psychanalyse - psychologie & psychanalyse.
Publié le 19/05/2013
Extrait du document
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une fonction de contrôle du moi dans le cadre des normes intériorisées qui sont imposées par la figure parentale.
Si les injonctions du surmoi sont ignorées, l’individu peutse sentir honteux ou coupable.
Selon la théorie freudienne, la formation du surmoi coïncide avec la résolution du conflit œdipien.
Cette origine le rapproche d’une pulsion : il est en partie inconscient etpeut générer des sentiments de culpabilité qu’aucune transgression consciente ne justifie.
Il peut arriver que le moi ne soit pas assez fort pour concilier les demandes du ça,du surmoi et du monde extérieur.
Si le moi est bloqué dans ses conflits précédents, appelés fixations ou complexes, ou s’il revient à des satisfactions antérieures et à desmodes anciens de fonctionnement, ces situations constituent une régression.
Il redevient plus sensible aux pressions qui s’exercent sur lui.
S’il ne peut plus fonctionnernormalement, il ne maintiendra son intégrité et sa fonction de contrôle qu’en développant des symptômes névrotiques exprimant ces tensions.
2.4 La méthode psychanalytique
La psychanalyse pose comme principe que le symptôme est le substitut d’un processus refoulé.
L’objectif du psychanalyste est de remonter le cours de ce processus pourmettre au jour chez le patient un ou plusieurs événements signalés par le symptôme.
Le patient (ou analysant) est donc invité à dire tout ce qui lui traverse l’esprit, sansjugement et en toute spontanéité, sans omettre les pensées honteuses ou pénibles.
La méthode se heurte à deux problèmes : plus ou moins rapidement, l’analysant n’estplus en mesure de livrer de telles pensées (problème de la résistance) ; l’analysant développe sur l’analyse elle-même ou sur le psychanalyste un transfert de sentimentsd’amour-haine.
La résistance se lie au transfert et en devient l’expression.
La démarche de l’analyse débute réellement avec la mise en évidence de la répétition desconduites de l’analysant qui se produit à son insu : cette étape permet de franchir l’obstacle du transfert et de comprendre comment fonctionne la répétition, notammentdans les conduites d’échec, où l’analysant éprouve l’impression d’être le jouet d’un destin pervers.
L’interprétation conduit au dénouement de la névrose.
Trois règles doivent être observées.
Premièrement, le psychanalyste ne doit jamais intervenir ; deuxièmement, l’analysant doit livrer tout ce qui a trait, même à son insu,au symptôme ; troisièmement, l’analyste doit reconnaître la validité du transfert et refuser les analyses où il ne peut assurer ce transfert, de par lui-même ou de par sonhistoire personnelle.
3 ÉCOLES DE PSYCHANALYSE
Pionniers de la psychanalyseEn 1909, les pionniers du mouvement psychanalytique, alors en plein essor, sont rassemblés à l'université Clark de Worcester(Massachusetts), pour écouter les lectures de Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, lors de la seule visite qu'il a faite auxÉtats-Unis.Corbis
Différentes écoles de psychanalyse ont divergé de la théorie freudienne et ont généré de nouvelles appellations doctrinales.
Elles se sont constituées contre la volonté deFreud, qui a tenu à contrôler le groupe qui s’était formé autour de lui à partir de 1902, auquel appartenaient Alfred Adler, Sandor Ferenczi, Otto Rank, Eugen Bleuler et CarlGustav Jung.
En 1910, lors du congrès de psychanalyse de Nuremberg, fut fondée l’International Psychoanalytical Association (IPA).
Les débats sur le rôle de la sexualité entraînèrentl’exclusion d’Adler en 1911 et celle de Jung en 1913, par Freud lui-même.
Rank et Ferenczi furent également exclus en 1929.
Le mouvement psychanalytique connut uneextension rapide, d’abord aux États-Unis, où la psychanalyse devint une sorte de psychologie adaptative.
Dans les pays de l’Europe de l’Est, elle fut interdite par les régimescommunistes, mais connaît depuis leur chute une renaissance notable.
En Grande-Bretagne, elle connut une audience considérable, avec Melanie Klein, qui s’opposa à AnnaFreud, la fille de Sigmund Freud, sur la psychanalyse des enfants, et avec Donald W.
Winnicott, qui s’intéressa aux capacités d’illusion du tout jeune enfant et à l’agressivité.
Les ouvrages de Freud ne furent traduits en France qu’à partir de 1923, et la Société psychanalytique de Paris, fondée en 1926, fut aussitôt reconnue par l’IPA.
JacquesLacan y adhéra en 1934.
Mais à partir de 1953 apparut la première scission au sujet de l’Institut de psychanalyse, fondé par Sacha Nacht et Serge Lebovici auxquelss’opposa Lacan.
C’est autour de ce dernier que se multiplièrent les groupes, qui se réclament aujourd’hui tous de Freud.
3.1 Carl Gustav Jung
Carl Gustav JungARCHIV/Photo Researchers, Inc.
Carl Gustav Jung fut l’un des premiers élèves de Freud ; il créa l’école de psychologie analytique.
Comme Freud, Jung eut recourt au concept de libido ; sa définitiondépasse les seules pulsions sexuelles pour s’étendre à l’ensemble des instincts et des pulsions de création, et à l’ensemble des motivations du comportement.
En cela, ils’est écarté du mouvement psychanalytique.
3.2 Alfred Adler
Alfred AdlerMédecin autrichien, Alfred Adler (1870-1937) rompt avec Freud dès 1911, en s'opposant violemment à lui.
Très éloigné du systèmede pensée freudien, rejetant notamment les notions d'inconscient et de refoulement, Adler met en avant la conception d'organeinférieur comme cause de la névrose, transposant à la psychologie des notions de médecine clinique (la Compensation psychique de.
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