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PSYCHOBIOLOGIQUE (psychanalyse)

Publié le 03/03/2020

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PSYCHOBIOLOGIQUE (psychanalyse) 1. A rapport aux problèmes psychologiques en biologie ou aux problèmes qui exigent un point de vue psychologique aussi bien qu'un point de vue biologique. 2. A rapport spécifiquement à l'école psychobiologique de psychiatrie fondée en Amérique par Adolf Meyer.

Une contribution importante à l’étude de l’organisation du cerveau vient des recherches effectuées dans les années 60 par Roger Sperry (1913) et Michael Gazzaniga. Dans les années 50, on pensait que l’hémisphère cérébral gauche, siège du langage, jouait un rôle dominant par rapport à l’hémisphère droit, confiné au rôle de « frère pauvre », en particulier en ce qui concerne les fonctions psychiques. Au California Institute of Technology, Sperry mène des recherches qui lui vaudront le prix Nobel en 1981. Sur la base de quelques indications expérimentales des années précédentes, il entame une étude systématique des personnes présentant des défauts du corps calleux, la structure qui relie les deux hémisphères cérébraux. Cette structure peut manquer à cause d’un défaut congénital ou être enlevée à des fins thérapeutiques, dans certains cas d’épilepsie. L’absence de ces fibres de connexion isole les deux hémisphères, qui ne peuvent donc communiquer l’un avec l’autre. Grâce à des techniques particulières qui permettent aux chercheurs de communiquer avec l’un ou l’autre des deux hémisphères, Sperry démontre que l’hémisphère gauche excelle dans les capacités de calcul et dans la communication verbale et écrite, même si l’hémisphère droit est capable lui aussi de comprendre quelque chose du langage écrit ou parlé. L’hémisphère droit domine en revanche dans les tests psychologiques qui requièrent la manipulation des objets ou leur représentation visuelle dans l’espace. Des études ultérieures ont mené à la conclusion que les personnes dont le cerveau est divisé ont en quelque sorte deux esprits, dont l’un, le gauche, est sous le contrôle de la conscience et l’autre, le droit, fonctionne de façon semi-automatique.

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« 1 PSYCHOBIOLOGIE REPRÉSENTATIONS HISTORIQUES DU SYSTÈME NERVEUX Jusqu’aux XVIII e et XIX e siècles, les études et les théories sur le fonctionnement du cerveau et de l’esprit humain sont dominées par le spiritualisme et l’animisme.

Le médecin romain Galien (130 -200 env.), par exemple, considère le cerveau comme une glande qui sécrète un liquide, l’esprit animal, distribué dans les différentes parties du corps le long des nerfs.

Le savant et philosophe Descartes (1596 -1650) en revanche pense que l’âme est une entité extracorporelle qui se manifeste à travers l’épiphyse, une petite glande située dans la partie postérieure du cerveau.

On manque alors d’instruments et de techniques qui permettent d’identifier les phénomènes cellulaires, biochimiques et électrique s responsables de l’activité du cerveau (neurophysiologie). Les premières études systématiques sur les nerfs remontent au début du XIX e siècle.

Le physiologiste allemand Johannes P.

Muller (1801 -1858), de Berlin, montre qu’il existe des nerfs sensitifs et des nerfs moteurs, et que la stimulation des premiers détermine toujours le même type de sensation, indépendamment du type de stimulus utilisé.

En 1830, le physiologiste allemand Marshall Hall (1790 -1857) est le premier à parler de réflexes nerveux et à le ur attribuer la signification de réponses élémentaires.

En 1840, Émile Du Bois -Reymond (1818 -1896), à l’aide d’un galvanomètre, découvre des courants électriques négatifs qui longent les nerfs. L’ORGANISATION DU CERVEAU Au début du XIX e siècle, toujours , un médecin allemand spécialiste d’anatomie, Franz J.

Gall (1758 -1828), en conflit avec les courants spiritualistes, soutient que les fonctions mentales, comme toutes les autres fonctions de l’organisme, ont une base biologique, le cerveau.

Gall précise e n outre que le cerveau n’est pas un organe unitaire, mais un ensemble d’au moins trente -cinq centres, dont chacun est responsable d’une fonction, de la générosité à l’amour maternel.

Étant donné que l’exercice d’une fonction, tout du moins dans la perspective de Gall, augmente les dimensions du centre correspondant et des os du crâne situés au -dessus, l’extension des différentes zones du crâne - en pratique, la forme de la tête - peut servir à construire le profil de la personnalité de la personne.

Ce n’est pas l’avis, dans les années 20 et 30 du XIX e siècle, du savant français M.

J.

Fluorens (1794 - 1867).

Celui -ci soutient que les fonctions mentales ne sont pas localisées et que tout le cerveau, la zone antérieure en particulier, participe à l’élaboration de la pensée.

Les idées de Fluorens dominent la première moitié du XIX e siècle. L’Anglais John H.

Jackson (1834 -1911) d’abord, puis, en 1861, le Français Paul - Pierre Broca (1824 -1880) et, en 1876, l’Allemand Carl Wernicke (1848 -1905) publient des études qui mettent en relation le dommage de différentes zones du cerveau avec l’ altération d’une fonction déterminé.

Broca et Wernicke, en particulier, identifient dans le lobe temporal de l’hémisphère gauche la zone responsable du langage.

« Nous parlons avec l’hémisphère gauche » remarque Broca, personnage important dans la France de la fin du siècle, aux idées libérales, élu sénateur en 1879.

En 1870, Gustav Fritsch et Edward Hitzig démontrent que , chez le chien , la. »

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