mœurs et aux normes.
- Raciaux et de croyances
G OFFMAN classe 3 types d’acteurs :
- Les normaux : personnes qui n’ont pas de stigmates
- Les stigmatisés : porteur d’un ou plusieurs types de stigmates
- Les initiés : normaux mais qui comprennent la vie des stigmatisés.
• Les initiés par la profession
• Les initiés par la relation
La notion de stigmate sert à jeter un discrédit sur les individus qui en sont victimes.
Le modèle qui est socialement imposé est celui de la jeunesse, de la beauté, de la réussite.
GOFFMAN décrit le standard de l’américain moyen qui met en état de culpabilité celui qui n’y
correspond pas.
II.
Les représentations sociales du handicap et de la maladie.
»
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