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névrose - psychologie & psychanalyse.

Publié le 19/05/2013

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névrose - psychologie & psychanalyse. 1 PRÉSENTATION névrose, maladie mentale entraînant des troubles permanents de la personnalité, dont le sujet est conscient, sans que soient profondément altérées ses fonctions mentales essentielles. Les névroses sont notamment caractérisées par de l'anxiété, une modification de l'humeur et un comportement social inadapté. Cependant, les troubles ne sont généralement pas assez graves pour empêcher la personne névrosée de s'intégrer dans la vie sociale et de reconnaître la réalité extérieure (contrairement aux troubles psychotiques). 2 HISTORIQUE DE LA NOTION DE NÉVROSE L'histoire des névroses est intrinsèquement liée à celle de la neurologie puis de la psychiatrie. Le terme de névrose (neurosis en anglais) est forgé dans les années 1770 par un médecin écossais, William Cullen, pour désigner l'ensemble des maladies nerveuses. Par la suite, Philippe Pinel, considéré comme le père de la psychiatrie française, regroupe sous ce terme à la fois des maladies neurologiques organiques, telles que la maladie de Parkinson ou l'épilepsie, et des maladies auxquelles il attribue des causes morales, telles que la mélancolie, l'hystérie ou encore le somnambulisme. Tandis que se développe la médecine anatomopathologique, qui relie des lésions organiques à des maladies, la catégorie des névroses rassemble des syndromes divers dont la caractéristique commune est de ne présenter ni lésions tangibles ni fièvre. Cette définition par la négative, entre neurologie et psychiatrie, perdure jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le champ des névroses connaît une évolution décisive avec les avancées cliniques et pathogéniques de deux élèves et successeurs de Jean Martin Charcot, célèbre pour ses travaux sur l'hystérie, Fulgence Raymond (1844-1910) et Pierre Janet (1859-1947). Le premier met en avant le rôle du psychique dans l'origine des névroses ; il observe cependant que les névroses se distinguent des psychoses par l'absence d'aliénation et de délire. Pierre Janet divise quant à lui les névroses en deux grands group...
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« 4.4 Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) Les troubles obsessionnels convulsifs (TOC) se définissent par plusieurs signes, comme l’intrusion persistante de pensées inadaptées, les impulsions (obsessions) et lestendances impératives (compulsions) à accomplir certaines actions ou rituels qui visent à réduire l’anxiété.

Obsessions et compulsions sont deux symptômescomplémentaires.

Par exemple, un sujet peut être obsédé par l’idée que sa maison va être cambriolée et sa famille attaquée, et pour contrer cette obsession, va vérifiersans cesse que portes et fenêtres sont fermées.

Parmi les compulsions les plus courantes, la vérification et la propreté entraînent la répétition, jusqu'à plusieurs centainesde fois par jour, de gestes rituels (lavage de mains, vérification du gaz, etc.).

La personne concernée par un TOC risque de développer un état dépressif et/ou un sentimentde dépersonnalisation (le sujet ressent son corps comme irréel). 4.5 Syndrome de stress post-traumatique Ce terme a été forgé au lendemain de la guerre du Viêt Nam pour décrire les symptômes psychologiques présentés par les anciens combattants à leur retour (les soldats dela Première Guerre mondiale étaient réputés « commotionnés », et ceux de la Seconde Guerre mondiale souffrir de troubles mentaux causés par la tension éprouvée dansles situations de guerre).

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) peut cependant désigner des symptômes consécutifs à d’autres types de situations, comme lesaccidents d’avion ou les catastrophes naturelles. Les symptômes du SSPT englobent la tendance à revivre indéfiniment la situation traumatique, des troubles du sommeil incluant cauchemars et insomnies, de l’anxiété, undétachement par rapport au monde extérieur et un désintérêt pour les activités antérieures. 5 TRAITEMENT DES NÉVROSES Contrairement aux psychoses, la plupart des troubles névrotiques sont sensibles aux prises en charge thérapeutiques, qui peuvent considérablement réduire les symptômesperturbants.

Les thérapies cognitivo-comportementales sont ainsi très utilisées pour traiter les phobies et les TOC, et modifier les comportements inadaptés et handicapants.Les psychothérapies analytiques peuvent permettre de comprendre l’origine de la névrose et son inscription dans l’histoire individuelle du patient.

Les traitementspharmacologiques doivent être adaptés au type de névrose ainsi qu’à ses manifestations, différentes d’un individu à l’autre (les plus courants sont les psychotropes, de typeanxiolytique, et les antidépresseurs pour les TOC). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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