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L'enfant et le sommeil

Publié le 27/08/2011

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Le sommeil, qui occupera un tiers de la vie adulte, remplit plus de la moitié de la vie de l'enfant. C'est une activité fondamentale, au point que la privation de sommeil n'est pas tolérée par l'esprit plus de quelques jours...

« Applications pratiques L'endormissement de l'enfant doit se faire au moment où les signes apparaissent: baillements frottement des yeux, ' succion du pouce ou d'un substitut, demande de câlin.

Il nécessite le calme, le silence, un sentiment de sécurité.

Les phases de sommeil qui suivent l'endormissement doivent être respectées sous peine de fatiguer l'enfant, de le perturber et de gêner sa maturation mentale.

Ainsi il e~t t~ut à fait illogique de reveiller un nourrisson sous prétexte que c'est l'heure de son biberon : ille réclamera lui-même quand il aura terminé le cycle en cours.

La rigidité des horaires de repas ne peut entraîner que des effets négatifs chez le nourrisson .

De même le matin, lorsqu'il faut ré­ veiller l'enfant pour l'em­ mener à la crèche ou chez la nourrice, il faut apprendre à reconnaître l'heure d'une fin de cycle, généralement ATTENTION Le sommeil est capital au bon équilibre de l'enfant.

Il faut absolument le respecter.

constante chez un bébé pour le réveiller.

En le ' ré~eillant parfois vingt mmutes plus tôt, on a un enfant mieux reposé que s'il est réveillé en plein sommeil profond.

L'endormissement L'endormissement est le moment le plus délicat: il représente une séparation pour l'enfant, d'autant plus difficile s'il ressent une anxiété ou une tension chez la mère.

Chaque enfant développe avec ses parents des rites d'endormissement: histoire, jeu calme, câlin, chanson, jouet fétiche ou foulard, position particu­ lière, miction et rites de toilette pour les plus grands.

Ces rites sont importants car ils donnent à l'enfant un sentiment de sécurité nécessaire à un bon som~eil.

Le non-respect des ntes favorisé par une maladie, un problème familial, un changement de chambre, une nouvelle baby-sitter entraîne une anxiété qui nuit à la qualité du sommeil et favorise les réveils et cauchemars nocturnes.

Dans cet esprit, la mise au lit ne doit jamais être une punition : la chambre et le lit doivent rester un lieu de bien-êt .re et de sécurité, pas une pnson y compris dans la journée.

Les troubles du sommeil Les troubles du sommeilles plus fréquents chez l'enfant sont l'insomnie d'endormissement, avec opposition parfois pénible autour de deux ans, les réveils nocturnes et le réveil matinal précoce.

Il est exceptionnel qu'une mala­ die soit en cause, la sphère nez-gorge-oreille étant alors au premier plan.

Le plus souvent il s'agit : - d'une faute éducative : non-respect des rythmes et des horaires (attention à la télévision), changement de lit ou de chambre trop précoce, changement de lieu, non-respect des rites ; - du reflet de difficultés familiales ou socio­ culturelles : état anxieux ou dépressif des parents et surtout de la mère, ambiance vio­ lente dans le couple : on dit qu'un enfant qui ne dort pas est un reproche pour ses parents; -d'un trouble de la relation affective entre l'enfant et les parents : indifférence, ~yperprotection, inexpé­ ~Ience de mères trop Jeunes ou rigidité de mères trop occupées.

Le traitement des troubles du sommeil de l'enfant passe par une analyse complète des relations entre membres de la famille.. »

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