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Le Mandala dans la théorie de Jung

Publié le 24/07/2012

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C’est dans sa confrontation à l’inconscient que Jung découvre le mandala et sa signification : « Le mandala exprime le soi, la totalité de la personnalité qui, si tout va bien, est harmonieuse, mais qui ne tolère pas que l'on s'abuse soi-même. « ([1], p. 314) Il ajoute : "Mes dessins de Mandala étaient des cryptogrammes sur l'état de mon soi, qui m'étaient livrés journellement. Je voyais comment mon Soi, c'est-à-dire la totalité de moi-même, était à l'oeuvre". ([1], p. 314) Le Mandala lui permettant donc d’avoir un état des lieux de son inconscient quotidiennement. « Je pouvais observer jour après jour, les transformations psychiques qui s’opéraient en moi. « ([1], p. 313) Au départ les premiers mandalas que Jung dessine spontanément sont pour lui de simples petits dessins en forme de rond ou de carré. S’il ne comprend pas instantanément la signification de ses mandalas, il leur donne très vite de l’importance : « Je les gardais comme des perles rares «. ([1], p. 313) Ce ne sera que plus tard avec la réception d’un manuscrit alchimique taoïste envoyé par Richard Wilhelm – Le Secret de la fleur d’Or – qu’il nommera ces dessins et les interprétera. « Ce texte m’apportait une confirmation insoupçonnée en ce qui concerne le mandala et la déambulation autour du centre. «

« rêve, je compris que le Soi est un principe, un archétype de l'orientation et du sens : c'est en cela que réside sa fonction salutaire.

» ([1], p.

318) C'est ce rêve quipermet à Jung de définir une fois pour toute cette situation inconnue à laquelle il a dû faire face après sa séparation avec Freud.

Il fait ce rêve en 1927, il avait peintson premier mandala en 1916, le processus est lent, et souvent long à s'établir.

Au moment de son rêve, Jung se dit prêt à renoncer à son entreprise.

« Les premièresapparitions de ce symbole de l'unité sont loin de signifier que l'unité est déjà réalisée.

» ([5], p.

56) Après s'être abandonné dans son inconscient sans idée de son but,ce rêve apparaît pour lui comme acte de grâce.

« À chaque fois que l'être humain se tourne sincèrement vers son monde intérieur et essaie de se connaître, (…), alors,tôt ou tard, le Soi émerge.

» ([4], p.

215) Jung conclut: « Je savais que j'avais atteint, avec le mandala comme expression du Soi, la découverte ultime à laquelle il meserait donné de parvenir.

» ([1], p.

315) BIBLIOGRAPHIECarl Gustav JUNG : [1] : “Ma vie” – Souvenirs, rêves et pensées, Gallimard, Paris, 1973.[2] : Correspondance 1941-1949, Albin Michel, Paris, 1993.[3] : Psychologie et Orientalisme, Albin Michel, Paris, 1985.[4] : Sous la direction générale de C.G.

Jung, L'homme et ses symboles, Robert Laffont, Paris, 1964.[5] : Psychologie du transfert, Albin Michel, Paris, 1985.[6] : Dialectique du Moi et de l'inconscient, Gallimard, Paris, 1973.[7] : Aïon, Études sur la phénoménologie du Soi, Albin Michel, Paris, 1983.[8] : Commentaire sur le mystère de la Fleur d'Or, Albin Michel, Paris, 1979.. »

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