les états limites

« Pianet Justine 21200449 retournement contre soi et son contraire , tandis que le clivage tient une place importante […]du côté de l’archaïque, elles se relient aux défaillances de l’intériorisation, de la représentation , elles ferment l’accès à des possibilités de déplacement, conditions nécessaire à la mise en œuvre efficace de défenses plus évolués ».

D’après le DSM IV : Un mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée qui apparaît au début de l’âge adulte. Avant tout, les patients dits limites présentent une pathologie des limites : - des limites corporelles dans leur lien à leur corps : tatouages, scarifications, blessures auto infligées - des limites dans leurs excès : vitesse, ivresse - dans leurs investissements passionnels récurrents et souvent éphémères : amoureux, amicaux, sociaux, professionnels, groupaux - pathologie des limites dans leur confrontation à la loi : délinquance - trouble des limites dans leur lien à la nourriture : anorexie, boulimie Entre névrose et psychose, nous trouvons d’autres pathologies : Les prépsychoses ou paras psychoses : elles se caractérisent par des mécanismes de défense archaïque, clivage entre monde réel et monde imaginaire et clivage objectal, angoisse de perte d’objet La dysharmonie évolutive : La dysharmonie évolutive (chapitre 3 de la C.F.T.M.E.A.) est une pathologie mentale de l'enfant et de l'adolescent ni névrotique, ni psychotique, mais avec une perturbation de la personnalité.

Il s'agit d'un concept français créé par Roger Misés, proche de la notion d'état limite.

Elle se différencie donc de la dysharmonie issue du Trouble Envahissant du Développement.

Le développement normal d'autres fonctions différencie les dysharmonies d'un retard global de développement. On pourrait être tenté de qualifié là dysharmonie évolutive comme plus psychotique ou plus névrotique, mais c’est là tout l’enjeu des Etats limites, on ne peut être réducteur et il faut prendre le tout dans son ensemble.

Quand on parle de dysharmonie évolutive de type psychotique ou névrotique on ne fait que préciser les symptômes les plus visibles par le clinicien.

C’est pourquoi, chez les enfants, déceler des pathologies limites reste compliqués puisqu’ils sont encrés à moitié dans la réalité et on pourrait dire que la seconde moitié peut être prise pour une réalité imaginaire propre aux enfants.

Ils sont très angoissés par la perte d’objet, la peur d’intrusion, et tout ceci est commun à chaque enfant voilà pourquoi le diagnostique peut être long et compliqué. 2.

Les mécanismes psychiques mis en jeu Le diagnostique étant compliqué à poser, l’enfant voit souvent plusieurs spécialistes tels que le pédiatre ou le médecin, les médecins se retrouvent alors confronté à des symptômes 2. »