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L'inconscient chez Frankl

Publié le 05/10/2011

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Médecin psychiatre viennois (1905-1995) auteur de l’ouvrage intitulé :

 «Un psychiatre déporté raconte«  dans lequel il fait connaître son expérience des quatre camps de concentration dans lesquels il a été interné lors de la Seconde Guerre Mondiale. Réédité sous le titre : « Découvrir un sens à sa vie «.

Admirateur de Freud à qui il avait envoyé un travail d’étudiant quand il était très jeune, ce qui lui avait valu les compliments du maître.

Par la suite, et à la lumière de son expérience de la souffrance et des situations-limites qu’il a connues, il s’est montré plus que critique vis-à-vis de la théorie interprétative freudienne.

« 2 Ne pas admettre cette dimension majeure de l’existence de l’homme qui est son aspiration vers les valeurs, et ne prendre en compte chez lui qu’une aspiration au plaisir, c’est être nihiliste parce que réductionniste . On comprendra peut-être pourquoi Frankl est allé faire carrière après la guerre de 39-45 aux Etats-Unis, à San Diego, ses thèses n’étant pas du tout dans l’air du temps de l’Europe et de la France du moment… Schémas (voir schémas en classe ) pour illustrer le rapport entre la pluralité des sciences de l’homme et l’unité de l’homme lui-même : - un seul et même objet projeté à partir de son espace propre, dans différents espaces comportant moins de dimensions, engendre des images qui se contredisent. - différents objets, projetés à partir de leur espace propre dans un seul et même espace comportant moins de dimensions engendrent des images susceptibles d’interprétations diverses Il se passe la même chose pour l’homme : amputé de la dimension spécifiquement humaine (à savoir : la volonté de sens) et projeté dans les plans psychologique, ou sociologique, ou biologique, ou économique exclusivement, il offrira des images contradictoires. Pour Frankl, être homme, c’est être orienté et tendre vers quelque chose ou quelqu’un, c’est se donner à une œuvre (une tâche), s’y consacrer, à une personne humaine, à un Dieu que l’on sert, c’est être cette auto-transcendance qui fait éclater le cadre de toutes les images de l’homme qui présenteraient celui-ci comme s’intéressant exclusivement à lui-même. C’est cela, être sujet !. »

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