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les explications de l'oubli

Publié le 04/12/2012

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L'oubli Peut-on parler de mémoire sans parler d'oubli ? L'oubli n'est pas généralement mentionner explicitement. Il est dans la majorité du temps lié à la mémoire et n'est pas traité de grand questionnement. En effet, Les sciences humaines et sociales n'abordent guère l'oubli sauf en rapport avec la mémoire. L'oubli ne serait alors que mémoire en défaut (l'absence de mémoire, l'insuffisance de la mémoire, la perte de la mémoire), ou encore résultat des simples omissions ou absences de la mémoire. Définitions de l'oubli De point de vue sociologique : Après un conflit, les communautés ont tendance à proposer une amnésie collective, ou culturelle, qui permet aux membres de reprendre leur vie quotidienne, en effaçant de leur mémoire superficielle: celle que le groupe rappelle tous les jours, les éléments gênants. Mais l'oubli devient refoulement, lorsque trop de points sont laissés en suspens. ( HYPERLINK "http://www.revue-interrogations.org/auteur.php?auteur_ID=39" Gaborit Pascaline : Mémoire, oubli et réconciliation dans les sociétés post-conflictuelles : l'exemple du Cambodge) De point de vue Psychanalyse : l'oubli est non seulement un mécanisme qui participe activement au bon fonctionnement de la mémoire mais aussi et surtout une fonction fondatrice de celle-ci, sans laquelle il n'y aurait tout au plus qu'un réservoir de souvenirs sans borne et sans principe organisateur, une sorte de caisse enregistreuse, sans qualité humaine en somme. (Abdelhadi Elfakir, Psychanalyste ...

« « Le souvenir, c'est la présence invisible » Victor Hugo L’interférence La théorie d’interférence montre que les nouvelles informations interfèrent avec les informations anciennes ou les remplacent, phénomène appelé "inhibition rétroactive". Elle suggère que l’oubli intervienne lorsque les processus de mémorisation sont perturbés par le traitement simultané de données reçues avant ou après.

Un phénomène de collision entre les mécanismes initiaux d’acquisition et de formation de souvenirs, et ceux de consolidation d’informations récemment acquises ou en cours d’acquisition interviendrait et cela sous deux formes : rétroactive ou proactive . L’interférence rétroactive : les informations les plus récentes perturberaient celles qui sont en cours de traitement, c’est-à-dire que les souvenirs nouvellement acquis et en cours de consolidation seraient vulnérables au déclenchement de l’activité cérébrale lors d’un nouvel apprentissage.

L’interférence rétroactive s’établirait avec un gradient temporel plus intense immédiatement après l’apprentissage.

Cette théorie expliquerait, d’une part, la résistance des souvenirs anciens, et, d’autre part, le fait que la consolidation soit plus efficace après que les circuits neuronaux soient mis en veille comme lors du sommeil.

L’interférence proactive : c’est la formation de nouveaux souvenirs qui serait perturbée par le traitement en cours d’informations précédemment reçues.

Bien que démontrée expérimentalement (par exemple lorsque deux listes de mots associés sont apprises successivement, la première est souvent mieux retenue que la seconde), cette théorie ne s’accorde pas avec l’observation selon laquelle le sommeil après apprentissage. »

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