Par quels moyens méthodologiques GOFFMAN parvient-il à échapper au sens commun et à fonder une approche sociologique de la folie ?

Les médecins estiment que le malade est un danger pour lui et pour les autres et c’est pourquoi il faut le mettre en hôpital psychiatrique. De plus, le fait que personne ne se connaît fait qu’aucuns ne remet en doute la parole de l’autre. Mais le personnel gagne à discréditer les propos des malades pour leur prouver qu’ils ont perdu l’esprit. Parfois les psychiatres ne découvrent pas la maladie mentale, mais la crée en faisant de nombreux tests qui doivent révéler une prétendue folie. Les internés qui se replient sur eux-mêmes, est l’effet d’une exclusion de la part de ses proches et de la société, cependant c’est interprété par les médecins comme un symptôme de la maladie mentale. Lorsqu’un malade est enfermé dans un quartier qui ne lui correspond pas, il se sent obligé d’attirer l’attention par des actes parfois insensés, alors les médecins confirment son internement. Les malades privés de leur bien personnels vont garder n’importe quel objet pour se redonner une identité mais les psychiatres vont en conclure que ces gestes sont dus à sa folie. Pour GOFFMAN, la maladie mentale c’est la place que l’individu a dans l’établissement psychiatrique et le résultat d’une stigmatisation institutionnelle. La folie n’est que l’aboutissement d’un étiquetage sociétal et hospitalier.